02 Fév

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 2 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Piratage

xUn virus informatique paralyse un hôtel de luxe en Autriche. Le Romantik Seehotel Jägerwirt vit un cyber-cauchemar depuis maintenant six mois. L’hôtel situé sur les rives du lac Turrach, dans les Alpes autrichiennes, a subi une attaque informatique le 6 décembre dernier. L’attaque a paralysé le système informatique de l’hôtel, bloquant la création de nouvelles cartes pour accéder aux chambres en plein début de saison. « Nous avons été attaqués environ tous les deux mois depuis cet été, explique la propriétaire de l’hotel, Christina Brandstätter. Les pirates nous ont menacé d’exposer nos données si nous ne leur payions pas deux bitcoins » (environ 1700 euros). Les propriétaires ont donc payé la somme indiquée aux malfaiteurs afin de récupérer l’usage de leur système informatique et de pouvoir créer des cartes d’entrées pour les nouveaux clients. Cela n’a pas empêché les pirates de récidiver, samedi 28 janvier, en attaquant une quatrième fois l’hotel, cette fois sans succès. « Nous prévoyons de revenir au système de clés traditionnel lors des prochains travaux de l’hotel », indique Christina Brandstätter. (@FigaroTech). Crédits photo : Romantik Seehotel Jägerwirt.

#Travail

La « prime à la démission » d’Amazon est-elle légale ? De l’argent, en contrepartie d’une démission. Alors qu’existe le dispositif de rupture conventionnelle – qui rencontre d’ailleurs un grand succès -, l’opération « The Offer », qu’Amazon réitère pour la troisième fois en France, est-elle vraiment légale ? Le géant du Net permet à ses salariés français de poser leur démission moyennant une prime allant de 2 000 à 8 000 euros. Seules conditions : être en contrat à durée indéterminée (CDI) depuis au moins un an et porter un projet professionnel. Le montant de la prime est fonction de la participation passée du collaborateur aux « peaks », périodes d’activité les plus soutenues, comme les fêtes de fin d’année. L’ancienneté du collaborateur entre donc en ligne de compte. « L’offre », qui existe au niveau mondial, est limitée dans le temps. En 2017, elle court du 23 janvier au 5 février. (@Lentreprise).

#Economie

Google devient la marque la mieux valorisée au monde. Apple a beau être la première capitalisation boursière mondiale, ce n’est désormais plus la marque la mieux valorisée. La firme à la pomme est détrônée par Google, qui n’avait plus occupé cette place depuis 2011, selon le classement annuel « Global 500 » établi par le cabinet Brand Finance. Google affiche une valeur de marque de 109,5 milliards de dollars. Outre la réputation de l’entreprise, le classement prend en compte l’investissement marketing, ou encore la satisfaction du personnel. « Au fil des ans, Google est devenu de plus en plus fort et domine les moteurs de recherche et la publicité. Concernant Apple, les analystes financiers anticipent des revenus en baisse, suite à un manque d’innovation de produits. Le dernier en date, la Watch, a été un échec », explique David Haigh, PDG de Brand Finance. En un an, la valeur de Google a augmenté de 24 %, tandis que celle d’Apple a chuté de 27 %. (@LesEchos).

#Justice

La justice prédictive, mélange de droit et d’intelligence artificielle. La justice prédictive, grâce à des algorithmes fouillant dans la jurisprudence, permet d’évaluer quelles sont les chances de gagner un procès, le montant éventuel des indemnités ou ses risques juridiques. Sa diffusion suscite espoir et méfiance. Toute décision judiciaire, peu importe la solidité du dossier, comporte une part d’aléa qu’il est possible de mesurer. Partant de cette certitude, Jacques Lévy-Véhel et Jérôme Dupré ont créé la start-up Case Law Analytics. Le mathématicien et le magistrat en disponibilité ont voulu « appliquer les outils de la quantification des risques utilisés dans l’analyse financière », répandus dans les grandes entreprises, « aux risques judiciaires ». Cette solution peut « permettre de désengorger les tribunaux », affirme Jacques Lévy-Véhel: si les justiciables peuvent estimer la probabilité qu’un tribunal rende telle ou telle décision, ils peuvent préférer un règlement à l’amiable à un passage devant le juge. Elle apporte aux directions financières et des ressources humaines des entreprises un outil pour mieux calculer leurs risques juridiques. (@notretemps).

#Finance

La fintech Morning reprise par la banque Edel et la Maif, le PDG écartéAprès deux mois mouvementés, la startup toulousaine Morning, qui voulait « réveiller la banque », a trouvé un repreneur : ce sera une banque, mais pas comme les autres, puisque c’est Edel, filiale de l’enseigne de distribution E. Leclerc, qui en prend le contrôle. La Maif, qui détenait 38% du capital, reste actionnaire. Le fondateur et PDG, Éric Charpentier, quitte l’entreprise. « Il fallait faire entrer au capital un industriel qui puisse apporter à Morning des revenus en exploitant sa solution technologique et en lui donnant les moyens de déployer celle-ci auprès d’autres entreprises, nous confie Nicolas Siegler, le directeur général adjoint de la Maif. Le projet réorienté sur le BtoB nous a paru assez intéressant pour décider de rester. » (@LaTribuneTlse).

#Transport

VTC : le médiateur se donne quelques jours de plus « pour résoudre le conflit entre Uber et des chauffeurs » (Rapoport)Quel suspense insoutenable. Il faudra attendre quelques jours de plus pour connaître avec précision les conclusions du médiateur. Jacques Rapoport, nommé fin décembre par l’exécutif devait initialement rendre ses préconisations ce mercredi. Mais un « élément de dernière minute » (une proposition d’Uber) l’a poussé à retarder de quelques jours la remise de son rapport, qu’il remettra au gouvernement « plutôt en début de semaine prochaine », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Il faut dire que la tâche n’est pas simple. Surtout après le passage de deux précédents médiateurs, les députés Thomas Thévenoud et Laurent Grandguillaume, qui sont à l’origine de deux lois sur les taxis et les VTC. Et malgré cela, le débat entre les différents acteurs du secteur du transport public particulier de personnes semble toujours aussi passionné. (@latribune).

#Information

Réflexion, empathie et recul anti-troll… l’art d’une conversation réussie sur Internet. A l’approche de l’élection présidentielle, et avec tous ce qui s’accumule sur vos pages et vos comptes (affaires politiques en temps réel, Donald J. Trump, la primaire socialiste, Cyril Hanouna vs Arthur), vos réseaux sociaux ressemblent à des champs de bataille. Un camarade du lycée que vous ne voyez plus depuis 10 ans est venu faire dérailler votre argumentaire en faveur du revenu universel. Votre cousin éloigné poste des photos de la manif anti-avortement. Votre ancien prof de ping-pong qui-en-a-vu-d’autres-et-qui-connaît-la-vie vous rappelle en majuscules que Mélenchon est le seul capable de tous les faire dégager. Comment échanger avec tous ce monde en gardant son calme et exposer posément ses opinions, quand tout conspire à vous faire sortir de vos gonds ? Nous vous proposons un art de la conversation sur Internet, forcément incomplet, forcément donneur de leçons : en somme, des techniques pour s’entraîner à garder son calme en ligne et arriver à avoir une discussion qui, par miracle, pourrait être intéressante. Pour réaliser ce texte, nous avons demandé l’aide de Thomas Gaon, psychanalyste et fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH). (@Big_Browser).

#FactChecking

Décodex : @lemondefr lance une boîte à outils contre les fausses infos. Lorsqu’on cherche des informations sur Internet, on tombe parfois sur des sites fiables et parfois sur des sites qui ont l’air fiables, mais qui en fait ne le sont pas. Alors comment s’y retrouver ? Développé par Le Monde, Décodex vous aide à vérifier les informations qui circulent sur Internet. Cet outil, entièrement gratuit, va vous permettre d’accéder en permanence à l’annuaire des sources du Décodex. Voici comment vérifier la fiabilité d’un site en 3 clics. (@lemondefr). A lire aussi : Quand le « Décodex » du Monde confond deux sites d’infos toulousains. (Médias d’ici sur @France3MidiPy).

#Presse

Comme prévu par le décret n°2016-1161 du 26 août 2016, le Fonds de soutien à l’émergence et à l’innovation dans la presse (FSEIP) a lancé un appel à projets pour la création de programmes d’incubation dédiés aux médias émergents. Le Spiil a déjà eu l’occasion de saluer ce dispositif, inspiré du rapport Presse et numérique – L’invention d’un nouvel écosystème de Jean-Marie Charon et de ses propositions. Le Spiil a un objectif : que les entrepreneurs de presse puissent bénéficier des services de programmes d’incubation de qualité. Afin d’aider les programmes d’incubation préparant une réponse à l’appel à projets, le Spiil entend décrire ci-après sa vision des besoins des entrepreneurs de presse. Il soutiendra les incubateurs candidats à l’appel à projets partageant cette vision. (@spiil).

#Publicite

Les revenus publicitaires de Facebook en forte hausse. Les résultats se suivent et se ressemblent pour Facebook. Pour le cinquième trimestre d’affilée , le réseau social a annoncé une hausse de plus de 50% de son chiffre d’affaires mercredi, dépassant les prévisions des analystes. Poussé par la hausse des revenus publicitaires, qui composent 97% du total, le chiffre d’affaires de l’entreprise a progressé de 51% sur un an pour atteindre 8,8 milliards de dollars. Les marges opérationnelles de plus en plus conséquentes ont, quant à elle, permis à son bénéfice d’augmenter de 128% entre octobre et décembre 2016, pour atteindre 3,5 milliards de dollars. La société capte une part de plus en plus importante de la publicité en ligne , notamment sur mobile. Cela lui permet de voir croître le revenu par utilisateur. Sur les trois derniers mois de l’année 2016, il a progressé de 30% sur un an. Sur l’ensemble de l’année, il s’établit à 16 dollars par utilisateur et dépasse même les 20 dollars en Amérique du Nord. (@LesEchos).

#Ville

Smart cities : qui sont les responsables des villes intelligentes en France86%. C’est la proportion de villes parmi les 22 smart cities françaises qui ont d’ores et déjà nommé un responsable pour piloter leur démarche globale de ville intelligente, soit 19 sur 22. Pour la grande majorité d’entre elles, la stratégie smart city est pilotée par leur métropole ou agglomération. Seules six se concentrent sur leur propre commune, dont notamment Marseille et Paris. Dans les métropoles de Nantes, Saint-Etienne et Strasbourg ainsi que dans l’agglomération d’Angers, ce sont cependant des responsables de la capitale locale qui tiennent les rênes du projet global. Trois n’ont pour le moment pas de responsable smart city attitré : Brest Métropole, Chartres et le Grand Dijon. Cela ne saurait tarder pour ce dernier, qui a lancé son projet smart city en décembre 2016 en annonçant sa volonté de mettre en œuvre une gestion centralisée et connectée de l’espace publicRetrouvez ci-dessous les noms et fonctions des responsables des 22 smart cities françaises. (@journaldunet).

Virage numérique : les départements français ont-ils pris le pli ? Quels sont les départements les plus présents sur les réseaux sociaux ? Quels sont ceux qui proposent les meilleurs contenus ? Lesquels sont les meilleurs élèves tous domaines confondus ? Dentsu Consulting a réalisé, pour le compte de l’Assemblée des départements français, un baromètre dédié à la présence numérique des départements, mais aussi leur proximité numérique avec les citoyens et la cohérence de leur engagement. (@bymaddyness).

Clermont-Ferrand devient la première « ville apprenante » de l’Unesco en France. Clermont-Ferrand est devenue la première ville de France à intégrer le réseau mondial des villes apprenantes de l’Unesco, a annoncé la municipalité, mardi 24 janvier. « Ce type de ville mobilise ses ressources dans tous les secteurs afin de promouvoir un apprentissage inclusif, de l’éducation de base à l’enseignement supérieur », indique la municipalité dans un communiqué. L’appartenance au réseau des villes apprenantes permet notamment d’échanger des idées, des bonnes pratiques et des savoir-faire. Des métropoles telles que Turin, Mexico, Tunis, Pékin ou Nairobi sont déjà labellisées. D’autres villes de France, dont Rennes, pourraient à leur tour rejoindre ce réseau créé en 2012, avait annoncé début janvier le premier ministre, Bernard Cazeneuve, lors de sa visite à Clermont-Ferrand. (@LeMondefr).

#Entreprise

A deux mois de l’ouverture de Station F, vingt-et-un Français dans le « Selection Board » de Station FStation F, présenté comme le plus grand incubateur de start-up au monde dirigé par Roxanne Varza, a révélé son «Selection Board», collectif de 100 entrepreneurs issus de 21 pays différents. Ce dernier sera mis à contribution pour sélectionner les start-up du « Founders Program ». Selon Station F, les entreprises du « Selection Board » représentent près de cinq milliards de dollars levés et environ 25 000 salariés dans le monde. (@FrenchWeb).

#ViePrivee

Max Schrems : « Les gens n’ont pas le temps de protéger leur vie privée sur Internet »Max Schrems n’est pas un étudiant comme les autres. Ce doctorant autrichien a porté plainte en 2011 contre Facebook pour conservation abusive de données sur ses utilisateurs. Cette procédure a mené à l’invalidation du Safe Harbor, l’accord qui régissait les échanges de données entre l’Europe et les États-Unis, et un débat mondial sur la surveillance des activités en ligne par le gouvernement américain. Son remplaçant, le Privacy Shield, est déjà attaqué par plusieurs organisations de défense de la vie privée. Son application est aussi menacée par Donald Trump, nouveau président des États-Unis, qui réclame une surveillance accrue des non-citoyens américains en ligne. De son côté, Max Schrems mène un nouveau combat contre Facebook pour faire reconnaître une forme de plainte collective au niveau européen. Sa demande doit bientôt être examinée par la Cour européenne de justice. Le Figaro l’a rencontré pour discuter de cette actualité chargée. (@FigaroTech).

01 Fév

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 1er février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Un bébé orang-outan s’accroche à une branche d’arbre à Singapour, le 5 novembre 2014. (Photo MAXPPP). A lire : Pays-Bas : un programme de rencontres pour orangs-outans expérimenté dans un parc animalier. (@Franceinfo).

#Entreprise

Début avril, Station F, l’incubateur géant de Xavier Niel, soutenu par la mairie de Paris, ouvrira ses portes  à la Halle Freyssinet, dans le XIII 5ème arrondissement de Paris. « Station F sera le plus grand campus de startups au monde », déclare Roxanne Varza, sa directrice. Le lieu se veut comme une zone d’échange entre entrepreneurs, grand public, investisseurs et grands noms du monde des technologies. (@latribune).

#Transport

VTC : Uber promet un « effort considérable » pour les chauffeurs. Sommé de prendre des mesures pour améliorer le revenu des chauffeurs de VTC, Uber s’efforce de garder la main. La plate-forme américaine s’est engagée mercredi à « un effort considérable » (sans donner plus de précisions) en faveur des véhicules de transport avec chauffeur en difficulté. Cette annonce a été faite lors de l’ultime réunion avec Jacques Rapoport, le médiateur nommé par le gouvernement, alors que ce dernier s’apprêtait à présenter à la presse ses préconisations, qui sont défavorables à la start-up. Après un mois et demi de consultations, Jacques Rapoport demande en effet à Uber « des mesures financières de redressement du revenu » des chauffeurs, une recommandation qui ne concerne que la plate-forme américaine, et pas ses concurrents français. Le médiateur justifie cette distinction par la position dominante de la société américaine (80 % de part de marché environ), mais aussi parce qu’elle concentre les critiques. « Uber a focalisé du désamour, le sentiment d’avoir été abandonné », avance-t-il. (@LesEchos).

MuslimBan : vivement critiqué, Uber crée un fonds pour aider ses chauffeurs. À la suite du décret anti-immigration ciblant les Musulmans de plusieurs pays, de nombreux Américains se sont déplacés dans les grands aéroports du pays pour protester. À New-York, en guise de soutien, la New York Taxi Workers Alliance (Alliance des Taxis new-yorkais) a annoncé qu’aucun taxi ne viendrait prendre des courses à l’aéroport JFK International entre 18h et 19h. Réaction d’Uber à New York ? Pavaner sur les réseaux sociaux en affirmant que toutes les majorations tarifaires vers JFK ne seraient pas pratiquées. Malheureusement pour Uber, cette opportunité commerciale n’a pas été bien prise par les Américains. Ils ont vu d’un côté un syndicat de taxis prendre position pour les manifestants en créant une situation pénible pour l’aéroport qui applique les règles dictées par l’administration et de l’autre, une entreprise qui profite de cette situation pour envoyer plus de chauffeurs… et annuler l’effet « paralysant » de la décision des taxis. Ajoutez à cela que Lyft, le principal concurrent d’Uber aux États-Unis, a annoncé faire un don d’un million de dollars à l’ACLU (American Civil Liberties Union) sur quatre ans pour protéger la constitution américaine. C’est cette même ACLU qui, aujourd’hui, poursuit le gouvernement américain en justice en affirmant que le décret sur l’immigration est contraire à la constitution des États-Unis. Et pour un procès de cette ampleur, l’argent de Lyft et des autres donateurs ne sera pas de trop. (@Numerama).

#Publicite

Comment les neurosciences améliorent l’efficacité publicitaire. S’inscrire dans l’esprit des gens, susciter le souvenir avec, si possible, le sourire. Toutes les marques aspirent à relever ce défi. Pour ce faire, les neurosciences sont un levier stratégique de plus en plus utilisé par les annonceurs. « Les entreprises font de plus en plus appel au neuromarketing pour optimiser leur communication », avance Michel Badoc, professeur de marketing à HEC et co-auteur, avec Anne-Sophie Bayle-Tourtoulou, de « Le neuro-consommateur : comment les neurosciences éclairent les décisions d’achat du consommateur ». (@Emarketing_fr).

#Sante

Cinq grandes tendances dans la santé dévoilées lors du CES 2017. De la réalité virtuelle pour former les futurs chirurgiens, des dispositifs connectés pour améliorer le sommeil ou un capteur capable d’analyser les contractions d’une femme enceinte en temps réel, voici une liste non-exhaustive des dernières innovations en matière de médecine présentées au dernier CES de Las Vegas. (@frenchweb). A lire aussi : Les défis de la régulation face à l’innovation (@LesEchos) et Les Français toujours plus connectés mais inquiets du piratage (@leQdM).

IBM et la FDA testent la blockchain pour l’échange de données de santé. Le terme est encore nébuleux, le concept pas toujours facile à expliquer et les usages qu’il recouvre en sont la plupart du temps au stade de l’expérimentation. Pourtant, la blockchain est à la mode, source d’un engouement certain dans le monde de la technologie. La preuve, le 11 janvier dernier, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé un partenariat avec IBM Watson destiné à tester dans un cadre médical cette technologie d’échange sécurisé de données et à en étudier l’intérêt en matière de santé publique. La collaboration est prévue sur deux ans. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Robots et influence sur les réseaux sociaux : la menace fantôme. On dénombrait, fin 2016, 317 millions d’utilisateurs par mois sur Twitter. Parmi eux, combien d’humains, combien de robots ? Le scénario semble relever de la science-fiction, et pourtant il n’en est rien : les robots influenceurs sont une réalité. Certains sont légitimes : outils de veille, ils republient automatiquement certains contenus. D’autres propagent spams et publicités. Mais il y a les bons bots, et les mauvais bots : ces derniers accomplissent des actions plus contestables en incitant à la radicalisation ou en relayant de fausses informations, autrement dit en polarisant artificiellement les opinions des twittoshumains. Une tendance appelée à se poursuivre : deux chercheurs en cybersécurité viennent de découvrir un botnet (voir encadré ci-dessous) de 350 000 comptes Twitter automatisés, à travers un travail prépublié disponible sur arXiv. Ces bots postaient en fait des citations aléatoires issues de la saga Star Wars (!), ce qui a paradoxalement aidé à identifier la nature artificielle du réseau. (@Sciences_Avenir).

Comment l’intelligence artificielle va s’imposer dans le big data. Si 2016 aura bien été marquée par l’émergence d’une nouvelle discipline, c’est bien par celle de l’intelligence artificielle : chatbots, deep learningmachine learning… sont désormais quelques-uns des mots consacrés dans le vocabulaire des entrepreneurs digitaux et des transformateurs numériques au sein des entreprises traditionnelles. On retrouve là des dynamiques déjà observées par le passé lors des phases d’émergence de l’e-commerce, du mobile, et plus récemment du big data. Le potentiel semble en effet significatif. Quiconque a pu faire un test des chatbots, dans le domaine de la gestion de stocks ou du contrôle de gestion par exemple, n’a pu être qu’impressionné par la vitesse de compréhension de ces nouveaux outils, de plus en plus souvent dotés d’interfaces en langage naturel. (@latribune).

#information

Facebook change de nouveau son algorithme pour moins mettre en avant les informations douteuses Facebook a annoncé ce 31 janvier une nouvelle modification de la manière dont il classe les messages et les affiche dans le fil d’actualité de ses utilisateurs, qui vise à privilégier les messages « authentiques » au détriment des informations douteuses ou trompeuses. En pratique, Facebook va introduire de nouveaux critères pour déterminer si une page publie régulièrement des contenus trompeurs ou du spam. Pour établir ces critères, l’entreprise explique avoir examiné le fonctionnement de pages suspectées de publier du spam ou tentant de remonter artificiellement dans le classement de Facebook en sollicitant à outrance des « like » ou des partages. Elle en a déduit des critères qui s’appliquent généralement aux messages trompeurs, par exemple, le fait que pages qui les publient sont en moyenne plus souvent masquées par les utilisateurs. (@Pixelsfr)

Jean-Marie Charon, sociologue spécialiste des médias, décrypte le développement des fake news et les moyens de les combattre. Il explique « Les médias ont pris un mauvais virage, au moment de l’essor d’Internet à la fin des années 90 et au début des années 2000. Beaucoup n’ont pas donné la même valeur à l’information sur le Web qu’à celle sur le papier. Cela a accrédité l’idée que les garanties, les exigences n’étaient pas les mêmes selon le support » (@LesEchos).

Les contributeurs de Wikipédia ont été, depuis les premiers pas de l’encyclopédie en ligne, confrontés à de fausses informations. Ils ont dû s’organiser et inventer des règles pour éviter qu’elles ne soient publiées sur la plate-forme. « Nous avons trois principes intangibles pour nous assurer qu’une information est exacte et qu’une page est conforme à nos standards : n’utiliser que des sources fiables ; avoir une approche neutre ; et ne pas utiliser d’informations pour lesquelles il n’existe pas de source établie. », explique Katherine Maher, directrice exécutive de la fondation Wikimedia. (@Pixelsfr).

#FausseNouvelle

Les médias français à la chasse aux informations trompeuses. L’idée du Monde est née fin 2015, alors que les rumeurs s’amplifiaient encore après les attentats. Elle aboutit ce mercredi à « Decodex », une base de 600 sites référencés par degré de fiabilité. Des sites avant tout français, mais aussi anglais, américains et allemands, distingués par 5 couleurs : du rouge au vert. Désinformation, propagande, réinformation, parodie, chacun pourra identifier ces pages via un moteur de recherche sur le site du quotidien, grâce à une extension pour des navigateurs internet et avec l’aide d’un automatisme à installer sur la messagerie de Facebook. A l’origine de ce projet, Samuel Laurent, le responsable de la rubrique « Les Décodeurs ». Il encourage les internautes et d’autres médias à participer à ce référencement financé par Google, mais reste lucide sur sa portée. (@franceculture). A lire aussi : Pourquoi il faut arrêter de parler de « fake news » (@LeMondefr).

#Presse

Les robots-chatteurs sont-ils l’avenir du journalisme ? Peur sur la ville, les robots débarquent pour voler le travail des journalistes ! Bon, pas tout à fait. Mais après l’introduction de programmes automatisés pour rédiger des articles plus ou moins complexes (des résultats de compétitions sportives, par exemple), les algorithmes font une nouvelle incursion dans les rédactions, avec les chatbots, ou agents conversationnels en bon français. En avril 2016, Facebook a ouvert la possibilité à tous les développeurs informatiques intéressés de mettre en place de tels « robots-chatteurs » sur la partie messagerie instantanée de leurs pages, afin de répondre aux personnes qui les sollicitaient, et de leur livrer du contenu ou des services. Deux mois après, onze mille chatbots avaient déjà été créés, un nombre qui est monté à trente mille au dernier recensement officiel, en septembre – on imagine que le chiffre a pu facilement augmenter depuis. Si de nombreux sites marchands ont trouvé là un nouveau moyen efficace d’accrocher et de renseigner leurs clients, l’initiative a aussi intéressé de nombreux médias, qui ont eux aussi tenté l’expérience, à l’instar du Wall Street Journal, de Business Insider ou de The Guardian ou, en France, du Monde (avec le tout nouvel outil de vérification de l’information des Décodeurs) et de Libération. (@telerama).

#DonneesPersonnelles

Le respect de la loi laisse à désirer. Plus de la moitié des entreprises et organismes publics ne respecte pas la loi en vigueur sur le droit d’accès des consommateurs à leurs données personnelles. « Dans moins de 500 jours, nous entrerons dans une nouvelle ère », prévenait pourtant Pierre-Olivier Gibert, en ouverture de l’Université des CIL (les Correspondant informatique et liberté), mercredi 25 janvier, à Paris. Le résultat de tests réalisés pour l’AFCDP – l’association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel dont il est le président – laisse craindre que les organisations ne soient pas prêtes à respecter le règlement européen sur la protection des données au moment de son entrée en vigueur en mai 2018. Des étudiants de l’Institut supérieur d’électronique de Paris (ISEP) ont sollicité 160 organismes. 40 % de ces organismes ont « fait le mort » et 36,6 % ont répondu conformément au droit, dans les délais et avec la qualité exigée par la loi. Ces résultats ont été publiés deux jours avant la journée européenne de la protection des données à caractère personnel de le samedi 28 janvier. (@EchosBusiness).