16 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x« Aujourd’hui, tout s’autoproclame smart » A l’heure où tout se veut « smart » dans notre société, Constance Bordes, directrice de la marque et des communications d’IBM France, explique la « réalité » qui se cache derrière ce terme, ainsi que la volonté « d’améliorer l’existant » qui rythme ce secteur de l’innovation. (@LesClesDeDemain).

Révolution numérique : la fin de la civilisation de l’écrit ? Premier chapitre de notre série d’articles sur les « parenthèses refermées », ce concept qu’utilise Jean-Dominique Séval pour décrire la manière dont la révolution numérique nous ramène à des comportements et modes d’organisations ancestraux. Pour le directeur général adjoint de l’IDATE Digiworld, le retour de l’oralité est sur le point de clôturer une parenthèse de plusieurs siècles de culture écrite. Le règne de la vidéo sur les réseaux sociaux, l’avènement des intelligences articifielles et celui des chatbots ont déjà entamé cette transition. Cela risque de bouleverser jusqu’à nos façons de penser et nos capacités cognitives. (@usbeketrica).

#Information

Dans leur bulle (de filtres), les internautes ? Pas si simple… En 2011, alors que Facebook et Google ne cessaient de gagner en importance, Eli Pariser, militant progressiste et entrepreneur, écrivit un best-seller dans lequel il développait un concept qui a depuis été beaucoup repris : la bulle de filtres. La personnalisation des fils d’informations et des résultats de recherches risquaient, selon lui, de nuire au débat politique en dirigeant les gens vers des informations correspondant à leurs préconceptions personnelles. Nous ne chercherions, « likerions » et retweeterions que des idées avec lesquelles nous sommes déjà d’accord et les algorithmes, optimisés pour encourager l’engagement de l’utilisateur, ne nous proposeraient que des contenus de ce type, écartant de notre vue tout ce qui pourrait perturber notre vision du monde. (@slatefr).

#Politique

Sébastien Calvet : « Le véritable enjeu en photo c’est montrer comment la communication s’est immiscée partout dans la politique ». Depuis novembre 2016 et jusqu’au premier tour de l’élection présidentielle au mois d’avril 2017, France Culture consacre une nuit par mois à la politique à travers un cycle de “Nuits spéciales Politique”. Non pas pour suivre la campagne électorale ou l’actualité politique à mesure qu’approche l’échéance de l’élection présidentielle, mais pour faire un pas de côté par le truchement des archives. Et replonger dans les ressorts du politique grâce à une programmation thématique (La parole politique ; Culture et politique, Le genre en politique ; Les lieux de pouvoir, Une Petite mythologie républicaine, et enfin Le Marketing politique) alternant pour chaque Nuit spéciale plus de cinq heures d’archives et des invités. Cette 6ème et dernière Nuit spéciale Politique se déroule en compagnie de Sébastien Calvet : « Marketing politique – Président : la fabrique d’une image ». (@franceculture).

Des scientifiques à la recherche du mode de scrutin idéal. Voter utile, pour le moins pire, ou simplement contre un candidat : voilà à quoi pourraient se résoudre certains électeurs le 23 avril. Pour tenter de gommer ces imperfections du scrutin présidentiel, des chercheurs testent des systèmes de vote alternatifs. (@LCP).

#Presidentielle2017

Élection : les candidats ont-ils un avis sur les médias et le numérique ? À quelques jours du 1er tour de l’élection présidentielle, les candidats ont achevé l’élaboration de leur programme. Voici la synthèse des sujets sur lesquels ils ont pris position (ou pas) concernant le numérique, les médias et les industries culturelles. (@InaGlobal).

#Transport

La lutte fait rage entre les constructeurs de voitures autonomes de la Silicon Valley. Les acteurs majeurs du secteur en plein boom des voitures autonomes mènent un combat de plus en plus vicieux. A l’image du procès qui oppose TesLa à l’ancien cerveau de Google Car. Tenez-vous bien, la Silicon Valley est en pleine guerre des voitures autonomes. Ce marché qui s’annonce très lucratif vit en effet ses premières heures sombres. Waymo, la filiale d’Alphabet dédiée à la voiture autonome a décidé d’engager des poursuites contre Uber et sa filiale Otto qu’il accuse d’avoir dérobé des informations confidentielles sur sa technologie de capteur laser LIDAR. Les voici donc enfermés depuis des semaines dans une bataille judiciaire qui vire au drame. Un ancien Googler répondant au nom d’Anthony Levandowski aurait pillé les secrets de la boîte pour tout livrer à son nouvel employeur, Uber. Mission Impossible ? Pas vraiment. (@humanoides_FR).

#Espace

Jeff Bezos investit un milliard de dollars par an pour envoyer des touristes dans l’espace. Jeff Bezos n’aurait laissé cet honneur à personne d’autre. Mercredi 5 avril, le patron et fondateur d’Amazon a dévoilé le premier prototype de la capsule qui devrait transporter, dès l’année prochaine, des touristes dans l’espace. Celui-ci a été conçu par Blue Origin, la start-up spatiale qu’il a lancée en 2000. Et qu’il finance depuis avec sa fortune personnelle. Son objectif, a-t-il rappelé en marge du Space Symposium de Colorado Springs, c’est de permettre à « des millions de personnes d’habiter et de travailler dans l’espace ». (@JeromeMarinSF).

#DonneesPersonnelles

« Si vous demandez ‘Que faites-vous de mes données ?’ vous n’obtiendrez aucune réponse » Le journaliste américain Michael Keller (avec le dessinateur Josh Neufeld) vient de publier, en France, Dans l’ombre de la peur (éditions Çà Et Là), une bande dessinée consacrée à l’univers nébuleux de la collecte et de l’exploitation de données. Entretien entre absence de transparence, paranoïa et astuces graphiques. (@Sciences_Avenir).

#LiensVagabonds

La copie des stories Snapchat dépasse l’original, Facebook en position de force. A retenir cette semaine :
– Le secret caché au coeur de l’IA : personne ne sait pourquoi les algorithmes font ce qu’ils font  ;
– Personne ne sait comment on arrêtera l’offensive des robots tueurs d’emplois ;
– Le côté obscur de l’IA : pourquoi la technologie risque vite d’échapper aux utilisateurs et aux développeurs ;
– (Walt) Mossberg : le plan pour sauver internet ;
– Comment rester concentré à l’heure de l’infobésité ?. (@Metamedia).

#Cinema

Cannes 2017 : l’exception culturelle, à bout de souffle ? La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) regrette que le Festival de Cannes ait retenu « deux films acquis ou financés par Netflix, sans que le conseil d’administration (du festival), dont elle est membre, n’ait été consulté », a-t-elle annoncé dans un communiqué. Les salles de cinéma « contestent ce choix » fait « sans concertation ». Elle reconnaît cependant : « le fait que de nouveaux acteurs internationaux viennent légitimement, comme Amazon, contribue au développement et au financement du Cinéma ». (@zdnetfr ).

#Livre

Le ménage de printemps, Little brother de Raphaël Enthoven et la France qui s’exporte. En appelant son recueil de chroniques « Little Brother », le philosophe invoque le Big Brother d’Orwell. Son sujet : les petites servitudes que nous nous imposons, au détriment de notre liberté. (@europe1). A lire aussi :  Raphaël Enthoven : «  Le pessimisme est une facilité, un confort pour la pensée  » (@LeMondefr).

#InFaux

À la source des fake news, l’interdépendance presse/réseaux sociaux. 2016 aura été une année compliquée pour Facebook et Google. Critiqués par beaucoup de médias traditionnels pour leur passivité face au phénomène des fake news, les deux grands acteurs du numérique ont réagi rapidement en promettant de lutter contre la circulation de ces « fausses nouvelles ». Pourquoi une telle réaction de la part d’acteurs si puissants ? Et,alors que les intox en tout genre ont toujours circulé sur Internet, pourquoi les médias traditionnels ont-ils attendu 2016 pour se soucier de ces « fausses informations » ? C’est qu’entretemps, la presse et les grands acteurs du numérique ont noué une relation d’interdépendance. Si la presse s’estime dépendante des Facebook et Google, ces derniers estiment avoir tout autant besoin des médias traditionnels. C’est cette interdépendance qui est aux sources de la polémique des fake news et qui explique les actions promises par les géants du numérique, par ailleurs assez diverses. Analyse. (@InaGlobal).