04 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xLégende image. Prise au pied des tours Aillaud, à Nanterre, la photo de Nicolas Sene est actuellement exposée à la Philharmonie de Paris dans le cadre du concours Cliché contre cliché organisé par le Ministère de la ville. (Nicolas Sene). A lire : Nanterre : sa photo casse les clichés autour du quartier Pablo-Picasso. Sa cité, Nicolas Sene sait la mettre en image avec brio. Son talent n’a d’ailleurs pas échappé au Ministère de la ville. L’artiste autodidacte de 26 ans, originaire du quartier Pablo-Picasso, à Nanterre, figure parmi les vingt lauréats retenus pour présenter leur œuvre dans le cadre du concours « Cliché contre cliché ». Sa photo, prise au pied des tours Nuages, est exposée jusqu’à fin avril à la Philharmonie de Paris. C’est sur le réseau social Instagram, parmi cinq cents publications, que la photo de Nicolas a tapé dans l’œil des organisateurs de « Cliché contre cliché », concours qui vise à découvrir les quartiers populaires à travers le regard des habitants. « A mes yeux, cette photo colle parfaitement à l’esprit du concours, estime le solide gaillard, casquette de base-ball vissée sur le crâne. Surtout, elle ne travestit rien de la réalité. Ce qu’elle représente n’est pas une simple vision poétique de l’endroit où je vis… »

Cinq projets qui préparent l’avenir de Nantes. Mobilité, connectivité, numérique, habitat social, et vie nocturne : cinq projets qui rendent Nantes plus « smart » dans les prochaines années. Tour d’horizon. (@latribune).

#Region

Modéliser en 3D le concert de David Guetta pour n’oublier aucun détail ou créer un configurateur virtuel d’appartement. Ce sont les spécialités du studio toulousain Visiolab. Créée par deux Aveyronnais, la société est devenue l’un des experts nationaux des images de synthèse dans le secteur de l’immobilier et de l’événementiel. (@France3MidiPy).

Sur Twitter, les Bretons ont créé de nouvelles images accompagnées de slogan pour vanter les qualités de la région. Avec le mot-clic #passezalouest, ils font écho à la campagne d’attractivité lancée par la région en mars dernier en lien avec l’arrivée de la LGV entre Rennes et Paris. Dans ce cadre, la région Bretagne avait réalisé plusieurs visuels humoristiques en reprenant « un cliché de la vie francilienne détourné au bénéfice de la Bretagne » (@france3Bretagne).

#Politique

Militantisme 2.0 : les nouveaux continents numériques de l’élection. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Des partis traditionnels à la traîne sur les réseaux sociaux et une stratégie de l’outsider qui triomphe : c’est le panorama d’une campagne électorale plus turbulente que jamais que dresse l’agence de communication Reputation Squad, qui a observé les communautés Facebook des cinq candidats à la présidentielle les plus influents sur le web. Quelle communauté est la plus fidèle à son candidat ? Comment les multiples rebondissements de la campagne se traduisent-ils dans les comportements en ligne des électeurs ? (@metamedia).

Les forums de Jeuxvideo.com, fers de lance de la campagne de Marine Le Pen ? Régulièrement remercié par Florian Philippot, le forum Blabla 18-25 ans de ce site est pourtant loin d’être une arme de guerre numérique au service du Front national. On les croyait morts, tués par les réseaux sociaux, enterrés dans le cimetière de l’Internet aux côtés de Skyblog et de Caramail, mais certains forums, à l’image de ceux de Jeuxvideo.com, deviennent, à l’occasion de la campagne pour l’élection présidentielle, des espaces de débat politique. Frontistes et mélenchonistes, entre autres, s’y bravent, avec plus ou moins d’humour et de cordialité. Leur objectif, faire parler de leur candidat et tenter de convaincre les indécis. Le forum est, à l’origine, un terrain de discussion sur les dernières sorties de jeux vidéo. Mais il attire un public plus large, avec des espaces thématiques allant du cinéma à la sexualité, en passant par des rubriques sans autre but que la simple conversation, à l’image du forum Blabla 18-25 ans, surnommé par ses fans le « 18-25 ». Un engouement loin d’être anecdotique. En février, Jeuxvideo.com était consulté, sur ordinateur, par 2 967 000 visiteurs uniques, selon Médiamétrie, qui mesure les audiences des médias. Depuis le début de la campagne présidentielle, de nombreux sujets politiques fleurissent sur le 18-25. Ces fils de discussion, qui peuvent être créés par n’importe quel membre du forum, mettent régulièrement en scène Marine Le Pen ou l’un des thèmes forts de sa campagne. Un amoncellement de sujets qui donne l’impression d’un certain enthousiasme pour la candidate parmi les participants. (@LesDecodeurs). A lire aussi : Comment des sites d’extrême droite fabriquent un récit « alternatif » de la présidentielle.

Election présidentielle : qui pour défendre la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet : la neutralité du réseau doit garantir aux utilisateurs l’égalité de traitement de tous les flux de données. Les opérateurs télécom qui installent des câbles sous les océans et des infrastructures sur tous les continents font payer l’accès au Web mais ne doivent pas discriminer les contenus en offrant plus de place dans leurs tuyaux aux gros clients capables de payer plus cher. Aujourd’hui, l’Europe protège ce principe, même si les industriels du secteur font pression pour passer outre. Alors que les Etats-Unis de Trump pourraient bien le mettre à mal, nous avons scruté à la loupe les programmes des candidats à l’élection présidentielle et établi un classement du moins crédible au plus crédible sur cette question sensible de la neutralité du Net. (@usbeketrica).

#Sante

La réalité virtuelle peut-elle soigner nos problèmes mentaux ? La psychothérapie VR permet aujourd’hui de confronter les patients à leurs troubles psychologiques par le biais d’un environnement virtuel contrôlé. Bien que ces méthodes se heurtent à quelques obstacles, le potentiel est bien présent. En quoi la psychothérapie VR s’avère-t-elle efficace ? (@sciencepost_fr).

Humains 3.0 : réparés, connectés et… immortel ? Depuis dix ans, Silke n’a qu’un rêve : remarcher un jour. Cette ancienne acrobate a perdu l’usage de ses jambes après un grave accident de trapèze. A Lausanne (Suisse), dans un haut lieu de recherche scientifique, elle troque son fauteuil roulant pour une drôle de machine qui la maintiendra debout : un exosquelette. « Voir mes jambes bouger, rentrer dans un magasin et réussir à atteindre des étagères, faire mes courses comme tout le monde… Ce sera presque un miracle ». Faire marcher un paraplégique, réactiver un bras inerte, remplacer une jambe perdue : aujourd’hui, la technologie fait des prouesses pour réparer des handicaps et la science rejoint la fiction. Ces fantastiques progrès, mais aussi les nombreux obstacles à franchir, prennent vie dans un documentaire passionnant, intitulé « L’homme réparé », qui laisse autant la parole aux scientifiques qu’aux patients, comme Silke. Diffusé le 31 mars 2017 à 20h55 sur la chaîne Planète +, il est le premier d’une série de trois documentaires intitulés « Humains 3.0 », dédiés au futur de l’humanité et co-réalisés par notre consœur Elena Sender, spécialiste des neurosciences à Sciences et Avenir. (@Sciences_Avenir). A voir aussi : Entretien avec Philippe Borrel, réalisateur d’Un monde sans humains (@iatranshumanism).

#IntelligenceArtificielle

Que pensent les scientifiques de l’Intelligence artificielle dans les films hollywoodiens ? L’Intelligence artificielle est probablement l’un des sujets les plus rebattus par le cinéma hollywoodien de science-fiction. Et ce depuis quelques décennies déjà. De 2001, l’Odyssée de l’espace (1968) à Matrix (1999) en passant par Terminator (1984), ces machines futuristes sont rarement présentées de manière positive, bienveillante ou même simplement neutre. Il est vrai que les univers dépeints se rapprochent généralement de la dystopie, et mettent en scène un monde sombre où la technologie a pris le pas sur l’homme, que ce soit en cherchant à le tuer comme dans Terminator, ou à le hacker comme dans le tout récent Ghost in the shell (2017). Cette vision de l’intelligence artificielle « est souvent divertissante, généralement pessimiste et rarement réaliste », selon le magazine Scientific American, qui a, pour cette raison, décidé de demander aux experts leur avis sur la production hollywoodienne. (@slatefr).

Les géants du Net s’arrachent les startups de l’intelligence artificielle. Alors que la France, avec l’initiative France IA, veut mettre les bouchées doubles pour devenir l’un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle, les géants du net, notamment américains, partent tout de même avec une nette longueur d’avance. Selon le cabinet d’études technologiques CB Insights, qui a compilé les fusions-acquisitions de startups dans ce domaine depuis cinq ans, les Google, Apple, Facebook, IBM, Twitter, Intel ou encore Salesforce, ne lésinent pas sur les moyens pour mettre la main sur les pépites qui leur permettront de dominer les nouveaux services intelligents de demain. (@latribune).

#Transport

Les véhicules-cartographes d’Uber arrivent en France. La cartographie est l’une des briques technologiques clés du véhicule autonome. Uber le sait bien, et accélère le développement de ses propres outils de cartographie. Singapour devient le septième pays où Uber déploie ses véhicules-cartographes.  (@LUsineDigitale).

#Economie

« Ethics by design ? ». A l’heure où les interfaces utilisateurs appareillent l’économie de l’attention, comment organiser la déprise ? La déconnexion est-elle le seul remède à l’exploitation de nos comportements ? Comment armer les questions éthiques que posent une conception qui cherche à développer des comportements compulsifs et addictifs ? Tels sont quelques-uns des enjeux de la conférence Ethics by Design, qui aura lieu le 12 mai 2017 à l’Ecole normale supérieure de Lyon et à laquelle la Fing s’associe. (@hubertguillaud).

Afrimarket, la start-up du e-commerce en Afrique : « Notre vrai succès, c’est l’hyperlocalisation » Invitée d’Europe 1, Rania Belkahia, cofondratrice d’Afrimarket, explique le fonctionnement de sa start-up, spécialisée dans le e-commerce en Afrique. Créée il y a quatre ans, Afrimarket attire de plus en plus d’investisseurs. Conçue pour la communauté africaine vivant en France, l’entreprise permet aux membres de la diaspora d’envoyer de l’argent à des proches en Afrique. Ces derniers peuvent alors les échanger en biens de consommation. Au micro, Rania Belkahia explique les raisons de la start-up qu’elle a contribué à fonder. L’opportunité du marché africain. Les géants du e-commerce C Discount, la Fnac ou Amazon n’ayant pas encore investi le marché africain, Rania Belkahia concède qu’il y avait une « opportunité » pour Afrimarket. L’entreprise qui compte 75 salariés est présente dans 5 pays du continent : Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, Bénin et Togo. Son ambition ? « Devenir l’acteur principal du e-commerce dans l’Afrique de l’Ouest francophone » est son objectif. (@europe1).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux, un acquis pour tous. Le premier chantier de la transformation numérique est terminé pour la plupart des grandes entreprises. Toujours selon l’étude eCAC40 des « Echos Business » et Gilles Babinet, les notes en matière de communication en ligne sont bien meilleures que dans les autres catégories. « Certaines [des entreprises] excellent dans ce domaine et l’ensemble des entreprises, à l’exception de quelques cas assez isolés, maîtrisent désormais ces sujets », peut-on lire dans le document récapitulatif envoyé aux participants. Hormis pour certaines sociétés dont les clients sont d’autres professionnels (BtoB), la visibilité sur les réseaux sociaux est un acquis pour tous. Même le suivi statistique de l’activité sur Facebook, Twitter, LinkedIn, par e-mail et sur les sites Web n’est plus un sujet pour la plupart. En revanche, les sociétés les plus en pointe se distinguent par leur capacité à personnaliser leurs offres selon le client. Passer ce cap suppose de créer en interne les passerelles entre la ou les bases de données de l’entreprise, alimentées par les différents points de contact en ligne et en magasin, et les équipes marketing et services client qui retraitent ces informations en proposition à valeur ajoutée. (@EchosBusiness).