27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xSolaire : la filière prévoit une forte hausse des emplois. Satisfaits de la trajectoire définie par le gouvernement actuel en matière de solaire, les acteurs de la filière veulent démontrer ses avantages -notamment en termes d’emplois- aux candidats à l’élection présidentielle, afin qu’elle ne soit pas remise en cause. Le syndicat professionnel Enerplan (avec notamment l’Ademe et le think-tank France Territoire Solaire) a ainsi commandité une étude prospective à un consortium de cabinets (I-Care, E-Cube et In Numeris). « Nous voulions mettre en avant les retombées socio-économiques de la Programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE) et des volumes supplémentaires qu’elle va assurer à la filière : au total, jusqu’à 25.000 emplois pérennes et non délocalisables pourraient être créés d’ici à 2023 », explique Daniel Bour, président d’Enerplan. (@LesEchos).

#InFaux

L’ère de l’information a-t-elle laissé place à l’ère de la crédulité ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Google en est témoin : les recherches sur le terme « fake news » ont explosé fin 2016, alors que Donald Trump s’apprêtait à devenir le 45ème président des Etats-Unis. Pourtant le phénomène n’est pas nouveau : qu’on l’appelle rumeur, hoax, complot ou conspirationnisme, le scepticisme, voire la méfiance à l’égard de l’information, ont toujours existé. Et une telle vigilance est sans doute plutôt saine dans les régimes démocratiques. Mais nous avons depuis longtemps dépassé le simple recul critique du citoyen éclairé : désormais, c’est une véritable guerre de l’information qui se livre. Une guerre dont les réseaux sociaux sont le premier champ de bataille. Comment en est-on arrivé à cette situation de mise en doute, voire de contestation systématique de la parole des médias traditionnels ? Et surtout, comment restaurer la légitimité des médias à l’heure où ils sont attaqués de toutes parts ? C’est pour échanger autour de ces questions brûlantes d’actualité que des journalistes et universitaires ont été réunis par le Geste cette semaine dans les locaux de L’Express. Lire la suite sur le site de @Metamedia.

Fake News : quand le Kremlin remet en cause la presse anglo-saxonne. Alors que les fake news proviennent logiquement de sites d’information officieux, le gouvernent russe cible des médias traditionnels anglo-saxons. La semaine passée, le ministère des Affaires étrangères russe a ouvert une section de son site web dédiée aux informations falsifiées. Sur la page, on trouve plusieurs articles tamponnés d’un label rouge, sur lequel est inscrit fake, suivi de la mention : « Cette article met en avant des informations qui ne correspondent pas à la réalité. » En revanche, aucun texte ne vient donner la version des faits du Kremlin. Le site se contentant de délivrer la mention fake. Le New York Times a repéré que l’une de ses publications faisait partie de la liste, comme celles d’autres médias à l’image de The Telegraph  et NBC News. On retrouve également un article de Bloomberg portant sur des déclarations d’Emmanuel Macron. Mi-février, le candidat d’En Marche! à la présidentielle française a demandé à l’Union européenne de rester ferme face à la Russie, indiquant que sa campagne est la cible de hackers. (@LaTribune).

#Robot

UE : les députés ont peur des robots. Ils font désormais partie de notre vie quotidienne : robots ménagers ou industriels, drones ou androïdes. Ces machines de plus en plus sophistiquées omniprésentes dans le secteur automobile et l’industrie. En témoigne ce bébé robot dernier cri, léger, flexible et à reconnaissance faciale. Face à des robots de plus en plus autonomes, qui contrôlera le système ? « L’homme doit dominer le robot et pas l’inverse », explique Mady Delvaux, députée européenne. Pour se protéger des robots, les eurodéputés exigent l’installation obligatoire de coupe-circuits. Sur la chaîne de fabrication entièrement automatisée d’Audi, le dernier mot revient à l’homme, pas à la machine, grâce à un système de sécurité renforcé. Mais dans l’espace, ce sont les robots qui repoussent les frontières de la connaissance. (@franceinfo).

« Je veux voir des boulons qui sautent ! » : Sumobot, la compétition de robots déjantée. « Je veux voir des composants qui fondent ! Je veux voir des boulons qui sautent ! », s’exclame le commentateur dans son micro. « Ça va être un bain de sang ! » Le départ est donné : une vingtaine de petits robots roulants, placés dans une arène ronde, démarrent dans un joyeux chahut, se foncent dessus, se poussent et s’éjectent hors du cercle blanc qui délimite le terrain. Le public s’exclame, applaudit et retient son souffle dans les dernières secondes. Seules deux petites machines sont encore dans l’arène, se confrontent, jusqu’à la victoire finale de Speedy, qui réussit à expulser son ultime adversaire sous les hourras des spectateurs. La victoire est d’autant plus délectable que, quelques minutes plus tôt, ce petit robot rouge venait de perdre la grande finale de la Sumobot organisée samedi 25 février par l’ESIEE, une école d’ingénieur à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), dans un tête à tête avec Aïe Robot.(@Pixelsfr).

#Agriculture

Le Big Data, une réponse à la crise agricole ? D’ici 2050, la population mondiale devrait augmenter de près de 30%, pour atteindre les 9,7 milliards de personnes, selon l’Insee. Soumises à des impératifs de croissance importants, les exploitations agricoles doivent aujourd’hui augmenter leurs rendements tout en maîtrisant leurs coûts ainsi que leur impact écologique. Grâce aux objets connectés, les exploitants agricoles ont aujourd’hui accès à de grandes quantités de données, disponibles quasiment en temps réel, concernant leurs exploitations (niveau d’hydrométrie des parcelles, évolution des récoltes, ou encore pilotage à distance de l’alimentation de leurs élevages). Pour Jérôme Monteil, directeur général de la Fédération Nationale des Cuma (des coopératives agricoles, ndlr), le digital, et plus précisément le big data, apporte ainsi des réponses concrètes aux problématiques du secteur. (@frenchweb).

#Telecom

Barcelone, capitale européenne de la guerre de la high-tech. Derrière le faste des lancements des derniers smartphones, et les paillettes des discours des stars des télécoms et d’Internet, le Mobile World Congress de Barcelone, du 27 février au 2 mars, ressemble de plus en plus à un « CES européen » où s’affrontent les géants des nouvelles technologies. Retour de Samsung, arrivée de l’IA, de la 5G, convergence entre les télécoms et les médias… voici les tendances de l’année. (@latribune).

La planète télécoms à la recherche de sa prochaine révolution à Barcelone. L’édition 2017 du Mobile World Congress s’ouvre sur fond de stagnation du marché des smartphones, dont la croissance a marqué le pas l’an dernier. Entre rivalités des constructeurs, nouveaux usages dopés par l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle et projections autour de la future 5G, le secteur s’interroge sur ses relais de croissance. (@libe).

Technologies et nouveaux usages en vedette au salon télécoms de Barcelone. Comme chaque année, les smartphones seront à l’honneur au Mobile World Congress (MWC), qui ouvre ses portes aux professionnels ce dimanche à Barcelone. Mais pas que : cette année, les nouvelles technologies type intelligence artificielle, assistants vocaux, « machine learning », réalité virtuelle et augmentée, voitures connectées… pourraient bien supplanter les terminaux mobiles. Un fourmillement de fonctionnalités et de nouveaux usages qui attestent de la phase de transition en cours : le marché des smartphones gagne en maturité, les ventes stagnent, et l’industrie est en quête d’innovations pour créer de l’envie et relancer la demande. « C’est une période très intéressante, car on va se retrouver à Barcelone à parler davantage des usages et de l’expérience utilisateur que des technologies elles-mêmes », estime Jean-Laurent Poitou, le responsable mondial de la stratégie et du développement pour le secteur télécoms, médias et high-tech chez Accenture. (@LesEchos).

#Economie

Airbnb, Blablacar, Le Bon coin : Bercy clarifie les règles fiscales de l’économie collaborative. Airbnb, Blablacar, Drivy, Ouicar, Le Bon Coin… Un Français sur trois serait inscrit sur au moins un site collaboratif selon les chiffres de Médiamétrie. Avec une large majorité sur des sites liés à la mobilité et à l’habitat. Ce qui corrobore d’ailleurs une récente étude du cabinet PwC, selon laquelle les transports seraient la locomotive de l’économie collaborative. Mais surtout, cette étude faisait état d’un potentiel chiffre d’affaires généré par les entreprises de l’ensemble du secteur de plus de 80 milliards d’euros. Il était donc temps que Bercy se penche sur la fiscalité des revenus issus de cette nouvelle économie. Voici chose faite. (@latribune).

Les nuages s’amoncellent au-dessus d’Uber. Série noire pour Uber. La société américaine, qui a révolutionné en 5 ans le transport à la demande, a l’habitude des controverses. Mais elle est en proie depuis quelques semaines à des difficultés dont les conséquences sont potentiellement dévastatrices. (@LesEchos).

#Politique

La blockchain, l’avenir de l’e-démocratie. Les tenants et les aboutissants de l’affaire Fillon révèlent, chaque jour un peu plus, une part de mystère enveloppant la vie politique française, des secrets bien gardés de la vue des honnêtes citoyens. Ces arrangements parfois mal connu des citoyens nuisent à l’image de notre système politique. N’est-il pas urgent de remettre à plat ce système pour refonder une démocratie plus saine? Le numérique a toute sa place à jouer dans cette révolution. Depuis qu’elle a été imaginée puis développée dans la seconde moitié des années 2000, la blockchain n’a cessé d’inspirer de nouvelles méthodes de contrôle de l’activité politique. Ses théoriciens, le mouvement international des Cypherpunks, une sorte d’ancêtre d’Anonymous, y voyait le moyen d’assurer une totale transparence sur les élections, l’application des programmes politiques ou encore le financement des activités publiques. En effet, en tant qu’outil de partage de données à la fois autonome et décentralisé, la blockchain apparaît comme un livre ouvert, dans les pages duquel chacun peut vérifier ce qui a été dit, ce qui a été fait, voire même déclencher, s’il ou elle l’estime nécessaire, une sorte de signal d’alarme. (@frenchweb).

Qu’est ce que c’est la blockchain ? Comme l’écrit le mathématicien Jean-Paul Delahaye, imaginez « un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement, gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, qui est impossible à effacer et indestructible. »