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ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

xLes réseaux en campagne : vaste audience et petites manipulations. Il est clair que l’on s’informe de plus en plus sur YouTube ou sur les réseaux sociaux, et de moins en moins par les journaux ou la télévision… Un seul chiffre pour donner une idée de la dynamique qui est à l’œuvre : les réseaux sociaux constituent la 1ère source d’information pour plus de 40% des jeunes électeurs en France. Et ce mouvement est en progression : aux États-Unis, durant la campagne électorale de 2016, ce taux dépassait les 60%. Cela signifie qu’une partie du scrutin se joue désormais sur ces réseaux et qu’à l’avenir ce sera encore le plus le cas. Résultat : tous les candidats ont investi ce champ, mais avec plus ou moins de succès… (@franceculture).

Réseaux sociaux et présidentielle : cinq bonnes raisons d’être prudent. Aujourd’hui, les réseaux sociaux constituent la première source d’information pour plus de 40% des jeunes électeurs en France, selon les résultats du baromètre annuel de nos confrères de La Croix (contenu payant). Une partie du scrutin se joue désormais sur ces réseaux et ce sera de plus en plus le cas. Résultat : tous les candidats ont investi ce champ, avec de multiples stratégies pour conquérir toujours plus d’audience. Voici cinq bonnes raisons de se méfier avant de s’informer sur les réseaux sociaux. (@franceinfo).

Pourquoi les sondages électoraux se trompent-ils ? Trois principales raisons expliquent que les sondages n’indiquent pas toujours l’état véritable de l’opinion. Les sondages électoraux produisent des résultats qui, le plus souvent, se confirment dans les urnes. Toutefois, il arrive qu’ils se trompent de façon spectaculaire : par exemple le 21 avril 2002 en France lors de la qualification de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 23 juin 2016 lors du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, ou encore le 8 novembre 2016 avec la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle des États-Unis. Trois grands facteurs peuvent être à l’origine de ces erreurs. (@pourlascience).

Ces algorithmes qui rassurent les fillonistes. Quelle valeur accorder aux nouveaux outils de prévision électorale? Forts d’avoir anticipé le Brexit, l’élection de Donald Trump et la percée de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, certains sites émettent des pronostics qui contredisent ceux des grands instituts de sondages, obtenus grâce à une méthodologie bien différente. En analysant le big data, c’est-à-dire les informations qui circulent en temps réel sur la toile et les réseaux sociaux, ces entreprises anticipent ainsi, entre autres, la qualification de François Fillon au second tour, redonnant du baume au cœur de ses soutiens. Installée au Québec (Canada),Filteris prend en compte entre 700.000 et 1,5 million d’occurrences concernant un candidat avant d’en évaluer la teneur (positive ou négative) et de fondre toutes ces informations dans une «moulinette» dont elle garde le secret. Les résultats sont publiés au dixième près, courbe à l’appui. «Nous partons du principe que les électeurs votent pour la personnalité la plus présente, la plus exposée médiatiquement, explique son cofondateur, Jérôme Coutard. (@figaroelections).

L’algorithme de YouTube accusé de mettre en avant certains candidats à la présidentielle. « L’algorithme de recommandation de YouTube, qui suggère les vidéos à regarder, présente un biais net en faveur de Mélenchon, Le Pen et Asselineau. » C’est en ces termes qu’est présentée la conclusion d’une récente étude de Data for Good, une association regroupant développeurs et scientifiques spécialisés dans la collecte de données. Pendant deux semaines, du 27 mars au 10 avril, plusieurs de ses membres ont testé un programme (disponible par ailleurs en open source). Il avait pour mission de chercher chaque jour sur YouTube le nom des onze candidats à la présidentielle française. Il naviguait ensuite sur les vidéos dites « suggérées », c’est-à-dire celles contenues dans l’onglet « à suivre », qui figure à droite de l’écran sur la plate-forme. (@Pixelsfr).

#Ville

Et si la Smart City pansait les plaies de la démocratie ? Depuis l’Antiquité, les villes sont des centres politiques majeurs. Alors, à l’heure de la transformation digitale de la polis et du développement des Civic Tech, c’est toute la question citoyenne qui doit être reposée. D’autant que les modèles traditionnels de gouvernance sont plus que jamais remis en cause et que la population elle-même se ressaisit peu à peu de ces questions. La majorité des Etats démocratiques occidentaux connaissent en effet aujourd’hui ce que nombreux s’accordent à appeler une « crise de représentation ». On observe en effet, une baisse tendancielle du taux de participation aux différentes élections, une perte de confiance de plus en plus généralisée envers l’appareil politique et un sentiment accrue d’inefficacité des actions politiques menées. Or, ces phénomènes ne sont pas nouveaux et sont même devenus au fil du temps des lieux communs du discours politique. Toutefois, la révolution digitale a accentué ces tendances, pour le meilleur comme pour le pire. (@latelier).

Une ville Intelligente est avant tout une ville écologique ! Quand on évoque la smart city, on pense notamment aux transports car les réseaux connectés commencent à se mettre en place. On pense aussi aux « Smart Grids », ces réseaux intelligents de contrôle de nos ressources, et à toutes ces solutions pour améliorer la production et la consommation d’énergie. Mais nous devons également penser au développement durable parce que nous devons prendre en considération que la ville intelligente est une ville durable ! Imaginez-vous au cœur d’une ville intelligente, ou vous auriez des outils simples pour vous permettre d’agir sur vos dépenses d’énergie, avec des compteurs intelligents et des applications mobiles pour visualiser votre consommation, pour mieux comprendre votre consommation et agir en temps réel et en fonction de la météo. Nous pourrions également parler des capteurs qui détecteraient la présence humaine ou la température et règleraient la lumière ou le chauffage automatiquement, sans que vous ayez besoin d’y penser. (@villeintelmag).

#Entreprise

 Six célébrités qui ont investi dans la French Tech. Un champion de judo, des basketteurs, des stars mondiales du hip-hop : plusieurs jeunes pousses hexagonales ont réussi à attirer à leur capital des personnalités a priori très éloignées deleur univers d’origine, à la fois géographiquement et professionnellement. C’est souvent par hasard que le contact s’est fait, via des connaissances communes ou en se trouvant simplement au bon endroit au bon moment. Voici six histoires inspirantes. (@LesEchos).

#Emploi

Google prépare discrètement un site d’offres d’emplois Google se prépare à faire son entrée sur le secteur du recrutement. Aucune annonce officielle n’a été faite, mais un lecteur du site américain Axios a repéré la page de ce nouveau service : « Google Hire ». Cette plate-forme de recrutement, « simple et minimaliste » d’après les médias américains, s’adresse aux recruteurs. Il s’agit d’un système de suivi des candidatures qui permet aux employeurs de publier des offres d’emplois, puis d’accepter et de gérer des candidatures. Actuellement, une poignée de société de la tech, telles que Medisas, Poynt, une filiale de Warner, SingkeHop et CoreOS, ont eu accès à la version bêta du site pour le tester en y publiant quelques offres d’emplois, d’après le site CrunchBase. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

#SommetStartUp : L’éthique en intelligence artificielle, un tremplin pour innover. L’histoire est désormais connue dans le petit monde de l’intelligence artificielle (IA). En mars 2016, Microsoft lance sur Twitter un chatbot doté de faculté d’apprentissage automatique et censé discuter comme un adolescent avec les internautes. En quelques heures, ces derniers réussissent à lui faire tenir des propos nazis, complotistes, racistes et autres horreurs. En catastrophe, Microsoft « débranche » Tay, le chatbot étant incapable de corriger le tir de lui-même. Car c’est bien l’un des problèmes de l’IA : comment intégrer des règles éthiques dans les développements, les machines peuvent-elles repérer les sujets sensibles, comprendre qu’avec certains propos, elles entrent en terrain glissant ? C’est de ces thèmes qu’ont débattu Laurence Devillers, chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (Limsi) du CNRS, et Emmanuel Mogenet, de Google Research Europe (situé à Zurich) lors d’une conférence sur l’intelligence artificielle dans le cadre du deuxième sommet des start-up organisé par Challenges et Sciences et Avenir le 13 avril 2017 au Palais Brongniart à Paris. (@Sciences_Avenir).

L’intelligence artificielle, véritable « champ des possibles » pour la France dans une Europe offensive. La quatrième révolution industrielle a commencé. Le digital, l’intelligence artificielle, la robotique… font chacun des progrès disruptifs. De plus, une fertilisation croisée en décuple l’impact. Le professeur Craig Venter explique comment les algorithmes ont accéléré de manière décisive la clarification du séquençage du génome. Il s’agit de percer les secrets de la vie ! Le numérique concerne, tous les produits et services : la miniaturisation des composants électroniques permet déjà d’insérer des puces intelligentes dans tous les objets de la vie courante, depuis les dispositifs médicaux jusqu’à l’organisation des villes. Leur capacité de mémorisation et de calcul est utilisée par des algorithmes de plus en plus sophistiqués pour remplacer l’intervention humaine non seulement dans les décisions répétitives, mais aussi dans des situations uniques où l’étude de millions de données permet une décision pertinente. (@LesEchos).

#Justice

Le site de petites annonces Vivastreet visé par une enquête préliminaire pour « proxénétisme aggravé » « Julia se déplace », « une belle fille vous accueille », « bombe latino juste en déplacement »… Rien n’est écrit noir sur blanc, mais les annonces sont pour le moins ambiguës. Le site de petites annonces Vivastreet est désormais visé par une enquête préliminaire pour « proxénétisme aggravé », révèle le site 20 Minutes, vendredi 14 avril. « Celle-ci est en cours depuis le 15 février », confirme le parquet de Paris à franceinfo, et a été confiée à l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH). (@franceinfo)

#Surveillance

La violente charge du patron de la CIA contre Julian Assange et Edward Snowden. Miike Pompeo, le nouveau directeur de la CIA, a qualifié jeudi l’organisation WikiLeaks de « service de renseignement hostile », estimant qu’elle représente une menace pour les démocraties et fait le jeu des dictateurs. Lors de sa première intervention publique depuis sa nomination en février à la tête du service d’espionnage américain, devant un think tank, Pompeo a concentré ses propos sur le site spécialisé dans la divulgation de documents confidentiels, et sur d’autres sources de ces données, comme l’ancien sous-traitant de la NSA Edward Snowden. Selon lui, ils représentent l’une des principales menaces que les Etats-Unis doivent affronter. (@LObs).