13 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ruralite

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Attractivité : le numérique, bouée de secours des zones rurales ? Dans un rapport dévoilé ce mercredi, le think tank Terra Nova et Google publient sept propositions pour renforcer l’attractivité économique et démographique des territoires les plus isolés grâce au numérique. Quelque 3.576 communes, représentant 1,2 million d’habitants, sont particulièrement victimes de la fracture numérique. Développer le télétravail, la télémédecine, former les maires et les entreprises à la maîtrise des outils numériques sont autant de solutions prônées par ce rapport pour redynamiser les zones rurales. (Crédits : D.R). (@latribune).

#Ville

La Polynésie s’apprête à accueillir la première ville flottante au monde. Le projet utopique de ville flottante se concrétise. Un protocole d’entente a été signé en décembre entre la Polynésie et l’association The Sea Steading Institute pour construire des habitats flottants au large des côtes polynésiennes : Le président de la Polynésie Édouard Fritch a prévu de venir à San Francisco vendredi 13 janvier pour signer un mémorandum. Après plusieurs années à étudier des sites qui pourraient accueillir ce projet, le Sea Steading Institute a privilégié cette collectivité d’Outre-mer qui bénéficie d’une autonomie administrative particulière. Le prototype est estimé entre 30 et 50 millions de dollars américains selon des chiffres relayés par tahiti-infos.com. D’après un communiqué de l’organisation américaine, la structure devrait être composée de « deux ou trois plate-formes flottantes, reliées entre elle ». Les bâtiments flottants doivent être ancrés aux fonds marins et doivent permettre l’implantation de logements ou d’enseignes commerciales. Il est prévu que les communautés vivant sur l’île produisent leur propre énergie et traitent eux-mêmes leurs déchets comme le précise Ouest-France. (@latribune).

La « smart city » à la française fait fausse routeLa «smart city», c’est cette ville «intelligente», bourrée de capteurs, nourrie à la «data» et qui, grâce au numérique, serait plus efficace, durable, facile à vivre, participative… Mais, dix ans après l’apparition des premières initiatives, qui bénéficie aujourd’hui du wi-fi public gratuit sur tout le territoire de sa commune ? Qui a vu sa facture d’énergie baisser ? Qui a déjà participé à un référendum d’initiative populaire ? Qui peut citer une application issue des données ouvertes («open data») ayant véritablement amélioré son quotidien ? Pas grand monde, en réalité, mis à part quelques chanceux qui logent dans les cent cinquante écoquartiers de France ou les geeks activistes impliqués dans la vie de la cité. Les premiers pas de la «smart city», en France, sont décevants. Les infrastructeurs lourdes se multiplient sans retour sur investissement. Mieux vaudrait des stratégies de co-construction avec les citoyens. (@LesEchos).

#Transport

Paris : Sea Bubble, le premier taxi « volant » expérimenté en mars sur la Seine. Paris sera la première ville au monde à voir circuler ce véhicule électrique futuriste, qui flotte au-dessus de l’eau grâce à ses patins. Une dizaine de « bulles » seront testées d’ici juin. Le Sea Bubble, ce petit bateau « volant » imaginé par le navigateur Alain Thébault, sera expérimenté pour la première fois au monde en mars à Paris, avec Anne Hidalgo à son bord. (@LExpress).

#Commerce

Amazon annonce la création de 100 000 emplois aux Etats-Unis. Les nouveaux emplois, à plein temps, concerneront « tous types » de qualification, des ingénieurs aux concepteurs de logiciels en passant par des postes de manutentionnaire, a détaillé le groupe dans un communiqué. Le géant de la distribution en ligne Amazon a annoncé ce jeudi la création de 100 000 emplois aux Etats-Unis dans les 18 prochains mois, au moment où Donald Trump presse les entreprises de développer leurs activités sur le sol américain. « Nous voulons ajouter 100 000 ‘Amazoniens’ dans le groupe dans les 18 prochains mois au moment où nous ouvrons de nouveaux centres de stockage et continuons à investir dans des secteurs comme la technologie du ‘cloud‘, l’apprentissage des machines et des logistiques avancées », a commenté le PDG du groupe, Jeff Bezos, cité dans un communiqué. (@LExpress).

#Media

Fact-checking, bots et « push revival » : les stratégies des médias d’info pour 2017.Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Comme chaque année, l’Institut Reuters a sondé 150 cadres officiant dans des médias d’information pour publier son rapport sur les tendances médiatiques à venir. A travers 24 pays, l’étude offre un panorama détaillé des éditeurs du monde entier, des enjeux auxquels ils font face, et donne des clés sur leur façon d’envisager l’avenir. Modèle économique, nouveaux usages, opportunités éditoriales : voici donc un condensé des grandes tendances de l’information pour 2017. (@metamedia).

#Editeur

Trois tendances phares en matière de création de contenus en 2017. Habitués à lire et à visualiser du contenu sur différents écrans (télévision, ordinateur, smartphone…), les consommateurs d’aujourd’hui utilisent simultanément 2,42 terminaux pour s’informer en moyenne. C’est ce qui ressort du rapport «Digital Publishing & Content Trends in 2017» réalisé par Valnet, entreprise spécialisée dans la création et la diffusion de contenus. Dans ce contexte d’évolution des habitudes de consommation, la société canadienne livre ses conseils aux producteurs de contenus pour faire la différence en 2017. (@frenchweb).

#Presidentielle2017

Voxe, un projet pour faciliter l’engagement politique des jeunes. Il y a une semaine, Tinder annonçait l’arrivée de son opération « Swipe Les Primaires », qui propose de déterminer de quel candidat l’on doit être proche, en fonction de réponses à un questionnaire. Une initiative qui rejoint celles de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, qui se battent pour accueillir les débats autour de l’élection présidentielle de 2017. C’est aussi un tremplin pour des organisations françaises, qui s’associent de plus en plus à ces acteurs américains. C’est le cas de Voxe.org, qui a conçu les questions posées par Tinder à ses membres. L’objectif de Voxe, une association créée en 2012, soutenue par une entreprise lancée en 2014, est de réconcilier la jeunesse avec la politique. Un objectif partagé avec de nombreux acteurs en ligne aujourd’hui, mais dans lequel le service français s’est préparé dès la précédente présidentielle. « Le but est de mieux s’informer pour mieux s’engager. On va aider les internautes à bien s’informer en 30 secondes ou quelques minutes, en comparant les programmes des candidats et des modes d’action » nous affirme Léonore de Roquefeuil, la présidente de Voxe. (@nextinpact). A lire : Le collectif #Hello 2017 veut sensibiliser les jeunes à l’élection présidentielle (@lejournaldeleco).

#Ville

Saint-Sulpice-la-Forêt, la plus petite smart city du monde. Dans cette commune rurale d’Ille-et-Vilaine de 1.500 habitants, la mairie s’est lancée dans la gestion en temps réel de la consommation énergétique de ses bâtiments communaux grâce à l’Internet des objets. Entre 2006 et 2014, l’équipe municipale, emmenée par le maire Yann Huaumé, avait constaté une forte augmentation des factures énergétiques liées aux bâtiments communaux. En phase d’expérimentation durant 18 mois, le projet « Smart Saint-Sulpice » de télémesure et de pilotage énergétique lui promet « de baisser d’au moins 20% ses dépenses en trois ans ». (@latribune).

#Energie

Google, Facebook, Twitter… Qui sont les mauvais élèves en matière d’énergie ? Chaque année Greenpeace publie son « ClickClean », un rapport sur la consommation énergétique des datacenters des géants du web. Apple, Google, Facebook, Twitter… Les GAFA sont passés au peigne fin par les limiers de l’organisation environnementale. Baptisé « ClickClean », cette étude ne révèle pas de grandes surprises, mais rappelle des éléments clés, comme la hausse de la consommation continue due à l’utilisation quotidienne de nos outils informatiques. « L’empreinte énergétique du secteur de la IT avoisine déjà 7% de la consommation mondiale d’électricité », avance Greenpeace dans sa dernière édition. Un problème pour l’organisation, quand on sait que « le trafic global sur internet devrait être multiplié par 3 d’ici 2020 », d’après une prévision réalisée par Cisco. (@LExpress).

#Travail

Un chauffeur VTC requalifié en salarié par les prud’hommes. C’est une grande victoire pour Zoran, chauffeur de VTC, auto-entrepreneur. L’affaire a commencé il y a deux ans lorsqu’il saisit les prud’hommes. Les conseillers prud’homaux de Paris renvoient alors l’affaire au juge départiteur (un juge du tribunal de grande instance). Lors de l’audience qui s’est tenue le 12 octobre dernier, Zoran a obtenu la reconnaissance de sa relation avec LeCab par un contrat de travai et obtenu 29.000 euros. (@Lentreprise).

#InternetDesObjets

La menace fantôme de l’IoT: l’Internet des Objets (non sécurisés) en 2017. Si on en croit le dernier rapport Hype Cycle for Emerging Technologies, l’Internet des Objets (IoT) n’a pas encore atteint le pic des espérances exagérées (Peak of Inflated Expectations) et ne parviendra pas au plateau de productivité (Plateau of Productivity) avant cinq à dix ans. Et pourtant, il fait déjà parler de lui de manière positive. Cela va d’histoires amusantes, comme le fait d’essayer pendant 11 heures de faire bouillir l’eau du thé, à des nouvelles plus inquiétantes, comme cette cyberattaque record par déni de service distribué (DDoS, Distributed Denial of Service) contre le site Web du journaliste Brian Krebs en passant par l’attaque -aussi record- contre Dyn (fournisseur d’une infrastructure de services DNS essentielle au fonctionnement d’Internet) qui s’est traduite par une panne géante de la toile sur la côte Est des États-Unis, ou encore, plus récemment, l’attaque contre les routeurs ADSL domestiques qui a privé près d’un million d’Allemands de connexion Internet. Le dénominateur commun de ces cyberattaques? Des terminaux vulnérables connectés à Internet et dans le collimateur du botnet Mirai ou de ses variantes. (@frenchweb).

Pour Fitbit, « les bracelets connectés sont déjà un marché de masse »James Park, le PDG et fondateur de Fitbit, occupe une place que beaucoup d’acteurs du high-tech lui envient. Son entreprise s’est hissée au premier rang mondial pour les ventes de montres et bracelets connectés, avec une part de marché de 25 %. Loin devant Apple, qui détient 7 % des ventes selon le cabinet IDC. Fitbit continue de jouer les précurseurs dans son domaine. La marque ne se contente pas d’inventer et de produire des appareils capables de compter les pas ou de mesurer les calories dépensées. Elle y associe tout une gamme de conseils pour «bien vivre», essentiellement du coaching sportif. Surtout Fitbit vient de signer des partenariats avec d’importants assureurs américains, à commencer par United Healthcare. Ce dernier souhaite encourager ses assurés à avoir une meilleure hygiène de vie, à faire plus de sport. L’assureur va même jusqu’à offrir 1500 dollars de récompenses aux plus assidus, dont l’activité est mesurée avec un capteur Fitbit. (@FigaroTech).

#Streaming

Reed Hastings, patron de Netflix, le télé visionnaire. La Silicon Valley et Hollywood ont un fils. Il s’appelle Netflix. Le nom de ce service de vidéo est déjà un métissage. D’un côté, le Net. De l’autre, le flix (« film », en argot américain). Pour 7,99 euros par mois (en France), vous pouvez, grâce à lui, visionner des milliers d’œuvres diffusées sans publicité. A sa création en 1997, la start-up démarre fort, grâce à une idée neuve : les internautes choisissent des films dans un catalogue en ligne, reçoivent chez eux leurs DVD par courrier dans de grandes enveloppes rouges et les renvoient quand ils veulent. Les vidéoclubs font grise mine. En 2007, grâce au haut débit, Reed Hastings, le fondateur, remplace les DVD par le streaming : les films sont désormais visibles en flux continu directement sur le site. Petit à petit, l’offre se développe partout dans le monde. En 2014, c’est le tour de la France. Annoncé en grande pompe, ce lancement déçoit : beaucoup de films d’action américains bas de gamme. Pour autant, les abonnements se multiplient et l’argent rentre : la start-up devenue grande a réalisé plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015. (@LeParisienMag).