18 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 18 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Assurances

xAssurTech : Découvrez 9 startups qui vont faire bouger l’assurance en 2017. Après la finance, c’est  au monde de l’assurance d’être de plus en plus bousculé par les startups. Loin de n’être que des rivales, qui entrent en concurrence frontale avec les grands noms traditionnels, les AssurTech offrent une foultitude de services qui peuvent bien sûr aider les clients mais aussi les assureurs eux-mêmes. Découvrez 9 jeunes pousses françaises bien parties pour faire bouger les lignes du secteur. A lire aussi : Wecover lève 500 000 euros pour lancer une assurance automobile collaborative (@bymaddyness).

Comment les AssurTech  viennent bousculer l’assurance santé. .Pour le monde encore naissant des assurtech françaises (les start-ups spécialisées dans le domaine de l’assurance NDLR), la complémentaire santé est devenu un terrain de jeu tout trouvé. A l’image de l’emblématique Alan , une start-up qui a réussi à décrocher une licence pour opérer comme assureur, elles sont quelques-unes à avoir attaqué le marché de l’assurance par ce versant-là. « Par essence, les start-up essayent de trouver les « points de souffrance » des clients sur un marché et d’y répondre. Or, l’assurance santé est structurellement un marché qui en contient beaucoup », estime Michel Collombet, associé chez Eurogroup Consulting. De fait, les complémentaires santé sont souvent vues comme complexes. Les nouveaux venus, qu’il s’agisse d’Alan ou du courtier +Simple.fr , font la promesse d’une expérience plus fluide et entièrement digitale. « Ils réfléchissent comme des clients, pas comme des techniciens de l’assurance, et c’est toute la différence », estime Michel Collombet. (@LesEchos).

#Presidentielle2017

En France, Une campagne cyber tendue Il fallait s’y attendre : l’ambiance de « cyberguerre froide » qui a accompagné l’élection présidentielle américaine s’invite, de façon de plus en plus insistante, dans la campagne française. Mercredi 15 février, François Hollande a demandé que des « mesures spécifiques de vigilance et de protection, y compris dans le domaine cyber » lui soient présentées au prochain Conseil de défense, le 23 février. A l’assemblée Nationale, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, s’est montré plus direct : la France, a-t-il lancé, n’acceptera « aucune ingérence » dans son processus électoral, « pas plus de la Russie d’ailleurs que de tout autre Etat », et répliquera si besoin par des « mesures de rétorsion ». Depuis que Washington a accusé Moscou d’être à l’origine des piratages de mails du camp démocrate, publiés pour l’essentiel par WikiLeaks, la crainte d’une opération de déstabilisation venue de l’Est plane sur trois grandes échéances européennes : la présidentielle et les législatives en France, en mai et juin, et le renouvellement du Bundestag en Allemagne en septembre. Dès l’automne, sans attribuer ces cyberattaques à un Etat, les autorités françaises n’en tiraient pas moins la sonnette d’alarme. (@libe).

Piratage et présidentielle 2017 : « Il faut s’inquiéter, mais raisonnablement ». Et si des pirates informatiques venaient perturber l’élection présidentielle françaises, à l’image de ce qui a pu se passer pendant la campagne américaine ? La menace est apparemment prise au sérieux par les autorités, et notamment par François Hollande, qui a demandé en Conseil de défense, mercredi 15 février, que « des mesures spécifiques » soient prises pour se prémunir de risques potentiels. Le communiqué diffusé par l’Elysée ne donne aucune précision sur la nature ou l’origine des menaces redoutées. Mais tous les regards sont déjà tournés vers la Russie. La DGSE, citée par le Canard enchaîné du 8 février dernier, est affirmative : des espions russes vont « tenter de refaire le coup de l’élection de Trump en faisant de la retape pour Marine Le Pen ». Soit en inondant les réseaux sociaux de messages positifs, soit « en révélant les données et mails confidentiels de ses adversaires. » (@LExpress).

#Presse

Naomi Klein va couvrir Trump pour le site The Intercept. L’auteur des best-sellers mondiaux « This Changes Everything », « The Shock Doctrine », and « No Logo », Noami Kleinsuivra pour le site Intercept  la présidence de Donald Trump, les conséquences de sa politique et les enjeux les plus importants auxquels sont confrontés les États-Unis. (@theintercept). A lire aussi : « Le cabinet de copains de Trump a peut-être l’air très fort, mais ce sont les gens qui ont peur » (@thenation) voir VF

The Intercept est la plateforme journalistique créée et financée par le fondateur d’EBay, Pierre Omidyar. The Intercept poursuit deux missions. À court terme, le magazine doit servir de plateforme pour présenter les documents sur la NSA révélés par Edward Snowden et ainsi poursuivre la publication d’enquêtes sur la surveillance globale par les États-Unis. À plus long terme, The Intercept vise à développer un média généraliste dédié à la pratique d’un journalisme d’investigation.Le site propose à ses « sources » une fonction anonyme et sécurisée de dépôt de fichiers similaire à WikiLeaks, basée sur une solution open-source SecureDrop (en) développée par Aaron Swartz et gérée par la Freedom of the Press Foundation.

#Facebook

Mark Zuckerberg a un programme (politique ?) pour « rassembler l’humanité »L’heure est aux messies. Alors que l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis remet en cause certains grands équilibres mondiaux et que les peuples semblent en demande de frontières, le patron-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a publié jeudi 16 février sur son profil personnel un long manifeste anti-isolationnisme et pro-mondialisation. « Le progrès requiert maintenant que l’humanité se rassemble, pas seulement en cités ou en nations, mais en tant que communauté mondiale », annonce-t-il. « Mon espoir est que davantage d’entre nous consacrent leur énergie à construire l’infrastructure sociale à long terme pour rassembler l’humanité », écrit-il encore. (@LExpress).

Messianisme 2.0 : Mark Zuckerberg va-t-il sauver le monde ? Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Le patron-fondateur de Facebook a publié jeudi 16 février un statut quasi-démiurgique (de 6.000 mots) dans lequel il affirme la nécessité de « rassembler l’humanité ». Loin de se cantonner à un rôle de réseau social convivial, la firme affiche enfin une prise de responsabilité, mais aussi peut être ses prétentions planétaires, voire totalitaires. En tout cas, pour réussir, il prévient qu’il aura besoin de beaucoup d’intelligence artificielle. Fort d’un réseau qui couvre 1,8 milliard d’utilisateurs (un quart de la planète), le patron de Facebook est un capitaine d’industrie à la tête d’un empire nouveau : celui d’un village global qui fait fi des barrières entre les nations. A l’heure où les fake news deviennent un instrument électoral autant qu’un outil promotionnel ; à l’heure où les éditeurs voient leurs revenus siphonnés par les plateformes ; à l’heure où certains utilisateurs pourtant très actifs ne voient le monde qu’à travers un fil d’actualité partisan : cet aveu d’omnipotence sonne plutôt comme une bonne chose. Reste à établir si les solutions apportées par les équipes de Facebook sont viables, et si les promesses aux contours relativement flous (« construire une communauté globale qui marche pour chacun d’entre nous ») s’apparentent à autre chose que de la poudre aux yeux. (@metamedia).

Revue des liens : – Facebook : le manifeste de Zuckerberg pour « rassembler l’humanité » (@LesEchos).
– Modération, politique, intelligence artificielle… le « manifeste » de Mark Zuckerberg (@Pixelsfr).
– Pour Mark Zuckerberg, Facebook est l’infrastructure sociale du futur (@Nextinpact).
– Mark Zuckerberg dévoile son plan pour sauver le monde (@FigaroTech).
– Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, est-il en train de flirter avec la politique ? (@franceinfo).

#Google

Le PDG de Google répond à la lettre de candidature d’une fillette de 7 ans. Les candidats à un poste chez Google sont nombreux. Mais tous n’ont pas la chance de voir le PDG de la firme répondre à leurs lettres de candidature. Chloe Bridgewater, une Américaine de 7 ans, a pourtant reçu un courrier de Sunchar Pidai le 3 février dernier, rapporte le Huffington Post (en anglais) jeudi 16 février. La fillette avait écrit au « patron de Google » pour lui dire qu’elle voulait travailler pour lui « lorsqu’elle serait grande ». « Je veux aussi travailler dans une chocolaterie et participer aux épreuves de natation des Jeux olympiques, je vais nager le samedi et le mardi », a-t-elle ajouté. (@franceinfo).

#Banque

La figure imposée de la banque mobilePresqu’aucune ne manque à l’appel. La majorité des banques françaises disposent aujourd’hui de leur marque bancaire 100 % numérique et low cost. Une tendance qui s’est progressivement affirmée. Il y a d’abord eu les défricheurs. Spécialisés dans les services de Bourse en ligne ou d’épargne, ils se sont peu à peu étendus à l’univers complet de la banque en ligne en surfant sur l’essor d’Internet : c’est le cas de Boursorama, filiale de la Société Générale qui s’est lancée dans la banque fin 2005, de Fortuneo, filiale du Crédit Mutuel Arkéa depuis 2006 ou encore de BforBank, crée par le Crédit Agricole en 2009. Plus récemment, les nouveaux entrants sur le marché, comme BNP Paribas qui lancé Hello bank ! en 2013, ont directement opté pour des modèles de banque mobile plus en phase avec les usages des consommateurs. (@LesEchos).

#Commerce

L’intelligence artificielle est-elle en train de définir le futur du e-commerce ? Peu d’industries sont aussi concurrentielles que celle du e-commerce : alors que le marché est en constante compétition avec les boutiques physiques, les e-commerçants doivent aussi s’adapter à la continuelle évolution d’Internet et des habitudes des internautes. Ces derniers se montrent de plus en plus exigeants au cours de leur navigation : 42% d’entre eux quitteront un site au bout de trois secondes sans réponse, et le taux d’abandon du panier avant la fin de la transaction atteint les 68% (données réunies en 2015 par Google Analytics). Tous les sites e-commerce sans exception sont en lutte permanente pour tenter de fidéliser et d’engager leur clientèle, dans l’espoir de se démarquer face à la concurrence féroce et de booster leurs ventes. L’année 2016 a vu émerger des stratégies remarquables basées sur l’intelligence artificielle (IA), qui après avoir démontré son pouvoir dans des secteurs comme la santé, commencent à faire grand bruit parmi les acteurs du commerce en ligne. Quel sera l’impact de l’intelligence artificielle sur le e-commerce dans les années à venir ? (@frenchweb).

#Senior

Pour ne jamais aller en maison de retraite, des seniors ont bâti leur coopérative d’habitants. Pour vieillir mieux, vivons groupés. C’est le pari d’un groupe de jeunes retraités lyonnais qui ont décidé de bâtir un habitat écologique et participatif. Après deux ans de travaux, il sera inauguré cet été. « Le troisième âge est devenu un véritable business où l’on propose à des investisseurs de placer leur argent à 6 % pour construire des parcs à vieux », s’insurge Patrick Chrétien, un instituteur à la retraite. Plutôt que de payer « 2 000 euros par mois pour se faire animer », lui et une vingtaine d’amis jeunes retraités ont opté en 2009 pour une solution originale : construire un habitat collectif, adapté au grand âge, convivial et écologique. Un défi pour ces sexagénaires, notamment auprès des banques et des collectivités qu’ils ont réussi à convaincre afin d’obtenir trois prêts à hauteur d’1,9 million d’euros et négociés… sur cinquante ans. « Lorsque j’ai demandé cette somme à mon banquier, sa première réaction a été de tousser », en rit encore Patrick. « Et puis il a réalisé qu’il n’y avait pas plus de risque qu’avec n’importe quelle entreprise. Si l’un de nous s’en va, un autre prendra sa place. » (@WeDemain).

#InternetDesObjets

IBM met Watson au service des objets connectés. Un investissement de 200 millions de dollars pour mettre l’intelligence artificielle au service de l’industrie : IBM a inauguré jeudi à Munich son premier bâtiment dédié à l’Internet des objets (ou IoT, pour « Internet of Things »). Occupant les quinze derniers étages d’une des plus grandes tours de la capitale du Land de Bavière, le « Watson IoT Global Headquarter » accueille déjà près de 300 personnes. Ce chiffre devrait doubler d’ici à la fin de l’année, pour atteindre à terme un millier d’employés. Originalité : les ingénieurs qui y travaillent ne sont pas tous salariés d’IBM. Le géant américain veut y tester un nouveau modèle, présenté comme « collaboratif », en accueillant sur place en permanence des équipes de ses clients. Le premier a avoir officiellement annoncée sa venue est un groupe local, BMW, dont le siège social est tout proche. « Nous avons voulu implanter ce centre au coeur de l’Europe pour être près des industriels, avec la volonté d’en faire un laboratoire de co-création », explique John Kelly, vice-président d’IBM chargé des solutions cognitives et de la recherche. (@LesEchos).