28 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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Buddy, un robot Made in France prochainement à bord des trains TGVIDTGV, la filiale de la SNCF, invitera bientôt à bord de ses trains Buddy, un petit robot révolutionnaire conçu par la startup Blue Frog Robotics. ce compagnon de route offrira bientôt de nombreux services pour assister et divertir les passagers. « Nous avons intégré une partie de l’équipe d’iDTGV dans nos locaux afin d’être plus réactifs et d’avancer vite car le challenge était de produire un premier livrable d’applications, tout cela en seulement 2 mois », Rodolphe Hasselvander, CEO de Blue Frog Robotics. (@bymaddyness).

#Agriculture

La révolution numérique sauvera-t-elle le monde agricole ? Les défis que doit affronter le monde agricole sont multiples et majeurs. Il y a tout d’abord celui de la transition écologique. Les techniques agricoles sont en train de changer pour construire une agriculture moins consommatrice d’intrants chimiques et d’énergie tout en produisant davantage, ce que l’on appelle l’agro-écologie. Une mutation qui demande innovations, mutations, changement de pratiques… Le numérique permet de se rapprocher du consommateur. Cela permet, bien sûr, de commercialiser en direct grâce à son propre site Internet ou par des organisations mixant plateforme numérique et organisation locale, comme la Ruche qui dit Oui. La transmission en temps réel de toutes les données, leur stockage dans le cloud ainsi que les algorithmes de traitement, constituent un des facteurs de développement de ce qu’on appelle communément l’agriculture de précision. (@LeNouvelEco).

Combien de start-up AgTech sont présentes au SIMA ? En parallèle au Salon de l’Agriculture porte de Versailles à Paris, se tient le SIMA (Salon international du machinisme agricole) à Villepinte du 26 février au 2 mars 2017. Le SIMA est le salon mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage. Créé en 1922, cet événement est un lieu où les agriculteurs se réunissent pour découvrir les dernières nouveautés en termes de machines agricoles. Cette année, 15 start-up sont présentes : Agriconomie.com : marketplace pour les agriculteurs ; Agrifind : plateforme de mise en relation entre les agriculteurs ; ComparateurAgricole.com : comparateur de prix en ligne ; Carbon Bee : à l’aide d’un drône, la start-up collecte des données sur la santé du végétal ; Diimotion : outil de pulvérisation agricole ; E-farm.com : fournisseur d’engins agricoles d’occasion ; Ekylibre : logiciel de gestion pour gérer les exploitations agricoles ; Enerbioflex : bureau d’études spécialisé qui aide à réduire la consommation d’énergie ; Easystocktyre.fr : outil de recherches pour les stocks de pneus ; Exotic Systems : fabriquant d’objets connectés à destination des agriculteurs ; Naïo Technologies : robot autonome pour le désherbage, le binage et l’assistance au travail ; PiloterSaFerme.com : place de marché pour les céréales ; Visio-Green Agriculture : solutions connectées pour aider à gagner du temps ; VotreMachine.com : location de machines agricoles entre agriculteurs ; Weenat : outil connecté à positionner dans les parcelles qui transmet des informations agronomiques. (@FrenchWeb).

Cinq start-up françaises qui réinventent le quotidien des agriculteurs. Le monde agricole n’a plus à découvrir les nouvelles technologies; elles font déjà partie du quotidien. Celles-ci s’installent peu à peu sur les 450 000 exploitations agricoles recensées en France par l’Agreste en 2013, le site des statistiques du ministère, et publié en 2015. Autre constat, d’année en année, la taille des exploitations diminue, pour laisser place à de plus grands ensembles, où l’automatisation et le contrôle des tâches deviennent clés. De fait, sur ces dernières années, la superficie moyenne des exploitations est passée de 56 à 61 hectares. Outils logistiques, gestion de la production, maintenance, matériels… le quotidien de l’exploitant n’a plus rien à voir avec le travail d’antan. Alors que le Salon de l’agriculture vient d’ouvrir ses portes, sélection de cinq start-up qui changent le quotidien des agriculteurs. (@FrenchWeb).

Les Agritech au service de l’humanité.En 2050, notre planète comptera 9 milliards d’habitants. Elon Musk, le célèbre fondateur de SpaceX, a déjà pris conscience de l’urgence de la situation en lançant un vaste plan de colonisation de la planète Mars. En effet, il n’est pas certain que nous pourrons toujours manger à notre faim dans trente ans. La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que la consommation mondiale devrait augmenter de 70 %. Pourtant, nos méthodes actuelles de production, héritées de la célèbre révolution verte du siècle précédent, ne permettront pas de satisfaire cette demande. Pollution atmosphérique, épuisement des sols, diminution des ressources et manque d’espace sont autant de signes qu’elles ont atteint leurs limites. (@LesEchos).

#Politique

Une Intelligence Artificielle se cacherait derrière la victoire de Donald Trump et du BrexitLe milliardaire américain Robert Mercer aurait mis à disposition de la campagne du « non » au référendum sur le Brexit une société d’analyse de données, utilisée aussi par Donald Trump durant l’élection présidentielle américaine, d’après le Guardian. (@MashableFR). A lire aussi : Revealed : how US billionaire helped to back Brexit (@Guardian).

Revue de liens :

#Survival

Pourquoi les millionnaires de la Silicon Valley se préparent à la fin du monde. Puisque la catastrophe se profile à l’horizon, il faut d’ores et déjà s’organiser pour survivre… Ceux qui s’y préparent s’appellent les survivalistes. Mais le survivalisme n’est plus seulement l’apanage de quelques illuminés qui vivent en treillis au fond des bois, il est devenu courant parmi les dirigeants de la Silicon Valley et les grands investisseurs du numérique. C’est ce que raconte avec force précision un grand papier du New Yorker, qui donne envie à la fois de rire et de pleurer. (@LObs).

#RealiteVirtuelle

Y a-t-il vraiment un avenir pour la réalité virtuelle ? A peine annoncée comme la tendance forte de 2017, la réalité virtuelle fait déjà douter certains observateurs. Les adeptes de jeux vidéos, pour certains, n’y croient pas beaucoup, malgré l’arrivée sur le marché de casques avec manettes. Sony a déjà fermé le studio anglais Guerrilla Cambridge d’où sortait l’un des principaux jeux de lancement qui accompagnait le lancement du casque VR pour PlayStation en octobre dernier. La réalité virtuelle subira-t-elle le même sort que les précédentes innovations interactives, comme le web documentaire et les dispositifs transmédia ? Pour René Broca,fondateur du Forum Blanc, principal raout des professionnels de la création « multi-trans-cross média » il y a eu des prévisions de marché en 2016 pour la VR faramineuses, mais elles ne se sont pas forcément réalisées. Aujourd’hui certaines sociétés fonctionnent encore dans l’attente de la réalisation de ces prévisions. » (@franceinter).

#Media

Le « New York Times » déclare la guerre aux fake news pour contrer Trump. Le quotidien américain, The New York Times a diffusé lors de la cérémonie des Oscars – événement non sportif le plus suivi aux Etats-Unis, un spot de publicité très politique dans un contexte de guerre ouverte de Donald Trump contre les médias. Sur fond blanc, des phrases sur ce qu’est la vérité se succèdent, référence explicite sur les « alternative facts » et aux « fake news » de l’administration Trump. « La vérité est que notre nation est plus divisée que jamais. La vérité est que les alternative facts sont des mensonges. La vérité est que les médias sont malhonnêtes. La vérité est qu’une femme devrait s’habiller comme une femme. La vérité est que les droits des femmes font parties des droits humains. La vérité est que nous devons protéger nos frontières. La vérité est que la politique sur les réfugiés cache un muslim ban. La vérité est que nous devons enquêter sur la Russie. La vérité est que les fuites d’informations secrètes sont scandaleuses. La vérité est que le changement climatique est un canular… » La vidéo de 30 secondes se conclut ainsi : « La vérité est dure… à trouver… à connaître. La vérité est aujourd’hui plus importante que jamais. » (@LObs).

#Emploi

Ce site d’emploi aide les femmes à valoriser un parcours atypique. Les entreprises misent-elles trop sur les profils formatés ? En mettant de côté les personnes dont le parcours est atypique ou le CV ponctué de trous, elles passent parfois à côté de talents et de compétences qui feraient merveille dans leurs équipes. Gloss & Boss s’attaque à ce gâchis, qui frappe tout particulièrement les femmes. « Le site s’adresse aux femmes riches d’expériences acquises dans leurs vies professionnelle et personnelle. Certaines ont par exemple suivi leur conjoint dans le cadre d’une expatriation, et sont devenues bilingues, voire trilingues » met en avant Sabine Peters, fondatrice de Gloss & Boss. Un nom choisi avec soin, car loin de vouloir se donner une touche girly, il s’agit au contraire de souligner que les femmes sont des expertes, et qu’elles peuvent s’affirmer professionnellement sans gommer leur féminité. « Dans certains pays, mettre du rouge à lèvres peut être un acte de résistance » souligne Sabine Peters. « Mon but est de bousculer les codes, de casser les frontières. Les entreprises ont besoin de sortir du modèle masculin paternaliste », ajoute la fondatrice. (@BFMBusiness).

#Ville

Le top 8 des initiatives « smart city » à New York. 54% de la population mondiale vivait en ville en 2014, 80% aux Etats-Unis. Des chiffres qui continueront d’augmenter crescendo selon les Nations Unies. Une concentration d’individus en métropole source de nouveaux enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Face à ces difficultés, New York s’organise avec l’aide des technologies de l’information et de la communication. Passage en revue des 8 chantiers et initiatives « smart » en cours dans la Big Apple : Hudson Yards, le nouveau quartier 100% connecté et écologique ; La Lowline, première promenade souterraine jamais construite en ville ; LinkNYC, le plus gros réseau métropolitain de bornes WiFi au monde ; Visiter un appartement grâce à la réalité virtuelle ; Un vignoble sur les toits de Brooklyn ; Park Slope Food Coop : le supermarché coopératif du futur ; Des livres numériques gratuits à la New York Public Library ; Recharger son téléphone sur un banc public à énergie solaire. (@Gometmedia).

#Geolocalisation

La start-up Sigfox installe des GPS dans les cornes de rhinocéros. Après s’être mis en tête, l’an dernier, de connecter l’Antarctique , la start-up toulousaine Sigfox mène une nouvelle expérimentation : connecter les rhinocéros d’Afrique afin de mieux les protéger. Dix rhinocéros d’une réserve naturelle située au sud de l’Afrique, abritant 450 spécimens sauvages, ont été équipés d’un système de suivi à distance entre juillet 2016 et février 2017 par la Sigfox Foundation, qui vise à mettre l’internet des objets au service de l’humanitaire. (@LesEchos).

27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xSolaire : la filière prévoit une forte hausse des emplois. Satisfaits de la trajectoire définie par le gouvernement actuel en matière de solaire, les acteurs de la filière veulent démontrer ses avantages -notamment en termes d’emplois- aux candidats à l’élection présidentielle, afin qu’elle ne soit pas remise en cause. Le syndicat professionnel Enerplan (avec notamment l’Ademe et le think-tank France Territoire Solaire) a ainsi commandité une étude prospective à un consortium de cabinets (I-Care, E-Cube et In Numeris). « Nous voulions mettre en avant les retombées socio-économiques de la Programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE) et des volumes supplémentaires qu’elle va assurer à la filière : au total, jusqu’à 25.000 emplois pérennes et non délocalisables pourraient être créés d’ici à 2023 », explique Daniel Bour, président d’Enerplan. (@LesEchos).

#InFaux

L’ère de l’information a-t-elle laissé place à l’ère de la crédulité ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Google en est témoin : les recherches sur le terme « fake news » ont explosé fin 2016, alors que Donald Trump s’apprêtait à devenir le 45ème président des Etats-Unis. Pourtant le phénomène n’est pas nouveau : qu’on l’appelle rumeur, hoax, complot ou conspirationnisme, le scepticisme, voire la méfiance à l’égard de l’information, ont toujours existé. Et une telle vigilance est sans doute plutôt saine dans les régimes démocratiques. Mais nous avons depuis longtemps dépassé le simple recul critique du citoyen éclairé : désormais, c’est une véritable guerre de l’information qui se livre. Une guerre dont les réseaux sociaux sont le premier champ de bataille. Comment en est-on arrivé à cette situation de mise en doute, voire de contestation systématique de la parole des médias traditionnels ? Et surtout, comment restaurer la légitimité des médias à l’heure où ils sont attaqués de toutes parts ? C’est pour échanger autour de ces questions brûlantes d’actualité que des journalistes et universitaires ont été réunis par le Geste cette semaine dans les locaux de L’Express. Lire la suite sur le site de @Metamedia.

Fake News : quand le Kremlin remet en cause la presse anglo-saxonne. Alors que les fake news proviennent logiquement de sites d’information officieux, le gouvernent russe cible des médias traditionnels anglo-saxons. La semaine passée, le ministère des Affaires étrangères russe a ouvert une section de son site web dédiée aux informations falsifiées. Sur la page, on trouve plusieurs articles tamponnés d’un label rouge, sur lequel est inscrit fake, suivi de la mention : « Cette article met en avant des informations qui ne correspondent pas à la réalité. » En revanche, aucun texte ne vient donner la version des faits du Kremlin. Le site se contentant de délivrer la mention fake. Le New York Times a repéré que l’une de ses publications faisait partie de la liste, comme celles d’autres médias à l’image de The Telegraph  et NBC News. On retrouve également un article de Bloomberg portant sur des déclarations d’Emmanuel Macron. Mi-février, le candidat d’En Marche! à la présidentielle française a demandé à l’Union européenne de rester ferme face à la Russie, indiquant que sa campagne est la cible de hackers. (@LaTribune).

#Robot

UE : les députés ont peur des robots. Ils font désormais partie de notre vie quotidienne : robots ménagers ou industriels, drones ou androïdes. Ces machines de plus en plus sophistiquées omniprésentes dans le secteur automobile et l’industrie. En témoigne ce bébé robot dernier cri, léger, flexible et à reconnaissance faciale. Face à des robots de plus en plus autonomes, qui contrôlera le système ? « L’homme doit dominer le robot et pas l’inverse », explique Mady Delvaux, députée européenne. Pour se protéger des robots, les eurodéputés exigent l’installation obligatoire de coupe-circuits. Sur la chaîne de fabrication entièrement automatisée d’Audi, le dernier mot revient à l’homme, pas à la machine, grâce à un système de sécurité renforcé. Mais dans l’espace, ce sont les robots qui repoussent les frontières de la connaissance. (@franceinfo).

« Je veux voir des boulons qui sautent ! » : Sumobot, la compétition de robots déjantée. « Je veux voir des composants qui fondent ! Je veux voir des boulons qui sautent ! », s’exclame le commentateur dans son micro. « Ça va être un bain de sang ! » Le départ est donné : une vingtaine de petits robots roulants, placés dans une arène ronde, démarrent dans un joyeux chahut, se foncent dessus, se poussent et s’éjectent hors du cercle blanc qui délimite le terrain. Le public s’exclame, applaudit et retient son souffle dans les dernières secondes. Seules deux petites machines sont encore dans l’arène, se confrontent, jusqu’à la victoire finale de Speedy, qui réussit à expulser son ultime adversaire sous les hourras des spectateurs. La victoire est d’autant plus délectable que, quelques minutes plus tôt, ce petit robot rouge venait de perdre la grande finale de la Sumobot organisée samedi 25 février par l’ESIEE, une école d’ingénieur à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), dans un tête à tête avec Aïe Robot.(@Pixelsfr).

#Agriculture

Le Big Data, une réponse à la crise agricole ? D’ici 2050, la population mondiale devrait augmenter de près de 30%, pour atteindre les 9,7 milliards de personnes, selon l’Insee. Soumises à des impératifs de croissance importants, les exploitations agricoles doivent aujourd’hui augmenter leurs rendements tout en maîtrisant leurs coûts ainsi que leur impact écologique. Grâce aux objets connectés, les exploitants agricoles ont aujourd’hui accès à de grandes quantités de données, disponibles quasiment en temps réel, concernant leurs exploitations (niveau d’hydrométrie des parcelles, évolution des récoltes, ou encore pilotage à distance de l’alimentation de leurs élevages). Pour Jérôme Monteil, directeur général de la Fédération Nationale des Cuma (des coopératives agricoles, ndlr), le digital, et plus précisément le big data, apporte ainsi des réponses concrètes aux problématiques du secteur. (@frenchweb).

#Telecom

Barcelone, capitale européenne de la guerre de la high-tech. Derrière le faste des lancements des derniers smartphones, et les paillettes des discours des stars des télécoms et d’Internet, le Mobile World Congress de Barcelone, du 27 février au 2 mars, ressemble de plus en plus à un « CES européen » où s’affrontent les géants des nouvelles technologies. Retour de Samsung, arrivée de l’IA, de la 5G, convergence entre les télécoms et les médias… voici les tendances de l’année. (@latribune).

La planète télécoms à la recherche de sa prochaine révolution à Barcelone. L’édition 2017 du Mobile World Congress s’ouvre sur fond de stagnation du marché des smartphones, dont la croissance a marqué le pas l’an dernier. Entre rivalités des constructeurs, nouveaux usages dopés par l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle et projections autour de la future 5G, le secteur s’interroge sur ses relais de croissance. (@libe).

Technologies et nouveaux usages en vedette au salon télécoms de Barcelone. Comme chaque année, les smartphones seront à l’honneur au Mobile World Congress (MWC), qui ouvre ses portes aux professionnels ce dimanche à Barcelone. Mais pas que : cette année, les nouvelles technologies type intelligence artificielle, assistants vocaux, « machine learning », réalité virtuelle et augmentée, voitures connectées… pourraient bien supplanter les terminaux mobiles. Un fourmillement de fonctionnalités et de nouveaux usages qui attestent de la phase de transition en cours : le marché des smartphones gagne en maturité, les ventes stagnent, et l’industrie est en quête d’innovations pour créer de l’envie et relancer la demande. « C’est une période très intéressante, car on va se retrouver à Barcelone à parler davantage des usages et de l’expérience utilisateur que des technologies elles-mêmes », estime Jean-Laurent Poitou, le responsable mondial de la stratégie et du développement pour le secteur télécoms, médias et high-tech chez Accenture. (@LesEchos).

#Economie

Airbnb, Blablacar, Le Bon coin : Bercy clarifie les règles fiscales de l’économie collaborative. Airbnb, Blablacar, Drivy, Ouicar, Le Bon Coin… Un Français sur trois serait inscrit sur au moins un site collaboratif selon les chiffres de Médiamétrie. Avec une large majorité sur des sites liés à la mobilité et à l’habitat. Ce qui corrobore d’ailleurs une récente étude du cabinet PwC, selon laquelle les transports seraient la locomotive de l’économie collaborative. Mais surtout, cette étude faisait état d’un potentiel chiffre d’affaires généré par les entreprises de l’ensemble du secteur de plus de 80 milliards d’euros. Il était donc temps que Bercy se penche sur la fiscalité des revenus issus de cette nouvelle économie. Voici chose faite. (@latribune).

Les nuages s’amoncellent au-dessus d’Uber. Série noire pour Uber. La société américaine, qui a révolutionné en 5 ans le transport à la demande, a l’habitude des controverses. Mais elle est en proie depuis quelques semaines à des difficultés dont les conséquences sont potentiellement dévastatrices. (@LesEchos).

#Politique

La blockchain, l’avenir de l’e-démocratie. Les tenants et les aboutissants de l’affaire Fillon révèlent, chaque jour un peu plus, une part de mystère enveloppant la vie politique française, des secrets bien gardés de la vue des honnêtes citoyens. Ces arrangements parfois mal connu des citoyens nuisent à l’image de notre système politique. N’est-il pas urgent de remettre à plat ce système pour refonder une démocratie plus saine? Le numérique a toute sa place à jouer dans cette révolution. Depuis qu’elle a été imaginée puis développée dans la seconde moitié des années 2000, la blockchain n’a cessé d’inspirer de nouvelles méthodes de contrôle de l’activité politique. Ses théoriciens, le mouvement international des Cypherpunks, une sorte d’ancêtre d’Anonymous, y voyait le moyen d’assurer une totale transparence sur les élections, l’application des programmes politiques ou encore le financement des activités publiques. En effet, en tant qu’outil de partage de données à la fois autonome et décentralisé, la blockchain apparaît comme un livre ouvert, dans les pages duquel chacun peut vérifier ce qui a été dit, ce qui a été fait, voire même déclencher, s’il ou elle l’estime nécessaire, une sorte de signal d’alarme. (@frenchweb).

Qu’est ce que c’est la blockchain ? Comme l’écrit le mathématicien Jean-Paul Delahaye, imaginez « un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement, gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, qui est impossible à effacer et indestructible. »

26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

#DeleteUber réapparaît dans la foulée des accusations de sexisme contre Uber. Accusé de fermer les yeux sur une culture d’entreprise toxique et machiste, Uber s’est à nouveau retrouvé ces derniers jours au centre de l’intérêt médiatique et des critiques. Certaines se sont concrétisées sous la forme d’une campagne de boycott en ligne autour du hashtag #DeleteUber pour inciter ceux qui avaient des comptes à les effacer, convaincre ceux qui n’en avaient pas à ne jamais en avoir, et dire, aux uns et aux autres, de le faire savoir publiquement sur les réseaux avec une capture d’écran. #DeleteUber était apparu sur Twitter, à la fin de janvier, pendant les manifestations contre le décret anti-immigration de Donald Trump. Lors d’une grève de taxis à l’aéroport JFK de New York, Uber avait proposé des prix inférieurs à ceux qui auraient pu être pratiqués. La compagnie a parlé d’une malheureuse erreur, ses détracteurs d’un brisage de grève cynique pour faire plus de profit. Le fait que son PDG, Travis Kalanick, siégeait dans un panel de grands patrons créé par Donald Trump, n’avait rien arrangé. Les demandes de désabonnement ont été si nombreuses qu’Uber a été obligé de mettre en place un système de désabonnement automatisé. Jusque-là, les comptes étaient effacés manuellement par des employés d’Uber. « C’est significatif », observait alors le New York Times, chiffrant à 200 000 le nombre de personnes ayant demandé, en quelques jours, la suppression de leur compte. (@Big_Browser).

#LiensVagabonds

Les GAFA font de la TV, et le cinéma perd le prime. A retenir cette semaine : – La TV change, mais pas assez vite ; – La chute de la télévision française ; – Comment l’adtech pourrait bien sauver la télé ; – Apprendre à aimer nos collèges robots ; – Votre visage : point de départ du futur de la pub ; – Le prochain Scorsese sortira en exclusivité sur Netflix, pas au cinéma ; la fenêtre dédiée aux salles pourrait bien rétrécir.(@Metamedia).

#Alimentation

La Food Disruption est en marche. Quelles sont les entreprises qui ont réussi à bouleverser le monde ces dernières années ? Uber, valorisé 68 Mds de dollars… Une marketplace de services qui, après les taxis, s’attaque au marché de la restauration. Autre grand géant américain, Amazon (384 mds de $ de capitalisation boursière), qui, après avoir révolutionné le e-commerce, monte sa marketplace de services alimentaires. La « Food disruption » est en marche ! (@PresseCitron).

Les sept grandes tendances de la FoodTech. L’ère est au changement, et plus qu’on le pense, dans nos assiettes! En effet, un terme se propage de plus en plus: celui de FoodTech ou comment des start-up bousculent notre alimentation et l’emmènent sur des terrains inexplorés. Nativement technologiques, elles portent une révolution sans équivalent depuis les 100 dernières années et concoctent une nouvelle chaîne alimentaire, plus intelligente et efficiente, réinventant nos modèles traditionnels en étroite collaboration avec les consommateurs. D’ici 5 ans, l’agroalimentaire va vivre des métamorphoses fondamentales que nous nous devons de décrypter, pour comprendre si elles sont amenées à durer. En voici les 7 grandes tendances. (@Challenges).

Alimentation : à quoi ressemblera le repas du futur ? Au cœur de Tel-Aviv (Israël), dans la tour du géant Google, France 2 s’est rendue à la rencontre des sociétés qui préparent la nourriture de demain, comme cette mayonnaise où les micro algues ont remplacé les œufs. Dans le futur, vous mangerez aussi des tablettes de chocolat sans lait de vache. Enfin, que vous le vouliez ou non, les insectes feront bien partie intégrante de notre alimentation. En poudre ou entiers, les insectes seront bientôt au menu de nos restaurants du fait de leur apport nutritionnel. Et Ilan Barn, restaurateur à Tel-Aviv, l’a bien compris. Il teste devant nos caméras trois nouvelles recettes à base de sauterelles. « C’est croquant, ce sera parfait avec une petite bière, un peu comme des gâteaux apéritifs », s’enthousiasme un membre de son équipe après avoir goûté un plat. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Modération des commentaires : Google propose un coup de pouce de l’intelligence artificielle. Les messages agressifs et haineux pullulent en ligne, et polluent, entre autres, les fils de commentaires de nombreux sites. Jigsaw, une organisation appartenant à Google et dont le but affiché est de « rendre le monde plus sûr grâce aux technologies », devait annoncer jeudi 23 février la mise à disposition de tous en open source d’une technologie censée aider à assainir les fils de discussion. Perspective, c’est son nom, a été testée plusieurs mois sur le site du New York Times. Il s’agit d’une technologie d’intelligence artificielle, ou plus précisément de machine learning (apprentissage des machines), capable d’évaluer, sur une note de 1 à 100, le degré de « toxicité » d’un commentaire. Pour y parvenir, elle a analysé des millions de commentaires du New York Times, mais aussi de Wikipédia, et scruté la façon dont ils étaient traités par l’équipe de modération du site. Le programme a ainsi appris à repérer les commentaires problématiques, en se basant sur l’expérience des humains qui l’ont précédé à cette tâche. Cet outil permet donc d’évaluer un commentaire bien plus rapidement qu’un humain – et pour un coût bien moindre. Mais n’a pas pour autant vocation à remplacer les modérateurs. Et pour cause : « Cette technologie est loin d’être parfaite », reconnaît volontiers Jared Cohen, le fondateur de Jigsaw, soulignant qu’il ne s’agit que « des premiers pas » de ce programme : « Plus l’outil sera utilisé, plus il s’améliorera. » (@pixelsfr).

#Economie

L’économie circulaire, pour arrêter de tourner en rond. Pour François-Michel Lambert, président de l’Institut de l’Économie Circulaire, l’économie circulaire est un système permettant de « limiter le gaspillage et d’optimiser la ressource ». Cécile Ostria, directrice générale de la Fondation Nicolas Hulot, ajoute que cela implique aussi « l’écoconception d’objets produits de sorte qu’ils soient réparables ». Serge Orru, conseiller auprès de la Mairie de Paris, prend de la perspective et conçoit l’écono­mie circulaire comme un nouveau modèle éco­nomique et philosophique : « L’économie circulaire, c’est la circularité de la bienveillance à l’égard de la planète et de ses passagers. Cela demande de l’innovation, de la recherche fondamentale, du bon sens et de la logique ». Pour résumer, « c’est une philosophie moderne alliée à de la haute technologie pour enrayer le péril climatique et l’érosion de la biodiversité ! » (@LesEchos).

#Cinema

Amazon vise la consécration ce week-end aux Oscars. Pour la première fois dans l’histoire du cinéma, un groupe Internet est susceptible de ravir l’oscar du meilleur film aux grands studios de cinéma (Warner Bros, 20th Century Fox, Lionsgate, etc.). Le géant du commerce en ligne Amazon espère ainsi obtenir la consécration, dimanche soir à Los Angeles, avec « Manchester by the sea », un drame poignant qui met en scène un homme bourru, Casey Affleck, contraint de s’occuper de son neveu après la mort de son père. Le film est aussi en course pour cinq autres statuettes (meilleur acteur, meilleur scénario, meilleur second rôle, etc). Un exploit pour l’entreprise de Jeff Bezos, qui s’est lancé dans le cinéma il n’y a même pas deux ans « Nous sommes passés de zéro à quinze films par an, avec sept nominations aux Oscars à la clef », résume le patron des studios Amazon Jason Ropell, qui inclut le film iranien « Le Client » distribué par Amazon aux Etats-Unis et nommé dans la catégorie du meilleur film étranger. (@LesEchos).

#Securite

Enquête sur le développement de la reconnaissance faciale. C’est peut-être un futur pas si lointain où les caméras de surveillance ne se contenteront plus de vous filmer, mais sauront aussi vous identifier n’importe où et n’importe quand. Votre visage remplacera votre carte d’identité et votre image sera croisée en direct avec des fichiers de police pour permettre de vous retrouver immédiatement si vous être recherché. Ces derniers mois, la reconnaissance faciale s’installe un peu partout. À Londres (Angleterre) et à Paris, avant de monter dans l’Eurostar, vous passez dans des bornes où sont comparées les données de votre passeport avec votre visage afin de s’assurer de votre identité. (@franceinfo).

Eurostar : la reconnaissance faciale installée à Paris. C’est une nouveauté qui va faire parler. Des sas de contrôle automatisés des passeports intégrant une technologie de reconnaissance faciale sont opérationnels depuis mardi 14 février pour les Eurostar au départ de la gare du Nord, à Paris. Le nouveau dispositif « est effectif depuis hier à la gare du Nord », a indiqué une porte-parole d’Eurostar, ajoutant que les mêmes sas étaient utilisés à la gare Saint-Pancras de Londres depuis « la veille de l’Euro de football » en juin dernier. Le groupe portugais Vision-Box, choisi par Eurostar après un appel d’offres, a précisé dans un communiqué que « plus de 500 000 passagers ont déjà pu expérimenter ce service » en huit mois, un chiffre confirmé par Eurostar. Réservés aux citoyens européens majeurs disposant d’un passeport biométrique, les sas automatiques « vb i-match » vérifient l’identité du voyageur « à l’aide de la technologie de reconnaissance faciale, le tout en quelques secondes », assure l’entreprise. Sur son site internet, le fabricant souligne que son produit intègre aussi la reconnaissance des empreintes digitales et de l’iris. (@LePoint).

La protection des lémuriens passe par la reconnaissance faciale. La reconnaissance faciale tend désormais à faire partie des technologies utilisées pour assurer notre sécurité, à nous autres, êtres humains. Mais elle pourrait aussi contribuer à protéger les animaux, y compris ceux dont la survie est menacée. Ainsi, une équipe d’informaticiens et de biologistes américains vient d’établir un système de reconnaissance faciale capable d’identifier des lémuriens. L’outil est capable de distinguer plus de cent frimousses différentes de ces petits primates, avec une une efficacité estimée à 98,7 %, indique un article paru dans la revue en libre accès BMC Zoologie. Nommé LemurFaceID, le logiciel pourrait donner aux chercheurs un moyen plus efficace, et moins invasif pour les animaux, de les surveiller tout au long de leur vie, et même sur plusieurs générations. (@Numerama).

#MediaSocial

Comment les leaders mondiaux utilisent-ils Facebook ? Avec 1,23 milliard d’utilisateurs quotidiens , Facebook offre aujourd’hui une audience inespérée. Une présence sur le réseau social est devenue indispensable à ceux qui veulent devenir influents. Et la majorité des leaders mondiaux l’ont compris. D’après une enquête de grande ampleur réalisée par l’agence de relations publiques Burson-Marsteller, 87 % des 193 pays siégeant à l’ONU possèdent un avatar sur la plate-forme sociale. Mais 87 chefs d’Etat, 70 Premiers ministres et 55 ministres des Affaires étrangères ont aussi une page personnelle, en général plus populaire que celle de leurs institutions respectives. Le premier leader à créer une page sur Facebook est Barack Obama, fin 2007. Encore sénateur de l’Illinois, le futur président américain a compris l’importance du media et a transformé Facebook en outil électoral, lui permettant de mobiliser de potentiels électeurs et citoyens. Au 1er février dernier, les 590 pages Facebook personnelles et institutionnelles des leaders mondiaux cumulaient près de 311 millions d’abonnés. (@LesEchos).

#VivaTech

Coup d’envoi de la 2ème édition de Viva Tech. Lancement de la deuxième édition de Viva Technology: conférence de presse sous les ors du Palais de l’Élysée, avec les discours d’Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique, de Maurice Lévy, président du directoire de Publicis et instigateur de l’événement, et Bernard Arnault, patron de LVMH et à ce titre coorganisateur via sa filiale Les Echos. Ils espèrent bien renouveler en juin le succès rencontré en 2016. La première édition avait attiré plus de 45.000 visiteurs venus à la rencontre de quelque 5000 start-up présentes. Maurice Lévy voit loin, il veut faire de Viva Technology le rendez-vous européen de la technologie, « le festival de Cannes de la Tech », avec pour objectif de « promouvoir l’innovation responsable ». Le patron n’envisage pas de concurrencer le salon du mobile de Barcelone (MWC) ni celui de l’électroménager et de l’électronique de Berlin (IFA), mais il veut donner suffisamment d’ampleur à Viva Tech pour que les PDG du secteur viennent y rencontrer les créateurs de start-up. L’édition 2017 de Vivatech se tiendra du 15 au 17 juin, porte de Versailles à Paris. (@FigaroTech). A lire aussi : Quand LVMH et Publicis « reçoivent » Hollande à l’Elysée… (@LObs).

25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

xAgritech : le futur de l’agriculture s’invente maintenant. Surveiller, informer, décider : l’agriculteur devient aujourd’hui opérateur. Depuis ses champs ou dans son bureau, il pilote son exploitation via un tableau de bord agrégeant l’ensemble des données remontées en temps réel. « Le champ d’application des données agricoles est très vaste. […] Le numérique et la donnée vont transformer l’agriculture en une industrie beaucoup plus mesurée et maîtrisée » confie Jérémie Wainstain, CEO de The Green Data. « Il y a beaucoup de potentiel dans le développement des services associés à la production agricole, plaide Pierre Joram, CEO de The GreenHouseKeeper, notamment dans le croisement des données, afin de faire émerger de nouveaux modèles de croissance ». Autant d’innovations rendues nécessaires par la révolution que connait l’intégralité de la chaîne de valeur, de la ferme à l’assiette, en passant par les circuits de distribution : « Le supermarché du futur sera plus petit et connecté,prophétise Antoine Durieux, d’Alkemics. Plus petit en termes physiques, avec moins d’espace de stockage et des réassorts au fil de l’eau, et en termes d’intimité avec le client ». Autre tendance émergente : la production agricole sort des territoires ruraux pour s’installer dans la cité. « Demain, ce sera beaucoup plus simple de lancer des micro-productions : l’explosion de la production de petits produits alimentaires à très faible échelle et à forte valeur ajoutée, comme la bière, est symptomatique », explique Matthieu Vincent, spécialiste de la foodtech et co-fondateur du Digital Food Lab. Pour Rémi Janin, paysagiste et agriculteur, « la ville devient ainsi un nouveau territoire agricole, envisagé pour ses possibilités productives en développant largement les bases d’un urbanisme agricole permanent. » C’est là toute l’ambition de start-up comme les Cols Verts, Toit Tout Vert ou Prêt à Pousser, qui ambitionnent de rendre accessible à tous la pratique de l’agriculture urbaine. (@UsbekEtRica).

L’agriculture vit, elle aussi, sa révolution numérique. L’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) en fait la démonstration avec l’installation sur le salon d’une ferme totalement connectée, illustrant les possibilités offertes par le big data, c’est-à-dire l’analyse de milliers données issues des champs, pour le monde agricole. Grégoire de la Roussière, agriculteur dans le Languedoc-Roussillon, en témoigne : « Une parcelle n’est jamais un rectangle et le traitement des cultures s’est toujours fait à l’œil. Aussi, avec des technologies, je peux réaliser une agriculture de précision qui me permet de réduire l’utilisation d’intrants [engrais et pesticides, NDLR], d’avancer plus vite, le tout avec une traçabilité impeccable. » (@LObs).

« Des acteurs de la distribution ne se sont pas remis en question depuis 1945 ». Paolin Pascot est le président de la Ferme digitale, une association de start-up agricoles. Il voit le numérique comme un outil d’avenir pour les agriculteurs, qui pourront s’en servir pour combattre les canaux traditionnels de distribution, notamment. Paolin Pascot milite pour le numérique, qui « peut aider l’agriculteur à mieux gérer son métier et ses prises de décision. Il y a des outils d’aide à la décision en ligne, du crowdfounding, l’accès à l’information. » Le président de la Ferme digitale a aussi cofondé Agriconomie, « un site internet qui permet aux agriculteurs d’acheter tout ce dont ils ont besoin sur leur exploitation, facilement et au meilleur prix. » (@europe1).

#IntelligenceArtificielle

Allons-nous devoir donner un état civil aux robots ? « Les machines de reconnaissance vocale ont pour la première fois surpassé les humains en la matière. Les progrès effectués par celles-ci sur les trois dernières années ont été supérieurs à ceux des trente dernières années ». Le constat a été dressé début 2016 par Tim Tuttle, CEO et créateur de MindMeld, start-up spécialisée dans les technologies vocales. Un an plus tard, le CES 2017 a confirmé l’avènement des assistants personnels virtuels. L’intelligence artificielle se met service de l’Homme : qu’ils équipent des voitures, des robots, un réveil, des réfrigérateurs ou même une console de jeu, les assistants sont prisés. Au Japon, l’arrivée sur le marché de l’hologramme en 3D, Azuma Hiraki, comble même la solitude des moutons en costard-cravate qui bondent les métros et les bus de l’archipel. Lire la suite sur le site de @INfluencialemag.

#Ville

Avant Barcelone et Rio, c’est Paris qui accueillera, du 5 au 7 juillet, le OuiShare Fest 2017. Après une édition 2016 consacrée à l’organisation du travail, le OuiShare Fest 2017 s’intéresse cette année à « la ville », et en particulier à la smart city, qui vise à mettre les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) au service d’un fonctionnement plus « intelligent ». Éclairage connecté, bâtiments autosuffisants en énergie ou encore éco-citoyen sont autant de traits qui caractérisent ce concept. Évoquée pour la première fois par Bill Clinton en 2005, l’expression de smart city s’inscrit dans un contexte d’urbanisation croissante de la planète : plus de la moitié de la population mondiale vit actuellement en ville. Une tendance qui n’est pas près de s’inverser : l’ONU prévoit que, d’ici 2050, 70 % de la population mondiale vivra en milieu urbain. (@ekonomico_fr).

#Economie

Arrêtons de dire GAFA ! OK, mais on dit quoi ? Oyez oyez, candidats à la présidentielle qui proposez de les imposer plus ou de les taxer pour financer la culture ! Oyez oyez journalistes qui les désignez ainsi par facilité ! Oyez oyez crétins qui les nommez de la sorte pour vous donner l’air de comprendre l’époque ! Oyez oyez soumis au contemporain qui les admirez ! Oyez oyez auditrices et auditeurs de France Culture qui avez découvert cet acronyme la semaine dernière et qui allez déjà devoir vous en passer ! Oyez peuple de France !  Il ne faut plus dire GAFA. Non, ces quatre lettres par lesquelles on désigne la puissance réunie de Google-Apple-Facebook-Amazon doivent être bannies de notre langue, car elles ne correspondent à rien. C’est la thèse tout à fait convaincante développée récemment dans Numérama par Julien Cadot (et il n’est ni le premier ni le seul à la défendre) et que l’on pourrait résumer par ces quelques arguments. D’abord ces entreprises ne font pas la même chose. Apple fait du matériel et du logiciel. Google est d’abord un moteur de recherche, mais aussi, je cite, « une agence de publicité […] un créateur de robot, un fournisseur d’accès à Internet, un fonds d’investissement, un chercheur en santé et en intelligence artificielle… et Google ne s’appelle plus Google, mais Alphabet » (pour être tout à fait juste, il faudrait donc dire AAFA…). Lire la suite sur le site de@franceculture.

#Politique

Bienvenue dans l’ère du switch. À notre échelle, en tant que citoyens ou salariés, nous avons souvent le sentiment d’assister, impuissants, à une marche forcée. Et si nous avions tout faux ? Si, comme le montrent les succès des films Demain (Cyril Dion et Mélanie Laurent, 2015) ou En quête de sens (Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière, 2015), les solutions étaient à la portée de chacun ? Et si nous avions tous un rôle à jouer ? Dans la sphère citoyenne, les initiatives se multiplient pour remettre le citoyen au cœur de l’action politique (laprimaire.org, hello2017, mavoix.info), mais dans la sphère professionnelle, qu’en est-il ? Comment se réapproprier son pouvoir d’action et prendre part à cette transformation malgré des environnements souvent contraints ? Nous sommes 91 % de salariés à ne pas nous sentir engagés dans notre travail. « Nous ne voulons plus sacrifier notre vie à notre travail », écrivait le philosophe André Gorz dès la fin des années. Lire la suite sur le site de @INfluencialemag.

#Metier

Les nouveaux métiers (pérennes ?) du numérique. D’ici à 2022, 191.000 postes seraient à pourvoir, d’après le ministère du Travail . Mais la crainte des conséquences sociales et sociétales de la transformation numérique de l’économie attiédit l’information et fait oublier que de nouveaux métiers remplaceront ceux du siècle dernier. Grands groupes et start-up peinent à recruter les talents dont ils ont besoin dans les domaines du code informatique, de l’analyse de données, du design utilisateur ou encore, moins connu, du trafic ou du product management. Même les services secrets ont fait savoir qu’ils entendaient recruter des cyberespions… Pour les plus pessimistes, la révolution numérique accélère tout, y compris le rythme d’évolution des jobs qu’elle a pourtant contribué à créer, dont une liste non exhaustive figure ci-dessous. Mais les logiciels – menaçants pour l’emploi traditionnel aux yeux de certains économistes – ne fonctionnent pas tout seuls. Du moins, pas encore…(@EchosBusiness).

#InFaux

« MyPriest », le faux site catholique était un exercice d’étudiants en communication. Un site Internet présentant une fausse application catholique, « MyPriest », et se réclamant de plusieurs organisations a suscité ces derniers jours un certain émoi dans la « cathosphère ». À l’origine de ce site, un exercice réalisé par des étudiants en communication, un peu dépassés par l’écho que leur initiative a rencontrée. (@LaCroix).

#IntelligenceArtificielle

Sur Wikipédia, les « bots » aussi mènent des « guerres d’édition ». Quand vous vous rendez aujourd’hui sur la page Wikipédia de Donald Trump, un message d’avertissement s’affiche, annonçant qu’une « guerre d’édition » y a récemment eu lieu. Ce type de conflit intervient quand des contributeurs en désaccord se livrent un bras de fer sur une information, ne cessent de modifier la page et d’annuler les contributions de l’autre, espérant avoir le dernier mot. Ce qui l’est plus, c’est que des « bots », eux aussi, se livrent des guerres d’édition sur Wikipédia. Ce phénomène a fait l’objet d’une étude publiée jeudi 23 février dans la revue Plos One, par des chercheurs de l’Oxford Internet Institute et de l’Alan Turing Institute. Ces scientifiques ont étudié comment ces petits programmes informatiques, censés effectuer des tâches automatiques sur Wikipédia, interagissaient entre eux, en regardant comment ils avaient modifié l’encyclopédie entre 2001 et 2010, dans treize langues. « En ligne, le monde s’est transformé en un écosystème de bots. Et pourtant, notre connaissance sur la façon dont ces agents interagissent entre eux est très limitée ». (@Pixelsfr).

Souriez, vos émotions sont détectées par une intelligence artificielle. Le doute. L’indécision. L’enthousiasme. La déception. La satisfaction. Ces émotions peuvent nous traverser chaque jour, et notamment – pardonnez ces considérations plus terre-à-terre – dans les allées d’un magasin, face à un étalage de produits. Jusqu’ici, ces émotions nous appartiennent. Et si elles s’échappaient jusqu’à entrer dans les bases de données accessibles à des tiers, les vendeurs du magasin en question, par exemple ? Les progrès des algorithmes en reconnaissance d’image leur permettent en effet d’analyser nos traits pour en déduire des « émotions ». Celles-ci sont précieuses, et récoltées en permanence en ligne par d’autres outils, comme quand vous « grr »-ez, « waouh »-ez ou likez sur Facebook. Mais voilà qu’elles sont en chemin d’être récupérées sur votre visage dans la rue ou dans les magasins, pour tout un éventail d’applications possibles. Explications. (@20minutes).

#Survival

Les fortunes de la Silicon Valley se préparent à « l’apocalypse ». Encore discrète jusqu’à récemment, la paranoïa de plusieurs cerveaux, PDG et investisseurs s’affiche désormais au grand jour. Munis de vivres, d’armes et de générateurs, ces « survivalistes » s’offrent de luxueux havres à l’autre bout du monde pour se protéger en cas de séisme, d’épidémie, d’attaque terroriste ou de guerre civile. (@Figaro_Inter).

La dérive « survivaliste » des super-riches Américains. En ces temps troublés où un tweet de Donald Trump suffit pour faire trembler la planète, à quoi pensent les super-riches ? Au Dow Jones qui vient de dépasser pour la première fois de son histoire le mur des 20.000 points ? Au prochain iPhone d’Apple qui serait tout en verre et se chargerait par induction. Non, pas du tout, les gens les plus riches de la planète, en particulier aux États-Unis, n’ont qu’une seule chose en tête : où se réfugier au cas où cela tournerait mal… Le « survivalism », qui consiste à se préparer à survivre à la fin de la civilisation, fait des ravages chez les « rich & wealthy ». Ils sont tellement déprimés que le très sérieux magazine The New Yorker vient d’y consacrer un dossier. Sous la signature de l’un de ses journalistes vedette, Evan Osnos, l’article, titré en anglais « Doomsday prep for the super-rich » raconte comment « ils », les « Preppers », se préparent à fuir en cas d’apocalypse, qu’il soit nucléaire, climatique ou social et politique. (@latribune).

24 Fév

Régions.news #269 – Edition du vendredi 24 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Face à la menace croissante de drones malveillants, l’armée française enrôle des aigles pour combattre les drones (Photo Armée de l’air).

#Presidentielle2017

♦ Chaque élection est l’occasion de pronostics sur le rôle que les médias sociaux sont susceptibles d’avoir sur l’issue du scrutin. Depuis des années, on ne jure que par Facebook et Twitter mais on oublie une plateforme qui prend une place croissante dans la vie quotidienne des citoyens : YouTube. Pour l’élection présidentielle, cette plateforme de partage vidéo va surement jouer un rôle central dans la campagne électorale. (@getsocial_io). A lire aussi : Ces outils que les candidats à la présidentielle utilisent pour échanger avec leurs équipes. (@MashableFR).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Pour le député Luc Belot, la traduction du terme de Smart City « en ville intelligente, n’est pas la meilleure, car dans smart il y a quelque chose de bien plus large. On parle de judicieux, de malin, de réactif. Quant à la ville, on entend plus la notion de citoyen et de structuration technologique d’un territoire ». (@villeintelmag).

♦ En juin, le château de Nanterre (Hauts-de-Seine) accueillera United Kitchens, un incubateur culinaire dédié aux acteurs de l’alimentation responsable. (@bymaddyness).

♦ En Haute-Garonne, pour sauver son exploitation, un jeune agriculteur propose de parrainer en ligne ses vaches, (@20minutes).

♦ Un groupe de jeunes retraités lyonnais a décidé de bâtir un habitat écologique et participatif sous forme d’une coopérative d’habitants. (@WeDemain).

#Justice

♦ Depuis le 10 février, la « justice prédictive » est testé au barreau de Lille. Quinze cabinets d’avocats expérimenteront pendant six mois un logiciel développé par la start-up Predictice. Cet algorithme va permettre « d’accéder à la jurisprudence et aux textes de loi via une barre de recherche unique, en langage naturel. En un clic, l’algorithme calcule les probabilités de résolution d’un litige, le montant des indemnités et identifie les éléments les plus influents sur la décision juridictionnelle », expliquent la société et le barreau de Lille, dans un communiqué commun.

♦ La mise à disposition de toutes les décisions de justice, suite à la loi numérique d’Axelle Lemaire du 7 octobre 2016, représente un sacré défi technique mais présage surtout de gros bouleversements pour le monde judiciaire. Le temps que chaque juridiction s’y mette et ce seront 4 millions de décisions mises en ligne chaque année. Alors quel sera le rôle des juges dans cette situation ? et comment réagissent les avocats face à cette remise en question de leurs pratiques ?

image004Légende image. Hieronymus Bosch, « L’Escamoteur » (entre 1496 et 1520) ; huile sur panneau de bois au Musée de Saint Germain en Laye. A lire : Pour Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université Paris Diderot, ce n’est pas la post-vérité qui nous menace, mais l’extension de notre crédulité. (@FR_Conversation).

#InFaux (suite)

♦ Citation. « En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai. » disait Talleyrand (homme d’État, 1754-1838).

♦ Éducation aux médias en médiathèque : comment repérer les « fake news ». L’IFLA (La Fédération Internationale des Associations et Institutions de Bibliothèques) a publié une infographie avec huit étapes simples, à partir de la base des articles 2016 du site de FactCheck.org, pour découvrir les fausses informations publiées sur le Web. (@IFLA).

#Data

♦ Comment protéger ses données personnelles ? le magazine de @Artefr « Futuremag » est parti à la rencontre d’experts en Allemagne et en France afin de nous aider à lutter contre le e-tracking. (traçabilité électronique). Nous constatons que les données personnelles échappent de plus en plus aux citoyens, au profit des entreprises parce qu’elles seront le pétrole du XXIème siècle. Voir le documentaire « Democracy, la ruée vers les datas » qui suit le parcours complexe de la législation européenne en matière de données.

♦ Spécialisé depuis des années sur les questions d’anonymisation et de recoupement des données Internet, Arvind Narayanan a prouvé, dans une nouvelle recherche, que le simple historique de navigation sur le Web permettait de retrouver l’identité de l’utilisateur. « Chaque historique de navigation de chaque personne est unique et contient des témoignages de son identité », estime le chercheur de Princeton. (@Clubic).

#Facebook

♦ Dans un manifeste publié le 16 février sur son profil personnel, le patron de Facebook Mark Zuckerberg donne pour mission au réseau social de « rassembler l’humanité. » Il explique : « Le progrès requiert maintenant que l’humanité se rassemble, pas seulement en cités ou en nations, mais en tant que communauté mondiale ». Il souhaite ainsi « que davantage d’entre nous consacrent leur énergie à construire l’infrastructure sociale à long terme pour rassembler l’humanité ». A lire aussi : Messianisme 2.0 : Mark Zuckerberg va-t-il sauver le monde ? Par Gautier Roos, Direction de la Prospective de FranceTélévisions.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 18 février 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Le nouvel âge de l’Intelligence Artificielle ; – Comment le NYTimes prépare son avenir numérique ; – Le journalisme lutte pour sa survie dans l’ère post-vérité ; – Rêveries sur l’avenir de la réalité virtuelle ; – Soixante chaînes YouTube pour être plus intelligent.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Science

xDes scientifiques assurent que les premiers manchots ont côtoyé les dinosaures. Un fossile de manchot géant découvert en Nouvelle-Zélande a mis les scientifiques sur la voie d’une étonnante découverte. Selon des chercheurs allemand et néo-zélandais, l’animal à la démarche chaloupée aurait foulé la glace il y a 61 millions d’années, au Paléocène, mais aussi cinq à dix millions d’années plus tôt, en même temps que les dinosaures, rapporte une étude publiée jeudi 23 février dans la revue scientifique allemande The Science of Nature (lien en anglais). (@franceinfo).

Le 8 mars, un marathon Wikipédia fera connaître les femmes scientifiques. Sur Wikipédia, les biographies de femmes sont moins nombreuses que celles des hommes. Le 8 mars, un éditathon sera organisé à Grenoble, avec l’objectif d’enrichir les pages dédiées aux femmes scientifiques sur l’encyclopédie libre. (@Numerama).

#Agriculture

Le bio gagne du terrain dans l’agriculture française. Les surfaces consacrées à l’agriculture biologique, ainsi que le rythme des conversions d’exploitations à ce type d’agriculture ont poursuivi leur progression en France en 2016, selon un bilan publié mardi par l’Agence Bio. 1 million d’hectares cultivés en bio en 2016.Les cultures certifiées bio atteignaient un peu plus de 1 million d’hectares fin 2016, en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente, tandis que, plus globalement, les surfaces engagées en agriculture biologique, qui comprend les fermes en transition, étaient en hausse de 16%, à 1,54 million d’hectares. (@europe1). A lire : Le bio a progressé très fortement en Bourgogne (@F3Bourgogne).

#Transport

Les Rennais de Mobility Tech Green lèvent 5 millions d’euros pour développer leur solution d’autopartage. La société Mobility Tech (Green), une solution de gestion de flottes de véhicules, annonce avoir réalisé une troisième levée de fonds de 5 millions d’euros auprès de Financière Fonds Privés. Fondée à Rennes en 2009, la société s’adresse aux entreprises et aux collectivités. Sa solution e-Colibri, se présente comme un kit hardware et software permettant la gestion des réservations, l’enregistrement des abonnés, la géolocalisation des voitures, la comptabilisation du kilométrage et des consommations de carburant. Côté des consommateurs, la société propose la facturation et les paiements. « Notre concurrent direct le plus important est Bolloré » affirmait à FrenchWeb un des responsables. Elle affirme avoir réalisé 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires sur 2015-2016 et vise 3 millions d’euros pour 2017. (@frenchweb).

Voitures sans chauffeur : Google poursuit Uber pour vol de technologies. La guerre est déclarée dans la course aux voitures autonomes. Le pionnier du secteur, Waymo, a lancé jeudi 23 février des poursuites pour vol de technologies contre Uber, présent sur le créneau avec sa filiale Otto Waymo est, comme le géant internet Google, une filiale de la holding américaine Alphabet : l’entreprise avait été créée en fin d’année dernière pour rassembler les travaux du groupe sur les voitures sans chauffeur, les fameuses « Google Car ». Sa plainte, déposée devant un tribunal de San Francisco, affirme que « Otto et Uber ont pris la propriété intellectuelle de Waymo afin de pouvoir s’épargner le risque, le temps et les dépenses liés au développement indépendant de leurs propres technologies ». « En fin de compte, ce vol calculé a rapporté plus d’un demi milliard de dollars aux salariés d’Otto et permis à Uber de ranimer un programme bloqué, tout cela aux dépens de Waymo », ajoute le document. (@franceinfo).

#Hebergement

Airbnb : un des plus gros propriétaires américains porte plainte contre la plateforme http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/tourisme-loisirs/airbnb-un-des-plus-gros-proprietaires-americains-porte-plainte-contre-la-plateforme-642706.html Le géant de la location d’appartements entre particuliers est dans l’œil du cyclone. En effet, tout en multipliant les combats avec les différentes grandes villes touristiques du monde, Airbnb va peut être devoir affronter une bataille judiciaire contre un des plus gros propriétaires immobilier des Etats-Unis. Apartment Investment &Management CO. (AIMCO), une société qui détient près de 50.000 appartements à travers le pays, vient d’entamer une action en justice contre Airbnb, au motif que le site offre la possibilité aux locataires d’enfreindre leurs contrats de location en sous-louant à d’autres personnes. (@latribune).

#Entreprise

L’internationalisation galopante des start-up de la French Tech. A ce niveau-là, ce n’est plus une tendance, mais un satisfecit : 98 % des start-up créées il y a moins de trois ans en France et qui s’appuient sur un modèle de paiement en ligne réalisent déjà du chiffre d’affaires à l’international, révèle une étude menée par VB Profiles et Stripe. Cette vague de fond en dit plus sur l’état d’esprit des startuppeurs que toutes les incantations entendues sur le sujet depuis des années. Plusieurs critères expliquent ce phénomène, comme le décrit Guillaume Princen, directeur général France et Europe du Sud de Stripe : « Il y a eu des précurseurs comme CriteoLa Ruche qui dit Oui ou Drivy. Ils ont valeur d’exemple et c’est l’un des ingrédients pour comprendre cette tendance. » Les startuppeurs sont donc décomplexés. (@EchosBusiness).

La « vallée de la mort », un écueil pour les start-up de la French Tech. Elles sont en croissance, ont trouvé leur public… mais leur existence demeure fragile. La vague de la French Tech et l’embellie sur les investissements dans les start-up françaises ont fait oublier à certains que la vie d’une start-up ne tient qu’à un fil. Plusieurs cas, ces derniers mois, ont montré que le chemin des jeunes pousses n’était pas linéaire. Big Moustache, notamment, a frôlé la disparition. Le vendeur de rasoirs en ligne a lancé un appel sur LinkedIn, indiquant que faute de nouveaux fonds, il se retrouverait en redressement judiciaire. La société, pourtant en croissance, avait été lâchée par un investisseur potentiel, qui devait injecter quelques centaines de milliers d’euros et lui permettre de se développer. Son appel a été entendu : le nombre de commandes s’est envolé en fin d’année dernière et un nouvel actionnaire, Sia Partners, a misé 500.000 euros sur la start-up. (@EchosBusiness).

Startups : bientôt sept nouvelles licornes françaises ? Faire émerger des géants mondiaux du numérique devient une obsession en Europe à l’heure où la révolution numérique (transformation digitale des entreprises, généralisation du big data et de l’intelligence artificielle…) crée de nouvelles opportunités pour les startups opportunistes. Alors que l’UE s’est dotée de l’ambition de créer un marché unique européen du numérique, le Vieux Continent saura-t-il se faire une place parmi les puissants de l’économie du XXIe siècle, dans le sillage des Google, Apple, Facebook et Amazon qui ont réussi à s’immiscer au sommet de la hiérarchie des plus grandes capitalisations mondiales ? Rien de moins sûr, mais quoi qu’il en soit, de plus en plus de startups européennes affichent haut leurs ambitions et frappent à la porte du club des licornes, ces pépites non-cotées et valorisées au moins un milliard de dollars. Le site CB Insight, qui analyse le monde de la tech, en recense aujourd’hui 186 dans le monde. Mais seulement 18 se situent en Europe, dont à peine deux en France (la lilloise OVH, spécialiste du cloud, et le géant du covoiturage Blablacar). (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle + intelligence humaine = le combo gagnant pour les bots. On les appelle des bots, chatbots, agents conversationnels, assistants virtuels, ou invisible apps…Quelle que soit la dénomination choisie, difficile d’échapper aux interfaces qui les accueillent et qui se sont propagées à une vitesse folle ces dernières années : parmi elles, Messenger, Slack, WhatsApp, WeChat, ou encore Telegram trustent le haut du pavé. Le succès de ces nouveaux acteurs ne se dément pas : Messenger comme WhatsApp ont chacune dépassé le milliard d’usagers par mois. Depuis 2015, les applications de messagerie ont d’ailleurs dépassé les réseaux sociaux en terme d’utilisateurs : nombreux sont ceux qui utilisent uniquement Messenger, et non plus Facebook, pour communiquer. Nous entrons dans l’ère du tout conversationnel : curieusement, à l’heure où se développent des possibilités de formats et de storytelling inédites, les consommateurs sont en demande d’interfaces qui reprennent les codes de la conversation par SMS, formellement peu innovantes, pour ne pas dire conservatrices. (@metamedia).

Après l’intelligence artificielle, l’intelligence « étendue » ? Intervenant dans un débat en ligne du New York Times autour des enjeux de l’IA, Joi Ito, le directeur du Media Lab du MIT, expliquait que même très bien intentionné, l’usage des technologies peut mal tourner. « La majeure partie de la recherche en IA se concentre sur l’apprentissage profond : des ingénieurs « entraînent » des machines pour augmenter l’intelligence collective de nos gouvernements, de nos marchés et de nos sociétés ». Pour lui, plus que d’intelligence artificielle (IA), on devrait parler d’intelligence étendue (IE) pour évoquer cette forme appelée à devenir dominante de l’IA. Les algorithmes qui façonnent l’IE sont entraînés par des humains et peuvent de ce fait propager les mêmes biais qui ruinent la société, les perpétuant sous couvert de « machines intelligentes », à l’image des biais qui affectent les systèmes de police prédictive. Joi Ito dresse un constat d’échec. En 2003, il pensait qu’un internet ouvert jouerait un rôle significatif pour démocratiser nos sociétés et promouvoir la paix. Mais force est de constater que cela n’a pas suffi. Pour le directeur du Media Lab, le risque est qu’il se passe la même chose avec le développement de l’Intelligence étendue. « Il est absolument essentiel pour nous de développer un cadre éthique pour nous permettre d’évoluer à l’ère des machines intelligentes ». Nous avons besoin d’une science informatique capable de créer des technologies qui ne soient pas seulement intelligentes, mais aussi socialement responsables. (@InternetActu).

Tsubame 3.0 : le Japon développe un supercalculateur dédié à l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle et les applications du Big Data comme le machine learning demandent de déployer des infrastructures de stockage importantes. Il ne faut pas cependant oublier la puissance de calcul nécessaire afin de traiter l’énorme quantité de données. Par ailleurs, nous entrons dans l’ère du traitement en temps réel où les logiciels, puis les machines doivent pouvoir « comprendre » et exécuter ce qu’un utilisateur leur demande. Dans cette optique, le Tokyo Institute of Technology Global Scientific Information, une émanation de Tokyo Tech a commencé le développement et la construction d’un superordinateur équipé de processeurs graphiques Nvidia Pascal. Ce partenariat avec Nvidia, la firme spécialisée dans les processeurs graphiques, a pour but de répondre à la demande grandissante de puissance de calcul. Ce besoin exprimé en opérations à virgule flottante par seconde, le FLOPS. (@lebigdata_fr).

#Piratage

La pratique s’est démocratisée… et elle est difficile à juguler. Chacun d’entre nous est un pirate en puissance. « Nous avons été frappés par le fait que les gens n’ont pas toujours conscience de faire quelque chose d’illégal. Notamment via le streaming », relève Solenne Blanc, d’EY (lire aussi   :le piratage : un manque à gagner de 1,4 milliard). Le piratage semble ainsi entré dans les moeurs, « en particulier auprès des jeunes », souligne la spécialiste. Autrefois réservé aux geeks ou aux plus technophiles, l’accès aux sites illégaux s’est en quelque sorte démocratisé. En particulier, la consommation de sites pirates a « explosé » sur mobile et tablette, estime EY. Et le nombre de pirates est resté globalement stable ces dernières années, selon le cabinet, en dépit du développement des offres légales pour offrir plus d’exclusivités  – par exemple dans la vidéo à la demande par abonnement (SVoD) avec Netflix. (@LesEchos).

#Presse

Le papier recule, mais le numérique est en forte hausse. Les ventes de titres de presse ont à nouveau reculé l’an dernier, mais moins qu’en 2015. Les premières tendances, publiées par l’ACPM-OJD, en fin de semaine passée, font état d’une baisse de 3,2 % sur l’ensemble de l’année passée, contre – 3,8 % en 2015. Comme les années précédentes, la progression des ventes numériques limite le recul. En 2016, elles ont fortement augmenté (+ 53 %), boostées par la lecture de la presse sur mobile et tablette (+ 38 %). La fréquentation des sites et applications de presse croît, elle, de 6 %. La presse quotidienne nationale, qui vend chaque jour 1,3 million d’exemplaires, est la catégorie qui recule le moins. Les ventes baissent de 1,5 % sur un an, mais les PDF des versions numériques s’affichent, eux, en bonne progression, à + 47,3 %. (@LesEchos).

#Sport

Si vous voulez tricher à un semi-marathon, ne portez pas de bracelet connecté. Jane Seo, une coureuse de 24 ans qui a fini deuxième du semi-marathon de Fort Lauderdale organisé en Floride ce dimanche 20 février, avait tout prévu pour couvrir sa triche… sauf l’excès de zèle d’un enquêteur indépendant, Derek Murphy, qui est parvenu à la démasquer grâce au bracelet fitness connecté qu’elle portait pendant la course. (@Numerama).

23 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

xLes millennials ont cinq conseils sur le monde du travail pour la prochaine générationEn 2011, le cabinet d’études Deloitte a commencé à enquêter sur les millennials dans le cadre de sa « Global Millennial Survey« , dont la 6e édition vient de paraître.  En six ans, cette nouvelle génération a vieilli un peu et pris des responsabilités dans les entreprises. Cela a poussé Deloitte à interroger les 8000 sondés sur ceux qui vont bientôt prendre leur place: la génération Z, également dite GenZ, ou les « centennials » — c’est-à-dire les jeunes qui ont moins de 18 ans aujourd’hui. Plus de 60% des millennials pensent que la génération Z aura un impact positif sur le lieu de travail, a découvert Deloitte. Mais ils pensent aussi qu’il faudra aider cette nouvelle génération à son arrivée dans le monde de l’entreprise et les millenials sont prêts à les accompagner. (@BIfrance).

#Justice

Depuis le 10 février, la « justice prédictive » est testé au barreau de Lille. Quinze cabinets d’avocats expérimenteront pendant six mois un logiciel développé par la start-up Predictice. Cet algorithme va permettre « d’accéder à la jurisprudence et aux textes de loi via une barre de recherche unique, en langage naturel. En un clic, l’algorithme calcule les probabilités de résolution d’un litige, le montant des indemnités et identifie les éléments les plus influents sur la décision juridictionnelle », explique la société et le barreau de Lille, dans un communiqué commun. A lire aussi :  Cinq clés pour comprendre le « Big Data » et Le nouvel algorithme des gendarmes pour prédire le crime.

La mise à disposition de toutes les décisions de justice, suite à la loi République numérique d’Axelle Lemaire du 7 octobre 2017, représente un sacré défi technique mais présage surtout de gros bouleversements pour le monde judiciaire. Le temps que chaque juridiction s’y mette et ce seront 4 millions de décisions mises en ligne chaque année. A lire aussi : Terrorisme : le « Big data » peut-il prédire la radicalisation ?

Le site Village-Justice nous fait voyager dans les coulisses de la justice prédictive pour découvrir les avantages, les inconvénients, les effets pervers d’un phénomène qui n’en est qu’au stade de l’expérimentation. La justice prédictive peut « présenter des risques importants : risques pour la liberté, risques de pression sur les magistrats, risques de décontextualisation des décisions, risques d’uniformisation des pratiques », s’inquiète Chantal Arens, première présidente de la cour d’appel de Paris.

A chaque nouveau marché son anglicisme, les legal tech, déjà implantées aux Etats-unis émergent en France. L’idée de ce qu’on appelle la justice prédictive, c’est que les big data permettent de prédire l’issue d’une procédure judiciaire. Alors quel sera le rôle des juges dans cette situation ? L’un des enjeux est de savoir si les noms des magistrats seront ou non anonymisés pour éviter toute possibilité de « profiler » chaque magistrat qui siège afin de choisir celui qui lui sera le plus favorable. Face à ce virage numérique, l’avocat au barreau de Paris Kami Haeri  relève dans son rapport remis au ministère de la justice, une nette réticence de la part des avocats à se remettre en question.

#Economie

Le numérique va-t-il sauver l’industrie ? L’automobile n’est pas toute l’industrie. Mais en France, c’est elle qui sert de baromètre à l’ensemble du secteur. Et à ce titre, on peut dire que tout va plutôt bien en ce début d’année. Renault vient d’annoncer ses résultats pour 2016 : ils n’ont jamais été aussi bons, avec un chiffre d’affaires en hausse de 13%. Quant au groupe PSA, il n’envisage rien moins que d’absorber Opel, une marque allemande aujourd’hui détenue par l’américain General Motors. Pour autant, le paysage industriel français peine à renvoyer autre chose que le reflet de son propre déclin. Comme le note la CGT en amont des Assises nationales de l’industrie (qu’elle organise après-demain), « l’emploi a reculé de près de 25 % en quinze ans ». Quant à la production, elle « atteint à peine 10 % du produit intérieur brut, contre 16 % en moyenne dans la zone euro, et 22 % en Allemagne ». Si de telles comparaisons entre la France et l’Allemagne peuvent finir par agacer, elles ont au moins le mérite d’indiquer que la désindustrialisation n’est pas forcément une fatalité. Pas plus qu’il n’y a de fatalité à voir le travail disparaître sous l’effet de la numérisation et de l’automatisation : nous en avons longuement parlé lors d’une précédente émission. Pour autant, l’activité industrielle, et les emplois qui y sont liés, sont bousculés par ces profonds changements. Est-ce une chance à saisir ? ou un péril à surmonter ? (@franceculture).

#Entreprise

Comment les entreprises se convertissent aux chatbots. Voyages-SNCF, PMU, Accor Hôtels, Meetic, Direct Energie ou encore Air-France KLM… La liste des entreprises qui testent ou utilisent des bots, des robots conversationnels, ne cesse de s’allonger. Ces interfaces vocales et/ou textuelles, sortes de robots sans corps intégrés à un site, à une application ou à un réseau social type Facebook Messenger, sont appelés à devenir le nouveau standard de la relation client. Grâce à eux, le consommateur peut effectuer un achat, réserver son train, son taxi, son billet de cinéma, sa chambre d’hôtel, placer ses paris en ligne ou gérer son abonnement en énergie en quelques questions-réponses, non pas avec un agent humain, mais avec un logiciel dopé à l’intelligence artificielle, enrichi et supervisé par l’homme, capable de répondre à n’importe quelle question 24h sur 24 et sept jours sur sept. (@latribune).

#Monnaie

Les données sont-elles vraiment la monnaie de demain? (2/2) Comme nous l’avons vu lors d’un article précédent, les données peuvent créer de la valeur en remplissant les trois fonctions de la monnaie (unité de compte, réserve de valeur et pouvoir libératoire). Mais il est intéressant de poursuivre l’analogie en se demandant ce qui confère à une monnaie sa force et lui permet d’effectivement remplir ces trois fonctions dans les meilleures conditions. En effet, toutes les monnaies ne se valent pas. Les cartes Pokémon sont à la fois des unités de compte (PV, Ex etc.), des réserves de valeur et elles possèdent un pouvoir libératoire phénoménal dans les cours de récréation. Mais on pourra leur préférer des euros ou des dollars dans certaines circonstances. Il en va de même pour les données. Comment donc s’assurer que les données collectées et générées ont une valeur plus proche de l’euro que de la carte Pokémon ? (@frenchweb).

#Agriculture

Toulouse : Jardins potagers, paysage comestible… l’agriculture urbaine prend racineLes 18 et 19 mars, Toulouse accueille les 48 heures de l’agriculture urbaine. Un week-end pour découvrir tout ce qui est mis en œuvre dans la Ville rose pour avoir un peu plus de vert… « Le concept d’agriculture urbaine est très large, il va de la personne qui a des bacs de tomates sur sa terrasse aux jardins partagés. Cela revêt un aspect social, mais aussi des questions en lien avec le changement climatique ou encore le fait d’avoir de la nourriture plus proche de là où on la consomme. Il y a encore du travail, mais toutes les initiatives renforcent la sensibilisation », plaide Christian Ortega de GreenMyCity, l’association qui coordonne ce premier rendez-vous avec, entre autres, Terres Toulousaines, qui déploiera un potager éphémère en ville. (@20minutes).

#MyAfricanStartUp

Les 100 start-up africaines les plus prometteuses. L’Afrique s’éveille aux start-up, mais manque de fonds pour les financer. Si les jeunes pousses s’y montrent particulièrement innovantes, les investisseurs sont encore réticents à miser sur elles, soit par méconnaissance, soit par frilosité. Pour briser ce cercle, un entrepreneur camerounais installé en France, Christian Kamayou, a décidé de publier un palmarès des 100 start-up africaines dans lesquelles investir. Ce startuppeur, fondateur de Financetesetudes.com, un courtier en ligne pour obtenir des prêts étudiants, a lui-même reçu le soutien de business angels de renom : Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon. (@EchosBusiness).

#Financement

L’UFC-Que Choisir éreinte les sites de crowdfunding « miroir aux alouettes ». L’UFC s’attaque aux nouveaux entrants de la finance, les Fintech, en l’occurrence les sites de crowdfunding, et plus particulièrement de crowdlending, le financement participatif d’emprunts aux PME par des investisseurs non professionnels (pour l’essentiel), dans un rapport publié ce jeudi. Alors que ce marché explose en France (+112% en 2016 et même x2,6 pour le prêt aux entreprises), l’UFC tire à boulets rouges sur les pratiques commerciales qu’elles jugent « déloyales » de certaines de ces plates-formes qualifiées de « miroir aux alouettes ». L’association en appelle aux pouvoirs publics. « Notre analyse montre que les acteurs des placements participatifs fournissent un service médiocre aux consommateurs. La promesse des rendements surestimés, la présentation partiale et la sélection hasardeuse des projets à financer […] sont autant de manquements à la loyauté vis-à-vis des consommateurs » dénonce l’association dans son dossier d’une quarantaine de pages.(@latribune).

#Telecoms

A vingt ans, le gendarme des télécoms doit se réinventer un avenir. Créé en 1997 pour préparer l’ouverture à la concurrence des télécoms, le régulateur a vu ses missions évoluer sur les vingt ans écoulés. Celui qu’on a longtemps désigné comme le « gendarme des télécoms » se définit désormais plutôt comme un « architecte et un gardien des réseaux d’échanges ». Alors que la concurrence est maintenant installée – tant et si bien que le secteur tente de se consolider -, l’Arcep doit se réinventer un avenir. Elle défriche ainsi de nouveaux chantiers. Parmi ses nouvelles missions, figure en haut de liste le respect de la neutralité du Net. L’Arcep s’est vu attribuer par la loi de nouveaux pouvoirs de contrôle mais aussi de sanction pour garantir un Internet ouvert, éviter que certains contenus ne soient plus favorisés que d’autres et encadrer davantage les pratiques des opérateurs dans la gestion des réseaux. L’Autorité ne régule pas les géants du Web. Mais elle travaille à définir des règles en collaboration avec les instances européennes. (@LesEchos).

#Audiovisuel

Le piratage génère un manque à gagner de 1,4 milliard. Un coût de 1,36 milliard d’euros. C’est presque assez pour faire sept « Valérian  », tourner une petite quarantaine d’années de « Plus belle la vie » ou financer presque tous les investissements effectués dans la production cinématographique en 2015. C’est en tout cas l’estimation du manque à gagner lié à la consommation illégale de contenus audiovisuels en France, en 2016, selon EY. Dans cette étude, que « Les Echos » publient, le cabinet d’audit et de conseil tente d’analyser les conséquences du piratage pour le secteur audiovisuel et cinématographique. (@LesEchos).

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A lire aussi : Cyberattaques, le danger permanent. De Yahoo! à Orange en passant par Sony, tous ces grands groupes ont été hackés à tour de rôle ces trois dernières années. Retour sur ces piratages de grande ampleur. (@LesEchos).

22 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sciences

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Les premiers mammouths hybrides pourraient voir le jour dans deux ans. Les restes d’un mammouth laineux vieux de 28 000 ans retrouvé en mai 2013 en plein cœur de la toundra sibérienne étaient à l’époque synonyme d’avancée pour la recherche, constituant un véritable trésor pour les scientifiques. Le bon état de conservation de l’animal emprisonné dans la glace, couplé aux méthodes de clonage actuelles, relançait alors l’espoir des spécialistes de voir un jour le cousin de notre éléphant moderne peupler de nouveau les plaines de Sibérie. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Ramener à la vie le mammouth laineux est aujourd’hui possible. C’est en tout cas ce que soutient George Church, professeur de génétique et directeur du National Institutes of Health Center of Excellence in Genomic Science à Harvard. La méthode proposée consiste à remplacer par des fragments d’ADN de l’animal disparu certaines parties du génome séquencé d’une espèce proche et encore vivante – ici, l’éléphant d’Asie – afin de doter ce dernier de caractéristiques semblables à celle du mammouth. (@sciencepost_fr).

#Marketing

Tendances 2017 : Comment l’IA va impacter le marketing. Contenus automatisés, personnalisation avancée de l’offre, pricings dynamiques, chatbots et autres agents virtuels… : l’intelligence artificielle jalonne désormais toutes les étapes du parcours client et cette tendance de fond n’en est, semble-t-il, qu’à ses balbutiements…Un nouveau champs des possibles que les marketeurs se doivent bien sûr d’exploiter au risque de se faire distancer. « Les 10 tendances identifiées par Zenith représentent autant d’opportunités pour améliorer les stratégies marketing et enrichir l’expérience consommateur. » déclare Gautier Picquet, CEO de Publicis Media France. (@ComarketingNews).

#Cybersecurite

Microsoft veut une Convention de Genève digitale contre les cyber-armes. Devant la recrudescence d’attaques ordonnées par des gouvernements ciblant des entreprises privées ou de simples citoyens, Microsoft appelle solennellement les pays du monde entier à signer une Convention de Genève digitale qui limiterait la prolifération de ces pratiques. Il invite par ailleurs les entreprises du secteur technologie à faire front commun et à adopter une position neutre, similaire à une « Suisse digitale ». (@LUsineDigitale).

#Espace

« Le cognitif et l’intelligence artificielle ont toute leur place dans les missions spatiales » Le spatial met au point des technologies qui peuvent paraître futuristes, mais qui finissent par être déployées de manière tout à fait courante dans les autres industries. Panorama des développements en cours avec Hubert Lalanne, Chief Technical Officer au sein d’une équipe européenne d’IBM en charge du secteur industriel. Il explique : « Aujourd’hui, un des grands axes d’évolution se situe autour de l’introduction du cognitif et de l’intelligence artificielle (IA) dans les systèmes de pilotage et de contrôle des missions spatiales. Cela change la manière dont on peut préparer et suivre une mission spatiale, dont on la lance, mais aussi la façon dont les gens qui y participent la vivent, notamment en ce qui concerne les interactions entre l’homme et les équipements. » (@lesclesdedemain).

#Publicite

Campagne publicitaire en réalité virtuelle : comment, combien et quel impact. Le marketing en réalité virtuelle est désormais un outil formidable pour promouvoir un produit ou une marque. Les possibilités offertes sont énormes et permet de proposer des expériences uniques. L’impact d’une campagne publicitaire en réalité virtuelle est beaucoup plus important que n’importe quel autre support car l’utilisateur est actif et totalement immergé. Les aspects agréables et novateurs de l’expérience donnent, par ailleurs, une image très positive et résolument moderne d’une marque ou d’un produit. (@rvfrance).

#InternetDesObjets

En Allemagne, une poupée connectée qualifiée de « dispositif d’espionnage dissimulé ». Après les téléviseurs connectés, qui collectent de grandes quantités de données personnelles de leurs utilisateurs, voilà que les jouets se transforment eux aussi en espions de votre vie privée. La Bundesnetzagentur, l’agence chargée de la régulation des réseaux en Allemagne, a publié, vendredi 17 février, un communiqué dans lequel elle qualifie une poupée connectée, baptisée Cayla par ses fabricants, de « dispositif d’espionnage dissimulé ». Car ce qui fait la spécificité de Cayla, c’est le micro qui est renfermé dans son petit corps de plastique. Celui-ci enregistre les questions des enfants, qui sont analysées grâce à un logiciel de reconnaissance vocale. Le jouet, que l’on doit connecter à une tablette ou à un smartphone avec le Bluetooth, y répond ensuite directement. (@Pixelsfr).

#ViePersonnelle

Une extension Chrome pour voir ce que Facebook sait (et devine) de vous. Que savent précisément de nous ces réseaux sociaux que nous utilisons quotidiennement ? Nous y laissons des traces de nous-mêmes, données qui acquièrent une valeur marchande et sont revendues aux annonceurs. Mais comment permettent-elles de nous profiler, et que disent-elles de nos opinions politiques et religieuses ? C’est à ces questions que répond Data Selfie, une extension pour le navigateur Chrome qui étudie votre fréquentation de Facebook, réalisée par deux New-Yorkaises, Hang Do Thi Duc et Regina Flores Mir, fondatrices du studio de design Data X. (@Sciences_Avenir).

#Education

Conversation avec François Taddei : l’éducation et l’« intelligence collective ». Les innovations et les expérimentations éducatives sont sans doute aussi anciennes que l’école. Des nombreux collectifs réfléchissent actuellement en France autour de ces sujets, souvent, sans avoir de contact entre eux. Récemment, la ministre de l’Éducation nationale a sollicité le directeur du Centre de Recherches Interdisciplinaires, le biologiste François Taddei, pour conduire une consultation sur l’innovation dans l’apprentissage tout au long de la vie, de la petite enfance jusqu’à la formation continue. Cette consultation est ouverte au public sur la plateforme apprendredemain.fr. (@FR_Conversation).

#Livraison

FoodTech : Deliveroo, une aubaine pour les restaurateurs. Anciens et Modernes font parfois bon ménage. C’est en tout cas ce que semble démontrer une récente étude Harris Interactive réalisée pour la jeune pousse spécialisée dans la livraison de repas Deliveroo. Il ressort en effet de cette enquête menée auprès de 200 restaurateurs à travers la France, que la plateforme née en Angleterre a un impact positif sur les professionnels de la restauration. La FoodTech présente en France depuis mars 2015 annonce ainsi une hausse globale de 650% des commandes auprès de l’ensemble de ses restaurants partenaires. Cette croissance fulgurante représente donc des recettes supplémentaires pour les restaurateurs. Selon les chiffres de Deliveroo, les restaurateurs partenaires enregistrent ainsi une hausse de chiffre d’affaires allant jusqu’à 30%. (@latribune).

UPS s’essaye à la livraison par drone lancé depuis un camion. Et si les véhicules de livraison devenaient aussi des bases de lancement mobiles pour les drones ? C’est l’idée que vient d’expérimenter avec succès UPS lundi 20 février à Tampa, en Floride. En coopération avec Workhorse Group, un constructeur de drones et de camions électriques, l’entreprise postale américaine a effectué avec succès une livraison par drone depuis un camion circulant en zone rurale. Vice-président directeur de l’ingénierie mondiale et du développement durable chez UPS, Mark Wallace ne voit que des avantages dans ces aires de lancement installées sur le toit des camions. (@Numerama).

#Logement

Sous-locations abusives sur Airbnb : un juge condamne des propriétaires. Le juge de Nogent-sur-Marne a en effet rendu mardi 21 février sa décision dans une affaire de sous-location abusive réalisée en 2016. Et contre toute attente, le juge a donné raison aux locataires ayant sous-loué leur logement sans l’autorisation de leurs propriétaires – ce que la plateforme Airbnb interdit – et a condamné les propriétaires à rembourser les frais d’avocats engagés, soit la somme de 1.000 euros au titre de l’article 700 du Code de procédure civile. Pour rappel, un couple de propriétaires a demandé la résiliation du bail les liant à leurs locataires ayant sous-loué, via la plateforme Airbnb, leur maison de Fontenay-sous-Bois, dans le Val de Marne, en région parisienne, sans leur autorisation, en plus du remboursement des sommes perçues. Etant donné que la charte d’Airbnb impose aux locataires de ne pas sous-louer leur logis sans l’accord du propriétaire, on pouvait s’attendre à ce que le propriétaire obtienne gain de cause dans cette affaire. (@latribune).

#Asile

Le candidat Lenin Moreno, qui promet à Assange de lui maintenir son asile, est arrivé en tête de l’élection présidentielle en Equateur. Il a tweeté frénétiquement toute la nuit les résultats de l’élection présidentielle en Equateur. Il faut dire que les résultats de cette élection seront presque vitaux pour lui. Avec cette élection, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks réfugié depuis 2012 à l’ambassade équatorienne de Londres, joue aussi son sort. L’un des deux candidats Lenin Moreno n’entend pas lui retirer l’asile, mais le deuxième Guillermo Lasso a assuré à l’AFP que, s’il était élu, il l’expulserait « dans les 30 jours ». Pour le moment, les résultats lui sont plutôt favorables. (@leJdd).

#InFaux

Éducation aux médias en médiathèque : comment repérer les « fake news » IFLA (La Fédération Internationale des Associations et Institutions de Bibliothèques) a publié une infographie avec huit étapes simples, sur la base de 2016 article FactCheck.org Comment repérer Faux Nouvelles, pour découvrir les fausses informations publiées. (@IFLA)

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21 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

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La Chine construit des immeubles-forêts. L’architecte italien Stefano Boeri s’est lancé dans un projet fou : créer à Nanjing en Chine une série d’immeubles capables de d’absorber le co2 ambiant et de produire de l’oxygène. Chaque immeuble de cette forêt verticale porte des centaines d’arbres et d’arbustes. Il avait commencé par créer à Milan deux immeubles portant des centaines d’arbres et de plantes, puis avait prolongé l’expérience à Lausanne. Cette fois-ci, l’architecte Stefano Boeri et son cabinet ont poussé le bouchon un peu plus loin. Ils utilisent le modèle existant italien, baptisé Vertical Forest, pour le transporter en Chine afin d’y bâtir une forêt d’immeubles-forêts. (@OleMag).

#Transport

L’image de marque d’Uber vacille aux États-UnisLes nuages s’amoncellent pour Uber. Le service de réservation de voitures avec chauffeur a lancé ce dimanche 19 février une enquête «urgente», à la suite d’accusations d’une ancienne salariée. Susan Fowler, ingénieure chez Uber jusqu’à la fin de l’année dernière, déclare dans un article de blog avoir été victime de harcèlement sexuel de la part de l’un de ses supérieurs. Parmi les autres raisons l’ayant poussée à quitter Uber, elle dénonce un climat profondément sexiste, dans lequel l’intimidation serait un recours naturel. Alertée du comportement du supérieur incriminé, sa direction lui aurait expliqué ne pas être en mesure de sanctionner un homme «performant» dont il s’agissait de la «première offense». Uber aurait alors incité la jeune femme à changer de service ou à prendre le risque d’obtenir une mauvaise évaluation en conservant son poste. En décidant d’intégrer une nouvelle équipe, Susan Fowler indique avoir rencontré d’autres salariées aux situations similaires. Elle impute à ce climat de travail la baisse drastique du nombre de femmes au sein de son service, de 25 % des recrues en novembre 2015 à 3 % fin 2016. «Ce qui est décrit ici est abominable et va à l’encontre de tout ce à quoi nous croyons», s’est empressé de déclarer Travis Kalanick, dans un message sur Twitter, en ajoutant que tout comportement de ce type constituerait à l’avenir un motif de licenciement. (@FigaroTech).

#Infaux

Depuis un mois, les mensonges à la pelle de l’administration Trump. L’administration Trump n’hésite pas à relayer de fausses informations depuis son arrivée au pouvoir. L’équipe de la Maison Blanche en a même fait un axe de sa communication. Entre les attentats, les statistiques sur la violence, ou des chiffres exagérés sur sa victoire électorale, Donald Trump fait dans la surenchère. Retour sur les plus grands mensonges et inepties communiqués par Trump et son entourage. (@latribune).

#Internet

AdTech : Fausses pubs et audiences tronquées : les annonceurs sont-ils les idiots du village Internet ? De faux comptes Twitter qui truquent les statistiques, des armadas de robots qui visionnent en boucle des heures de vidéos, des chiffres d’audience grossièrement gonflés sur Facebook… Le web, censé être l’alpha et l’omega de la mesure d’audience, s’avère être une gigantesque source de gaspillage pour les investisseurs publicitaires. A première vue, internet est le media idyllique de la mesure d’audience. Alors que les enquêtes radio ou télé s’appuient sur des échantillons et des sondages plus ou moins fiables, le web permet de mesurer en temps réel le nombre de pages vues, le temps passé sur chaque page ou le « taux d’impression » d’une publicité. Du coup, les investissements publicitaires dans le digital ont quasiment doublé ces 4 dernières années, atteignant 159 milliards de dollars en 2015, selon le cabinet de recherche eMarketer. En France, le web a dépassé pour la première fois la télévision en part de marché, d’après l’UDECAM, qui fédère les entreprises de conseil et d’achat media. Les grands gagnants ? Google et Facebook, qui cannibalisent à eux seuls les deux-tiers du marché digital français. (@bymaddyness).

#MediaSocial

L’intelligence artificielle pourra-t-elle sauver Twitter ? Il faut sauver le soldat Twitter coûte que coûte. Attirer de nouveaux utilisateurs, trouver le chemin de la rentabilité, pour en finir avec le cycle déprimant d’un cours de Bourse au plus bas et d’une croissance atone, qui déprime les investisseurs et fait fuir les potentiels repreneurs. Pour cela, Jack Dorsey, le Pdg emblématique du célèbre oiseau bleu, ne manque pas d’idées. Voici la dernière : généraliser le recours à l’intelligence artificielle et au machine learning (l’auto-apprentissage en continu par la machine) pour proposer une expérience utilisateur plus personnalisée, plus pertinente, bref, plus engageante. Sur le papier, ce n’est pas une mauvaise idée. Car l’un des principaux freins la croissance de Twitter est identifié depuis bien longtemps : il s’agit de son incapacité à élargir la base d’utilisateurs au-delà d’un public de technophiles, qui sait manier ses différentes fonctionnalités pour en saisir la valeur d’usage. Comme l’a expliqué Jack Dorsey la semaine dernière, lors d’une conférence à San Francisco, le recours à l’IA et au machine learning donne de bons résultats dans les tests : « Twitter est toujours le meilleur endroit pour savoir ce qu’il se passe dans le monde. Mais plus on s’améliore à appliquer le machine learning et l’IA à notre système -ce que nous n’avons jamais vraiment fait dans le passé, c’était très mécanique-, plus cela devient facile à utiliser. » (@latribune).

#Economie

La société hyper-industrielle : enjeux du nouveau capitalisme productif. Dans un livre pédagogique et pénétrant (La société hyper-industrielle, La république des idées, Seuil, février 2017), Pierre Veltz analyse les ressorts de la société hyper-industrielle et les enjeux de ce nouveau capitalisme productif. Un archipel de métropoles interconnectées, réparties sur tous les continents, prospère dans une économie mondialisée, entouré de territoires délaissés. Le danger n’est pas une illusoire fin du travail, mais une croissance incontrôlée des inégalités et une transition trop lente vers des modes de production et de consommation durables. (@FR_Conversation).

PSA va investir 200 millions d’euros pour faire du site de Sochaux l’usine du futur. L’usine de Sochaux se dessine à l’horizon 2022. Le constructeur automobile PSA a annoncé vouloir investir 200 millions d’euros au cours des cinq prochaines années pour faire de son site historique de Sochaux (Doubs) « l’usine du futur ».  Le site sochalien serait ainsi pérennisé. (@F3FrancheComte).

#IntelligenceArtificielle

Cinq secteurs impactés en premier par l’automatisation du travail. D’ici 2055, la moitié des activités actuellement réalisées par des hommes seront automatisées, selon les prévisions de McKinsey. Une réalité qui amène de profonds bouleversements sociétaux, dont Bill Gates s’est récemment inquiété en validant l’idée d’une taxe sur ces robots. La crainte de voir son emploi remplacé par un robot existe en effet. Aux Etats-Unis, moins de 5% des emplois peuvent en réalité être totalement automatisés, selon l’étude « A Future That Works : Automation, Employment, And Productivity » réalisée par le McKinsey Global Institute et publiée en janvier 2017. Avec près de 60% des emplois qui pourront, à terme, être automatisés à hauteur de 30%, les auteurs de l’étude s’attendent plutôt à une mutation de ces métiers, qu’à leur disparition pure et simple. (@frenchweb).

#Renseignement

Généralisé, le « mégafichier » TES ne dissipe pas les inquiétudes. Le gouvernement a publié le 17 février un arrêté, repéré par le site NextInpact, qui précise le calendrier du déploiement du fichier « titres électroniques sécurisés » (TES) dans toute la France. Actuellement expérimenté dans les Yvelines et en Bretagne, il entre en vigueur mardi 21 février à Paris, puis sera étendu à tous les départements de France d’ici à la fin du mois de mars. Le système TES doit ainsi regrouper à terme les données personnelles de 60 millions de Français. Pour les opposants et les inquiets, les risques sont pourtant toujours là. (@Pixelsfr).

Les boites noires ne sont toujours pas en service. Leur déploiement, prévu par la controversée loi Renseignement de juillet 2015, prend du retard. Censées détecter la menace terroriste grâce à un savant algorithme, les boites noires sont toujours au chômage technique. (@journaldugeek).

#Data

Même anonymes, les données de votre historique permettent de vous identifier. Spécialisé depuis des années sur les questions d’anonymisation et de recoupement des données Internet, Arvind Narayanan a prouvé, dans une nouvelle recherche, que le simple historique de navigation permettait de retrouver l’identité de l’utilisateur. Arvind Narayanan a voulu voir si ces données sont réellement anonymes. Dans une recherche publiée le 25 janvier 2017, il a développé un algorithme capable de recouper les habitudes de navigation d’internautes qui lui ont soumis anonymement leur historique de navigation. Selon lui, « les historiques de navigation sous pseudonyme (donc anonymisés, ndlr) échouent » dans le fait d’être réellement anonymes. « Chaque historique de navigation de chaque personne est unique et contient des témoignages de son identité », estime le chercheur de Princeton. Il déclare même qu’avec un historique composé simplement de 30 liens issus de Twitter, il a été en mesure de retrouver le profil Twitter correspondant avec 50 % de réussite. (@Clubic).

#Politique

Ces outils que les candidats à la présidentielle utilisent pour échanger avec leurs équipes. La campagne présidentielle de 2017 n’a rien à voir avec celle de 2012 du point de vue des outils utilisés au sein des équipes des principaux candidats. Exit l’utilisation quasi exclusive des emails et SMS qui prévalait il y a cinq ans, place à une multitude de moyens de communiquer. Pour se parler en petit ou grand comité, WhatsApp et Telegram sont plébiscités par les équipes de campagne des candidats à la présidentielle française 2017. Mais les mails et les SMS restent encore largement employés. (@MashableFR).

Après les États-Unis, la Russie interfère-t-elle dans les élections aux Pays-Bas ? Les États-Unis ont pris des «mesures contre la Russie, accusée d’avoir supervisé des cyberattaques destinées à influencer le résultat» des élections, rapportait Le Monde en décembre 2016. La Russie est maintenant soupçonnée de vouloir influencer les élections législatives néerlandaises qui se tiendront le 15 mars, avant donc la tenue des élections françaises, allemandes et italiennes, relève le New York Times. (@slatefr).

#Education

L’irrésistible et frileuse tentation des replis sur soi numériques. Et même pas peur ! Quel beau slogan ! C’est exactement celui que l’An@é a choisi pour mieux faire comprendre pourquoi il faut faire la fête à l’Internet et au numérique, en organisant l’événement « Carn@val numérique » le 18 mars prochain, à la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette. Même pas peur, en effet, pour bien montrer qu’il convient de tenir aujourd’hui une attitude bienveillante et confiante, ce qui n’exclut nullement la raison, à l’égard du numérique et, pour ce qui concerne l’école et les changements induits, à l’égard du numérique éducatif. (@michelguillou).

#Food

Les startups de l’alimentation responsable s’installent au château de Nanterre ! En juin prochain, le château de Nanterre accueillera United Kitchens, un incubateur culinaire dédié aux acteurs de l’alimentation responsable. Les startups intéressées ont jusqu’au 26 février pour postuler. C’est en voulant lancer une marque de plats préparés pour enfants qu’Armelle Delage se retrouve confrontée aux difficultés de trouver une cuisine professionnelle et de rencontrer les bons interlocuteurs. La jeune entrepreneure, qui découvre alors tout juste le concept d’incubateurs culinaires, décide de créer United Kitchens afin d’aider les entrepreneurs de l’alimentation durable à valider leur concept, le tester et nouer un premier réseau, le tout en leur offrant l’accès à une cuisine partagée entièrement équipée ainsi que des conseils, formations et évènements culinaires. (@bymaddyness).

20 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InFaux

X

Conversation avec Gérald Bronner : ce n’est pas la post-vérité qui nous menace, mais l’extension de notre crédulité. Entretien avec Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université Paris Diderot, auteur de plusieurs ouvrages sur les croyances collectives et la cognition dont notamment « L’empire des croyances » (PUF, 2003), « La pensée extrême : comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques » (Denoël 2009) et « La démocratie des crédules » (PUF, 2013). Il explique : « Ce terme de « post-vérité » me semble mal choisi. Je préfère parler, comme je l’ai déjà fait, de « démocratie des crédules », car cette expression permet de souligner le rapport étroit et paradoxal entre le développement de la crédulité et celui de la liberté d’expression. En se servant du terme de « post-vérité », on semble dire que les gens sont devenus indifférents à la vérité, ce que je ne crois pas du tout. » (@FR_Conversation). Légende image : Hieronymus Bosch, « L’Escamoteur » (entre 1496 et 1520) ; huile sur panneau de bois au Musée de Saint Germain en Laye (Wikipedia).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux, une quête de reconnaissance ? Selon une étude menée par Kaspersky Lab, une personne sur dix déformerait la réalité sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux servent à nous mettre en valeur auprès de nos amis, récolter un maximum de « likes » et satisfaire notre amour-propre. Dans cette volonté de se valoriser et d’être reconnu, combien d’entre nous n’ont pas un peu travestit la vérité et enjolivé leur vie ? C’est sur cette question que Kaspersky Lab s’est penchée. (@Siecledigital).

Nos identités numériques façonnées par les réseaux sociaux. 31 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook, 26 millions sur YouTube, 14 millions sur Twitter. En France, comme dans le reste du monde, le nombre de membres des réseaux sociaux ne cesse de croître. Une croissance qui n’est pas sans poser question, à commencer par savoir comment se détermine notre identité sur ces plateformes. Dans Les Fabriques de soi ?, Gustavo Gomez Mejia, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université François-Rabelais, analyse la façon dont nos identités en ligne sont influencées et déterminées par les sites du web contemporain. (@InaGlobal).

#Entreprise

Amazon veut créer « 1 500 emplois en CDI supplémentaires d’ici à la fin de l’année 2017 » en France. Le groupe américain de commerce en ligne, qui compte déjà plus de 4 000 collaborateurs dans l’Hexagone, a fait cette annonce dans un communiqué, publié lundi 20 février. « Les recrutements pour ces nouveaux rôles ont d’ores et déjà démarré », a expliqué Ronan Bolé, directeur des opérations France d’Amazon. Amazon, qui passerait ainsi à plus de 5 500 employés en France, recherche « des ingénieurs, diplômés d’écoles de commerce et jeunes diplômés, aux personnes recherchant des postes non qualifiés et souhaitant se former sur le terrain. » (@Francetvinfo).

#Consommation

Une association de consommateurs réclame un site internet unique pour recenser les rappels de produits alimentaires. Afin d’offrir une meilleure information sanitaire, l’association de consommateurs CLCV a demandé lundi 20 février la mise en place d’un site internet « officiel unique » rassemblant les rappels de produits alimentaires. Pour 2016, la CLCV a recensé, « de manière non exhaustive », 97 avis de rappels concernant 147 produits, majoritairement à base de viande, suivis par les catégories fruits et légumes, fromages, biscuits, chocolats et bonbons, selon un communiqué de l’organisation. « A 58 %, les avis de rappels ont mis en avant un danger biologique » comme la présence « possible » de bactéries telles que la Listeria, l’Escherichia coli et les salmonelles, d’où l’importance d’avoir une communication « efficace et rapide », a estimé l’association de défense des consommateurs. (@LeMondefr).

#Finance

Quand les robots deviennent gestionnaires de fortune.. Les algorithmes qui permettent de gérer automatiquement son portefeuille, selon son profil de risque, font beaucoup parler d’eux, malgré une présence encore extrêmement modeste sur le marché de la gestion de fortune. Enquête. A lire aussi : Les robots conseillers qui se disputent le marché suisse (@letemps).

#Presidentielle2017

L’élection présidentielle 2017 ne se jouera pas sur Facebook ou Twitter mais sur YouTube. Chaque élection est l’occasion de pronostics sur le rôle que les médias sociaux sont susceptibles d’avoir sur l’issue du scrutin. L’an dernier, lors de l’élection présidentielle US, l’usage débridé que Donald Trump a fait de Twitter n’a pu que contribuer à mettre cette plateforme au centre de toutes les attentions médiatiques. De son côté, Facebook a été accusé de favoriser la circulation de « fake news » contribuant à ternir l’image de la candidate Clinton. En cette année d’élection présidentielle en France, qu’en sera t’il chez nous ? Depuis des années, Facebook et Twitter sont l’arbre qui cache la forêt : on ne jure que par eux sans porter vraiment attention à une plateforme qui a pourtant pris une place colossale dans la vie digitale quotidienne de nos concitoyens : YouTube. Certes YouTube n’est pas un réseau social au sens classique tel que Facebook et Twitter, la plateforme de partage vidéo n’en demeure pas moins l’un des principaux carrefours d’audience de la toile française avec près de 26 M de Visiteurs uniques par mois en France. (@getsocial_io).

#Drone

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L’armée française enrôle des aigles pour combattre les drones. Face à la menace croissante de drones malveillants, ou mal contrôlés, l’armée française explore toutes les options de défense : depuis six mois, elle entraîne quatre aigles royaux à chasser ces engins à Mont-de-Marsan, sur la base aérienne 118. Les premiers résultats sont plutôt concluants. (@ladepechedumidi). Les oiseaux sont arrivés à l’âge de cent jours le 3 septembre sur la base de Mont-de-Marsang et travaillent désormais de façon quotidienne. (Photo Caporal-chef Suhas David / Armée de l’air).

#Data

Loi sur les données personnelles : l’Europe nous protège-t-elle réellement ? Chaque fois que nous faisons nos courses sur Internet, interrogeons un moteur de recherche, activons la géolocalisation sur notre smartphone ou même utilisons notre carte de transport ou de crédit, nous laissons des traces : des masses d’informations personnelles sont collectées sur nos habitudes de consommation, nos goûts, nos déplacements ou nos opinions. Des informations hautement exploitables – et monnayables. Nombreux sont les observateurs à l’affirmer : les données seront le pétrole du XXIe siècle. Utilisée de manière judicieuse, cette manne offre la promesse de transformer nos vies en profondeur. Mais à quel prix ? Ces données personnelles échappent de plus en plus aux citoyens, au profit des entreprises. Comment nous protéger contre l’utilisation incontrôlée de nos données, garantir notre droit à l’autodétermination et sanctionner les contrevenants ? Selon les lobbies privés, une loi trop draconienne risquerait de faire fuir les entreprises du territoire européen. Mais faut-il pour autant sacrifier la vie privée des citoyens ? (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Taxer les robots : Bill Gates sur la même longueur d’onde que Benoît Hamon.Imposer les robots qui remplacent les humains au travail, une idée saugrenue ? La proposition de Benoît Hamon fait grincer des dents – celles de l’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg notamment. Mais le candidat de la gauche à l’élection présidentielle peut désormais compter sur un soutien de poids… pour le moins inattendu : celui de Bill Gates, le fondateur de Microsoft. Le milliardaire américain a accordé une interview vidéo au site Quartz, dans laquelle il défend l’idée d’une taxe sur les robots, régulièrement pointés du doigt alors que le travail se raréfie et que les machines sont de plus en plus présentes en entreprise. « A l’heure actuelle, si un travailleur humain produit, disons, une richesse de 50.000 dollars dans une usine, ce revenu est taxé. Si une machine vient et fait la même chose, on pourrait penser que nous imposerions le robot à un niveau similaire », a-t-il déclaré. (@LesEchos). A lire aussi : Bill Gates veut taxer les robots pour développer des compétences humaines (@frenchweb).

#Ville

La smart city au service du développement humain dans les favelas. Dans l’imaginaire collectif, la smart city est le monopole des capitales des grandes puissances mondiales. Pourtant, les discours de promotion se fondent principalement sur une même logique : l’identification de problèmes urbains pour y apposer des solutions technologiques en vue d’un futur souhaitable. Rien de plus normal donc, que celles-ci se tournent de plus en plus vers les challenges structurels et spatiaux que posent, pour les villes, la pauvreté et l’exclusion. Compréhensible aussi, sous le prisme de la mondialisation des nouvelles économies numériques, que naissent des projets analogues dans des environnements autrefois oubliés, à savoir les pays en voie de développement. Du côté de São Paulo, 10 %  de la population réside dans des favelas, à l’écart des réseaux de communication et des grands pôles d’activité économique et politique. Ces villes, sont encore trop souvent considérées comme un ensemble de services et de besoins fonctionnels, et peinent à construire un véritable projet urbain inclusif. Pour la smart city, investir les favelas consiste donc à connecter ces espaces à l’ensemble des services publics urbains, des politiques municipales et des réseaux de communication. (@latelier).

Le député Luc Belot en missionnaire des territoires innovants. Le terme de Smart City est très utile aujourd’hui. Quand on en parle, chacun sait que l’on cause d’innovation technologique, territoriale, démocratique et sociale », expliquait Luc Belot lors de son passage à Angers dans le cadre de la mission que lui a confiée le Premier ministre. « La traduction française en ville intelligente, n’est pas la meilleure, car dans smart il y a quelque chose de bien plus large. On parle de judicieux, de malin, de réactif. Quant à la ville, on entend plus la notion de citoyen et de structuration technologique d’un territoire ». (@villeintelmag).

#Mobilite

Pour le pape François, les smartphones sont des objets de perdition. Une fois à table, vous êtes priés de lâcher votre smartphone. Ce n’est pas nous qui le demandons, mais le Pape en personne. À l’occasion d’une visite dans l’université romaine Roma Tre, le pontife a suggéré aux jeunes de ne plus se servir de leurs téléphones lors des repas familiaux. «Quand on est à table, qu’on parle avec un autre sur son téléphone, c’est le début de la guerre, car il n’y a pas de dialogue !», a-t-il ainsi lancé devant un auditoire conquis, avant d’ajouter : «Quand je ne suis pas capable de m’ouvrir aux autres, de respecter les autres, de dialoguer avec les autres, la guerre commence». Si vous êtes du genre à ne pas vouloir créer de conflit à table, vous savez ce qu’il vous reste à faire. (@JournalDuGeek).

#Agriculture

Haute-Garonne: Pour sauver son exploitation, un jeune agriculteur propose de parrainer ses vaches. Vous pouvez prendre un veau sous votre aile, le baptiser comme vous voulez, demander de ses nouvelles et même lui rendre visite de temps en temps. C’est du moins ce que propose Ludovic Marty, un jeune agriculteur du Lauragais, à Revel, près de Toulouse, en organisant le sauvetage en ligne de son exploitation. A 26 ans, le jeune éleveur spécialisé dans le « veau sous la mère » et les blondes d’Aquitaine a déjà trois ans de galère derrière lui. Depuis qu’il a repris l’exploitation de ses parents, une tempête a ruiné ses récoltes et il s’est endetté au maximum pour moderniser ses équipements. (@20minutes).