05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ScienceFiction

xVoyage dans le temps : pourquoi les humains du futur ne viennent pas jusqu’à nous ?  Dans la littérature et le cinéma, le voyage dans le temps est assez souvent évoqué. Alors que cette notion ne relève que de la science-fiction jusqu’à preuve du contraire, voici une question qui ne se pose que très rarement : s’il existe des humains dans le futur, pourquoi ne tentent-ils pas de nous rendre visite ? Une réponse possible a été trouvée sur le site Quora, une plateforme très intéressante sur laquelle de nombreuses personnes répondent à des questions de manière complète et documentée. Cette réponse a été formulée par Yishan Wong qui travaille actuellement pour le site Reddit. Si l’on réduit l’échelle de l’histoire de la Terre à 24 heures, la présence humaine n’occupe que 0,08 % de ce temps, tandis que les 5000 dernières années suivant la préhistoire, soit la période la « plus intéressante » de l’humanité, ne représentent que 2 % de ces 0,08 %, soit une goutte d’eau dans un océan. C’est un temps dérisoire, surtout si l’on considère que le plus gros de l’histoire humaine reste à venir, sauf catastrophe majeure. Pour Yishan Wong, cette période trop courte serait un obstacle d’ordre technique en ce qui concerne le voyage dans le temps. « Quand l’homme du futur voyageant dans le temps devra régler le bouton de la machine qui lancera son aventure temporelle, notre période tout entière sera sans doute trop petite pour qu’un cran lui soit consacré », explique l’intéressé. (@SciencePost_fr). Crédit image : io9.

#InternetDesObjets

La vérité sur…l’échec des objets connectés. Les objets connectés devaient être le Graal de la high-tech française. Il y a deux ans, au CES de Las-Vegas, l’Internet des objets serait la troisième révolution numérique, après Internet et le mobile. Les instituts multiplient alors les études prometteuses : l’institut GfK prévoit 30 objets connectés par foyer en 2020, le cabinet Gartner annonce 30 milliards d’objets connectés dans le monde, tandis que son rival IDC prédit un volume d’affaires de 1.700 milliards de dollars… Au grand désespoir des fabricants, cette nouvelle catégorie de produits n’a toujours pas trouvé son public. La montre connectée, mêlant horlogerie chic et technologie de pointe, a symbolisé cette industrie naissante. Les résultats sont loin d’être au rendez-vous. (@Challenges).

Des fabricants poursuivis en raison des failles de sécurité des objets connectés. La Federal Trade commission (FTC) américaine poursuit un troisième fabricant, l’accusant de mettre en danger la sécurité des consommateurs et la confidentialité de leurs données, en raison de la sécurité inadéquate de son routeur et de ses webcams. Derrière cette troisième plainte, c’est tout un plan d’action qui se dévoile en vue de contraindre les fabricants à augmenter le niveau de conception des objets connectés, même ceux d’entrée de gamme. Et de trois ! La plainte déposée en janvier 2017 contre D-Link fait partie du plan de campagne de la FTC visant à renforcer la confidentialité et la sécurité des consommateurs par rapport à ce que l’on appelle l’Internet des objets (IoT). La FTC avait déjà dégainé deux fois, contre ASUS (un fabricant de matériel informatique) et TRENDnet (un distributeur de caméras vidéo). (@etienne_wery). A lire : Que signifie Internet des objets (IoT) ? (@lemagit).

Bosch, Cisco et Foxconn veulent appliquer la blockchain à l’Internet des objets. Si la blockchain est surtout connue pour son rôle de sécurisation des transactions en bitcoin, cette technologie est promise à grand avenir dans bien d’autres domaines. A commencer par l’Internet des objets (IoT) dont la protection représente un défi technique majeur. C’est ainsi que plusieurs acteurs impliqués dans ce secteur ont décidé de former un consortium afin de travailler sur des solutions utilisant la blockchain comme protocole pour sécuriser leurs applications IoT. Bosch, Cisco, Foxconn, mais aussi Gemalto, Bank of New York Mellon ainsi que les startups Consensus Systems (ConsenSys), BitSE et Chronicled sont impliqués dans cette initiative. « Sécuriser l’identité d’une propriété physique et l’emballage représente une grande opportunité commerciale dans la prochaine décennie. Des pans importants dans les chaînes logistiques et les industries réglementées dans les secteurs de l’énergie, de la pharmaceutique et de la chaîne du froid pourraient adopter une composante blockchain dans les dix prochaines années », a déclaré Joe Pindar, directeur de la stratégie produit chez Gemalto. (Eureka Presse). (@zdnetfr).

L’Internet des Objets, ou le marketing 3.0. Au fil du développement croissant de l’IoT, l’afflux de données engendrées par le phénomène modifie en profondeur les possibilités du marketing actuel et ne cesse de dévoiler de nouveaux axes d’innovation. Mais lesquels ? 50, 75, et même 200 milliards : Si les professionnels et industriels de l’IoT ne sont pas d’accord sur le nombre d’objets connectés présents sur le marché mondial à l’horizon 2020, tous partagent le même avis sur la question de l’impact de ce réseau à la taille croissante, pour ne pas dire exponentielle, sur le marketing. C’était pressenti, c’est désormais une réalité : le marketing est à un tournant de son évolution. Ce n’est d’ailleurs plus une surprise pour les professionnels du secteur qui sont près de 80% selon le panel d’enquête de The Economist dans son rapport The rise of the Marketer, à estimer qu’une restructuration profonde est nécessaire pour adapter le marketing aux nouvelles attentes du marché et des consommateurs, où deux tendances se dégagent avec clarté : l’interface mobile personnalisée en temps réel et bien entendu, l’Internet des Objets. (@iot_business).

#LiensVagabonds

Facebook et Twitter continuent leur offensive sur la TV. A retenir cette semaine : – Le New York Times se met aux podcasts audio ; – La BBC finance des initiatives locales de journalisme ; – CNN lance une nouvelle équipe d’investigation ; – Netflix teste une interface mentale ; – Apple et Facebook s’attaquent à Netflix mais Facebook veut être davantage YouTube que Netflix ; – Pour la première fois, un film inédit est diffusé en prime sur Facebook Live.(@Metamedia).

#MediaSocial

De Facebook à Snapchat, le circuit secret de la drague chez les ados. Dans le livre enquête « Portables : la face cachée des ados », les auteurs Boris Manenti et Céline Cabourg raconte ainsi que les portables ont révolutionné les petits jeux de séduction. Si le repérage comme le passage à l’acte se déroulent toujours « IRL », c’est-à-dire dans la vie réelle, toute l’approche, la discussion et la drague ont été déportées sur l’écran du smartphone. Dans ce livre, la sociologue Monique Dagnaud explique : « Facebook offre un lieu de familiarité : l’adolescent interagit avec des personnes qui partagent un univers de sociabilité commun. Il opère comme un sas à partir duquel on peut tenter une approche, envoyer un petit clin d’œil, évaluer ses chances de plaire, faire passer un message par un tiers ou tenter de l’approfondir. » Pour mieux appréhender cette drague redessinée et dématérialisée, L’Obs a imaginé le flirt numérique de Lucas, adolescent fictif de 15 ans terriblement éperdu d’Eva, également fictive, rencontrée lors d’une soirée. Voici le récit de leur séduction, de Facebook à Snapchat, jusqu’au passage à l’acte. (@LObs).

#Entreprise

L’internationalisation galopante des start-up de la French Tech. A ce niveau-là, ce n’est plus une tendance, mais un satisfecit : 98 % des start-up créées il y a moins de trois ans en France et qui s’appuient sur un modèle de paiement en ligne réalisent déjà du chiffre d’affaires à l’international, révèle une étude menée par VB Profiles et Stripe. Cette vague de fond en dit plus sur l’état d’esprit des startuppeurs que toutes les incantations entendues sur le sujet depuis des années. Plusieurs critères expliquent ce phénomène, comme le décrit Guillaume Princen, directeur général France et Europe du Sud de Stripe : « Il y a eu des précurseurs comme Criteo, La Ruche qui dit Oui ou Drivy. Ils ont valeur d’exemple et c’est l’un des ingrédients pour comprendre cette tendance. » Les startuppeurs sont donc décomplexés. C’est le message que tient Alexandre Ali, fondateur du site Rad : « Quand on vient de France, on peut encore avoir des complexes pour aller aux Etats-Unis. Mais avec les outils technologiques, les barrières à l’entrée ont sauté. » Par barrière, le jeune entrepreneur entend coûts d’infrastructures. « Les outils de CMS, de sécurité, de cloud, de paiement, tout a baissé drastiquement », constate Guillaume Princen. Et cela semble fonctionner. Les start-up du panel affichent une croissance moyenne de 8 %, avec un chiffre d’affaires multiplié par 2,2 chaque année. Un multiple qui monte même à 3,7 en moyenne pour les jeunes pousses qui fondent leur modèle sur l’abonnement et les logiciels en mode SaaS. (@EchosBusiness).

#Economie

Comment le fisc et la Sécu vont taxer les revenus de l’économie collaborativeLouer son appartement, partager sa voiture… Les revenus tirés de toutes ces activités facilitées par les plateformes numériques sont potentiellement soumis à l’impôt et aux cotisations sociales. Le ministère des Finances a précisé à quelles conditions en septembre. Côté cotisations, de nouvelles dispositions ont été votées à l’automne. Mais il est difficile de s’y retrouver. Le ministère des Finances a donc mis en ligne jeudi des fiches pratiques. Les plateformes numériques vont devoir rediriger leurs usagers vers ces documents, précise un décret à paraître vendredi. Elles devront aussi leur fournir un récapitulatif annuel de leurs revenus – certaines le font déjà – afin d’aider les particuliers à remplir leur déclaration annuelle de revenus. (@figaro_economie).

#Transport

La fin annoncée des autoroutes urbaines. Observant « un mouvement mondial de reprise des grandes infrastructures autoroutières au coeur des villes », Paul Lecroart, urbaniste à l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la Région Île-de-France (IAU), a publié en 2013 une étude intitulée « De la voie rapide à l’avenue urbaine : la possibilité d’une « autre » ville ? » Il y analyse douze exemples de villes américaines, canadiennes ou coréennes, qui ont abandonné leurs autoroutes urbaines pour des avenues bien connectées, bordées d’immeubles d’habitation, de bureaux et de commerces, ouvertes à tous et traversables. « Longtemps, les politiques de modération du trafic se sont contentées d’apaiser les quartiers (zones à 30 km/h, trottoirs élargis), de réaménager des boulevards (avec ou sans tramways) et de reconquérir des places (souvent en mettant le stationnement en souterrain), observe-t-il. Aujourd’hui, on ose remettre en question ces autoroutes urbaines, à San Francisco, à Séoul, à New York, à Montréal ou ailleurs. » (@latribune).

#Ville

Infographie : Virage numérique : les départements français ont-ils pris le pli ? Quels sont les départements les plus présents sur les réseaux sociaux ? Quels sont ceux qui proposent les meilleurs contenus ? Lesquels sont les meilleurs élèves tous domaines confondus ? Dentsu Consulting a réalisé, pour le compte de l’Assemblée des départements français, un baromètre dédié à la présence numérique des départements, mais aussi leur proximité numérique avec les citoyens et la cohérence de leur engagement. Les Alpes Maritimes, la ville de Paris et le Val d’Oise forment le trio de tête des départements les plus actifs sur l’ensemble des supports numériques. (@bymaddyness).

#Energie

Le Danemark perce le secret de la consommation d’eau sans énergie. En termes d’écologie, les pays scandinaves sont en général à la pointe, et la gestion de l’association eau-énergie ne fait pas exception à cette règle. « L’histoire de la gestion de l’eau à la danoise est un vrai conte de fées », assure Katrine Rafn, directrice des ressources hydrauliques au ministère danois de l’Environnement. Ces trente dernières années, le Danemark a « réussi à percer le secret » de l’association entre croissance économique et gestion efficace de l’eau. « Le secret est un mélange savant de développement de politiques, de réglementation intelligente et d’innovation technique » impliquant une coopération entre les autorités publiques, le secteur privé et les gestionnaires hydrauliques, a-t-elle expliqué lors d’un événement EurActiv. « La gestion efficace de l’eau repose sur une gestion de tout le cycle hydraulique », a-t-elle continué. « Cela concerne la consommation, l’extraction et la distribution, mais aussi le transport des eaux usées et leur traitement. Cela concerne absolument tout. » (@latribune).

#Media

Les médias face à une crise de confiance généralisée. Chaque année le quotidien La Croix publie son baromètre sur la confiance des Français envers les médias en partenariat avec Kantar Sofres. Pour l’édition 2017, la tendance à la défiance, amorcée depuis 2015, se confirme. Cette crise de confiance apparaît comme un enjeu primordial pour les médias. (‏@InaGlobal).