24 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Science

xDes scientifiques assurent que les premiers manchots ont côtoyé les dinosaures. Un fossile de manchot géant découvert en Nouvelle-Zélande a mis les scientifiques sur la voie d’une étonnante découverte. Selon des chercheurs allemand et néo-zélandais, l’animal à la démarche chaloupée aurait foulé la glace il y a 61 millions d’années, au Paléocène, mais aussi cinq à dix millions d’années plus tôt, en même temps que les dinosaures, rapporte une étude publiée jeudi 23 février dans la revue scientifique allemande The Science of Nature (lien en anglais). (@franceinfo).

Le 8 mars, un marathon Wikipédia fera connaître les femmes scientifiques. Sur Wikipédia, les biographies de femmes sont moins nombreuses que celles des hommes. Le 8 mars, un éditathon sera organisé à Grenoble, avec l’objectif d’enrichir les pages dédiées aux femmes scientifiques sur l’encyclopédie libre. (@Numerama).

#Agriculture

Le bio gagne du terrain dans l’agriculture française. Les surfaces consacrées à l’agriculture biologique, ainsi que le rythme des conversions d’exploitations à ce type d’agriculture ont poursuivi leur progression en France en 2016, selon un bilan publié mardi par l’Agence Bio. 1 million d’hectares cultivés en bio en 2016.Les cultures certifiées bio atteignaient un peu plus de 1 million d’hectares fin 2016, en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente, tandis que, plus globalement, les surfaces engagées en agriculture biologique, qui comprend les fermes en transition, étaient en hausse de 16%, à 1,54 million d’hectares. (@europe1). A lire : Le bio a progressé très fortement en Bourgogne (@F3Bourgogne).

#Transport

Les Rennais de Mobility Tech Green lèvent 5 millions d’euros pour développer leur solution d’autopartage. La société Mobility Tech (Green), une solution de gestion de flottes de véhicules, annonce avoir réalisé une troisième levée de fonds de 5 millions d’euros auprès de Financière Fonds Privés. Fondée à Rennes en 2009, la société s’adresse aux entreprises et aux collectivités. Sa solution e-Colibri, se présente comme un kit hardware et software permettant la gestion des réservations, l’enregistrement des abonnés, la géolocalisation des voitures, la comptabilisation du kilométrage et des consommations de carburant. Côté des consommateurs, la société propose la facturation et les paiements. « Notre concurrent direct le plus important est Bolloré » affirmait à FrenchWeb un des responsables. Elle affirme avoir réalisé 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires sur 2015-2016 et vise 3 millions d’euros pour 2017. (@frenchweb).

Voitures sans chauffeur : Google poursuit Uber pour vol de technologies. La guerre est déclarée dans la course aux voitures autonomes. Le pionnier du secteur, Waymo, a lancé jeudi 23 février des poursuites pour vol de technologies contre Uber, présent sur le créneau avec sa filiale Otto Waymo est, comme le géant internet Google, une filiale de la holding américaine Alphabet : l’entreprise avait été créée en fin d’année dernière pour rassembler les travaux du groupe sur les voitures sans chauffeur, les fameuses « Google Car ». Sa plainte, déposée devant un tribunal de San Francisco, affirme que « Otto et Uber ont pris la propriété intellectuelle de Waymo afin de pouvoir s’épargner le risque, le temps et les dépenses liés au développement indépendant de leurs propres technologies ». « En fin de compte, ce vol calculé a rapporté plus d’un demi milliard de dollars aux salariés d’Otto et permis à Uber de ranimer un programme bloqué, tout cela aux dépens de Waymo », ajoute le document. (@franceinfo).

#Hebergement

Airbnb : un des plus gros propriétaires américains porte plainte contre la plateforme http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/tourisme-loisirs/airbnb-un-des-plus-gros-proprietaires-americains-porte-plainte-contre-la-plateforme-642706.html Le géant de la location d’appartements entre particuliers est dans l’œil du cyclone. En effet, tout en multipliant les combats avec les différentes grandes villes touristiques du monde, Airbnb va peut être devoir affronter une bataille judiciaire contre un des plus gros propriétaires immobilier des Etats-Unis. Apartment Investment &Management CO. (AIMCO), une société qui détient près de 50.000 appartements à travers le pays, vient d’entamer une action en justice contre Airbnb, au motif que le site offre la possibilité aux locataires d’enfreindre leurs contrats de location en sous-louant à d’autres personnes. (@latribune).

#Entreprise

L’internationalisation galopante des start-up de la French Tech. A ce niveau-là, ce n’est plus une tendance, mais un satisfecit : 98 % des start-up créées il y a moins de trois ans en France et qui s’appuient sur un modèle de paiement en ligne réalisent déjà du chiffre d’affaires à l’international, révèle une étude menée par VB Profiles et Stripe. Cette vague de fond en dit plus sur l’état d’esprit des startuppeurs que toutes les incantations entendues sur le sujet depuis des années. Plusieurs critères expliquent ce phénomène, comme le décrit Guillaume Princen, directeur général France et Europe du Sud de Stripe : « Il y a eu des précurseurs comme CriteoLa Ruche qui dit Oui ou Drivy. Ils ont valeur d’exemple et c’est l’un des ingrédients pour comprendre cette tendance. » Les startuppeurs sont donc décomplexés. (@EchosBusiness).

La « vallée de la mort », un écueil pour les start-up de la French Tech. Elles sont en croissance, ont trouvé leur public… mais leur existence demeure fragile. La vague de la French Tech et l’embellie sur les investissements dans les start-up françaises ont fait oublier à certains que la vie d’une start-up ne tient qu’à un fil. Plusieurs cas, ces derniers mois, ont montré que le chemin des jeunes pousses n’était pas linéaire. Big Moustache, notamment, a frôlé la disparition. Le vendeur de rasoirs en ligne a lancé un appel sur LinkedIn, indiquant que faute de nouveaux fonds, il se retrouverait en redressement judiciaire. La société, pourtant en croissance, avait été lâchée par un investisseur potentiel, qui devait injecter quelques centaines de milliers d’euros et lui permettre de se développer. Son appel a été entendu : le nombre de commandes s’est envolé en fin d’année dernière et un nouvel actionnaire, Sia Partners, a misé 500.000 euros sur la start-up. (@EchosBusiness).

Startups : bientôt sept nouvelles licornes françaises ? Faire émerger des géants mondiaux du numérique devient une obsession en Europe à l’heure où la révolution numérique (transformation digitale des entreprises, généralisation du big data et de l’intelligence artificielle…) crée de nouvelles opportunités pour les startups opportunistes. Alors que l’UE s’est dotée de l’ambition de créer un marché unique européen du numérique, le Vieux Continent saura-t-il se faire une place parmi les puissants de l’économie du XXIe siècle, dans le sillage des Google, Apple, Facebook et Amazon qui ont réussi à s’immiscer au sommet de la hiérarchie des plus grandes capitalisations mondiales ? Rien de moins sûr, mais quoi qu’il en soit, de plus en plus de startups européennes affichent haut leurs ambitions et frappent à la porte du club des licornes, ces pépites non-cotées et valorisées au moins un milliard de dollars. Le site CB Insight, qui analyse le monde de la tech, en recense aujourd’hui 186 dans le monde. Mais seulement 18 se situent en Europe, dont à peine deux en France (la lilloise OVH, spécialiste du cloud, et le géant du covoiturage Blablacar). (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle + intelligence humaine = le combo gagnant pour les bots. On les appelle des bots, chatbots, agents conversationnels, assistants virtuels, ou invisible apps…Quelle que soit la dénomination choisie, difficile d’échapper aux interfaces qui les accueillent et qui se sont propagées à une vitesse folle ces dernières années : parmi elles, Messenger, Slack, WhatsApp, WeChat, ou encore Telegram trustent le haut du pavé. Le succès de ces nouveaux acteurs ne se dément pas : Messenger comme WhatsApp ont chacune dépassé le milliard d’usagers par mois. Depuis 2015, les applications de messagerie ont d’ailleurs dépassé les réseaux sociaux en terme d’utilisateurs : nombreux sont ceux qui utilisent uniquement Messenger, et non plus Facebook, pour communiquer. Nous entrons dans l’ère du tout conversationnel : curieusement, à l’heure où se développent des possibilités de formats et de storytelling inédites, les consommateurs sont en demande d’interfaces qui reprennent les codes de la conversation par SMS, formellement peu innovantes, pour ne pas dire conservatrices. (@metamedia).

Après l’intelligence artificielle, l’intelligence « étendue » ? Intervenant dans un débat en ligne du New York Times autour des enjeux de l’IA, Joi Ito, le directeur du Media Lab du MIT, expliquait que même très bien intentionné, l’usage des technologies peut mal tourner. « La majeure partie de la recherche en IA se concentre sur l’apprentissage profond : des ingénieurs « entraînent » des machines pour augmenter l’intelligence collective de nos gouvernements, de nos marchés et de nos sociétés ». Pour lui, plus que d’intelligence artificielle (IA), on devrait parler d’intelligence étendue (IE) pour évoquer cette forme appelée à devenir dominante de l’IA. Les algorithmes qui façonnent l’IE sont entraînés par des humains et peuvent de ce fait propager les mêmes biais qui ruinent la société, les perpétuant sous couvert de « machines intelligentes », à l’image des biais qui affectent les systèmes de police prédictive. Joi Ito dresse un constat d’échec. En 2003, il pensait qu’un internet ouvert jouerait un rôle significatif pour démocratiser nos sociétés et promouvoir la paix. Mais force est de constater que cela n’a pas suffi. Pour le directeur du Media Lab, le risque est qu’il se passe la même chose avec le développement de l’Intelligence étendue. « Il est absolument essentiel pour nous de développer un cadre éthique pour nous permettre d’évoluer à l’ère des machines intelligentes ». Nous avons besoin d’une science informatique capable de créer des technologies qui ne soient pas seulement intelligentes, mais aussi socialement responsables. (@InternetActu).

Tsubame 3.0 : le Japon développe un supercalculateur dédié à l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle et les applications du Big Data comme le machine learning demandent de déployer des infrastructures de stockage importantes. Il ne faut pas cependant oublier la puissance de calcul nécessaire afin de traiter l’énorme quantité de données. Par ailleurs, nous entrons dans l’ère du traitement en temps réel où les logiciels, puis les machines doivent pouvoir « comprendre » et exécuter ce qu’un utilisateur leur demande. Dans cette optique, le Tokyo Institute of Technology Global Scientific Information, une émanation de Tokyo Tech a commencé le développement et la construction d’un superordinateur équipé de processeurs graphiques Nvidia Pascal. Ce partenariat avec Nvidia, la firme spécialisée dans les processeurs graphiques, a pour but de répondre à la demande grandissante de puissance de calcul. Ce besoin exprimé en opérations à virgule flottante par seconde, le FLOPS. (@lebigdata_fr).

#Piratage

La pratique s’est démocratisée… et elle est difficile à juguler. Chacun d’entre nous est un pirate en puissance. « Nous avons été frappés par le fait que les gens n’ont pas toujours conscience de faire quelque chose d’illégal. Notamment via le streaming », relève Solenne Blanc, d’EY (lire aussi   :le piratage : un manque à gagner de 1,4 milliard). Le piratage semble ainsi entré dans les moeurs, « en particulier auprès des jeunes », souligne la spécialiste. Autrefois réservé aux geeks ou aux plus technophiles, l’accès aux sites illégaux s’est en quelque sorte démocratisé. En particulier, la consommation de sites pirates a « explosé » sur mobile et tablette, estime EY. Et le nombre de pirates est resté globalement stable ces dernières années, selon le cabinet, en dépit du développement des offres légales pour offrir plus d’exclusivités  – par exemple dans la vidéo à la demande par abonnement (SVoD) avec Netflix. (@LesEchos).

#Presse

Le papier recule, mais le numérique est en forte hausse. Les ventes de titres de presse ont à nouveau reculé l’an dernier, mais moins qu’en 2015. Les premières tendances, publiées par l’ACPM-OJD, en fin de semaine passée, font état d’une baisse de 3,2 % sur l’ensemble de l’année passée, contre – 3,8 % en 2015. Comme les années précédentes, la progression des ventes numériques limite le recul. En 2016, elles ont fortement augmenté (+ 53 %), boostées par la lecture de la presse sur mobile et tablette (+ 38 %). La fréquentation des sites et applications de presse croît, elle, de 6 %. La presse quotidienne nationale, qui vend chaque jour 1,3 million d’exemplaires, est la catégorie qui recule le moins. Les ventes baissent de 1,5 % sur un an, mais les PDF des versions numériques s’affichent, eux, en bonne progression, à + 47,3 %. (@LesEchos).

#Sport

Si vous voulez tricher à un semi-marathon, ne portez pas de bracelet connecté. Jane Seo, une coureuse de 24 ans qui a fini deuxième du semi-marathon de Fort Lauderdale organisé en Floride ce dimanche 20 février, avait tout prévu pour couvrir sa triche… sauf l’excès de zèle d’un enquêteur indépendant, Derek Murphy, qui est parvenu à la démasquer grâce au bracelet fitness connecté qu’elle portait pendant la course. (@Numerama).