10 Fév

Régions.news #267 – Edition du vendredi 10 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#267 version PDF

image002Légende image. Cette structure gonflable de dix mètres de haut en forme d’araignée fait partie des sept œuvres de l’artiste Jackson Tan qui formeront le « Art-Zoo » à Singapour. Photo de Roslan Rahman/AFP.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Les habitants de Boulogne-Billancourt et Issy-Les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) pourront bientôt marcher ou rouler sur une chaussée équipée de panneaux solaires. Comment ça fonctionne ? L’énergie solaire est captée grâce à des dalles comprenant des cellules photovoltaïques directement posées sur la route. Par-dessus, un substrat multicouche de résine étanche est posé afin de supporter le poids des véhicules. (@LesEchos). A lire aussi : « La première route solaire du monde » inaugurée en France, une nouvelle ère ? (@nextinpact).

♦ La plateforme Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour à dix-neuf municipalités françaises en 2016. Accusé de concurrencer les hôtels et de favoriser les locations de courtes durées non-déclarées, le site américain avait annoncé en février 2015 qu’il allait mettre en place la collecte automatique de la taxe de séjour au nom des hôtes. (@Challenges).

#Ville

♦ Le Comptoir est l’accélérateur de startups installé à Montreuil en Seine-Saint-Denis qui cherche à favoriser la création d’emploi local dans une zone géographique au potentiel sous-exploité. En mars, l’incubateur va accueillir sa 4ème promotion de porteurs de projets dédiés à l’économie collaborative, sociale, circulaire ou locale. Après une sélection drastique, 20 nouvelles jeunes pousses peuvent utiliser pendant une année des locaux, un réseau et un service de mise en relation avec des grandes entreprises mises à leur disposition par Le Comptoir. A lire aussi : Mongardemanger : l’épicerie qui veut booster la vente en direct des petits producteurs. (@Challenges) et Cuistots Migrateurs : réfugiés aux fourneaux et cuisine solidaire. (@Echos).

♦ Il y a un an, la ville d’Albi s’est donné l’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020. La volonté est de permettre aux 52.000 habitants de se nourrir de denrées produites dans un rayon de 60 kilomètres. « Aujourd’hui, nous avons les mêmes priorités. Changer les mentalités des consommateurs et travailler sur les circuits courts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Produire local, c’est garantir à tous une nourriture saine », résume Jean-Michel Bouat, adjoint au maire. (@Le_Figaro).

♦ Mercredi 1er février à Lille, 331 communes de toutes tailles ont reçu le label national des Villes Internet. Il est décerné à toutes les collectivités qui s’engagent dans une politique numérique locale, et il distingue celles qui ont mené une action originale dans l’un de ces sept domaines : numérique éducatif, réseau social, gouvernement ouvert, coopération internationale, solidarité numérique, télétravail et accessibilité. A lire aussi : Qui sont les responsables de 22 villes digitales en France (@JournalDuNet).

image004Légende image. Une équipe d’ingénieurs en robotique de l’université de Caltech dans l’Illinois, vient de créer un robot volant, le Bat Bot. C’est une reproduction très proche de la chauve-souris. Des ingénieurs en robotique ont eu recours à l’impression 3D pour créer les articulations du robot. Les ailes quant à elles sont fines et élastiques. (@Numerama)

#InFaux (suite)

♦ A l’heure où les médias doivent composer avec une crise de confiance inédite, comment préparer et couvrir l’élection présidentielle à venir ? Le News Impact Summit, organisé le 6 février à SciencesPo Paris, a permis de soulever tout un tas de thématiques en rapport avec la question : poussée du populisme sur internet, responsabilité des médias traditionnels, propagation des fake news, décrochage des citoyens, nouveaux outils permettant une couverture plus efficace des campagnes… (@MetaMedia).

♦ A l’approche des élections en France, deux géants d’Internet mettent en place coup sur coup des dispositifs pour lutter contre la désinformation. Google, à travers Google News Lab (sa division pour les médias) et First Draft (un réseau de médias) annoncent le lancement de CrossCheck, un outil de vérification collaboratif pour limiter la diffusion d’informations trompeuses ou fallacieuses. « C’est la première fois que l’on expérimente une telle initiative sur un temps aussi long, souligne Jenni Sargent, directrice générale de First Draft News. Si ça marche bien, on espère que ça continuera. » Seize rédactions dont France Télévisions sont parties prenantes du projet. Cet outil permettra au grand public de signaler des contenus douteux vus sur Internet, les réseaux sociaux etc. ou poser des questions via une plate-forme spécialisée. CrossCheck travaillera de son côté avec des étudiants en journalisme. (@LesEchos). A lire aussi : Huit médias français s’allient à Facebook contre les fake news (@LeMondefr).

♦ Le Monde a développé « Decodex », une base de 600 sites référencés par degré de fiabilité. Désinformation, propagande, réinformation, parodie, chacun pourra identifier ces pages via un moteur de recherche sur le site du quotidien. Les concurrents du quotidien ont une approche bien différente : Le Figaro souhaite savoir « qui fact-checkera les fact-checkeurs ? », Libération a décodé « Decodex », le site Atlantico se demande si Le Monde peut impunément dénigrer ses concurrents ?

#Media

♦ « Médiacités », nouveau média d’investigation local en ligne, a vu le jour le 1er décembre à Lille. Il est en cours de développement dans plusieurs grandes métropoles : Lyon (en avril) et Nantes (en mai ou juin). En mai, les lecteurs toulousains vont donc pouvoir le découvrir. Ce média Internet veut revaloriser le travail d’enquête journalistique en région à travers « les coulisses, l’envers de la ville dans laquelle vivent nos lecteurs », explique Jacques Trentesaux, l’un des fondateurs. (Le blog Médias d’ici sur @France3MidiPy). A lire aussi : Les robots-chatteurs sont-ils l’avenir du journalisme ? (@Telerama).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 4 février 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Netflix teste une interface mentale ; – Apple et Facebook s’attaquent à Netflix mais Facebook veut être davantage YouTube que Netflix ; – Pour la première fois, un film inédit est diffusé en prime sur Facebook Live.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 10 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x

Le numérique, cet outil de pouvoir qu’il faut questionner. Une évidence bonne à rappeler : le numérique amène de nouvelles normes. Celles-là sont plus ou moins appropriées et clivent souvent l’opinion, séparant les progressistes et les réfractaires à « un changement » d’ordre naturel. Cependant, « la nature » n’a pas grand chose à voir là-dedans, ce sont bien les hommes qui créent le numérique et déclinent leur humanité à travers lui. (@MaisOuVaLeWeb).

#Automatisation

L’emploi est-il menacé par l’automatisation ? Dans bon nombre de pays industrialisés, dont la France, c’est bien souvent sous un prisme anxiogène que s’engage le débat public sur l’automatisation. La peur de perdre son emploi au profit de machines relève d’une réaction naturelle, qui d’ailleurs ne date pas d’hier. C’est ce même réflexe qui était à l’œuvre voici déjà deux siècles avec l’apparition des premières techniques de mécanisation, lorsque les ouvriers du textile de Nottingham détruisirent en 1811 les métiers mécaniques installés dans leurs filatures, ou comme ce fut le cas ensuite en France, en 1830 avec la révolte des Canuts. L’histoire a jusqu’à présent montré que ces craintes étaient largement infondées. Si l’innovation technologique a entraîné d’importants bouleversements et parfois de difficiles ajustements, elle a créé sur le long terme davantage d’emplois qu’elle n’en a détruits. Entre 1995 et 2010, à titre d’exemple, Internet a représenté un quart des créations nettes d’emplois enregistrées en France. Après chaque rupture technologique, même de grande ampleur, l’économie a continué à prospérer et les hommes ont continué à travailler, même si leur environnement de travail a pu s’en trouver profondément reconfiguré. Lire la suite sur Linkedin.

#Robot

« Le boom de la robotique se rapproche ». Anthony Remazeilles, 38 ans, traverse chaque jour la frontière espagnole pour préparer le monde de demain. Il conçoit des robots dans une entreprise de développement et de transfert de technologie basée à Saint-Sébastien, au Pays basque espagnol. Après avoir imaginé des systèmes pour assister les personnes âgées, il se ­consacre désormais à la robotique chirurgicale. A ses yeux, les humains ne doivent pas s’inquiéter du développement des machines, car ils garderont un rôle à jouer… Un entretien qui résonne avec deux des conférences de notre événement O21 / s’orienter au 21 siècle, « Tous les métiers transformés par le numérique… Vraiment ? » et « Big data, code….Comment profiter du boom des nouvelles technologies ? », organisé à Cenon, près de Bordeaux, les 10 et 11 février, à Villeurbanne les 15 et 16 février et à Paris les 4 et 5 mars (inscription gratuite). (@LeMondefr).

#Finance

Algorithmes: les robots ont-ils pris le pouvoir à Wall Street ? Le 6 mai 2010, un peu après l’heure du déjeuner, la Bourse de New York est légèrement orientée à la baisse quand son indice phare décroche tout d’un coup de plus de 9%, avant de se reprendre, sans que personne à Wall Street ne comprenne pourquoi. A l’origine de ce « crash éclair », le déclenchement d’un programme informatique qui avait commencé à vendre une très grande quantité de contrats à terme sur le S&P 500 en une vingtaine de minutes. Ce qui aurait pu être presque invisible a pris de l’ampleur avec les réactions en chaîne des autres ordinateurs, notamment ceux utilisant des techniques de spéculation à très grande vitesse. Ce type d’incident, s’il est rare, met en lumière la place qu’ont pris sur les marchés financiers les algorithmes, ces programmes informatiques composés d’une suite de commandes pouvant être très simples ou au contraire ultra-sophistiquées. C’est la création du Nasdaq, en 1971, avec ses échanges électroniques ensuite devenus la norme, qui a ouvert les portes de Wall Street aux ordinateurs. Aujourd’hui, les algorithmes pourraient intervenir, à un stade ou à un autre, dans 90% des transactions, avance Valerie Bogard de TABB Group, une société de conseil financier, qui précise toutefois que c’est très difficile à évaluer. (@Le_Revenu).

#Economie

Intel investit 7 milliards de dollars dans une usine américaine. Mercredi 8 février. Le PDG d’Intel a annoncé, une plaque de silicium à la main, un investissement de 7 milliards de dollars à destination de son usine Fab 42, en Arizona. Il entend ainsi «aider les États-Unis à maintenir leur position de leader mondial dans l’industrie des semi-conducteurs». Pour accompagner ce projet, Intel prévoit la création de 3000 emplois à forte valeur ajoutée et «à hauts revenus», pour 10.000 emplois indirects. Cette annonce intervient un an après l’annonce d’un plan de 12 000 suppressions de postes dans le monde, soit 11 % de la main-d’œuvre du groupe. Brian Krzanich s’est empressé d’assurer que cette décision, mûrie depuis plusieurs années, s’inscrivait «en soutien» à la politique de dérégulation et d’avantages fiscaux lancée par la nouvelle Administration. En réalité, Intel réitère une promesse formulée sous l’Administration Obama. En 2011, l’entreprise avait avancé un investissement de 5 milliards de dollars à destination de Fab 42. Les 7 milliards de dollars d’investissement déclarés cette semaine par Intel tiennent compte de dépenses réalisées entre 2011 et 2014, date de suspension des travaux, pour cause de déclin des ventes de PC dans le monde. (@FigaroTech).

#Ville

La « ville intelligente », une avancée d’abord économique.  Née au début des années 2000 avec l’avènement du numérique, la « smart city » n’est pas un concept séduisant que sur le papier. Ses atouts se révèlent également d’ordre économique, comme le prouvent ses multiples applications à travers le monde, y compris en France. (@LesEchos).

#FactChecking

Pour contrer les fake news et mieux informer le public, les médias lancent de plus en plus d’initiatives de fact-checking. Méta-Media vous emmène à la rencontre des journalistes de franceinfo et de L’Imprévu qui ont fact-checké L’Emission Politique du 9 février avec Marine Le Pen. (@MetaMedia).

#BigData

Se méfier des mauvais réflexes du big dataA seulement quelques mois d’intervalle, les résultats de deux votes ont fait mentir les sondages qui les sont précédés: la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne et l’élection de Donald Trump. Dans le cas de la présidentielle américaine, le New York Times, le Huffington Post et le site FiveThirtyEight, estimaient respectivement la probabilité qu’Hillary Clinton l’emporte à 85%, 98% et 71%. Les traitements analytiques de grands volumes de données, sur lesquels ces médias se sont reposés pour réaliser leurs projections, ont montré ici leurs limites. Le cas de cette élection a notamment mis en lumière deux mythes du big data. Tout d’abord, les data scientists émettent des probabilités et non des certitudes. Ensuite, « imaginer qu’il suffit d’amasser dans un énorme réservoir toutes les données dont on dispose pour qu’un algorithme ou une machine en déduise automatiquement des orientations ou des prédictions relève de la science-fiction, assure Reda Gomery, associé responsable data et analytics chez Deloitte. C’est la qualité des données qui va définir l’intérêt et la pertinence des analyses ». Mais la qualité des données a elle seule ne fait pas tout. Les modèles algorithmiques doivent également rester pertinents. (@BFMBusiness).

#CyberAttaque

L’Élysée inquiet d’une cyber-menace étrangère pesant sur la présidentielleLe cours de la présidentielle de 2017 pourrait-il se voir modifié par l’intervention numérique de « pirates » au service d’intérêts extérieurs à la France? Pour l’Élysée, cela ne fait aucun doute. Selon Le Canard Enchaîné, la Direction générale services extérieurs (DGSE) est persuadée que des phénomènes analogues à ceux observés pendant la présidentielle américaine sont à l’œuvre en France. Dans le collimateur des services secrets notamment, les réseaux russes qui semblent avoir apporté un soutien déterminant pour la victoire Donald Trump. Une inquiétude telle qu’un conseil de défense spécifique va se réunir autour du président de la République dans les toutes prochaines semaines, à deux mois du premier tour de la présidentielle. (@Le_Figaro).

#Cerveau

Elon Musk va-t-il faire des lacets dans notre cerveau ? Tout est parti d’un tweet. Elon Musk, milliardaire derrière Tesla, SpaceX et Hyperloop, a évoqué sur le réseau social la possibilité qu’il dévoile à la fin février son projet de « lacet neuronal », sorte de puce implantée dans le cerveau permettant de communiquer par la pensée avec les machines. De la science-fiction ? Pas si sûr… Lors d’une conférence organisée par le site Recode à la mi-2016, Elon Musk avait déjà évoqué sa vision de l’intelligence artificielle et sa future intégration dans le quotidien de l’Homme, assénant : « Nous sommes déjà des cyborgs ». (@OleMag).

Des patients entièrement paralysés communiquent pour la première fois grâce à une interface neuronale. C’est une grande première. Des personnes atteintes d’un syndrome d’enfermement complet (complete locked-in state) ont pu répondre à des questions par la pensée grâce à une interface neuronale. Une expérience réussie par une équipe du Wyss Center for Bio and Neuroengineering de Genève (Suisse) emmenée par le professeur Niels Birbaumer. Dans un article publié par la revue Plos Biology, ces scientifiques expliquent qu’ils ont travaillé avec quatre personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique (SLA) souffrant de la version la plus extrême du syndrome d’enfermement. En effet, on distingue deux stades dans le syndrome d’enfermement : le locked-in dans lequel la personne est totalement paralysée mais peut bouger ses yeux verticalement et cligner des paupières et le locked-in dit complet dans lequel même les mouvements oculaires sont impossibles. Grâce à un dispositif combinant l’électroencéphalographie (casque EEG) et la spectroscopie dans le proche infrarouge, les chercheurs ont pu identifier l’activité électrique et l’oxygénation du cerveau associées aux réponses « oui » ou « non » exprimées en pensée par les patients. (@futurasciences).

09 Fév

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 9 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Swimmers brave the icy temperatures at King Edward’s Bay, Tyne and Wear (Tynemouth, UK). Photograph: Owen Humphreys / PA.

#InternetDesObjets

Dix tendances qui bouleverseront le futur de l’IoT. Dans les années à venir, l’IoT sera totalement autre que ce qu’il est aujourd’hui. Selon Nick Jones, analyste et vice-président de Gartner, il existe une forte immaturité dans l’usage des technologies et des services ainsi que chez les vendeurs dans ce domaine. Pour lui, la clé du bouleversement de l’IoT se tient dans le commerce et les entreprises, et il existe dix tendances majeures qui bouleverseront le futur de l’IoT. D’ici 2020, 25 millions d’objets seront connectés et le cabinet Bain & Company Inc. Prévoit cinq grands marchés susceptibles d’être bouleversés par l’IoT : l’analyse des données en temps réel, l’autonomie (véhicules intelligents et robotique), les réseaux, l’internet industriel et l’usage de l’IoT chez les consommateurs. Avec l’essor de la smart home, des wearables et des smart cities, il devient important de cibler les tendances principales qui auront un impact sur l’Internet des objets. (@iot_business).

#IntelligenceArtificielle

PIQ veut améliorer les performances sportives au moyen de l’intelligence artificielleBoxe, golf, ski, kite surf, tennis… La start-up Piq cherche d’abord à séduire des communautés de sportifs pratiquants. Pour mener à bien sa stratégie, le Français qui développe des capteurs pour le sport connecté et mesurer les performances, mise d’abord sur les partenariats avec les marques pour toucher le consommateur. Après Everlast, la marque des boxeurs, elle vient de signer avec Rossignol pour son nouveau ski connecté. Créée en 2014, elle vise ainsi un marché qu’elle estime à «2 milliards de personnes qui font du sport, dont 25% pour progresser», d’après Béatrice Dussaucy, Account Manager au sein de Piq. (@frenchweb).

Où va vraiment l’Europe ? Qu’il s’agisse de Facebook, Amazon, Microsoft, Google ou d’innombrables start-up françaises ou étrangères, tous s’accordent à dire que l’intelligence artificielle sous toutes ses formes s’apprête à révolutionner la société. Voitures autonomes, usines robotisées, automatisation des tâches de bureau… Rien n’y échapperait. Les institutions européennes ne sont pas restées immobiles face à ces développements. Le Parlement européen a mis sur pied un rapport pour y faire face. Impact social, responsabilité juridique, compétitivité… Les sujets sont nombreux. Le rapport tente de jongler avec les multiples facettes du problème, d’anticiper les besoins à court et long terme, et de ne pas trop réguler… avec succès ? (@LUsineDigitale).

#Impression3D

Madrid inaugure le premier pont pour piétons imprimé en 3D. Le premier pont produit par une imprimante 3D se trouve près de Madrid. Réalisé par l’Institut d’architecture avancée de la Catalogne (IAAC), ce pont piéton est situé dans le parc urbain de Castilla-La Mancha à Alcobendas, une petite ville située en périphérie de la capitale espagnole. L’œuvre architectonique consiste en 8 parties imprimées individuellement et elle mesure 12 m de long et 1,75 m de large. Le pont est composé principalement par du béton renforcé par du polypropylène thermoplastique. Le design de type « paramétrique » mise sur une distribution équilibrée des matériaux pour garantir la solidité de l’ensemble. L’imprimante a ainsi minimisé la quantité de matériaux gaspillés. (@Numerama).

#Entreprise

La RATP ouvre une filiale pour investir 15 millions d’euros dans les start-up. La RATP se dote d’une structure dédiée aux jeunes pousses. Le conseil d’administration a approuvé vendredi la création de RATP Capital Innovation, une filiale contrôlée à 100 % par le groupe public et destinée à investir dans les start-up. Elle disposera d’une enveloppe de 15 millions d’euros. (@frenchweb).

Adyen, cette discrète licorne européenne qui défie les banques et PaypalUtilisée par Netflix, Uber et BlaBlaCar, la plateforme de paiement de cette entreprise néerlandaise a augmenté de 80% le volume de ses transactions, à 90 milliards de dollars l’an dernier. Valorisée plus de 2 milliards, cette Fintech rentable assure qu’elle diminue la fraude et améliore le taux de conversion de ses clients, commerçants en ligne et physiques. (@latribune).

#Transport

Les manchots sont-ils la clé de la sécurité des voitures connectées ? Une recherche de nourriture groupée, des plongeons synchronisés pour optimiser la récolte de poissons et s’assurer qu’aucun membre du groupe ne se retrouve sans de quoi manger… Les manchots, qui adaptent aussi la taille de leur groupe selon celle du banc de poissons ou de calamars visés pour éviter de dépenser trop d’énergie inutilement, font preuve d’une grande productivité en matière de chasse. Au point d’amener une équipe d’informaticiens à s’inspirer très sérieusement de leurs techniques pour concevoir les logiciels équipant les voitures intelligentes — du simple véhicule connecté à la voiture autonome. Yiannis Papadopoulos, de l’université de Hull, à la tête de cette recherche avec Youcef Gheraibia, revendique ce modèle atypique auprès de la BBC : « Cette technique de chasse repose sur des éléments génériques qu’on peut extraire et utiliser pour résoudre d’autres problèmes, comme la création de logiciels indispensables pour garantir les standards élevés de protection des voitures modernes ». (@Numerama).

La route solaire testée dans les Hauts-de-Seine. Circuler sur une route photovoltaïque n’est plus un mythe mais une réalité. Les habitants de Boulogne-Billancourt et Issy-Les-Moulineaux pourront bientôt marcher ou rouler sur une chaussée équipée de panneaux solaires. Comment ça fonctionne ? L’énergie solaire est captée grâce à des dalles comprenant des cellules photovoltaïques directement posées sur la route. Par-dessus, un substrat multicouche de résine étanche est posé afin de supporter le poids des véhicules et des camions. (@LesEchos). A lire aussi : « La première route solaire du monde » inaugurée en France, le début d’une nouvelle ère ? (@nextinpact).

#Presse

Pourquoi un journaliste doit prendre le temps de faire court« Je n’ai pas eu le temps de faire court » n’est plus une excuse acceptable en journalisme. Sursollicité, l’internaute moderne veut être informé ou diverti bien ou intelligemment, mais vite. Et tous les médias s’engouffrent dans cette brèche. L’article ni court ni long (entre 500 et 800 mots), c’est terminé, explique Gideon Lichfield, du média Quartz. De même que l’attaque de papier disant que l’interviewé arrive essoufflé à son rendez-vous avec le journaliste, qu’il a un pull gris ou qu’on est vendredi, 10 heures. « Le journaliste n’a plus le temps de s’éclaircir la gorge dans son texte », poursuit-il. Cela n’a l’air de rien, mais c’est une explosion des formes traditionnelles de l’écriture journalistique qui se produit. Un artisanat qui s’éteint, penseront certains. (@LesEchos).

#InFaux

« Prince de l’amour », le roi de l’intox sur Twitter. Un couple de clandestins toucherait « 3 265 euros par mois sans travailler ». François Hollande aurait déclaré que le mariage pour tous a été « la plus grande erreur de [son] quinquennat ». Hillary Clinton n’aurait donné que neuf discours de 10 minutes en août… Toutes ces informations sont complètement fausses, mais elles ont en commun d’avoir été relayées par un même compte Twitter : @tprincedelamour. Ce compte a déjà récolté les honneurs de nombreux sites d’information. France Info l’a épinglé pour un mensonge sur le prix de la montre de Jean-Luc Mélenchon, Libération a pointé une exagération sur des migrants qui auraient « le contrôle d’une ville en Allemagne », BuzzFeed a rectifié une citation déformée de Karim Benzema… Le Lab d’Europe 1 a également montré comment il avait créé de fausses captures d’écran d’articles de médias, notamment du Monde, pour faire circuler des rumeurs. (@LesDecodeurs).

#Politique

Comment les think tanks surfent sur la présidentielle. Pour un peuple aussi féru de politique, dont les clubs et les salons ont jadis fait florès, il est étonnant de constater à quel point les réservoirs à idées que sont les think tanks sont restés pendant longtemps en France rares et discrets. La faute à « une tradition jacobine qui a tendance à se méfier des corps intermédiaires », estime Olivier Urrutia, directeur général de l’Observatoire européen des think tanks. « Mais, depuis les années 2000, il y a eu autant de think tanks créés que pendant le siècle passé. » On en compte désormais 177 dans l’Hexagone contre 194 en Allemagne, 287 au Royaume-Uni et 1830 aux Etats-Unis selon l’index de l’université de Pennsylvanie . Et leur présence est plus visible auprès des partis politiques, des médias et même de l’opinion publique. (@LesEchos).

#Securite

Un gang de hackers siphonne des machines à sous avec de simples smartphonesLes casinos ont du souci à se faire. Depuis quelques années, un groupe de cybercriminels russes basé à Saint-Pétersbourg a réussi à tellement bien analyser le fonctionnement interne de certains modèles de machines à sous qu’ils peuvent désormais prédire les combinaisons sortantes. Et ils ont tirent profit, comme vient de le relater le magazine Wired. En décembre 2014, trois Russes et un Kazakh ont ainsi été arrêtés aux Etats-Unis pour fraude. Depuis des mois, ils écumaient les casinos de l’état du Missouri en empochant des gains anormalement élevés auprès des machines à sous. Leur technique de fraude, révélée par l’enquête, était pour le moins étonnante. Ils sélectionnaient toujours un modèle de machine précis et commençaient à jouer, tout en filmant avec leur smartphone deux douzaines de combinaisons sortantes. Ils envoyaient ensuite cette vidéo à une équipe technique basée à Saint-Pétersbourg. En retour, celle-ci leur transmettaient par l’intermédiaire d’une application mobile les instants précis où ils devaient appuyer sur le bouton pour lancer le jeu. L’application mobile vibrait exactement un quart de seconde avant le moment optimal car « le temps de réaction normal d’un être humain est environ d’un quart de seconde », souligne Willy Allinson, un consultant en sécurité, interrogé par Wired. (@01net).

#Piratage

Des milliers d’imprimantes détournées avec humour par un pirate. Un hackeur affirme avoir détourné environ 150 000 imprimantes mal sécurisées et les avoir utilisées pour imprimer des messages humoristiques. Les différents messages imprimés mettent en garde les possesseurs des imprimantes, critiquent Donald Trump, disent qu’il faut économiser l’encre et sont pour certains illustrés par un petit robot dessiné à l’aide de caractères.  (@pixelsfr).

#Mobilite

Smartphones : les français ont acheté moins, mais plus cher en 2016. Les ventes de smartphones ont connu une grosse baisse en 2016, car en 2015 il s’était vendu 24,6 millions de terminaux et cette année l’institut GfK a enregistré 23 millions d’’appareils commercialisés dans l’hexagone. Toutefois, s’il s’est vendu moins de smartphones en France l’an dernier, les Français ont dépensé plus… (@PresseCitron).

08 Fév

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 8 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

x

Une équipe d’ingénieurs en robotique de l’université de Caltech dans l’Illinois, vient de créer un robot volant, le Bat Bot. C’est une reproduction très proche de la chauve-souris. Des ingénieurs en robotique ont eu recours à l’impression 3D pour créer les articulations du robot. Les ailes quant à elles sont fines et élastiques. (@Numerama).

Rendre les robots « great again » pour sauver l’Amérique industrielle. L’industrie manufacturée américaine produit 85% de biens en plus qu’en 1987. Un fait occulté dans la narration autour du déclin industriel américain par le fait que cette performance a été réalisée avec un tiers de salariés en moins. Conclusion du New York Times ? Pour rendre l’Amérique « great again », slogan reaganien réactualisé par le nouveau président Donald Trump, il faudrait surtout réinvestir dans la robotique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes : les principaux responsables de la relative bonne forme du made in USA sont… des robots « made in China ». En effet, si la Chine est déjà le premier marché mondial pour la robotique industrielle, elle pourrait devenir d’ici dix ans le premier producteur mondial de robots. (@RSLNmag).

#Sciences

Vaincre le désert ou comment Israël pallie la rareté de l’eauDans le désert du Néguev en Israël, une parabole transforme l’eau sale en eau douce, grâce aux rayons du soleil. 300 litres d’eau sont produits chaque jour. De quoi intéresser de nombreux pays africains touchés par la sécheresse. Seul frein pour le moment : le coût de l’installation, de l’ordre de 10 000 euros. Une somme jugée un peu chère par le fabricant lui-même. Il travaille actuellement à en réduire le prix pour démocratiser son système et le vendre partout dans le monde. (@iciradiocanada). A lire aussi : Un espoir pour répondre à la demande d’eau potable. (@franceinfo).

#Transport

VTC : pour les syndicats, la médiation de Rapoport a échoué. La médiation de Jacques Rapoport ne s’est pas achevée comme les syndicats l’espéraient. Le médiateur a d’ailleurs lui-même reconnu que la proposition d’Uber, aussi « satisfaisante » soit-elle, ne répondait pas aux revendications des chauffeurs, qui demandaient une hausse des tarifs et une baisse de la commission prélevée par Uber. Le géant du VTC s’est pourtant engagé à aider financièrement les chauffeurs les plus en difficulté, et à leur garantir un revenu minimum. Les conducteurs concernés seront ceux qui se connectent au moins 40 heures par semaine à la plateforme, et qui n’arriveraient pas à dégager un chiffre d’affaires supérieur à 21 euros de l’heure. Sachant que ces attributions se feront sous le contrôle d’une commission composée de chauffeurs désignés par leurs organisations représentatives. (@latribune). A lire aussi : Fin de la médiation, la proposition d’Uber ne satisfait pas  (@LExpress).

#Ville

De quoi la métropole est-elle le nom ? Le concept de « Mégalopole » introduit en 1961 par le géographe français Jean Gottmann dans son livre « Megalopolis,The Urbanized Northeastern Seaboard of the United States », désignait une nouvelle forme d’urbanisation avec un critère à la base quantitatif, plus de 12 millions d’habitants. Fernand Braudel a apporté en 1979 la « Ville-monde » définie par « les informations, les marchandises, les capitaux, les crédits, les hommes, les ordres, les lettres marchandes qui y affluent et qui en repartent ». En 1966 les travaux de Sir Peter Hall autour de « Villes mondiales »l’exprime par la part d’affaires du monde qu’elles portent, idée reprise puis portée et développée par John Friedmann et Goetz Wolff en 1982. En 1991 Saskia Sassen conceptualise la « Ville globale» faisant référence de manière plus transverse à la capacité d’une ville à devenir un lieu d’influence majeur avec un très haut degré d’attractivité économique, politique, culturelle. C’est une ville jouant un rôle stratégique et s’inscrivant dans une logique de réseaux, assumant un rôle de commandement dans une économie et société globalisée. (@latribune).

#Economie

Louer sur Airbnb avec un revenu garanti ? C’est le pari d’HostnflyLouer son logement de temps à autres sur Airbnb peut être tentant. Mais cela peut également sembler contraignant. Mettre son annonce sur la plateforme, accueillir les hôtes, leur remettre les clefs, faire le ménage, changer les draps… C‘est justement le frein qu’a choisi de lever la jeune pousse Hostnfly, créée en mars 2016 par trois jeunes entrepreneurs en herbe Quentin Brackers, Baptiste Maurel et Guillaume Motte. La startup propose ainsi un service clef en main pour tous les propriétaires – et locataires ayant l’autorisation de leur propriétaire – désireux de louer occasionnellement leur logement sur Airbnb. Concrètement, l’entreprise se charge de mettre en location les logements sur la plateforme, et de gérer le dossier de A à Z : de la mise en ligne de l’annonce à la remise des clefs, en passant par la sélection des hôtes, les états des lieux et les prestations de service type ménage et assurance, sans oublier de vérifier la conformité du nombre de nuits louées avec la législation en vigueur. Avec l’objectif que les propriétaires des lieux puissent partir en vacances l’esprit serein. Jusque là, rien de très nouveau par rapport à des startups concurrentes telles que BnBSitters et LuckyHomes. (@latribune).

Airbnb affirme avoir reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour en 2016 en FranceLa plateforme Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour à 19 municipalités françaises en 2016, dont Paris, et passé la barre des 15 millions de voyageurs accueillis par un hôte français depuis 2008. Accusé de concurrencer les hôtels et de favoriser les locations de courtes durées non-déclarées, le site américain avait annoncé en février 2015 qu’il allait mettre en place la collecte automatique de la taxe de séjour au nom des hôtes. Depuis le 1er août dernier, il a élargi à 17 villes françaises la collecte automatique de cette taxe, après l’avoir mise en place à Paris et à Chamonix. Cette taxe de séjour pour la catégorie meublés touristiques non classés s’élève à 0,83 euros par personne et par nuit. Pour l’année 2016, « nous avons collecté la taxe de séjour dans 19 destinations en France et aujourd’hui nous avons le plaisir d’annoncer que cette initiative a généré 7,3 millions d’euros de recettes pour ces municipalités« , a expliqué à l’AFP Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb pour la France. (@Challenges).

#Surveillance

Etats-Unis : les mots de passe des réseaux sociaux bientôt exigés pour obtenir un visa ? On vous demande de les garder secrets, mais certains de vos mots de passe tomberont peut-être bientôt entre les mains des ambassades américaines. Les Etats-Unis pourraient exiger des demandeurs de visa leurs mots de passe afin d’accéder à leurs comptes sur les réseaux sociaux, a affirmé le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, mardi 7 février. Cette mesure permettra de procéder à des vérifications plus poussées. Elle vise à renforcer les contrôles préalables des visiteurs et à éliminer ceux qui pourraient constituer une menace sécuritaire, ce que Donald Trump avait qualifié de « vérification extrême ». Cela concerne tout particulièrement les ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Syrie, Libye, Irak, Somalie, Soudan et Yémen) dont les procédures de contrôle sont très faibles, selon John Kelly. (@franceinfo).

#FausseNouvelle

Fake news et crise de confiance : en 2017, les médias d’info feront eux aussi campagnePar Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. A l’heure où les médias doivent composer avec une crise de confiance inédite, comment préparer et couvrir l’élection présidentielle à venir ? Le News Impact Summit, organisé cette semaine dans les locaux de SciencesPo Paris, a permis de soulever tout un tas de thématiques en rapport avec la question : poussée du populisme sur internet, responsabilité des médias traditionnels, propagation des fake news, décrochage des citoyens, nouveaux outils permettant une couverture plus efficace des campagnes… Une journée consacrée, notamment, aux nombreux enseignements dispensés par les élections américaines, dans un pays où l’investiture de Donald Trump constitue une secousse sismique pour les médias traditionnels. (@MetaMedia).

#Media

Les recettes du « New York Times » pour recruter des abonnés numériques. Les abonnés Web du « New York Times » sont 1,85 million, sur 3 millions d’abonnés au total avec le print, mais ils ne pèsent que 233 millions de dollars en 2016, soit seulement un quart des revenus totaux de diffusion. Lesprofits de 2016 ont chuté de 54 %. C’est dans ce contexte qu’il faut lire le rapport publié en janvier par le « 2020 Group » du New York Times . Les revenus numériques sont certes « plus élevés que ceux de ses grands concurrents combinés, y compris le Guardian, le Washington Post et Buzzfeed », dit le document. Mais le rapport prend acte de la victoire de Facebook et de Google dans la pub en ligne. Pour ce faire, c’est le journalisme lui-même qui doit d’abord changer, dit le document. Parmi les 200 papiers publiés chaque jour, trop « n’ont pas le niveau » pour que le lecteur veuille les payer. Le journalisme doit donc être « plus visuel » pour être plus riche, plus parlant et moins rébarbatif. Il doit davantage exploiter les nouveaux langages nés de la révolution numérique, que les lecteurs, désormais, apprécient. De nouveaux langages plus directs et moins institutionnels que les journalistes utilisent déjà « facilement sur les réseaux sociaux ». (@LesEchos).

#Justice

Un mari infidèle coincé par sa femme attaque UberUber se retrouve au cœur d’un divorce à plusieurs millions d’euros en France. Un homme d’affaires de la Côte d’Azur accuse l’application de transports d’avoir permis de suivre ses allées et venues à distance en raison d’une faille technique, éveillant ainsi les soupçons d’infidélité de son épouse. Une assignation a été délivrée au tribunal de grande instance de Grasse. Selon les informations du Figaro, le plaignant demande 45 millions d’euros de réparation à l’entreprise américaine. Une première audience est prévue le mois prochain. Sans le savoir, l’entrepreneur azuréen aurait lui-même mis entre les mains de son épouse l’instrument de son infortune, en lui empruntant son iPhone pour commander un Uber et en s’identifiant avec son propre compte. Même déconnecté, l’iPhone espion aurait continué à recevoir des informations liées au compte Uber de l’homme d’affaires, par le biais des notifications. Les détails de ses commandes (le nom du chauffeur, sa plaque d’immatriculation ou encore l’heure d’arrivée) auraient pu être lus à son insu par son épouse, comme dans un livre ouvert. (@LObs).

#Politique

Vidéos de meetings : les télés enchaînées.  Les télés n’ont pas le choix. Si elles veulent montrer les images d’un déplacement ou d’un meeting d’un candidat à la présidentielle, elles doivent reprendre celles fournies par le candidat. Les chaînes sont bien autorisées à installer des caméras dans la salle (trois par meeting, souvent), mais elles ont été reléguées loin du cœur de l’action. Impossible dans ces conditions de montrer tous les détails d’un moment clé de la campagne présidentielle. Faut-il renoncer à ce sommet d’actualité ou reprendre des images dont on sait qu’elles sont artificielles ? Les chaînes sont confrontées à ce dilemme à chaque grand meeting. (@libe).

#Internet

La moitié du trafic mondial sur internet est générée par des botsLe trafic internet est colossal et il est sans cesse en augmentation, pourtant au risque d’en décevoir plus d’un, ce ne sont pas les humains qui sont directement responsables de ce trafic. Les humains ne représentent que 48% du trafic internet, le reste étant généré par des bots informatiques. Un chiffre étonnant car lorsque l’on imagine internet, on pense à des humains vissés derrière des écrans en train de surfer sur le web. Pourtant, le trafic internet est dominé par les bots depuis des années maintenant. Une étude publiée par Imperva montre par exemple qu’en 2013, la part humaine était même tombée à seulement 38%. (@PresseCitron).

L’un des principaux hébergeurs de sites du dark Web victime d’un piratage massif. Freedom Hosting 2, l’un des principaux hébergeurs de sites du dark Web, a été piraté au nom du groupe Anonymous, et ses sites rendus inaccessibles. Le dark Web est un ensemble de sites hébergés sur le réseau anonyme Onion : ces sites ne sont pas indexés dans les moteurs de recherche, et ne peuvent être consultés que par le biais du navigateur Tor, conçu pour protéger l’anonymat de ses utilisateurs. Vendredi 3 février, un message avait remplacé la page d’accueil de l’ensemble des sites hébergés par Freedom Hosting, soit environ dix mille : « Bonjour Freedom Hosting, vous avez été piraté. Nous sommes déçus… Vous dites sur votre page d’accueil “nous avons une politique de tolérance zéro contre la pornographie infantile”, mais ce que nous avons trouvé sur vos serveurs, c’est plus de 50 % de pornographie infantile. » (@pixelsfr).

#Numerique

Pourquoi une critique du numérique ? Ou comment questionner la neutralité de la technique. Pourquoi mettre en question les technologies numériques ? Pourquoi critiquer ce qui semble être la condition même du progrès humain ? Grâce au numérique, nous savons en temps réel ce qu’il se passe à l’autre bout du monde, nous faisons nos courses sur internet. Parfois même, nous exerçons notre citoyenneté en ligne. Si tout est devenu si simple, alors pourquoi faudrait-il questionner nos innovations ? (@maisouvaleweb).

07 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Prospective

x

Comment la CIA voit le monde en 2035. Notre monde gavé d’informations garde paradoxalement sa part de mystères et de surprises. L’essor fulgurant de la Chine et la désindustrialisation rapide de l’Occident, le grand réveil de l’islam et les vagues de migration vers l’Europe, le changement rapide du climat ou la diffusion accélérée de l’Internet font déjà ressembler les années 2010 à un de ces tournants historiques majeurs, période de transformation accélérée après laquelle plus rien n’est comme avant. Les historiens du futur trouveront après coup des explications rationnelles et logiques à cette accélération soudaine. Mais pour les responsables politiques comme pour le public éclairé, prévoir et anticiper les décennies à venir reste extrêmement difficile. L’exercice va à l’encontre de la tendance naturelle du cerveau humain à prendre son expérience individuelle et son observation pour la principale référence. Ce n’est pas parce que nous vivons en Occident dans un monde riche et stable qu’il le restera dans le futur proche. La période de paix et de prospérité qu’a connue l’Europe au cours des soixante dernières années ressemble déjà à une parenthèse historique. Basées sur des milliers d’interviews, réalisées dans plus de trente pays, ces réflexions de la CIA sont rendues publiques, afin de favoriser le débat et de sortir de l’entre-soi des professionnels du renseignement. Les grandes tendances que ce rapport esquisse ne sont que des pistes de réflexion. Sans être des spéculations théoriques : la plupart commencent déjà à faire sentir leurs effets, et les trois prochaines décennies pourraient les voir transformer profondément le monde. (@Le_Figaro).

#Espace

Google abandonne ses ambitions spatiales. La rationalisation des investissements fait une nouvelle victime chez Alphabet, la maison-mère de Google. Vendredi 3 février, la société de Mountain View a confirmé la vente de Terra Bella (ex-Skybox Imaging), sa division fabriquant des satellites, à Planet, une start-up de San Francisco qui a déployé une constellation de nanosatellites photographiant la terre depuis l’espace. Cette décision symbolise la politique de contrôle des coûts mise en place depuis deux ans. D’autres initiatives pourraient ainsi connaître le même sort. A lire aussi : Ces projets futuristes enterrés par Google (@JeromeMarinSF).

#Entreprise

Le Comptoir est l’accélérateur de startups du territoire du Grand Paris. Installé à Montreuil en Seine-Saint-Denis, celui-ci cherche à favoriser la création d’emploi local dans une zone géographique au potentiel sous-exploité. En mars 2017, l’incubateur de Montreuil (93) va accueillir sa quatrième promotion de porteurs de projets dédiés à l’économie circulaire, collaborative, sociale ou locale. Dix nouvelles jeunes pousses y entrent tous les six mois après une sélection drastique. Contre 840 euros, Le Comptoir leur propose sur un an des locaux, un réseau d’accompagnement collectif et un service de mise en relation avec des grandes entreprises. 85 % des jeunes pousses issues des deux premières promotions sont toujours en vie. Centimeo, Pop Up Immo, Roger Voice ou Mutum font partie des plus connues. En mai 2016 pour la troisième édition, l’accélérateur a sélectionné vingt startups sur 200 candidatures.

Mongardemanger, cette épicerie qui veut booster la vente en direct des petits producteursCoincés entre la grande distribution et les géants du web qui cassent les prix, les petits producteurs sont de plus en plus tentés par la vente en direct aux consommateurs. Un marché encore très éclaté autour de petits acteurs, la plupart du temps axés sur une région ou une production particulière. Les plateformes généralistes sont donc rares. C’est en partant de ce constat qu’est né Mongardemanger.com, lancé en mars 2016. Cette plateforme, à mi-chemin entre la vente directe et l’épicerie fine, propose près de 2.000 produits issus de 115 producteurs français. (@Challenges).

Les Cuistots Migrateurs : réfugiés aux fourneaux, cuisine solidaire au menu . Derrière les fourneaux, pas de grands chefs étoilés mais des réfugiés passionnés de cuisine. Pour dissocier l’image des migrants et la Jungle de Calais et prendre le contre-pied du discours pessimiste ambiant, Louis Jacquot et Sébastien Prunier ont décidé de créer Les Cuistots Migrateurs. Outre la découverte de traditions culinaires du monde entier, la start-up poursuit un objectif, celui de contribuer à l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté, en leur offrant un emploi. « Les réfugiés ont tous à cœur de partager leurs talents et leurs recettes, commente Louis Jacquot. Farisa. (@EchosBusiness).

#Economie

Le modèle du salariat, hérité des précédentes révolutions industrielles et des luttes sociales du XXème siècle est en profonde mutation sous l’effet de la révolution numérique. Ainsi de nouveaux modèles économiques et sociaux se mettent en place. Ces dernières années, la tradition du boulot rémunéré à la tâche ou à la commande comme livreur à vélo ou à scooter, taxi avec sa voiture… connait un développement important. Et cela n’est pas sans poser de problème : retour vers le passé ou changement total de paradigme ? En Angleterre, on parle de « gig economy » et elle repose sur des contrats de courtes durées entre l’entreprise et des travailleurs indépendants. EY publie les résultats de son étude sur « l’économie des petits boulots » qui montre que les entreprises ont de plus en plus recours aux travailleurs indépendants au niveau mondial. La « gig economy » préfigure-t-elle une économie à la tâche mondialisée ?

#Automatisation

L’épicerie connectée d’Amazon ne nécessitera que trois employésJeff Bezos poursuit sa course à l’automatisation. Déjà à la pointe dans ce domaine avec une première livraison par drone au Royaume-Uni et un nombre croissant de robotsdans les entrepôts de distribution d’Amazon, le patron de la marketplace américaine entend aller encore plus loin. Ce ne sera pas sans conséquences sur les salariés. Décidé à conquérir le commerce physique, il avait ainsi dévoilé fin 2016 Amazon Go, un concept d’épicerie high-tech où le client n’a plus besoin de passer à la caisse pour payer. Des puces et des capteurs se chargent de comptabiliser les produits embarqués par le consommateur avant d’automatiquement débiter ce dernier sur son compte Amazon. La marketplace teste d’ores et déjà ce dispositif dans un magasin physique d’environ 170 mètres carrés à Seattle. A lire aussi : Cinq conseils pour appréhender l’intelligence artificielle (@frenchweb).

#Ville

Depuis dix-sept ans, les « @ » (de une à cinq arobases) du label national des Villes Internet sont attribuées aux villes et villages français qui mettent en œuvre des services connectés pour leurs citoyens. La plate-forme Atlaas (Annuaire territorial de liaison des acteurs, actions et services numériques), sur le site Villes Internet, recense ces actions. Mercredi 1er février à Lille, 331 communes de toutes tailles ont reçu ce label. Il est décerné à toutes les collectivités qui s’engagent dans une politique numérique locale, et il distingue celles qui ont mené une action originale dans l’un de ces sept domaines : numérique éducatif, réseau social, gouvernement ouvert, coopération internationale, solidarité numérique, télétravail et accessibilité. Voici quelques communes récompensées qui ont reçues le label Villes Internet pour 2017 : Angers (Pays de la Loire), Evreux (Normandie), Vic-le-Comte (Auvergne-Rhône-Alpes), Rixheim (Grand Est). A voir les vidéos de cette journée nationale des territoires, villes et villages Internet 2017 et à lire : Services numériques : du simple usager au citoyen acteur.

Il y a un an, la ville d’Albi s’est donné l’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020. La volonté est de permettre aux 52.000 habitants de se nourrir de denrées produites dans un rayon de 60 kilomètres. « Aujourd’hui, nous avons les mêmes priorités. Changer les mentalités des consommateurs et travailler sur les circuits courts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Produire local, c’est garantir à tous une nourriture saine », résume Jean-Michel Bouat, adjoint au maire (DVD) délégué au développement durable, à l’agriculture urbaine, à l’eau et à la biodiversité. (@Le_Figaro).

#MediaSocial

Facebook explique aux annonceurs comment tirer profit des ruptures amoureuses. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, rappelle Facebook à ses annonceurs en leur donnant des pistes pour mieux cibler les coeurs brisés sur le réseau social, dans une étude publiée début février. Le comportement de ses utilisateurs de plus de 18 ans dans cinq pays – la France, les Pays-Bas, la Pologne, les Emirats Arabes Unis et le Royaume-Uni – ayant officialisé leur rupture amoureuse en changeant leur statut de « en couple » à « célibataire », a été passé à la loupe par Facebook IQ, plateforme d’analyse de données à destination des professionnels du réseau social. (@LesEchos).

#Media

Une enquête fouillée, une révélation chaque semaine c’est l’ambition de « Médiacités », le nouveau média d’investigation lancé en région par une équipe de 7 co-fondateurs, pour la plupart des anciens de L’Express-L’Expansion. Le site, qui a vu le jour le 1er décembre à Lille, est en cours de développement dans plusieurs grandes métropoles : Lyon (en avril), Toulouse (en mai) et Nantes (en mai ou juin). En mai, les lecteurs toulousains vont donc pouvoir découvrir ce nouveau média sur le Web qui veut revaloriser le travail d’enquête journalistique en région à travers « les coulisses, l’envers de la ville dans laquelle vivent nos lecteurs », explique Jacques Trentesaux, l’un des fondateurs. (Le blog Médias d’ici sur @France3MidiPy).

#Transport

Uber : négociations autour d’un éventuel chiffre d’affaires minimum. C’est un geste envers les chauffeurs VTC, mais un geste qui reste à éclaircir. Uber pourrait garantir un chiffre d’affaires aux chauffeurs VTC, toujours en colère contre la politique tarifaire de la plateforme américaine, selon Les Echos. Le quotidien économique évoque un chiffre d’affaires garanti par Uber de 4200 euros par mois à partir de 50 heures de connexion sur la plateforme Uber. « Nous ne confirmons pas ces informations, indique Grégoire Kopp, porte-parole d’Uber. Fournir un chiffre d’affaires unique pour tous les chauffeurs n’a pas de sens puisque leur niveau de charges varie. Ce n’est donc pas le bon indicateur. Le but est qu’au final, chaque chauffeur ait un revenu satisfaisant, au regard de ses charges. » (@LExpress).

#Societe

En Belgique, des salariés se font implanter une puce électronique sous la peau. Huit salariés, de la société Newfusion, basée à Malines, dans le nord de la Belgique, ont accepté de se faire greffer une puce électronique. L’implant, installé sur la base du volontariat, remplace le badge et renferme des données personnelles du salarié. Il coûte 100 euros à l’entreprise. De la taille d’un grain de riz, il est situé entre le pouce et l’index et doit permettre aux employés de passer les portiques de l’entrée, de déverrouiller leur ordinateur ou de payer leur repas à la cantine grâce à un simple mouvement de la main. « L’idée a germé après que plusieurs employés ont perdu leurs badges » explique Tim Pauwels, l’un des dirigeants de la société au micro de la RTBF. (@LExpress).

« Vivre sans téléphone portable, c’est presque un choix politique ». Ils s’appellent Paul, Cécile ou Julia. Ils sont cadre, juriste ou étudiante, n’ont pas le même âge et viennent de milieux différents. Pourtant, ils ont tous fait le même choix: celui de vivre sans portable. Une décision marginale puisque selon une étude menée par Deloitte sur les Français et leurs utilisations du portable, nous sommes 77% à posséder un « téléphone intelligent » contre 70 % l’année dernière. Mais malgré cette addiction grandissante aux smartphones, certains continuent de résister aux sirènes des nouvelles technologies, ou en sont revenus. (@LExpress).

06 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Météo en Champagne-Ardenne. Photo Philippe Huguen / AFP. (@France3CA).

#FausseNouvelle

Google et Facebook lancent leurs dispositifs anti « intox » en FranceAprès avoir perturbé le processus électoral américain, les fake news sont devenues l’ennemi public numéro 1. A l’approche des élections en France, deux géants d’Internet mettent en place coup sur coup des dispositifs pour lutter contre la désinformation. Google, à travers Google News Lab (sa division pour les médias) et First Draft (un réseau de médias) annoncent le lancement de CrossCheck, un outil de vérification collaboratif pour limiter la diffusion d’informations trompeuses ou fallacieuses. Il doit commencer à fonctionner à la fin du mois (le 27 précisément), et jusqu’à l’élection présidentielle. « C’est la première fois que l’on expérimente une telle initiative sur un temps aussi long, souligne Jenni Sargent, directrice générale de First Draft News. Si ça marche bien, on espère que ça continuera.» Seize rédactions sont parties prenantes du projet (dont l’AFP, « Les Echos », « Le Monde », « France Télévisions », ou encore « La Provence » etc.), ainsi que plusieurs sociétés de technologie. Concrètement, le grand public pourra signaler des contenus douteux vus sur Internet, les réseaux sociaux etc. ou poser des questions via une plate-forme spécialisée, afin que les partenaires de CrossCheck puissent mener l’enquête et répondre aux demandes directement sur la plateforme. Certains médias pourront aussi publier des articles sur leurs propres canaux. Enfin, CrossCheck travaillera également avec des étudiants en journalisme. (@LesEchos). A lire aussi : Huit médias français s’allient à Facebook contre les « fake news ». (@lemondefr).

#Transport

Les chauffeurs de VTC toujours en guerre contre Uber. Un « effort considérable ». En faisant mercredi cette promesse pour amadouer les chauffeurs VTC, Uber a suscité beaucoup d’attentes. Assez en tout cas pour décaler la remise du rapport de Jacques Rapoport, le médiateur nommé par le gouvernement, dans ce conflit ouvert depuis que la plateforme américaine a, en un an, baissé ses tarifs avant de faire passer de 20 % à 25 % ses commissions. Ce lundi, tous les protagonistes se retrouvent au ministère des Transports pour donner leurs positions sur les propositions du groupe américain. Si Uber évoque »  « une aide financière aux chauffeurs en difficulté », il n’a pas donné de chiffrage. Selon certains syndicats, il ne s’agirait que de « conseils à l’augmentation du chiffre d’affaires », d’autant moins légitimes selon les chauffeurs qu’Uber n’est pas leur employeur. (@figaro_economie).

#Consommation

Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour en France. La plate-forme de location chez l’habitant Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour à 19 municipalités françaises en 2016, dont Paris, et passé la barre des 15 millions de voyageurs accueillis par un hôte français depuis 2008. Accusé de concurrencer les hôtels et de favoriser les locations de courte durée non déclarées, le site américain avait annoncé en février 2015 qu’il allait mettre en place la collecte automatique de la taxe de séjour au nom des hôtes. Depuis le 1er août dernier, il a élargi à 17 villes françaises la collecte automatique de cette taxe, après l’avoir mise en place à Paris et à Chamonix. Cette taxe de séjour pour la catégorie des meublés touristiques non classés s’élève à 0,83 euro par personne et par nuit. (@lemondefr).

#MediaSocial

Facebook veut s’installer dans nos télévisions ! Facebook préparerait une application basée sur la vidéo qui serait compatible avec les boîtiers télé style Apple TV. L’application pourrait répertorier toutes nos vidéos et insérerait des publicités de 30 secondes en fonction des contenus. Après les transformations récentes telles que Instant Articles ou Canvas, Facebook se dirige de plus en plus tout bonnement vers une activité de régie publicitaire. Dans un contexte mondiale où les investissements publicitaires sur le digital viennent de dépasser ceux sur les autres médias, Facebook veut jouer les trouble-fête entre Netflix et Amazon Prime ? Mais ce n’est qu’une supposition en écho au fait que Facebook est à court d’espace publicitaire sur son News Feed. (@Siecledigital).

#Ville

La « ville intelligente », une avancée d’abord économique. Née au début des années 2000 avec l’avènement du numérique, la « smart city » n’est pas un concept séduisant que sur le papier. Ses atouts se révèlent également d’ordre économique, comme le prouvent ses multiples applications à travers le monde, y compris en France. Avec plus de la moitié de la population mondiale vivant dans les zones urbaines selon l’ONU, la notion de « ville intelligente » suscite un intérêt croissant dans les grandes métropoles du monde. Simple argument marketing pour ses détracteurs, l’enjeu des « smart cities » est pourtant déjà une réalité sur plusieurs continents, notamment en Asie, pionnière dans le domaine. Villes à forte densité de population, Singapour et Hong Kong ont ainsi misé sur les technologies de pointe dès le début des années 80. À Singapour, l’implantation dans la baie de 18 super-arbres artificiels équipés de capteurs connectés permet par exemple d’accomplir diverses fonctions d’intérêt public, comme l’éclairage, la régulation de température ou encore la récolte d’eaux de pluie, le tout en autosuffisance énergétique et avec une touche esthétique non moins importante. (@LesEchos).

#Ruralite

Accès à Internet : « On laisse crever nos territoires ruraux » La couverture du territoire en Internet rapide n’en finit plus de faire jaser. Alors que les critiques fusent depuis quelques semaines sur le retard de la France en la matière, Laure de La Raudière, députée d’Eure-et-Loir (Les Républicains), en a remis une couche. Ce mardi, lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, elle a jugé l’exécutif responsable du « décrochage » de la France. La députée a rappelé que si « en 2012, notre pays était en avance sur ses partenaires européens » en matière d’accès Internet à très haut débit, celui-ci se situe désormais à une piètre 26ème place. Laure de La Raudière fait ici référence à un classement de la Commission européenne, qui précise que seuls 45% des foyers de l’Hexagone disposent d’une connexion supérieure ou égale à 30 Mbps. (@latribune).

#Politique

Quelle est l’utilité des hologrammes en politique ? Jean-Luc Mélenchon a fait sensation avec son double meeting de dimanche : physiquement à Lyon et en hologramme à Paris. Un magnifique « coup de com’ », mais quelle valeur ajoutée pour l’audience et le message politique ? (@LesEchos).

#Commerce

Les liaisons maritimes rythment la vie de Ouessant. Sur l’île, de nombreux particuliers achètent leurs courses en ligne dans des grandes surfaces finistériennes pour des raisons économiques, mais aussi en raison de l’absence de certains produits dans les rayons des magasins de Ouessant. Ce phénomène inquiète les commerçants de Ouessant. « D’ici 15 à 20 ans, si les gens prennent cette habitude, ce sera la fin du commerce sur l’île » indique Jean-Claude Labat, commerçant sur l’île. (@france3Bretagne).

#Travail

Néo-paysans et néo-artisans, précurseurs d’une nouvelle territorialisation du travail ? Une tendance pour la production locale s’épanouit. Elle s’accompagne d’une préférence pour une consommation de produits tout aussi locaux selon une enquête d’Ipsos en 2014, s’ancre dans un territoire et une histoire. Pour exprimer cette tendance, le préfixe « néo » est souvent utilisé pour signifier le caractère à la fois novateur de cette démarche et sa filiation avec des pratiques traditionnelles. Ainsi les néo-paysans et néo-artisans exerçant dans les périphéries des villes ou dans les campagnes partagent la même démarche : s’appuyer sur les outils contemporains pour inventer des modes de production et de consommation alternatifs. En privilégiant les circuits-courts et des modes de production alternatifs, les néo-paysans remettent au goût du jour des pratiques et des produits considérés comme authentiques tout en les inscrivant dans des tendances actuelles. La production locale semble donc être une tendance qui touche de nombreux secteurs, au point de devenir un étendard pour de nombreux prétendants à l’entrepreneuriat. (@FR_Conversation).

#IntelligenceArtificielle

Orange ouvre la porte aux algorithmes. Entrés au bureau, les algorithmes s’immiscent désormais dans le management, évaluant l’humeur, la motivation ou les qualités du salarié au point que certains s’interrogent : « Sont-ils transparents, loyaux, laissent-ils aux individus leur autonomie ? » s’inquiète Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL. Initiatrice d’un cycle de débats publics sur le sujet, entamé avec le fondateur de Bob Emploi – qui entend réduire le chômage grâce aux data -, la dirigeante pourrait aussi en débattre avec Bénédicte de Raphélis Soissan qui déploie un algorithme de recrutement dans les murs d’Orange. Spécialisée dans le « matching » de compétences, sa start-up promet de « recommander » des profils que les recruteurs n’auraient pas détectés. « Mon postulat est de casser la logique des clones et des silos, de m’extraire de l’entonnoir des diplômes et des parcours gravés dans le marbre pour démontrer qu’un universitaire ou un expert sont aussi prometteurs qu’un diplômé », définit Bénédicte de Raphélis Soissan. Clustree n’offre pas de dénicher le « mouton à cinq pattes », mais celui qui disposerait de compétences « rares » ou de ressources inexploitées. Le logiciel se fonde sur 250 millions de profils digérés, issus des jobs boards et des réseaux sociaux, qui lui ont permis de modéliser des parcours et sauts de carrière pertinents, de préférence atypiques et horizontaux. (@EchosBusiness).

Byfrancais.com, le site de vente en ligne qui affiche le nombre d’emplois créés en France. Cinquante minutes pour ce tee-shirt « qui m’aime me suive » de la marque byfrancais.com, sur le site du même nom : c’est le temps de travail indiqué par la petite étiquette rouge à côté de l’article. Plus bas, sous la description puis les caractéristiques du produit, on va plus loin en indiquant les étapes successives de fabrication, carte de France et nombre d’emplois à l’appui : 16 minutes en création et gestion de projet dans une entreprise du Doubs employant une personne, 24 minutes pour la confection du tee-shirt dans une entreprise de l’Aube employant trente-cinq personnes, 10 minutes pour l’impression et l’expédition à Paris dans une autre TPE de deux salariés. Mise en ligne au printemps 2015, le site byfrancais.com revendique aujourd’hui 180 marques – pour environ 5.000 références en mode, maison, enfants et produits alimentaires – représentant 2.000 emplois directs. La marque maison n’a pas vocation à se développer outre mesure. « Elle n’est là que pour montrer la voie », explique Adrien Bodennec, le fondateur de cette start-up qui vient de quitter l’incubateur de Montbéliard (Doubs) pour s’installer en pépinière d’entreprises à Belfort, dans le même bassin d’emploi. (@EchosBusiness).

x

Pourquoi la victoire d’une intelligence artificielle au poker est plus inquiétante qu’il n’y paraît. Une intelligence artificielle (IA) du nom de Libratus a fait mordre la poussière à 4 des meilleurs joueurs de Poker au monde, à l’issu d’un tournoi de poker de longue haleine, au Rivers Casino, à Pittsburgh, aux États-Unis. Dong Kim, Jason Les, Jimmy Chou et Daniel McAuley ont joué plusieurs jours à raison de 11h par jour, sans monnaie réelle – mais avec un enjeu financier selon leur capacité individuelle à se défaire de l’IA. Jusqu’ici, il était relativement simple pour un algorithme de prévoir l’issue d’une partie d’échecs ou de Go, car tous les mouvements sont prévisibles à partir de la configuration du plateau de jeu. Mais au poker, il est impossible de connaître la main de ses adversaires ni leur état d’esprit, qui influe grandement leur prise de décision. Cette victoire constitue une première mondiale significative ; jusqu’ici, étant donné la grande complexité du poker et des facteurs humains impliqués, les machines qui s’étaient frottées au jeu avaient perdu. Sur les sites de paris en ligne, la victoire des 4 joueurs l’emportait à 4 contre 1. (@epochtimesfr). Image: Pixar Studios animation/Disney pictures. A lire : Un algorithme a gagné un tournoi de poker… Les conséquences pour l’humanité sont colossales (@expressbe_fr).

Ne taxez pas les robots, formez les salariés ! Alors que les entreprises investissent enfin dans la modernisation de leur outil de production, certains candidats proposent de décourager cet indispensable rattrapage en taxant les robots. Par Thierry Weil, Membre de l’Académie des technologies, Professeur au centre d’économie industrielle, Mines ParisTech – PSL. L’industrie française souffre sur le long terme d’un manque d’investissement. Nous sommes pris en tenailles entre des pays à bas salaires dont l’offre est meilleur marché et ceux qui peuvent vendre cher des produits de qualité grâce à un outil de production performant. Pour retrouver notre compétitivité en conservant des salaires élevés et une bonne protection sociale, il nous faut monter en gamme en investissant dans des procédés de production plus efficaces et pouvoir proposer des produits innovants et de qualité. Le gouvernement l’a compris, qui a pris plusieurs mesures en faveur de l’industrie du futur (CICE permettant aux entreprises de reconstituer leurs marges, sur-amortissement des investissements jusqu’au 1er avril 2017, programme pour l’industrie du futur permettant notamment l’accompagnement de nombreuses PME dans leur démarche de modernisation, fiscalité favorable à l’investissement dans la recherche). Ces efforts commencent à porter leurs fruits : la Fédération des industries mécaniques constate en 2016 une augmentation des commandes de robots. Taxer les robots contrarierait cette dynamique. La mesure est justifiée par la perception que les robots voleraient nos emplois. Pourtant, on constate que les pays qui ont le plus de robots, comme la Corée et l’Allemagne, sont ceux qui ont su le mieux développer ou préserver leur industrie. (@latribune).

#Etats-Unis

La justice américaine ordonne à Google de fournir des emails hébergés à l’étranger. La justice américaine cherche une réponse aux saisies de données dans un centre de données à l’étranger. La réponse peine à venir. Fin janvier, un tribunal affirmait que si le département de la Justice obtenait des données de Microsoft hébergées en Irlande, il s’agissait bien d’une saisie à l’étranger. Le 3 février, un tribunal de Pennsylvanie a cependant contredit cette analyse dans une affaire qui oppose le département de la Justice à Google. Une bataille importante, quand les grandes entreprises numériques s’affichent ouvertement contre les requêtes abusives. Dans cette affaire, le FBI réclame des emails à Google, via deux mandats s’appuyant sur le Stored Communication Act (SCA) de 1986. Si le groupe de Mountain View a bien fourni les messages hébergés aux États-Unis, il a refusé de livrer les autres. L’entreprise se dit incapable de savoir où sont hébergés exactement ces messages. Ils le sont potentiellement dans d’autres pays, ce qui constituerait une saisie en dehors des Etats-Unis. Un cas qui ne serait pas couvert par le SCA. Une vision battue en brèche par le juge Thomas Rueter, pour qui la recherche dans les emails par le FBI, couverte par le SCA, aura bien lieu sur le sol américain, en Pennsylvanie. Pour lui, récupérer ces données de l’étranger ne constitue donc pas une « saisie » au sens du quatrième amendement de la Constitution. « Même si le rapatriement de données par Google, à partir de ses centres de données à l’étranger, est une potentielle invasion de la vie privée, la violation concrète intervient à leur divulgation aux États-Unis » affirme le juge, dans sa décision publiée par le Washington Post. « Google transfère régulièrement des données d’un centre de données à un autre sans qu’il le sache. De tels transferts n’interfèrent pas avec l’accès ou l’intérêt possessoire du client sur ses données » ajoute-t-il. Autrement dit, Google déplace déjà sûrement des données aux États-Unis sans que l’internaute ne le sache, donc il n’y a pas de problème à le faire pour le FBI. (@nextinpact).

05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ScienceFiction

xVoyage dans le temps : pourquoi les humains du futur ne viennent pas jusqu’à nous ?  Dans la littérature et le cinéma, le voyage dans le temps est assez souvent évoqué. Alors que cette notion ne relève que de la science-fiction jusqu’à preuve du contraire, voici une question qui ne se pose que très rarement : s’il existe des humains dans le futur, pourquoi ne tentent-ils pas de nous rendre visite ? Une réponse possible a été trouvée sur le site Quora, une plateforme très intéressante sur laquelle de nombreuses personnes répondent à des questions de manière complète et documentée. Cette réponse a été formulée par Yishan Wong qui travaille actuellement pour le site Reddit. Si l’on réduit l’échelle de l’histoire de la Terre à 24 heures, la présence humaine n’occupe que 0,08 % de ce temps, tandis que les 5000 dernières années suivant la préhistoire, soit la période la « plus intéressante » de l’humanité, ne représentent que 2 % de ces 0,08 %, soit une goutte d’eau dans un océan. C’est un temps dérisoire, surtout si l’on considère que le plus gros de l’histoire humaine reste à venir, sauf catastrophe majeure. Pour Yishan Wong, cette période trop courte serait un obstacle d’ordre technique en ce qui concerne le voyage dans le temps. « Quand l’homme du futur voyageant dans le temps devra régler le bouton de la machine qui lancera son aventure temporelle, notre période tout entière sera sans doute trop petite pour qu’un cran lui soit consacré », explique l’intéressé. (@SciencePost_fr). Crédit image : io9.

#InternetDesObjets

La vérité sur…l’échec des objets connectés. Les objets connectés devaient être le Graal de la high-tech française. Il y a deux ans, au CES de Las-Vegas, l’Internet des objets serait la troisième révolution numérique, après Internet et le mobile. Les instituts multiplient alors les études prometteuses : l’institut GfK prévoit 30 objets connectés par foyer en 2020, le cabinet Gartner annonce 30 milliards d’objets connectés dans le monde, tandis que son rival IDC prédit un volume d’affaires de 1.700 milliards de dollars… Au grand désespoir des fabricants, cette nouvelle catégorie de produits n’a toujours pas trouvé son public. La montre connectée, mêlant horlogerie chic et technologie de pointe, a symbolisé cette industrie naissante. Les résultats sont loin d’être au rendez-vous. (@Challenges).

Des fabricants poursuivis en raison des failles de sécurité des objets connectés. La Federal Trade commission (FTC) américaine poursuit un troisième fabricant, l’accusant de mettre en danger la sécurité des consommateurs et la confidentialité de leurs données, en raison de la sécurité inadéquate de son routeur et de ses webcams. Derrière cette troisième plainte, c’est tout un plan d’action qui se dévoile en vue de contraindre les fabricants à augmenter le niveau de conception des objets connectés, même ceux d’entrée de gamme. Et de trois ! La plainte déposée en janvier 2017 contre D-Link fait partie du plan de campagne de la FTC visant à renforcer la confidentialité et la sécurité des consommateurs par rapport à ce que l’on appelle l’Internet des objets (IoT). La FTC avait déjà dégainé deux fois, contre ASUS (un fabricant de matériel informatique) et TRENDnet (un distributeur de caméras vidéo). (@etienne_wery). A lire : Que signifie Internet des objets (IoT) ? (@lemagit).

Bosch, Cisco et Foxconn veulent appliquer la blockchain à l’Internet des objets. Si la blockchain est surtout connue pour son rôle de sécurisation des transactions en bitcoin, cette technologie est promise à grand avenir dans bien d’autres domaines. A commencer par l’Internet des objets (IoT) dont la protection représente un défi technique majeur. C’est ainsi que plusieurs acteurs impliqués dans ce secteur ont décidé de former un consortium afin de travailler sur des solutions utilisant la blockchain comme protocole pour sécuriser leurs applications IoT. Bosch, Cisco, Foxconn, mais aussi Gemalto, Bank of New York Mellon ainsi que les startups Consensus Systems (ConsenSys), BitSE et Chronicled sont impliqués dans cette initiative. « Sécuriser l’identité d’une propriété physique et l’emballage représente une grande opportunité commerciale dans la prochaine décennie. Des pans importants dans les chaînes logistiques et les industries réglementées dans les secteurs de l’énergie, de la pharmaceutique et de la chaîne du froid pourraient adopter une composante blockchain dans les dix prochaines années », a déclaré Joe Pindar, directeur de la stratégie produit chez Gemalto. (Eureka Presse). (@zdnetfr).

L’Internet des Objets, ou le marketing 3.0. Au fil du développement croissant de l’IoT, l’afflux de données engendrées par le phénomène modifie en profondeur les possibilités du marketing actuel et ne cesse de dévoiler de nouveaux axes d’innovation. Mais lesquels ? 50, 75, et même 200 milliards : Si les professionnels et industriels de l’IoT ne sont pas d’accord sur le nombre d’objets connectés présents sur le marché mondial à l’horizon 2020, tous partagent le même avis sur la question de l’impact de ce réseau à la taille croissante, pour ne pas dire exponentielle, sur le marketing. C’était pressenti, c’est désormais une réalité : le marketing est à un tournant de son évolution. Ce n’est d’ailleurs plus une surprise pour les professionnels du secteur qui sont près de 80% selon le panel d’enquête de The Economist dans son rapport The rise of the Marketer, à estimer qu’une restructuration profonde est nécessaire pour adapter le marketing aux nouvelles attentes du marché et des consommateurs, où deux tendances se dégagent avec clarté : l’interface mobile personnalisée en temps réel et bien entendu, l’Internet des Objets. (@iot_business).

#LiensVagabonds

Facebook et Twitter continuent leur offensive sur la TV. A retenir cette semaine : – Le New York Times se met aux podcasts audio ; – La BBC finance des initiatives locales de journalisme ; – CNN lance une nouvelle équipe d’investigation ; – Netflix teste une interface mentale ; – Apple et Facebook s’attaquent à Netflix mais Facebook veut être davantage YouTube que Netflix ; – Pour la première fois, un film inédit est diffusé en prime sur Facebook Live.(@Metamedia).

#MediaSocial

De Facebook à Snapchat, le circuit secret de la drague chez les ados. Dans le livre enquête « Portables : la face cachée des ados », les auteurs Boris Manenti et Céline Cabourg raconte ainsi que les portables ont révolutionné les petits jeux de séduction. Si le repérage comme le passage à l’acte se déroulent toujours « IRL », c’est-à-dire dans la vie réelle, toute l’approche, la discussion et la drague ont été déportées sur l’écran du smartphone. Dans ce livre, la sociologue Monique Dagnaud explique : « Facebook offre un lieu de familiarité : l’adolescent interagit avec des personnes qui partagent un univers de sociabilité commun. Il opère comme un sas à partir duquel on peut tenter une approche, envoyer un petit clin d’œil, évaluer ses chances de plaire, faire passer un message par un tiers ou tenter de l’approfondir. » Pour mieux appréhender cette drague redessinée et dématérialisée, L’Obs a imaginé le flirt numérique de Lucas, adolescent fictif de 15 ans terriblement éperdu d’Eva, également fictive, rencontrée lors d’une soirée. Voici le récit de leur séduction, de Facebook à Snapchat, jusqu’au passage à l’acte. (@LObs).

#Entreprise

L’internationalisation galopante des start-up de la French Tech. A ce niveau-là, ce n’est plus une tendance, mais un satisfecit : 98 % des start-up créées il y a moins de trois ans en France et qui s’appuient sur un modèle de paiement en ligne réalisent déjà du chiffre d’affaires à l’international, révèle une étude menée par VB Profiles et Stripe. Cette vague de fond en dit plus sur l’état d’esprit des startuppeurs que toutes les incantations entendues sur le sujet depuis des années. Plusieurs critères expliquent ce phénomène, comme le décrit Guillaume Princen, directeur général France et Europe du Sud de Stripe : « Il y a eu des précurseurs comme Criteo, La Ruche qui dit Oui ou Drivy. Ils ont valeur d’exemple et c’est l’un des ingrédients pour comprendre cette tendance. » Les startuppeurs sont donc décomplexés. C’est le message que tient Alexandre Ali, fondateur du site Rad : « Quand on vient de France, on peut encore avoir des complexes pour aller aux Etats-Unis. Mais avec les outils technologiques, les barrières à l’entrée ont sauté. » Par barrière, le jeune entrepreneur entend coûts d’infrastructures. « Les outils de CMS, de sécurité, de cloud, de paiement, tout a baissé drastiquement », constate Guillaume Princen. Et cela semble fonctionner. Les start-up du panel affichent une croissance moyenne de 8 %, avec un chiffre d’affaires multiplié par 2,2 chaque année. Un multiple qui monte même à 3,7 en moyenne pour les jeunes pousses qui fondent leur modèle sur l’abonnement et les logiciels en mode SaaS. (@EchosBusiness).

#Economie

Comment le fisc et la Sécu vont taxer les revenus de l’économie collaborativeLouer son appartement, partager sa voiture… Les revenus tirés de toutes ces activités facilitées par les plateformes numériques sont potentiellement soumis à l’impôt et aux cotisations sociales. Le ministère des Finances a précisé à quelles conditions en septembre. Côté cotisations, de nouvelles dispositions ont été votées à l’automne. Mais il est difficile de s’y retrouver. Le ministère des Finances a donc mis en ligne jeudi des fiches pratiques. Les plateformes numériques vont devoir rediriger leurs usagers vers ces documents, précise un décret à paraître vendredi. Elles devront aussi leur fournir un récapitulatif annuel de leurs revenus – certaines le font déjà – afin d’aider les particuliers à remplir leur déclaration annuelle de revenus. (@figaro_economie).

#Transport

La fin annoncée des autoroutes urbaines. Observant « un mouvement mondial de reprise des grandes infrastructures autoroutières au coeur des villes », Paul Lecroart, urbaniste à l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la Région Île-de-France (IAU), a publié en 2013 une étude intitulée « De la voie rapide à l’avenue urbaine : la possibilité d’une « autre » ville ? » Il y analyse douze exemples de villes américaines, canadiennes ou coréennes, qui ont abandonné leurs autoroutes urbaines pour des avenues bien connectées, bordées d’immeubles d’habitation, de bureaux et de commerces, ouvertes à tous et traversables. « Longtemps, les politiques de modération du trafic se sont contentées d’apaiser les quartiers (zones à 30 km/h, trottoirs élargis), de réaménager des boulevards (avec ou sans tramways) et de reconquérir des places (souvent en mettant le stationnement en souterrain), observe-t-il. Aujourd’hui, on ose remettre en question ces autoroutes urbaines, à San Francisco, à Séoul, à New York, à Montréal ou ailleurs. » (@latribune).

#Ville

Infographie : Virage numérique : les départements français ont-ils pris le pli ? Quels sont les départements les plus présents sur les réseaux sociaux ? Quels sont ceux qui proposent les meilleurs contenus ? Lesquels sont les meilleurs élèves tous domaines confondus ? Dentsu Consulting a réalisé, pour le compte de l’Assemblée des départements français, un baromètre dédié à la présence numérique des départements, mais aussi leur proximité numérique avec les citoyens et la cohérence de leur engagement. Les Alpes Maritimes, la ville de Paris et le Val d’Oise forment le trio de tête des départements les plus actifs sur l’ensemble des supports numériques. (@bymaddyness).

#Energie

Le Danemark perce le secret de la consommation d’eau sans énergie. En termes d’écologie, les pays scandinaves sont en général à la pointe, et la gestion de l’association eau-énergie ne fait pas exception à cette règle. « L’histoire de la gestion de l’eau à la danoise est un vrai conte de fées », assure Katrine Rafn, directrice des ressources hydrauliques au ministère danois de l’Environnement. Ces trente dernières années, le Danemark a « réussi à percer le secret » de l’association entre croissance économique et gestion efficace de l’eau. « Le secret est un mélange savant de développement de politiques, de réglementation intelligente et d’innovation technique » impliquant une coopération entre les autorités publiques, le secteur privé et les gestionnaires hydrauliques, a-t-elle expliqué lors d’un événement EurActiv. « La gestion efficace de l’eau repose sur une gestion de tout le cycle hydraulique », a-t-elle continué. « Cela concerne la consommation, l’extraction et la distribution, mais aussi le transport des eaux usées et leur traitement. Cela concerne absolument tout. » (@latribune).

#Media

Les médias face à une crise de confiance généralisée. Chaque année le quotidien La Croix publie son baromètre sur la confiance des Français envers les médias en partenariat avec Kantar Sofres. Pour l’édition 2017, la tendance à la défiance, amorcée depuis 2015, se confirme. Cette crise de confiance apparaît comme un enjeu primordial pour les médias. (‏@InaGlobal).

04 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

nullLa politique est un système où des personnes échangent des informations, et utilisent des algorithmes pour cela, explique le chercheur Gilles Dowek. Serge Abiteboul et Gilles Dowek sont tous les deux chercheurs à l’Inria. Ils viennent de publier aux éditions du Pommier « Le temps des algorithmes », un ouvrage à la fois didactique et sublime qui interroge sur le réel impact des algorithmes dans nos vies. Loin de la critique facile, les auteurs rappellent à quel point un algorithme est neutre. Tout dépend de ce que l’on en fait. A quelques semaines de la Présidentielle 2017 et alors que le rôle des logiciels est d’autant plus critiqué qu’il est jugé tout-puissant, ils remettent en perspective les changements en cours. (@LUsineDigitale).

Site de rencontres, quand les robots draguent à votre place. Trouver l’amour grâce aux algorithmes ? L’idée est prise très au sérieux par nombre de sites de rencontre. Alors que l’on peut tomber à la télé sur une émission de téléréalité dont le principe est d’étudier la possibilité de se marier avec quelqu’un que nous n’avons jamais vu, au moyen de calculs de “compatibilité”, la technologie va plus loin. Les algorithmes permettent désormais de prédire avec qui vous êtes susceptible de vivre une grande (ou petite) histoire. Le soir, peut-être n’avez vous pas le courage de passer des heures sur les forums ou les sites de rencontre. Heureusement, les algorithmes de Meetic et Tinder calculent des “probabilités de compatibilité”, et vous proposent de rencontrer des personnes partageant vos passions. Ces formules mathématiques reposent sur des questionnaires – une centaine de questions, inspirées par un outil de sociologie, la méthode de Schwartz, qui consiste à “combiner les éléments constituant notre boussole intérieure”, afin de reconstituer un “système de valeurs”. Seuls les célibataires qui ont un “taux d’affinité” supérieur à 65%, sont proposés à l’utilisateur. (@cnetfrance).

Comment développer une IA inoffensive pour l’homme ? Qui a peur de l’intelligence artificielle ? À vrai dire, beaucoup de monde. Un exemple parmi d’autres ? D’après un récent sondage du Daily Mail, un tiers des répondants pense que l’intelligence artificielle constitue une menace existentielle pour l’humanité. 60% d’entre eux craignent également un impact négatif sur l’emploi. Difficile de les blâmer, le traitement du sujet étant souvent anxiogène. Les articles annonçant la mise au chômage imminente d’une partie de la population par les progrès de l’intelligence artificielle sont légion. Quant à la crainte que l’intelligence artificielle ne surpasse le cerveau humain, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l’humanité, elle est exprimée par de nombreux entrepreneurs et scientifiques de renom. « Le développement de l’intelligence artificielle pourrait sonner le glas de l’humanité. » affirmait ainsi le physicien et cosmologiste Stephan Hawking en 2014. L’an passé, Bill Gates exprimait une inquiétude similaire : « Je fais partie de ceux que la superintelligence inquiète. D’abord, les machines feront de nombreuses tâches à notre place, sans être superintelligentes. Ce sera positif si on le gère bien. Quelques décennies après ça, l’intelligence sera suffisamment développée pour devenir un problème. Je suis d’accord avec Elon Musk et quelques autres sur ce sujet, et ne comprends pas pourquoi certains ne s’inquiètent pas. » Que dit Elon Musk sur la question ? « Nous devrions être très prudents avec l’intelligence artificielle. Si je devais nommer notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement ça… » (@latelier).

« On peut être contre l’intelligence artificielle par principe » « Association française contre l’intelligence artificielle », AFCIA, est un acronyme qui dans sa radicalité, invite d’abord à la méfiance. L’association s’inscrit dans la lignée de tous ces grands mouvements technocritiques qui, de la lutte contre l’arme atomique aux fauchages anti-OGM, sont souvent caricaturés. À revers des discours qui présentent l’intelligence artificielle comme une réponse aux défis socio-économiques à venir, l’AFCIA tire la sonnette d’alarme : la course folle vers l’imitation du cerveau humain grâce aux machines serait synonyme de risques démesurés. Et il ne serait pas trop tard pour tout arrêter… (@UsbekEtRica).

Intelligence artificielle : art ou artifice ? Début janvier, Usbek & Rica publiait un article d’Irénée Régnauld, un de nos lecteurs-contributeurs. Une interview de Cédric Sauviat, le président de  l’« Association française contre l’intelligence artificielle » à propos de son « combat » contre l’intelligence artificielle.  Aurélien Grosdidier a souhaité réagir à cette publication et nous a soumis le texte ci-dessous. Si la question de « l’IA » vous intrigue – et que vous avez vingt bonnes minutes devant vous – alors ce texte est fait pour vous ! (@UsbekEtRica).

#RealiteVirtuelle

La ville de Moulins fait sa révolution en 360°. A l’occasion de sa grande Foire, du 3 au 12 février, la ville de Moulins propose un stand hyper connecté où le public pourra découvrir la cité sous un jour nouveau: celui de la réalité virtuelle. Un virage numérique entrepris par la préfecture de l’Allier il y a quelques années et qui se traduit, notamment, par la possibilité pour les internautes de visiter la cité en 360°. Sur le site internet de la ville, désormais, une vingtaine de lieux emblématiques s’affiche dans toutes les directions. Grâce à la technique des photos sphériques, on peut visiter la place Anne de France, la Chapelle de la visitation, la Cathédrale et la « Mal coiffée » ou encore la place de l’ancien Palais, tout cela confortablement installé devant son ordinateur ou grâce à son smartphone. Il s’agit là d’une première étape puisque la ville entend proposer d’autres sites à découvrir en 360°. (@F3Auvergne).

#Internet

Qwant, le moteur de recherche made in France qui respecte votre vie privée. Le petit moteur de recherche français Qwant, créé en 2013, a jusqu’ici peiné à convaincre. Mais il repart dans une offensive qui, cette fois, pourrait porter ses fruits. La puissante Caisse des Dépôts a annoncé jeudi y injecter 15 millions d’euros, aux côtés de son actionnaire de référence le groupe allemand Axel Springer, qui suit cette augmentation en remettant 3 millions au pot. Les cofondateurs Eric Léandri et Jean-Manuel Rozan, qui restent majoritaires, ont désormais les moyens de se développer. Ils veulent embaucher 1.000 personnes d’ici 2021 et investir massivement en R&D et marketing, notamment en France, Allemagne et Italie. Eric Léandri, Président de Qwant, l’espère : « D’ici 2020, au moins 10% des internautes européens auront compris qu’il est important de protéger leur vie privée ! » (@LObs).

#Formation

École 42 de Xavier Niel : une nouvelle école va ouvrir à Lyon. L’école 42 de Xavier Niel fait des émules… Le président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et l’homme d’affaires Xavier Niel ont annoncé leur intention d’ouvrir à Lyon une école de codage informatique sur le modèle de l’École 42 parisienne. 300 étudiants à partir de septembre 2017. « Cette école accueillera près de 300 étudiants dès septembre prochain », a annoncé Laurent Wauquiez, évoquant les 8.000 postes non pourvus en Auvergne-Rhône-Alpes. « Les start-up ne trouvent pas de collaborateurs et sont bridées dans leur développement. » Xavier Niel, qui va faire profiter la future école lyonnaise de l’expertise de son École 42, a rappelé le succès rencontré par sa formation parisienne ouverte en 2013. (@europe1).

#Neuroscience

Le machine learning au secours des neurosciences ? Les chercheurs sont-ils en train de construire des machines qui lisent dans nos pensées ? Si depuis les années 1990, on présente parfois les méthodes de neuro-imagerie étudiant notre activité cérébrale et mentale, loin de cette comparaison qui a plus à voir avec la science-fiction, les neurosciences sont peut-être en train de vivre leur révolution copernicienne, explique VoxPuisque l’homme ne réussit pas à décrypter seul son propre cerveau, plusieurs équipes de chercheurs se tournent non plus seulement vers la neuro-imagerie, mais aussi vers le machine learning. Ce champ d’étude de l’intelligence artificielle, qui vise à systématiser l’apprentissage de la machine et à dépasser l’algorithmique plus basique, se concrétise en l’occurrence par la construction de machines pour mieux déchiffrer notre cerveau. La neuroscience deviendrait, si elle suivait ce giron, une « big data science ». (@RslnMag).

#Journalisme

Louis Theroux, l’héritier de Michael MooreIl vient de recevoir à Londres un prix pour l’ensemble de son œuvre et ses documentaires polémiques sont visibles sur Netflix. Son style ? L’immersion, le flegme british et l’écoute. Portrait d’un golden boy du journalisme élevé à l’école Michael Moore. (@teleobs).

#DroitDAuteur

Les ayants droit américains mettent fin à leur « Hadopi privée ». Les fournisseurs d’accès à Internet américains ont mis fin au système « d’alertes au droit d’auteur », créé en collaboration avec les représentants des industries du disque et du film, révèle le magazine Variety. Mis en place il y a quatre ans, ce système fonctionnait sur le même principe que la Hadopi française, avec l’envoi automatisé d’avertissements par e-mail aux internautes suspectés de télécharger illégalement grâce aux systèmes de peer-to-peer, principalement Bittorrent. Contrairement au système français, le système américain n’était en revanche pas encadré par l’Etat, mais était fondé sur un accord entre les principaux fournisseurs d’accès à Internet (Comcast, AT&T, Verizon…) et les associations professionnelles de la musique (RIAA) et du film (MPAA). (@Pixelsfr).

#Ville

Amazon et Google se disputent l’empire de la smart city. Pour la première fois et dans un but bien précis, constructeurs automobiles (Hyunday, Toyota, Ford, ect. ), géants de l’électroménagers (LG et Whirpool entre autres) et plateformes de services (Amazon, Blackberry-QNX, NVidia, et Google en particulier) regardent dans la même direction. Leur objectif ? Exploiter les données au maximum. Pour ce faire, ils ciblent clairement les objets les plus utilisés par les individus et s’emparent ainsi des habitudes et besoins les plus fondamentaux : le quotidien et la mobilité. C’est en ce sens que l’on peut dire que la smart city va prendre toute sa dimension. Car elle devient une “infrastructure” alimentée par les données quotidiennes du citoyen, et va mettre en lumière les véritables acteurs de l’évolution permanente de cette infrastructure. Et ces acteurs s’appellent Amazon et Google. (@latelier).

#Assurance

Les nouveaux acteurs de l’assurance s’appuient sur les digital natives pour éclore. L’assurance, cette industrie qui pèse plus de 4500 milliards de dollars s’apprête à être à son tour disruptée. Les start-up des technologies de l’assurance, les insurtech, parviennent à lever de plus en plus de fonds. Celles qui démarrent ont engrangé près de 900 millions de dollars d’investissement au cours des neuf premiers mois de 2016, d’après Dow Jones VentureSource, soit un bond de 84% par rapport à la même période l’année précédente. Ce qui explique cette croissance ? Au moins deux choses d’après Matthieu Soulé, analyste stratégique senior à L’Atelier BNP Paribas North America. « L’assurance est un secteur d’activité qui génère des milliers de milliards de chiffre d’affaire. Cela attire les start-up qui se disent qu’en prenant ne serait-ce qu’1% d’un sous-segment du marché, elles pourraient être très rentables. Et puis la vague fintech a montré que des nouveaux entrants peuvent se faire une place au soleil y compris dans un marché régulé. » (@latelier).

03 Fév

Régions.news #266 – Edition du vendredi 3 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#266 version PDF

image002Légende image. Comment les Nord-Coréens utilisent les technologies dans leur pays ? Le pays reste très fermé dans tous les domaines. Mais il a cédé à une force de la vie moderne, l’Internet et semble être de plus en plus connecté (@BIfrance).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ L’incubateur « Momentum » ouvre officiellement ses portes à Toulouse. Cet accélérateur est dédié à l’innovation sociale, sociétale et environnementale. On appelle cela l’économie positive. « Une économie qui fait du bien à la planète et à l’Humain. Elle est constituée d’entreprises qui pensent à l’optimisation de leurs pratiques sociales, environnementales et sociétales pour minimiser l’impact de leurs activités sur les ressources naturelles et humaines » précise Boris Mounet, le responsable de Momentum. Par exemple : « Ceux permettant la lutte contre le gaspillage alimentaire, favorisant l’émergence d’une agriculture saine et respectueuse de l’environnement, le développement d’applications mobiles permettant l’accès à l’éducation pour tous… » poursuit-il. La première promotion compte cinq jeunes pousses. (Le blog sur Tout ce qui buzz sur @France3MidiPy).

#Mobilité

♦ La révolution des smartphones n’est pas terminée. D’après un rapport du cabinet Deloitte, les terminaux mobiles seront plus intelligents que par le passé : « En 2017, plus de 300 millions de smartphones, soit plus du tiers des téléphones qui seront vendus dans le monde, seront dotés de fonctions intégrées de ‘machine learning’ [apprentissage automatique], qui permettra d’exécuter des tâches importantes même hors ligne. » Mais « cette avancée aura d’importantes répercussions non seulement sur la confidentialité et la sécurité au quotidien pour les utilisateurs, mais surtout sur les interventions en cas de catastrophe, la cybersécurité future des objets connectés et la santé. » (@latribune).

#InternetDesObjets

♦ Vendredi 20 janvier la première borne itinérante dédiée aux objets connectés et applications pour la santé (rythme cardiaque, sommeil, perte de poids, prise de médicaments…) a vu le jour. Aujourd’hui, elle est située dans une officine de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine (Ile-de-France) et elle se déplacera dans les pharmacies françaises à raison de 30 jours par pharmacie. (@iot_business). A lire aussi : Une intelligence artificielle pourrait détecter un cancer de la peau à partir d’une simple photo (@MashableFR) et Le casse-tête de la sécurité des objets connectés (@Pixelsfr).

image004Légende image. Comme le remarque Ezra Klein, l’un des fondateurs du groupe de médias en ligne Vox : « une fois encore, ce que dit Trump n’est pas tout à fait vrai. Sa guerre n’est pas contre les médias. (…) Sa guerre est contre les faits. ». A terme, il s’agit pour lui d’imposer sa propre réalité sans contestation véritable (Photo : Seth Anderson).

#InFaux ou #FausseNouvelle

♦ « Faits alternatifs » est le nouveau concept invoqué par une proche conseillère de Donald Trump, pour caractériser les affirmations tendancieuses du nouveau porte-parole de la Maison-Blanche exprimées le 21 janvier. Une manipulation des faits tout droit sortie de 1984, roman de Georges Orwell sur le totalitarisme. Dans l’ouvrage, un des ordres du Ministère de la Vérité était : « Le Parti disait de rejeter le témoignage des yeux et des oreilles. C’était le commandement final et le plus essentiel ».

♦ Des chercheurs des prestigieuses universités de Cambridge (Royaume-Uni) et Yale (États-Unis) se sont penchés sur un vaccin contre les « fake news ». Les chercheurs pensent qu’en exposant les internautes à des petites doses de fausses informations tout en démontrant le ridicule de celles-ci, il est possible de développer une sorte de système immunitaire. Ils recommandent d’utiliser ces techniques dès l’école : apprentissage des faits et décryptage du buzz et de l’intox qui pullule sur internet. On développe ainsi leur esprit critique. A lire aussi : Les fake news marquent davantage les esprits que la réalité.

♦ Jean-Marie Charon, sociologue spécialiste des médias, décrypte le développement des fake news et les moyens de les combattre. Il explique que « ne pas donner la même valeur à l’info sur le Web et sur le papier a été une erreur ». A lire aussi : Les institutions du savoir sont-elles suffisamment démocratiques ?, article dans lequel Rolin Moe, directeur de l’Institut pour l’innovation académique de Seattle, explique que la désinformation fait partie du paysage et que l’on ne peut pas nier « la complicité d’une société qui promet le savoir comme un pouvoir, tout en traitant toujours l’information comme une ressource économique »

♦ A la veille de l’élection présidentielle, le ministère de l’Intérieur, la Direction interministérielle du numérique (Dinsic) et l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) déclenchent la chasse aux fausses informations. Ils veulent rencontrer les dirigeants de Facebook, Google, YouTube et Dailymotion en France pour éviter la circulation de contenus faux ou biaisés sur ces sites grâce à la manipulation des algorithmes de référencement. « Si les résultats des élections se révélaient très serrés, ces fake news pourraient avoir un impact et influencer l’issue de la présidentielle », s’inquiète un responsable.

♦ Les contributeurs de Wikipédia ont été, depuis les premiers pas de l’encyclopédie en ligne, confrontés à de fausses informations. Ils ont dû s’organiser et inventer des règles pour éviter qu’elles ne soient publiées sur la plate-forme. « Nous avons trois principes intangibles pour nous assurer qu’une information est exacte et qu’une page est conforme à nos standards : n’utiliser que des sources fiables ; avoir une approche neutre ; et ne pas utiliser d’informations pour lesquelles il n’existe pas de source établie. », explique Katherine Maher, directrice exécutive de la fondation Wikimedia.

#Media&Election

♦ Médias et élections, piège à comm’. De la télévision aux réseaux sociaux, la relation entre médias et politiques a-t-elle vraiment évolué ? Regards croisés, à l’occasion de la campagne présidentielle. Série de dix articles publiés par le site @InaGlobal.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 28 janvier 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Peut-on armer la transparence des algorithmes ? ; – Les robots, bientôt des « personnalités juridiques » ? ; – Le glossaire de l’intelligence artificielle ; – La télévision 3D est définitivement morte, vive la 4K.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x

La mobilité accélère, et les discriminations avecLes avions et les trains à grande vitesse se démocratisent. Les lignes se multiplient dans les pays émergents. Grâce au low cost, la vitesse devient accessible à tous et de nouvelles technologies promettent encore d’accélerer et de « rétrécir » le monde. Mais cette mobilité exclut bon nombre de territoires et crée en son sein une nouvelle ségrégation sociale. En novembre 2016, nous avons rencontré Virginie Raisson, directrice du Lépac (Laboratoire d’études prospectives et cartographiques), à l’occasion de la publication de son ouvrage 2038, Les Futurs du monde. Nous vous parlions alors de l’avenir de l’Afrique, et en particulier des conséquences de la révolution numérique sur le continent. Focus, aujourd’hui, sur un autre enjeu d’avenir abordé dans cet ouvrage : les conséquences de l’accélération de la mobilité à l’échelle mondiale. (@UsbekEtRica).

#RealiteVirtuelle

Oculus jugée coupable de vols de technologieLa société de réalité virtuelle Oculus, filiale de Facebook, qui était accusée d’avoir conçu son casque Rift en utilisant des technologies volées à une autre entreprise, Zenimax, a été jugée en partie coupable mercredi par les jurés d’un procès au Texas. Les jurés ont estimé les divers dédommagements à payer à 500 millions de dollars au total, d’après un document judiciaire consulté par l’AFP. Cette somme est nettement inférieure aux 4 milliards de dollars qu’avait réclamé à la fin du procès Zenimax, un spécialiste des jeux vidéo. Ce dernier avait déposé sa plainte contre Oculus en 2014, peu après que Facebook en eut annoncé le rachat pour environ 2 milliards de dollars. (@latribune).

#Internet

Mohamed Ali, le futur Mark Zuckerberg. Grâce à un nouvel algorithme, Mohammed Ali, développeur en informatique autodidacte, promet déjà de s’inscrire dans la lignée des grands créateurs du monde virtuel, à l’instar de Mark Zuckerberg et autres génies. Du haut de ses 16 ans, il a créé un comparateur de prix sur Internet, qui permet à ses usagers de dépenser le moins d’argent possible. À première vue, cette idée n’a rien d’innovant, mais elle est en réalité totalement révolutionnaire et risque de chambouler entièrement le marché du e-commerce. En cause, un algorithme créé par Mohamed Ali, qui consiste à mettre en relation des acheteurs avec les vendeurs les moins chers, le tout entre particuliers. (@HuffPostMaroc)

#JeuVideo

Le jeu vidéo en 2016: Une année record en France, «FIFA» et «Pokémon» en tête des ventesLe marché du jeu vidéo se porte bien, très bien. Rien qu’en France, il a réalisé un chiffre d’affaires de 3,46 milliards d’euros, soit plus de 4 % de croissance. Comme l’a détaillé jeudi matin le syndicat des éditeurs de jeu vidéo (SELL) lors d’une conférence de presse, ce chiffre concerne à la fois le hardware, le software et les accessoires, avec comme répartition : 63 % pour l’écosystème console, 29 % pour le PC et 8 % pour le mobile. (@20minutes).

#MediaSocial

La croissance explosive de Snapchat. On en sait enfin un peu plus sur la santé financière de Snapchat : le service de messagerie en ligne a vu son chiffre d’affaires multiplier par presque 7 l’an dernier, à 404 millions de dollars. Le nombre d’utilisateurs actifs a été multiplié par presque 50 % sur la même période (158 millions de personnes). Cette croissance a beau être explosive, la pépite de la Silicon Valley continue d’accumuler les pertes  : elles ont atteint 515 millions de dollars l’an dernier. L’entreprise, qui a publié ces chiffres pour la première fois jeudi soir en vue de sa prochaine introduction en Bourse, précise que la publicité est sa source quasi exclusive de revenus. Elle a d’ailleurs redoublé d’efforts ces derniers mois pour élargir son offre à destination des annonceurs, ce qui pourrait porter des recettes à près d’un milliard de dollars cette année, estime la société de recherche eMarketer. (@LesEchos).

Les quatre défis que devra relever Snapchat après son introduction en BourseC’est désormais officiel: Snapchat va entrer à Wall Street. Jeudi 2 février, Snap, la maison-mère de l’application qui permet d’envoyer des photos et vidéos qui disparaissent au bout de quelques secondes, a lancé la dernière étape de sa procédure d’introduction en Bourse (IPO). Celle-ci pourrait avoir lieu début mars sur le New York Stock Exchange. La société californienne espère lever 3 milliards de dollars. Il s’agirait alors de la plus importante opération pour une entreprise high-tech américaine depuis les débuts boursiers de Facebook en mai 2012. Les documents déposés auprès de la Securities & Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, donnent, pour la première fois, un aperçu de la situation financière de Snap. Il y a du positif, comme la forte progression du chiffre d’affaires, qui a été multiplié par sept l’an passé. Mais aussi des chiffres moins encourageants. Par exemple, l’ampleur des pertes ou le net ralentissement de la croissance du nombre d’utilisateurs. Revue de détails des défis que va devoir relever l’entreprise. (@JeromeMarinSF).

#Numérique

Moby : « La technologie possède une face très sombre ». « Etes-vous aussi perdu que je ne le suis ? » répète Moby dans sa dernière chanson. Dévoilée fin 2016, Are you lost in the world like me s’accompagne surtout d’un clip (très réussi) dans lequel l’animateur Steve Cutts présente une société cauchemardesque: nos yeux de zombies sont indécollables de nos smartphones et seuls les selfies peuvent nous arracher un sourire, entre deux «like» et trois «swipe». Le tout dans un album intitulé These Systems Are Failing. Moby y affiche ses combats, contre la souffrance animale ou le parti Républicain. Dix huit-ans après son album culte Play, le célèbre chanteur et DJ américain aurait-il fini de jouer ? Cette vision si anxiogène de notre rapport à la technologie est-elle la sienne? «Dans le meilleur des cas, on s’auto-disciplinera pour ne pas devenir dépendant de la technologie», explique Moby dans La communication du futur, l’un des dix épisodes de la série documentaire Rêver le futur, diffusé depuis le 27 janvier sur Planète+. Entretien avec un musicien de plus en plus engagé. (@20minutes).

#Consommation

UberEats vs Resto-in: room service à domicileLa livraison de repas à domicile a le vent en poupe. Lancé en France en mars 2016, UberEatspropose à ses clients de leur livrer les petits plats de leur choix, élaborés dans les cuisines de 1500 restaurants partenaires. Un service que la société californienne a rodé à Los Angeles et à New York avant de le décliner à Paris et dans 60 autres villes à travers le monde. Il faut dire que la livraison de repas à domicile est régie par bien moins de contraintes que les activités de VTC qui ont fait le succès planétaire d’Uber. Du reste, les livraisons ne sont pas opérées en voiture (sauf aux États-Unis), mais à vélo ou à scooter, le plus souvent par des étudiants soucieux d’arrondir leurs fins de mois. Leurs gains oscillent entre 10 et 15 euros de l’heure, selon Uber France. Dans l’Hexagone, UberEats est proposé pour l’heure à Paris, à Lyon et à Bordeaux, mais compte tenu de son succès, le service sera disponible dans quatre autres villes d’ici à la fin de l’année. (@figaro_economie).

Billets d’avion : une vingtaine de sites épinglés pour « pratiques trompeuses ». Une vingtaine de sites de vente en ligne de billets d’avion ont été épinglés par le gendarme de la concurrence pour des pratiques trompeuses en matière d’affichage des prix. L’enquête menée en 2016 par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a notamment permis de mettre à jour une pratique fréquente de mise en avant de prix réduits qui sont, en réalité, inaccessibles à la plupart des consommateurs. Des prix soi-disant avantageux mais qui s’avèrent finalement réservés aux seuls utilisateurs de certaines cartes de paiement, très peu répandues et inadaptées à ce type d’achat. « Parfois inférieurs de plus de 50% au prix réel supporté par la quasi-totalité des clients, ces prix annoncés trompent le consommateur et faussent les résultats des comparateurs et donc la concurrence », souligne-t-il. Pis, dans certains cas, le prix à payer est automatiquement augmenté « au moment même du paiement, pendant que le numéro de carte de paiement est renseigné par le consommateur et sans que celui-ci n’en soit alerté ». (@LesEchos).

#Entreprise

Le financement des startups par les grands groupes français en plein boom. Longtemps frileux, échaudés par les déboires connus lors de l’éclatement de la bulle Internet en 2000, les grands groupes français sortent de leur réserve et se mettent à investir significativement dans les startups. « On assiste à une nette accélération du corporate venture en France ; c’est un phénomène que l’on ne peut pas négliger », a relevé vendredi Cécile Brosset, la directrice du Hub Bpifrance, qui tenait une table ronde sur le sujet. Et ce même si « le nombre d’acquisitions par des grands groupes reste proche de zéro ! », a-t-elle ajouté. Le nombre de transactions réalisées par des fonds de capital-risque émanant de grands groupes ou entreprises de taille intermédiaire a explosé l’an dernier : selon les chiffres non exhaustifs, rassemblés par le Hub, service d’apporteur d’affaires pour les grands groupes et les startups au sein de la banque publique d’investissement, il y a eu 590 deals signés par des « corporate ventures » en 2016, contre 243 l’année précédente, pour un montant cumulé de 2,7 milliards d’euros (1,5 milliard en 2015). (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

« Dans quelques années, nous aurons basculé dans une société des robots ». « Je prépare la société des robots », répète inlassablement Hiroshi Ishiguro. L’expert en robotique nippon spécialiste des androïdes en est convaincu : les machines à apparence humaine sont l’avenir de l’humanité. Ce personnage pour le moins atypique, qui cultive son image de rockstar de la robotique, dispose d’ailleurs de son propre double mécanique depuis 2009. Geminoid HI-4, c’est son nom, est en effet sollicité dans le monde entier. « Les organisateurs de conférences l’aiment beaucoup. Il est probablement meilleur que moi. En tout cas moins cher », plaisante son créateur en montrant comment la créature à squelette métallique, épiderme de silicone et chair en mousse d’uréthane peut loger proprement dans deux valises. La tête, « trop délicate pour une soute d’avion », voyage à part, dans un sac à dos. (@20minutes).

#Politique

Seule sa trumpisation pourrait sauver François Fillon. Point de salut hors du trumpisme, pour Jean-Sébastien Ferjou du site Atlantico qui conseillait sur iTélé à François Fillon de « décaler le problème, qu’il dise : “Allez vous faire foutre !”, qu’il la joue à la Bernard Tapie, à la Silvio Berlusconi, qui se sont fait élire avec des casseroles. Mais il n’a pas ce tempérament-là ». (@telerama).

« Chaque heure, une pétition atteint son objectif sur Change.org ». À San Francisco, quelques heures seulement après l’élection de Donald Trump, Usbek & Rica a rencontré Jennifer Dulski, la présidente de la plateforme de pétitions en ligne, Change.org. L’occasion rêvée de parler civic tech, politique et démocratie, alors que le plus célèbre des sites de pétitions a dépassé les 170 millions d’utilisateurs. (@UsbekEtRica).