14 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 14 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Two Bit Circus begins Kickstarter for Oomiyu kit to inspire young inventors (@VentureBeat). Photo Credit: Two Bit Circus.

#Agriculture

Les fermes verticales se multiplient à Singapour.L’endroit est situé à trois quarts d’heure en voiture de Singapour. Autour, on ne voit que des palmiers, des plantes luxuriantes et des fleurs d’un rouge éclatant. Sur le portail, le nom de l’entreprise, Apollo Aquaculture. C’est une ferme piscicole qui produit des poissons et des crustacés. Mais l’intérieur réserve une grosse surprise. Les mérous, truites, crevettes et autres crabes sont élevés dans des bassins… sur trois étages. « Dans cette unité que nous avons ouverte il y a un an et demi, nous aurons produit cette année huit tonnes de truites et sept tonnes de crevettes », affirme Eric Ng, le PDG d’Apollo Aquaculture. « Des familles louent un rack pour 32,65 euros par mois. Compte tenu de l’exiguïté du lieu, elles récoltent leurs produits très vite, quand ils sont encore au stade de microlégumes ». (@figaro_economie).

Robots, drones, objets connectés : la ferme du futur expérimentée dans la Meuse. Il en existe deux de la sorte en France. La ferme numérique Arvalis de Saint-Hilaire-en-Woëvre a été inaugurée en juin dernier. Un autre établissement de son espèce est basé dans l’Essonne. Tous deux sont mandatés par les agriculteurs pour expérimenter de nouvelles méthodes de travail. Arvalis ne construit pas, elle teste. Et parfois propose des axes d’amélioration des produits aux entreprises avec lesquelles elle collabore. L’association se pose toujours les mêmes questions : « Est-ce fiable ? », « Est-ce rentable ? » C’est au sein de ses établissements qu’est étudié le futur de l’agriculture. (@lerepu).

#Entreprise

L’Auvergne invente le rêve participatif pour ses start-up. Après le financement participatif, l’Auvergne a trouvé un nouveau concept pour faire résonner les ambitions de ses start-up: le rêve participatif. Il s’agit en fait d’une campagne de communication de plusieurs semaines afin d’inciter les Auvergnats mais aussi tous les passionnés d’entrepreneuriat à soutenir les start-up du coin. Vingt «pépites» locales, cinq par département composant l’ancienne région, ont évoqué cinq de leurs rêves ou ambitions, recensés sur la page Internet dédiée au projet. Ensuite, le but est de diffuser ces doléances le plus largement possible pour arriver à trouver «quelqu’un qui connaît quelqu’un» qui pourra aider les jeunes pousses à les réaliser. « L’idée est de mettre en relation ceux qui ont envie de créer avec ceux qui ont envie de les aider », explique Philippe Laurent, président de l’association à l’initiative du projet, Auvergne Nouveau Monde, qui regroupe collectivités locales et acteurs économiques régionaux. (@FigaroTech).

A Toulouse, l’avenir de la banque collaborative Morning est incertaine. Soit la startup est sauvée par de nouveaux investissements, soit c’est la faillite dans les semaines qui viennent. Une réunion de médiation avec les actionnaires et les pouvoirs publics, est prévue le vendredi 16 décembre à Toulouse. En attendant, les salaires des 50 employés ne seront pas versés pour Noël et quelque 75 000 clients de la banque collaborative ont vu leurs comptes bloqués. (Tout ce qui buzz – @ France3MidiPy). A lire l’interview d’Éric Charpentier, fondateur de Morning. Fintech : « lâchée » par la Maif, Morning pourrait fermer avant Noël (@LaTribuneTlse).

#Surveillance

En France, 20.282 personnes ont été surveillées par les services de renseignement en 2015. Une « intense activité de contrôle ». Voilà comment la Commission de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) résume l’année écoulée. Intense en effet : quelque 20.282 personnes ont fait l’objet d’une surveillance par les services de renseignement en un an, dont 47% « au titre de la prévention du terrorisme ». L’autorité administrative indépendante est chargée de superviser les écoutes téléphoniques et la mise en oeuvre des nouvelles techniques de renseignement introduites par la loi sur le renseignement du 24 juillet 2015. (@LesEchos).

#Economie

Les fondateurs de Heetch, des voyous en sweat-shirts ?. La plateforme de transport entre particuliers risque 300.000 euros d’amende et ses fondateurs, deux ans d’interdiction de diriger une entreprise et 10.000 euros chacun. Durant les deux jours du procès, Teddy Pellerin et Mathieu Jacob ont reconnu les faits mais ils n’ont pas plaidé coupable.  Les échanges d’argent entre passagers et conducteurs, n’est-ce pas un peu comme Uberpop. Pour les prévenus, il s’agit de simples « partages de frais » dont les montants suggérés par Heetch n’ont rien d’obligatoire. Et dont la somme est limitée à 6.000 euros par an par conducteur, soit, selon eux, le coût moyen d’un véhicule. Quid de la pratique des conducteurs, qui assurent parfois près d’une dizaine de trajets entre 20h et 6h du matin ? Ni Teddy Pellerin ni Mathieu Jacob ne voient « ce qui la distinguerait de la définition du covoiturage » et « Quand un conducteur accepte un trajet, on considère qu’il veut y aller. » (@LObs). A lire aussi : Le décryptage éco de @franceinfo : Heetch, l’économie collaborative dans le viseur de la justice.

Les VTC créent largement plus d’emplois qu’ils n’en détruisent. L’assureur-crédit Coface a voulu savoir si le concept de destruction créatrice développé par l’économiste Joseph Schumpeter s’appliquait à l’économie collaborative. En clair, si Uber et Airbnb faisaient plus de bien que de mal à l’emploi. Les données brutes présentées par l’assureur-crédit ce 13 décembre poussent à le croire, en ce qui concerne les VTC tout au moins.  Entre janvier 2012 et août 2016, plus de 32 000 entreprises VTC auraient été créées en France. Sur la même période, 640 sociétés de taxis auraient connu une défaillance (+ 58% de défaillances sur ces trois années et demi). La comparaison appliquée aux emplois donne un rapport de 29 000 emplois créés d’un côté, pour 2 200 détruits de l’autre. « En termes de création d’entreprise et d’emploi, l’essor des VTC a largement compensé la hausse des défaillances des acteurs traditionnels », résume l’économiste Guillaume Rippe-Lascout. (@Lentreprise).

#Finance

L’innovation suscite toujours beaucoup d’espoirs en Bourse Les gestionnaires savent surfer sur les modes. Les uns après les autres, beaucoup ont remisé aux oubliettes les fonds technologiques, qui ont eu du mal à convaincre et à survivre depuis le krach de 2000 et l’éclatement de la bulle Internet. Mais la relève est prête, avec par exemple les fonds « Robotics », qui doivent profiter en Bourse de la place grandissante promise aux robots dans l’industrie et la société. Ce pourrait être, prédisent certains analystes, la prochaine révolution industrielle. Place aussi aux fonds spécialisés dans la digitalisation de l’économie, ou dédiés à l’innovation en général, ou même, pour les plus pointus, aux bouleversements que laissent entrevoir le big data et l’exploitation des données. (@Figaro_Economie).

#Consommation

La French Tech a fait sa liste au père Noël, avec une sélection de 200 cadeaux proposés par des start-ups françaises. Parmi elles, des trouvailles 100 % bretonnes. Le choix est large, il va d’un bavoir à un sextoy ! Ceux qu’ils feront leurs cadeaux de Noël à partir d’une liste de produits issus des jeunes pousses bretonne, sélectionnées par la French Tech, pourront ne pas transiger à la tradition. (Soyons smart! – @france3Bretagne).

#Livre

L’édition fait les yeux doux aux youtubeurs. Les sorties de livres de ces stars des ados se multiplient, avec des succès parfois fracassants. « Avant de signer l’un d’eux, nous regardons les chiffres d’audiences du youtubeur, son taux d’engagement, mais surtout la qualité de son projet éditorial » explique Elsa Lafon, directrice éditoriale chez Michel Lafon. (@FigaroTech).

#PlateForme

La plateforme toulousaine LeCiseau.fr permet de réserver une prestation en salon de coiffure à la dernière minute ou pendant les heures creuses et bénéficier ainsi de 50% de réduction. Un concept qui permet aux coiffeurs de combler les sièges « vides » durant la journée. (Tout ce qui buzz – @ France3MidiPy).

#Sport

Voir le sport autrement avec la réalité augmentée. Grâce à la réalité augmentée, la vision par ordinateur et à l’aide de multiples caméras et traqueurs optiques, la start-up PlayfulVision propose un dispositif pouvant capter les déplacements de sportifs et des ballons, rapporte l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Scrutant et analysant chaque mouvement, les caméras permettent d’évaluer avec une grande précision les chances de réussir un tir ou la difficulté d’une passe, par exemple dans le cas du basket. « Nous obtenons une compréhension du jeu en profondeur, à un niveau plus détaillé que ce que perçoit un coach », explique Horesh Ben Shitrit cofondateur de PlayfulVision. (@RSLNmag).

#Piratage

Popcorn Time, le virus vicieux qui vous pousse à contaminer vos amis. Payer 1 bitcoin (soit 736 euros) ou infecter ses amis. Tel est le dilemme qu’impose un nouveau virus, le ransomware (logiciel de rançon) Popcorn Time -qui n’a rien à voir avec le logiciel de streaming illégal du même nom. Découvert le 7 décembre par la Malware Hunter Team, un groupe international de chercheurs en sécurité qui excelle dans la détection de sites d’hameçonnage, Popcorn Time est peut-être le virus le plus retors jamais observé, car il a trouvé une astuce imparable pour devenir viral. Une fois téléchargé via un lien malveillant ou une pièce-jointe, Popcorn Time agit comme les autres ransomwares : il prend le contrôle de votre ordinateur en cryptant toutes ses données (photos, vidéos, documents et tous les autres fichiers présents), ce qui le rend inutilisable. L’originalité est que pour obtenir une clé de décryptage et retrouver ses données, la victime a deux solutions. la première, très traditionnelle, est de payer une rançon d’un bitcoin. La deuxième, inédite, est présentée par les hackers eux-mêmes comme « la méthode sale ». Il s’agit d’une alternative au paiement qui offre à la victime de se transformer en pirate en envoyant le lien contenant le virus à des connaissances. Si deux d’entre elles se font avoir, téléchargent le virus et paient la rançon, la victime recevra sa clé de décryptage gratuitement. Bien sûr, il faut que les deux victimes collatérales paient avant la fin du compte à rebours, sinon toutes les données seront définitivement effacées. (@LaTribune).

13 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presse

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Algorithmes et robots journalistes : l’avenir de la presse ? Ce n’est plus un fantasme à la Jules Verne : les « robots-journalistes » commencent à s’implanter dans les rédactions. Les médias sont ainsi de plus en plus tentés d’en utiliser pour produire des contenus journalistiques. Attention : quand on parle de robots, n’imaginez pas un androïde devant un clavier. Il s’agit en fait d’algorithmes, programmés pour transformer des données en textes. Aux Etats-Unis, Associated Press utilise les « robots-journalistes » d’Automated Insights pour rédiger des articles sur les résultats financiers des entreprises US, mais aussi pour couvrir les matchs de la Ligue mineure de baseball (MLB). Pour écrire leurs « papiers », les algorithmes de « génération automatique de texte » (GAT) brassent les données statistiques de la Bourse d’un côté, celles de la MLB de l’autre.Forbes fait de même avec les logiciels d’IA de la société Narrative Science, qui permettent d’écrire automatiquement, dans une rubrique dédiée, des articles boursiers à partir de données financières. (@Cnetfrance).

L’urgence du fact checking. C’est une ville de Macédoine, à mi-chemin entre Belgrade et Thessalonique. Vélès, 57 000 habitants, abrite des vestiges du néolithique, une église Saint-Dimitri du XIVe siècle, ou encore des spécimens d’aigles à tête blanche et des cigognes noires, deux espèces en voie de disparition. Mais on y trouve aussi… une armée d’adolescents spécialisés dans la fabrication de fausses informations. Celles-ci peuvent être bénignes, mais aussi avoir un grand impact, ainsi de la diffusion du soutien du pape François à Donald Trump. Une information qui n’a jamais été avérée, mais qui a été partagée un million de fois sur les réseaux sociaux. (@LePoint).

#FakeNews

Fake news : peut-on répondre à la désinformation ? Depuis l’élection de Trump (voir nos deux précédents articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Eli Pariser, celui qui a imaginé le concept de « bulles de filtres » tant mis en question ces dernières semaines, a ouvert un Google Doc pour recueillir des solutions. Le document fait désormais plus de 100 pages et Nicky Woolf, pour le Guardian, a tenté d’en faire la synthèse. (@InternetActu).

Le spectre de la désinformation russe derrière les « fake news » sur Internet. La publication d’un article du Washington Post affirmant que la Russie a joué un rôle clé dans la dissémination de fausses informations sur Internet pendant l’élection américaine a donné lieu, ces derniers jours, à un dialogue assez violent entre différents journalistes. En fond sonore de cette querelle : des questions sur la méthodologie utilisée, des accusations de mauvaise foi et de manipulation, mais surtout le désormais habituel débat sur les « fake news », leur origine, leur objectif, leur portée grandissante et leur efficacité réelle, et sur l’idée que ces « fausses nouvelles » font partie d’une entreprise de déstabilisation bien plus vaste, construite via les réseaux sociaux et téléguidée depuis la Russie. (@lemondefr).

Les sites de « fake news » sur la sellette Les « fake news » posent un vrai problème. Des dirigeants de Facebook et Google, à Hillary Clinton, en passant par de grands annonceurs comme Kellogg ou Fiat Chrysler, de plus en plus de monde se mobilise pour dénoncer un fléau jusqu’alors sous-estimé : il s’agit de « fausses informations » diffusées sur Internet, souvent tellement invraisemblables qu’elles ne sont pas crédibles pour un public de niveau d’éducation moyen. En revanche, pour des adolescents ou des personnes qui ne lisent jamais un journal, il est souvent difficile de faire la part des choses. Des sites spécialisés comme World News Daily Report ou The US Patriot drainent des milliers de lecteurs et attirent de la publicité en colportant des informations totalement inventées, de nature à flatter les préjugés d’un public convaincu par ailleurs que la presse de « l’establishment » est dans la poche des riches et puissants et refuse de dire « la vérité ». (@Figaro_Economie).

« Pizzagate » : d’une rumeur en ligne aux coups de feu dans une pizzeria. Toutes les fake news ne se valent pas. Celle qui dit que le pape François a soutenu le candidat Trump (ce qui est faux) n’a pas de grave répercussion. Celle qui dit qu’un réseau de pédophilie, avec des proches d’Hillary Clinton à sa tête, sévit dans une pizzeria réputée de Washington a, en revanche, eu des conséquences bien réelles.Un homme de 28 ans, armé d’un fusil d’assaut AR-15, est entré dans le restaurant Comet Ping Pong, le 4 décembre. Plusieurs coups de feu ont été tirés, après que les clients ont évacué les lieux et avant l’arrivée des policiers. Après son arrestation, l’individu a expliqué qu’il avait voulu « mener sa propre enquête » sur cette théorie du complot, nourrie et alimentée depuis plusieurs mois par plusieurs canaux numériques conspirationnistes. (@Big_browser).

#Entreprise

Les start-up françaises en pointe dans les sciences de la vie. Dans l’univers de la biotechnologie, la France compte deux «licornes», c’est-à-dire deux start-up dont la valorisation boursière dépasse 1 milliard d’euros. La première est DBV Technologies, cotée à Paris et sur le Nasdaq. Elle est le chouchou des investisseurs américains, qui parient gros sur son futur traitement révolutionnaire de l’allergie à l’arachide. La seconde, moins connue, est un pionnier de la médecine nucléaire moléculaire, Advanced Accelerator Applications (AAA), installé dans l’Ain, près de la Suisse, mais coté uniquement outre-Atlantique (lire ci-dessous). Le spécialiste de l’immuno-oncologie Innate Pharma (721 millions d’euros de capitalisation boursière) et la biotech spécialisée dans l’ingénierie du génome Cellectis (578 millions) sont presque des licornes, mais pas encore. Deux licornes, cela peut paraître peu comparé aux États-Unis où les grandes biotechs sont nombreuses, à commencer par Amgen, qui vaut 104 milliards de dollars en Bourse. C’est loin aussi de la valorisation de la seule grande biotech européenne, la société suisse Actelion, créée par un couple de médecins français et valorisée 20 milliards d’euros et convoitée par de grands laboratoires. A lire aussi : Innate Pharma mise sur les partenariats avec les grands laboratoires et Le laboratoire AAA a choisi la Bourse américaine. (@figaro_economie).

#Impression4D

Quand les objets pourront s’auto-assembler et changer de forme. Réponse avec l’inventeur au SkylarTibbits, chercheur au MIT.  Imaginez des objets qui s’assemblent ou se modèlent tout seuls. Sans aucune influence extérieure, c’est-à-dire sans l’aide de robots, de capteurs ni de moteurs et encore moins d’artisans humains. Voilà sur quoi travaille le Self-Assembly Lab, un laboratoire expérimental intégré au département Design & Architecture du MIT. Il s’agit d’un département interdisciplinaire, au sein duquel des ingénieurs, des designers et des scientifiques tentent, ensemble, d’imaginer des objets capables de s’auto-assembler. « Aujourd’hui, les industries programment des machines. Demain, elles programmeront la matière » (@UsbekEtRica).

#Vinicole

Twil, l’appli qui ambitionne de devenir le Shazam du vin On ne compte plus les applis pour smartphone promettant de transformer le mobinaute en œnologue. Twil pour «The Wine I Love», la dernière née début 2016, permet, comme Vivino, de scanner une étiquette de vin depuis son téléphone mobile. Mais elle offre en plus la possibilité d’acheter des bouteilles en direct auprès du viticulteur. «De même que Shazam aide à retrouver le titre d’une chanson, Twil ou Vivino propose de récupérer tous les détails d’un vin à partir de la photo de l’étiquette, explique Erwann de Barry, le créateur de Twil, fils de vigneron dans le Var. Mais nous permettons en plus d’acheter directement une bouteille auprès du producteur et prenons en charge les frais de livraison. » (@Figaro_Economie).

12 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Prospective

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60% des métiers qui seront exploités en 2030 n’existent pas encore. « Un million d’emplois qualifiés vont être créés dans les cinq prochaines années grâce à la robotique. Le chiffre d’affaires des entreprises numériquement matures est six fois plus élevé que les autres », apprend-on dans ce nouveau livre blanc édité par Adecco, leader des solutions emploi. La transition numérique semble bel et bien lancée. Plus encore, elle modifie, certes progressivement mais en profondeur, les codes de la sphère professionnelle. Pour y faire face intelligemment, le livre blanc répond à quatre grandes questions que nous vous proposons d’explorer. (@bymaddyness). Crédits : iStock by Getty Images.

#Ville

Des villes toujours plus connectées. Chaque ville a son interprétation de la « smartitude ». Toutes utilisent en tout cas la numérisation pour interconnecter leurs infrastructures, afin de devenir plus écologiques, durables, agréables à vivre. Les données rendues publiques donnent naissance à de nouveaux services dans les transports, l’énergie, la sécurité, la santé, les loisirs… A Songdo, quartier futuriste de Séoul qui poursuit le projet «Compact Smart City» avec l’opérateur Cisco, les habitants sont connectés et abonnés à des services de télémédecine, télésurveillance ou téléenseignement. «Singapour, Zürich, Copenhague ou Vienne sont en bonne place. A cette différence que les villes asiatiques plus centralisées imposent des projets à grande échelle», compare Dr Gerhard Schmitt, professeur de la chaire d’architecture d’information, fondateur du centre ETH à Singapour. (@letemps).

Blockchain

Comment le bitcoin révolutionne l’économie numérique ? Ni monnaie fiduciaire, ni moyen de paiement scriptural, le bitcoin est une monnaie électronique inclassable parmi nos moyens de paiement. Cette mutation bouscule nos modes de pensée. Quels défis techniques ? Quels impacts sociétaux va-t-elle générer ? Décryptage d’une révolution numérique. (@franceculture).

La blockchain est à la confiance ce que l’internet a été à la communication. Seize milliards de dollars, voilà le montant record annuel généré par le marché de l’art. Tableaux, sculptures, gravures ou encore photographies, entre logique d’investissement, spéculation et collections de passionnés, ce marché bat chaque année des records de croissance. Et pourtant, le panorama est loin d’être complet. La raison ? Le monde de la création digitale, celui des œuvres d’art numérique, échappe très largement aux écrans radars. En effet, si un travail artistique est reproductible indéfiniment et gratuitement, comment un collectionneur peut-il savoir qu’il détient un original ? « Si un travail artistique est reproductible indéfiniment et gratuitement, comment un collectionneur peut-il savoir qu’il détient un original ? » (@LeNouvelEco).

Blockchain et finance : après les craintes, les premiers pas de danse. « Comment apprivoiser la blockchain ? » Depuis l’apparition de bitcoin en 2009, le monde financier s’interroge sur la technologie sous-tendant cette monnaie virtuelle, la blockchain. Est-elle fiable ? Peut-on l’utiliser hors de bitcoin et des autres cryptomonnaies ? Après une longue période de méfiance, les institutions financières et les banques s’intéressent à cette technologie au point de lancer des premiers projets. Les fintechs, ou start-ups spécialisées dans la finance, s’y sont lancées les premières comme Gem ou Chain qui proposent tous deux de réaliser des blockchains dédiées aux besoins financiers. (@zdnetfr).

#Commerce

Ce n’est pas la mort du magasin physique, c’est la révolution de l’expérience client. Le boom du e-commerce, des achats sur mobile et du digital font prédire à de nombreux experts la disparition des magasins physiques ou l’avènement d’un point de vente 100% digital. La récente ouverture de l’épicerie 100% digitale d’Amazon en est la preuve. Il est vrai que ces tendances de fond vont avoir un impact direct sur la fonction première du magasin physique, toutefois il reste un maillon essentiel du parcours et de la relation client. Dans cet article, nous partageons avec vous plusieurs initiatives innovantes, et notre vision du magasin du futur: un magasin centré client, à la fois dans la transformation de l’expérience mais surtout dans la mutation de son modèle économique. (@frenchweb).

Marketing et big data n’en sont qu’aux préliminaires de leur rapprochement. 75 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 23 milliards d’euros de bénéfices en 2015. Les impressionnants résultats annuels d’Alphabet, la maison-mère de Google, ont un secret : le big data. En 18 ans d’existence, la firme de Mountain View a fait souffler un vent nouveau sur le marketing, grâce à l’analyse des milliards de requêtes réalisées chaque jour sur son moteur de recherche. L’analyse massive des données conduit désormais de nombreux professionnels du marketing à travailler différemment. En vigueur depuis les 30 Glorieuses, les traditionnelles « études comportementales » se voient reléguées au rang d’antiquité. « Le Big data, c’est tout sauf des études. Avec cette technique, les actions marketing sont déclenchées immédiatement et automatiquement », lance Christophe Benavent*, enseignant en marketing à l’université Paris Ouest Nanterre-La Défense. C’est ce que fait Google lorsqu’il arrive à présenter un lien sponsorisé personnalisé en fonction d’une requête en moins d’une demi-seconde. Facebook s’emploie aussi à monétiser les milliards d’informations que brasse son réseau chaque jour, au profit des annonceurs. (@BFMBusiness).

#Entreprise

Les Français, champions de la start-up à forte croissance en Europe.La France regorge de start-up affichant de brillants taux de croissance de leur chiffre d’affaires sur les quatre dernières années. Le pays arrive loin devant ses voisins européens dans le dernier classement Fast 500 européen de Deloitte, avec quatre-vingt-quatorze entreprises au palmarès (sur cinq cents). Le Royaume-Uni n’en place que soixante-dix. Et l’Allemagne vingt-trois. Il y a deux façons de lire ces chiffres. On peut se féliciter de l’écosystème des start-up françaises, de leur dynamisme, reflété par la croissance de leur chiffre d’affaires (1300% en moyenne sur quatre ans). Ou considérer que cela témoigne aussi de la faiblesse du tissu industriel français, du manque d’entreprises de taille intermédiaire, bien plus nombreuses outre-Rhin et elles aussi porteuses d’innovations. (@FigaroTech).

Spécialiste de la digitalisation des magasins, le montpelliérain Octipas lève 2 millions d’euros. Pour réaliser la levée de fonds de 2 millions d’euros annoncée le 8 décembre, l’éditeur montpelliérain Octipas a convaincu un pool d’investisseurs comprenant les deux fonds américains Zenobi et The Bulb, un fonds scandinave, le capital-risqueur régional Soridec, ainsi que des investisseurs privés comme François Legros, ancien président de la société Genesys Conferencing à Montpellier. « Les deux fonds américains et Soridec apportent à eux trois environ 70 % du tour de table », précise à L’Usine Digitale le CEO et fondateur d’Octipas, Nicolas Passalacqua. François Legros, qui était entré au capital d’Octipas « de manière très minoritaire » lors du premier tour de 350 000 euros fin 2012, est aussi impliqué dans les fonds Zenobi et The Bulb. (@LUsineDigitale).

#FoodTech

Comment Optimiam veut optimiser son appli anti-gaspi alimentaire. Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, l’équipe d’Optimiam n’économise pas son énergie. Cette start-up créée fin 2013 a mis au point une plate-forme de vente de produits alimentaires avec un double objectif : permettre aux commerçants de ne pas jeter leurs invendus de la journée, et faire profiter les consommateurs de produits frais à tarif réduit. (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

«  Robots et objets connectés posent la question du libre arbitre ». Philippe Camus, ex-président d’Alcatel-Lucent est « L’Invité des Echos » : « Il y a un ralentissement dans le secteur des télécoms en Europe. Alors qu’aux Etats-Unis les moyens mis sur la quatrième génération des réseaux ont été importants et que l’on va déjà vers la cinquième, il y a en Europe une faiblesse des investissements. C’est dû à la petite taille des entreprises télécoms sur le vieux continent. Il faudrait qu’elles se regroupent comme cela s’est fait aux Etats-Unis quelques années en arrière. Il faut consolider ce morcellement européen.  Même la Commission européenne, longtemps réticente, commence à voir qu’il faut aller dans ce sens. » (@LesEchos).

L’intelligence artificielle au service de la traduction automatique. Pour se rapprocher de la perfection, les outils de traduction automatique incorporent à leurs algorithmes des mécanismes de plus en plus proches de la réflexion humaine. (@FigaroTech).

#Information

Étude Ipsos : dans 75% des cas, les internautes font confiance aux « fausses informations ». L’institut Ipsos a mené, pour le compte de BuzzFeed, une étude sur la perception des fausses informations qui circulent sur Facebook. Conclusion : dans 75% des cas, les internautes sont incapables de repérer une fausse information visible dans leur fil d’actualité. Un constat malheureux, accentué par la forte visibilité de ces contenus de propagande partagés massivement sur le réseau social. Ce constat ne surprendra aucun community manager : sur Facebook, la plupart des internautes s’arrêtent aux titres. Ils cliquent rarement sur les publications, et commentent (voire partagent) souvent les articles sans les lire. Cela conduit parfois les internautes à discuter d’un sujet sans vraiment le comprendre. Ils se forgent une opinion sur un contenu sans même le consulter, et font visiblement trop confiance aux titres d’articles partagés le réseau social. Ipsos a testé plusieurs intitulés issus de fausses informations qui ont beaucoup circulé sur Facebook : la plupart du temps, les internautes pensaient qu’il s’agissait d’une information bien réelle. (@BlogModerateur).

#Internet

Archiver le web, c’est être condamné aux vides. Il n’y a pas que les grottes de Lascaux que l’on dédouble pour mettre à l’abri des morceaux du patrimoine de l’humanité. Ainsi la décision que vient de prendre Brewster Kahle, le patron d’Internet Archive, 15 jours à peine après l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, de faire une copie des ses archives au Canada. Je vous explique… Internet Archive, c’est un projet fou, lancé en 1996 et consistant à archiver Internet. Non seulement archiver les sites internet (dont on sait qu’un grand nombre ont déjà disparu depuis la création d’Internet), mais archiver les contenus qui circulent sur Internet, (comme les livres, les disques, mais ou les jeux vidéos) et, très important aussi, archiver les programmes informatiques qui permettent de lire des formats qui ne sont plus utilisés (afin que qu’on puisse consulter ces contenus une fois que leur format ont été rendu obsolète par d’autres plus modernes). Internet Archive, c’est donc notre patrimoine numérique, une partie en tout cas. (@franceculture).

11 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Légende image. #Chine : un organisme officiel reconnait des falsifications de données économiques (@latribune). Crédit photo : Reuters.

#Terrorrisme

Submergée par les données informatiques liées au terrorisme, la DGSI vient de signer un contrat déléguant leur traitement à une société américaine, Palantir. Cette firme a été créée en 2004 par la CIA œuvre aussi dans le traitement des données pour le compte de la NSA, du FBI et des forces armées américaines. Confirmé dans un document interne qui a fuité début 2015. Le ministère de l’Intérieur indiquait en février : « utiliser une solution américaine, de surcroît financée par la CIA, pose des problèmes de souveraineté nationale ». Le problème se pose avec d’autant plus d’acuité que l’un des co-fondateurs de Palantir est Peter Thiel, seul soutien notable de Donald Trump dans la Silicon Valley, désormais membre du cabinet du président élu. A lire aussi : Palantir, l’oeil caché du contre-terrorisme.

La France sous-traite aux géants du web sa communication anti-djihad. Pour être efficace, une bonne propagande de guerre se doit d’être discrète. Le contre-exemple le plus frappant à l’heure actuelle en France est celui du compte Twitter officiel @StopDjihadisme, dont nous avons montré à quel point il tombe dans la caricature, au moins sur la forme si ce n’est sur le fond. Le gouvernement en est conscient et il cherche une autre stratégie de communication pour dissuader les jeunes de s’engager dans le djihad, au risque de flirter avec des lignes éthiques discutables. Ainsi l’État a convaincu les géants sans qu’elle paraisse venir du gouvernement lui-même.américains du web comme Google, Facebook, Microsoft, Twitter ou Apple de financer une fondation de droit privé, qui aura en charge de mener la contre-propagande sur Internet, sans qu’elle paraisse venir du gouvernement lui-même. (@Numerama).

#Cybercriminalite

Les ransomwares, logiciels extorqueurs, ont explosé en 2016.  Les experts en cybersécurité avaient annoncé très tôt que 2016 serait l’année du ransomware. Leurs craintes se sont hélas vérifiées. Jamais ces logiciels extorqueurs, qui verrouillent les données d’un ordinateur et demandent une rançon à son utilisateur, n’ont été aussi nombreux et variés. Selon un rapport rendu public ce jeudi par Kaspersky Lab « 62 nouvelles familles de ransomwares sont apparues » en 2016. De son côté, McAfee Labs, la division de recherche de l’éditeur d’antivirus, donne un chiffre encore plus impressionnant : ses chercheurs ont détecté 1,3 million de nouveaux ransomwares au deuxième trimestre 2016 uniquement. « Un chiffre record jamais enregistré par McAfee depuis le début de la surveillance de cette menace », souligne Intel Security, qui s’était offert en 2010 l’éditeur pour 7,68 milliards de dollars . (@LesEchos).

#Surveillance

Comment les services de renseignement font la chasse aux employés des télécoms Parmi les cibles du Government Communications Headquarters (GCHQ), l’agence de renseignement technique britannique, ils côtoient trafiquants d’armes, leaders politiques du Moyen-Orient et chefs de groupuscules terroristes. Leur tort ? Travailler pour un opérateur de téléphonie. Plusieurs documents extraits par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, Edward Snowden, confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras, prouvent en effet que les employés des télécoms constituent une part significative des cibles du GCHQ. Ils permettent aussi d’éclairer d’un jour nouveau les piratages de Belgacom et de Gemalto, deux opérations d’ampleur menées notamment par les services britanniques et révélées ces trois dernières années. (@pixelsf).

#LiensVagabonds

Les vieux médias s’associent aux jeunes plateformes. A retenir cette semaine : – Comment les podcasts réinventent le journalisme musical ; – Infobésité moins forte qu’il y a 10 ans aux US ; – Les 45 meilleurs sites, blogs sur la Réalite Virtuelle ; – Pourquoi l’apprentissage profond est important ; – Netflix : 30 séries originales aujourd’hui, le double en 2017 ; – A l’ère numérique, la diplomatie internationale se joue sur WhatsApp.  (@Metamedia).

#Media

SFR souffle Discovery et NBCUniversal à Canal+. Après le sport et les news, l’opérateur se renforce dans le divertissement. Avec l’ambition de devenir l’un des acteurs majeurs de la distribution de contenus. Altice met un coup d’accélérateur pour devenir un opérateur convergent. Selon nos informations, la maison mère de SFR, vient de signer des accords exclusifs avec deux géants américains des médias, Discovery et NBCUniversal. Jusqu’à présent, la stratégie audiovisuelle de l’opérateur s’était fortement concentrée sur deux grands piliers: le sport et les news. En soufflant à Canal+ les droits de la Premier League, moyennant 120 millions d’euros pas an, puis en y agrégeant d’autres compétitions telles que le rugby anglais, SFR a pu créer un bouquet de cinq chaînes sportives. Un modèle qu’il a ensuite dupliqué à l’information autour de cinq chaînes également, dont BFMTV et i24 News. Cette fois, SFR s’apprête à enrichir son offre de divertissement. Pour cela, il mise sur deux thématiques. La découverte, d’une part, le cinéma et les séries d’autre part. Plus de 3 milliards d’euros dans les contenus. (@figaro_economie).

#Presse

Loin de la sinistrose ambiante, le secteur de la presse en ligne vit une véritable ébullition. Lancement de nouveaux titres, consolidation de modèles rentables, expériences éditoriales novatrices… Pour la septième Journée de la presse en ligne, le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne nous explique que la presse en ligne est un secteur d’avenir. (@spiil).

#Convergence

Orange intéressé par un rachat de Canal+, si la chaîne était à vendre. Orange serait intéressé pour racheter Canal+, si la chaîne cryptée était à vendre. C’est ce qu’a déclaré ce jeudi Stéphane Richard, PDG de l’opérateur télécom, en marge d’une conférence de presse, au Maroc, consacrée à sa filiale locale Meditel, rebaptisée Orange . «Si Canal+ était à vendre, c’est certain qu’Orange s’y intéresserait », a-t-il affirmé, en réponse à une question sur les hypothèses de rapprochement entre les deux groupes qui agitent le marché depuis quelques mois. « Beaucoup de raisons poussent à une alliance beaucoup plus prononcée entre Orange et Canal+ dont la forme et l’importance restent à définir », a précisé Stéphane Richard. Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, la maison-mère de Canal+, n’a cependant pas l’intention de vendre sa chaîne cryptée, dont il a revu, ces derniers mois, tout le modèle économique. (@LesEchos)

#Streaming

Netflix veut parier sur la télé-réalité en 2017. La télé-réalité ? « Un business très intéressant », d’après Ted Sarantos, responsable du contenu original chez Netflix. Il a dévoilé les ambitions de la plateforme de streaming vidéo dans le domaine lors d’une conférence de presse à New York, rapporte le site Variety. Netflix souhaite produire 20 télé-réalités en 2017. Deux intérêts : draguer un public adolescent et international. Ces programmes sont « davantage susceptibles de s’exporter à l’étranger » et de plaire à ses 86,74 millions d’abonnés dans le monde, assure Ted Sarantos. Cette annonce s’inscrit dans la stratégie récemment déployée par Netflix pour se distinguer de la concurrence : la production de contenus originaux, inexistante il y a quatre ans. En 2017, la plateforme compte débourser 6 milliards de dollars pour l’élaboration de ses propres contenus afin d’atteindre les 1.000 heures de programme – contre les 600 heures originales proposées cette année. (@latribune).

#PaiementEnLigne

Facebook fait un pas vers le paiement en ligne en Europe. Le réseau social a confirmé jeudi 8 novembre avoir reçu une licence de la Banque centrale irlandaise lui permettant de gérer des paiements entre utilisateurs. Une telle autorisation, obtenue le 24 octobre, va permettre à Facebook de proposer différentes options à ses utilisateurs européens qui existent déjà aux États-Unis, comme le don à des associations, ou le paiement entre utilisateurs au sein de Messenger, son application mobile. Cette dernière fonctionnalité est disponible depuis 2015 pour les internautes américains. Ils peuvent associer leur carte bancaire à leur compte Facebook ou Messenger, puis l’utiliser pour envoyer des sommes d’argent à un ou plusieurs contacts. (@FigaroTech).

#RealiteVirtuelle

Les leaders de la réalité virtuelle créent une association pour mieux la promouvoir. Google, HTC, Oculus, Samsung, Sony et Acer ont décidé de s’unir pour créer la Global VR Association (GVRA) qui vise à « libérer et maximiser le potentiel de la réalité virtuelle ». Le grand absent reste Valve, qui propose pourtant des jeux en réalité virtuelle pour le HTC Vive depuis sa plateforme SteamVR. À défaut de détailler précisément le fonctionnement de cet organisme à but non lucratif, les constructeurs en définissent les grandes lignes dans leur communiqué de presse : « [ Nous voulons] promouvoir le développement et l’adoption responsables de la réalité virtuelle dans le monde. Les membres de l’Association élaboreront et partageront leurs meilleures pratiques, mèneront des recherches, et unifieront la communauté internationale de la VR au fil des progrès technologiques réalisés. » (@Numerama).

#Maker

Design de partage. Un nuage d’utopie, un zeste de militantisme et une envie de partager leurs compétences, en allant plus vite et plus loin que le marché… Voilà sans doute ce qui pousse de plus en plus de jeunes diplômés à se lancer dans l’aventure du design collaboratif. Celui-là même qui a permis à Nicolas Huchet de mettre au point, avec le LabFab de Rennes, sa propre prothèse de main articulée pour 300 euros, cent fois moins que le prix du marché. « Moi, dessiner une énième chaise ne m’intéresse pas, car on a déjà de quoi s’asseoir ! », explique Léo Marius qui, à 26 ans, a conçu un « vrai » appareil photo argentique (hors objectif) avec une imprimante 3D, et a rendu ses plans téléchargeables par tous (sur Opendesk). « J’aime la cocréation, car tout le monde peut apporter sa petite brique à l’édifice », affirme ce diplômé d’un master de l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Etienne, en 2013. « En plus, on n’a plus besoin d’atteindre la courbe parfaite tout de suite, puisqu’on peut perfectionner l’objet au fil du temps et des besoins. » (@LeMonde).

Rien n’arrêtera le mouvement Maker. Depuis cinq ans, personne n’a pu passer à côté du phénomène Maker , popularisé notamment par le best-seller du même nom de Chris Anderson, l’ex-rédacteur en chef du magazine « Wired ». Alors que l’on dénombre dans le monde plus de 500 Fab Labs (ces ateliers ouverts au public où sont mis à disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines à commande numérique semi-industrielles) et que leur nombre double tous les dix-huit mois environ, le cabinet américain Gartner anticipe, lui, la vente de 5,9 millions d’imprimantes 3D en 2019. Les industriels ne sont pas en reste puisque des entreprises comme Renault ou Air Liquide se sont dotées de « makerspaces » internes pour doper leur capacité d’innovation. A lire aussi : Le mouvement maker est-il de droite ou de gauche ?  (@UsbeketRica).

10 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Finance

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Blockchain, bitcoin : y’a-t-il (vraiment) une application pour ça ? Les banques Goldman Sachs et Santander ont toutes deux quitté le navire R3cev, qui portait jusqu’à présent le projet d’une blockchain consortiale entre les plus grands organismes financiers. Si aucune explication n’a été officiellement donnée, Goldman Sachs a tout de même laissé entendre qu’elle entretenait des « désaccords stratégiques » avec le consortium. Pour beaucoup d’observateurs, ce mouvement est révélateur. C’est dans la revue spécialisée CoinDesk que le problème affleure, graphiques à l’appui, comme l’expose Zavain Dar, investisseur en capital-risque chez Lux Capital, qui a lui-même investi dans la société Blockstream : « Il semblerait que nous soyons dans une période de ralentissement des technologies blockchain, dans une phase de consolidation de ses infrastructures. » (@rslnmag). Photo de Samuel Zeller via Unsplash CC BY 2.0.

#ObjetConnecte

Les objets connectés n’intéressent personne ! Il y a un problème avec les objets connectés : ils n’intéressent personne ! L’enthousiasme d’il y a deux ans, avec la grande vague des entrepreneurs de la French Tech qui s’amusaient à mettre des processeurs dans tous les objets, de la brosse à dent aux chaussures en passant par les t-shirts ou les raquettes de tennis, est en train de retomber. Et Rafi Haladjian, le Français qui avait inventé le premier objet grand public de cette vague, le lapin Nabaztag – c’était en 2005 – est de plus en plus perplexe face à ce marché qui n’arrive pas à décoller.  Il est même en train de faire son mea culpa. « « J’ai eu une révélation il y a deux ans, lors du grand salon professionnel de Las Vegas [le CES, consumer electronic show, NDLR] », dit-il. Lors de cette grande messe annuelle, toute une faune de geeks venue du monde entier, et notamment de France, sous l’égide de la French Tech, avec Emmanuel Macron en porte-parole, découvre des créations ébouriffantes. Lui-même dévoilait alors aux distributeurs du monde entier sa dernière création, « Mother » : c’était – et c’est encore – un objet connecté très séduisant. (@LObs).

#Entreprise

Teambay, la start-up berlinoise qui veut améliorer le bien-être au travail. Sur le marché des enquêtes de satisfaction en ligne des salariés, voici venir en France Teambay.  Cette start-up allemande mise sur un questionnaire élaboré par des professionnels du comportement organisationnel issu des meilleures écoles de management. Et promet une protection des données garantie par la loi allemande. (@LUsineDigitale).

#Ville

La Smart City redonne les clés de la ville aux citoyens. La ville de demain sera plus sobre, plus verte et plus humaine. Une utopie, la « smart city » ? Non. Aujourd’hui, écoquartiers et bâtiments biomimétiques comme Lyon Confluence ou les tours de l’architecte Vincent Callebaut sortent de terre partout dans le monde. La data, nouveau combustible de la ville intelligente, se situe au cœur de ces ambitieuses réalisations. Comment se co-construisent ces nouvelles cités ? Peuvent-elles faire école ? (@LePoint).

Quel bilan pour la stratégie Smart City de Toulouse Métropole ? Jean-Luc Moudenc avait affiché cette ambition lors du premier Forum Smart City Toulouse organisé en décembre 2014. Quelques mois plus tôt, au mois de septembre, le conseil de communauté de Toulouse Métropole adoptait une délibération pour lancer officiellement sa démarche de ville intelligente. Un plan qui comprendra une dizaine d’expérimentations avec des startups, une démarche de consultation citoyenne et l’obtention de subventions européennes. Pour l’ancien maire de Toulouse Pierre Cohen reproche à la municipalité « de surfer sur une tendance qui marche sans proposer de réelle vision de la ville ». (@LaTribuneTlse).

#Transport

Des capteurs biométriques dans une voiture sur trois en 2025. La voiture de demain sera probablement électrique, partagée et autonome. Mais aussi envahie de capteurs biométriques. D’après une récente étude du cabinet de conseil Frost & Sullivan : en 2025, une voiture sur trois en sera équipée. C’est le rapprochement entre des entreprises spécialisées dans les wearables dans le domaine de la santé et des fabricants de composants automobiles qui annoncerait l’arrivée de la biométrie dans les véhicules du futur. (@latelier).

#Surveillance

Les renseignements français cèdent à l’américain Palantir la surveillance du web. La DGSI n’a pas les moyens d’analyser l’ensemble des données récoltées par le biais de ses systèmes de surveillance. Elle va déléguer à Palantir, cofondée par un membre du cabinet Trump, le traitement de ces données. (@LExpress).

Les renseignements britanniques ont surveillé le patron d’OVH, premier hébergeur européen. liste de cibles des services de renseignement britanniques, extraite par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden, confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras. « Oles », pour l’état civil, c’est Octave Klaba, le fondateur d’OVH, le plus grand hébergeur de sites Internet d’Europe. Son adresse e-mail figure dans un document émis par les services de renseignement britannique (GCHQ), parmi d’autres « sélecteurs » – des personnes identifiées comme des cibles par les services de renseignement américains, canadiens, néo-zélandais, britanniques et australiens, au sein de leur alliance, les « Five Eyes ». (@Pixelsfr).

#Securite

Démantèlement d’Avalanche, un énorme botnet pilotant une vingtaine de malwares. C’est une vaste enquête internationale qui a permis de mettre fin aux activités cybercriminelles d’un important réseau de pirates informatiques usant d’un système redoutable à la tête d’un demi-million d’ordinateurs et à même de lancer des attaques à l’insu de leur utilisateur. Leur butin est estimé à plusieurs centaines de millions d’euros. (@01net).

#DroitDAuteur

Puis-je utiliser cette image sur les médias sociaux ? Tout savoir sur les droits d’auteur. Vous avez sûrement déjà été confronté à une situation dans laquelle, après avoir défini le message que vous souhaitiez faire passer avec votre prochaine publication, vous vous mettez en quête d’une photo d’illustration car vous savez que c’est un ingrédient essentiel pour accroître l’engagement. C’est un fait, les photos génèrent 35 % de retweets en plus et les publications Facebook accompagnées de photos suscitent plus de mentions J’aime et plus de commentaires. (@HootsuiteFR).

#RealiteVirtuelle

Pokémon GO, réalité virtuelle, vidéo : que ferons-nous de notre smartphone en 2017 ? Spécialiste de l’économie des applications, App Annie publie mercredi son bilan pour 2016 et ses prévisions pour l’avenir. L’industrie des services pour mobile se porte bien. Près de 52 milliards de dollars dépensés par les utilisateurs d’applications en 2016. Cette somme pourrait atteindre 65 milliards en 2017. Les jeux vidéo seront les premiers destinataires de ces dépenses, comme en 2016. D’autres types d’applications déjà populaires cette année devraient se développer davantage, comme les services de rencontre en ligne ou ceux de streaming culturel, tels que Netflix, Deezer, Spotify ou Apple Music. Résumé de ces prédictions. (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

Quels sont les quatre types d’intelligence artificielle ? Si le dernier rapport de la Maison-Blanche sur l’intelligence artificielle table que, d’ici vingt ans, les capacités des machines ne dépasseront pas celles des humains, Arend Hintze, professeur en biologie intégrative et ingénierie informatique à l’Université d’Etat du Michigan, alerte sur le fait que l’étude ne se concentre que sur un type précis d’intelligence artificielle (le « type I »). Le professeur profite de l’occasion pour distinguer dans The Conversation les quatre types d’intelligence artificielle. (@RslnMag).

09 Déc

Régions.news #258 – Edition du vendredi 9 décembre 2016

25Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#258 version PDF

image002Légende image. Alep (Syrie) en 2007. A voir: Aleppo before the war. (@TheWorldPost). Photo : Digital Light Source via Getty Images

#Web

♦ Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube ont annoncé un partenariat mondial pour lutter contre le terrorisme sur le Web. Ils vont alimenter une base de données commune qui recensera les empreintes numériques des photos et des vidéos de propagande afin de les supprimer du réseau. (@FigaroTech). A lire aussi : Le paiement par mobile, la nouvelle arme des terroristes ? (@latribune).

#Politique

♦ Du 7 au 9 décembre, la France accueille à Paris le quatrième sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), qui rassemble 70 pays. Son objectif est que les Etats membres, en contact avec des ONG prennent des engagements en faveur de la transparence, de l’Open Data et de l’implication des citoyens dans les politiques publiques. A lire : Démocratie participative : le sommet de Paris s’ouvre sur fond de polémiques et Paris accueille le premier incubateur pour les « Civic Tech ».

#Economie

♦ Ce sera donc les 8 et 9 décembre 2016 que l’on saura si Heetch risque de devoir verser des dommages et intérêts aux 400 chauffeurs de taxis. Ils ont attaqué cette plateforme de covoiturage devant le tribunal correctionnel de Paris pour concurrence déloyale. Le tribunal doit trancher 2 points : le mode de rémunération et la volonté du conducteur. L’absence d’une réglementation permet aux plateformes collaboratives de s’exonérer du paiement d’impôts et de taxes sociales. Ainsi ce procès pourrait bouleverser le covoiturage.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Du 18 au 27 novembre, la 25ème édition du festival Les Boréales s’est tenue en Normandie. Le pays invité d’honneur était l’Estonie : « On dit en Estonie que le wi-fi est un droit de l’homme ». Les dirigeants estoniens ont pris très tôt le virage de la Révolution numérique. Ils ont mis en place la carte d’identité numérique permettant d’accéder à une multitude de services en ligne. (@F3bnormandie).

♦ Suivre le chantier de sa rue sur….Facebook. C’est l’idée développée à Toulouse par une société de BTP, Eurovia. En charge du réaménagement de la rue Bayard à Toulouse, Eurovia a créé une page Facebook « Chantier rue Bayard » afin « d’informer de l’objet et du déroulement de ce chantier de rénovation. » (Tout ce qui buzz – France3MidiPy).

image004Légende image. Et si nous devenions une société de Schtroumpf numérique ? « Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. » écrivait Alexis de Tocqueville dans « Démocratie comme despotisme » (1840). A lire l’essai « Schtroumpfologies », d’Antonio Dominguez Leiva et de Sébastien Hubier sur le succès médiatique de la bande dessinée par la multiplication de communautés interprétatives sur les réseaux sociaux.

#HumainAugmente

♦ Les 13 et 14 décembre se tiennent les Entretiens du Nouveau Monde Industriel au Centre Pompidou à Paris. Ils seront consacrés cette année au transhumanisme. Fondée sur l’économie de la donnée (data economy), la médecine dite 3.0 en est à ses premières avancées, et déjà des groupes pharmaceutiques tissent des alliances avec Google pour le développement de traitements bioélectroniques. Or ce secteur en pleine évolution est la base de développement du discours transhumanisme, mouvement culturel et intellectuel prônant l’usage des technologies pour améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Discours qui s’est imposée dans le débat public et qui est largement promue par l’université de la Singularité avec les soutiens de l’entreprise Google (devenue Alphabet) et de la Nasa. Allons-nous tous finir « augmentés » ? Est-ce que l’homme ne peut échapper à sa génétique ?

♦ Le biologiste Joël de Rosnay vient de publier son dernier livre : « Je cherche à comprendre... » Il prédit dans son ouvrage l’émergence d’une « intelligence collective augmentée » qui va engendrer un hyperhumanisme, bien préférable selon lui au cauchemar transhumaniste de la Silicon Valley. Il conclut que « l’intelligence humaine en symbiose avec l’intelligence artificielle avec les robots, avec des écosystèmes numériques qu’on a créé va conduire à ce que j’appelle l’intelligence humaine augmenté. » et ajoute pour finir : « J’ai moins peur de l’intelligence artificielle que de la stupidité naturelle »

#Presse

♦ Reuters ne peut pas concurrencer la vitesse des réseaux sociaux. L’agence de presse s’aide donc d’un algorithme pour transformer Twitter en un allié de choix. « Le monde a de plus en plus de témoins aujourd’hui et nous ne pouvons plus être partout ». L’agence Reuters reconnaît ainsi que son travail a été dépassé par ce qu’on pourrait appeler de l’information citoyenne. (@Numerama).

♦ Vieux de plus d’un siècle, le Financial Times est devenu pleinement un quotidien numérique.2.0. Pour la première fois, les revenus du numérique ont dépassé ceux du papier. (@LesEchos).

#Tendance

♦ La 12ème édition de notre Cahier semestriel de Tendances sur l’évolution des médias et du journalisme, est dédié aux jeunes, à une génération « on demand » (en pdf), habituée désormais à une nouvelle expérience de qualité dans sa manière de s’informer et de se divertir. Comment rester pertinent et attrayant ? Quelles sont les clés de l’engagement et de la connexion émotionnelle ? (@MetaMedia).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 3 décembre 2016 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Dans Trump Nation, “les faits ne comptent plus ; – Comment couvrir un président qui ment dans ses tweets, comment les médias peuvent couvrir un président menteur, comment faire avec des rédactions qui rétrécissent et reprendre la bataille de la confiance et de la visibilité.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Identification

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Le recours aux moyens d’identification numérique s’ouvre au secteur privé. S’il y a bien un sujet qui est essentiel sur les réseaux, c’est celui de l’identité numérique. En effet, l’un des reproches récurrents à l’encontre de l’usage de l’Internet concerne l’anonymat – certes de plus en plus relatif (par exemple, pour le domaine financier)– des auteurs d’une action (ex : accéder à un système d’information, un hotspot…), d’un acte (ex : une commande conclue sur un site de commerce électronique…) ou encore d’un message (ex : tweet, message sur un mur Facebook ou le traditionnel courrier électronique), l’objectif du Droit étant de pouvoir l’imputer à une personne déterminée et ainsi lui faire porter la responsabilité (civile, pénale, administrative…) qui en découle. (@LUsineDigitale).

#Economie

« C’est le procès de Heetch ou celui de la jeunesse ? » Pendant deux jours, les fondateurs de l’application Heetch sont jugés au tribunal correctionnel de Paris. Pris dans l’étau entre les taxis et les VTC, Teddy Pellerin craint d’être une victime collatérale de la bataille des chauffeurs. Barbe fournie, sourire en coin et sweat à capuche sur le dos, Teddy Pellerin n’a pas l’air trop stressé alors que s’ouvre cette semaine « le premier procès de (sa) vie ». Pendant deux jours, il va pourtant changer d’air, quitter ses bureaux ouverts et la convivialité de sa start-up pour le parquet austère du tribunal correctionnel de Paris. Avec son associé Mathieu Jacob, ils ont lancé en 2013, Heetch, une application dans le secteur très porteur de l’économie du partage, spécialisée dans le transport nocturne les soirs de fin de semaine. « Notre plateforme est ouverte la nuit, de 20 heures à 6 heures du matin. Nous mettons en relation des particuliers, essentiellement des moins de 25 ans pour le retour de soirée vers la banlieue, avec des conducteurs qui vont amortir les frais de leur voiture. Chez nous, chaque passager est libre de donner ce qu’il veut au chauffeur », qui perçoit en moyenne 1800 euros par an. (@LExpress). A lire aussi : Procès Heetch : la fin d’un Uberpop de nuit à la française ? (@LObs).

#Pollution

Chauffeur Privé, Uber et Blablacar à la fête. Alors que la région parisienne peine à se défaire d’un pic de pollution hivernal inédit depuis dix ans, la circulation alternée a été reconduite ce jeudi pour le troisième jour consécutif . Une aubaine pour les acteurs du secteur des transports de personne comme les taxis, VTC ou encore les services de co-voiturage, qui eux ont l’autorisation de circuler quelle que soit leur plaque d’immatriculation. De nombreux Franciliens se sont visiblement tournés vers ces solutions, malgré la gratuité des transports en commun et le fait que la mesure ait été peu suivie ( une baisse de trafic de seulement 5 et 10 % mardi , a été constatée par Airparif, organisme de surveillance de la qualité de l’air dans la capitale). La plateforme de VTC française Allocab.com fait savoir que ses commandes ont bondi de 42 % mardi dernier « par rapport à un mardi classique ». (@LesEchos).

#Transport

La voiture électrique moins chère que celle à essence après 2024. Rouler à l’électricité, est-ce que cela vaut vraiment le coup pour l’automobiliste ? C’est la question que s’est posée le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), une fédération de toutes les grandes associations européennes, dont UFC-Que choisir en France. Dans une étude sur « les voitures à bas niveau d’émission en 2020 », le BEUC calcule que le coût total moyen d’usage (amortissement + utilisation) d’un véhicule électrique, sur ses quatre premières années de vie, sera inférieur à celui d’un véhicule à essence après 2024. Et face à un véhicule diesel, le coût total deviendra compétitif après 2030. (‏@LaCroix).

#Incubateur

Steve Jobs, Ada Lovelace, Alan Turing et Eugène Freyssinet : voilà le quatuor de figures de l’ingénierie, de l’informatique et de la technologie qui encadreront la Halle Freyssinet, futur incubateur de startups parisien propulsé par Xavier Niel. (@Numerama).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle peut-elle modifier la mémoire ? Les jeux vidéo ne sont pas réservés à l’industrie du loisir. Le secteur de la santé s’y intéresse de plus en plus pour développer des jeux thérapeutiques. Vincent Glad a rencontré Robert Overweg, directeur de la stratégie chez Beyond Sports, une start-up hollandaise qui travaille sur une application destinée à soigner le stress post-traumatique grâce à un casque de réalité virtuelle. En rejouant la scène traumatique et en la modifiant légèrement, le jeu thérapeutique permet d’agir positivement sur la mémoire. (@ARTEfuture).

#Television

Le français Molotov lève 22 millions d’euros pour révolutionner la télévision. La recette Molotov séduit les investisseurs. La start-up française, qui propose une plateforme de diffusion de chaînes de télévision en ligne, a annoncé mercredi une seconde levée de fonds de 22 millions d’euros auprès de plusieurs partenaires dont l’opérateur de sites d’antennes TDF. Après un premier tour de table de 10 millions d’euros en 2014, Molotov a effectué cette nouvelle levée auprès de ses investisseurs historiques, notamment le fonds Idinvest, les frères Steve et Jean-Émile Rosenblum (Pixmania), Jacques-Antoine Granjon, et Marc Simoncini. La startup a donc levé au total 32 millions d’euros et espère atteindre les 100 millions prochainement pour vraiment se déployer à l’international. (@latribune).

#Surveillance

Snowden. Total, ONG, ambassades : comment la France est espionnée en Afrique. N’Djamena, Niamey, Kinshasa… Les ambassades françaises de ces capitales africaines ont étroitement été surveillées par les agences de renseignements britanniques (GCHQ) et américaines (NSA), révèle le Monde le jeudi 8 décembre. Des numéros de portable des ambassadeurs à leur adresse e-mail, de nombreuses coordonnées sensibles figurent dans les rapports d’écoute de ces services secrets. Mais cet espionnage ne se résume pas aux hauts fonctionnaires français. Il concerne aussi Total, Thalès, et d’autres grands groupes implantés sur le continent africain.  Ces informations, précise le quotidien du soir, ont été extraites des archives révélées par l’ancien consultant américain Edward Snowden. (@LObs).

#Ville

A Detroit, la résilience passe par les potagers. Abandonnée en masse par ses habitants, la ville, symbole du déclin de l’industrie automobile américaine, est devenue le paradis des agriculteurs improvisés. Aidés par plusieurs associations comme Greening of Detroit, ils se réapproprient et revalorisent leur cité. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Une dérive malveillante de l’intelligence artificielle est-elle possible ? Les progrès rapides de l’intelligence artificielle (IA) alimentent désormais un chaudron médiatique qui s’est emparé frénétiquement de ce sujet porteur, le plus souvent sans en maîtriser toute la complexité́. Les articles publiés ou mis en ligne évoquant l’IA ne se comptent plus dans la presse scientifique comme dans les médias généralistes et grand public. Pour autant, rares sont ceux qui produisent une analyse rationnelle dénuée d’approximations et de fantasmes. Une fois sur deux, l’article adopte une tonalité́ anxiogène qui contribue à renforcer les biais cognitifs des lecteurs non spécialistes du domaine. Quelle qu’elle soit, l’innovation présentée finit toujours par questionner puis inquiéter le rédacteur qui, invariablement, oriente son analyse vers le caractère incontrôlable de l’IA. Cette approche anxiogène est encore plus marquée lorsque l’auteur aborde un sujet sur l’évolution probable de l’IA à moyen ou long terme. Tel un point de Godwin technologique, l’hypothèse de dérive malveillante de l’IA fait alors son apparition tôt ou tard dans l’article. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on ne considère que les textes francophones traitant de l’IA. Plusieurs récents sondages ont montré que les Français demeurent les plus craintifs face aux progrès de l’IA et que plus de 50% de la population la considère comme une menace. Notre nation est ainsi l’une des plus technophobe du monde en matière d’intelligence artificielle. (@slatefr).

#Maker

Business inspiration : Maker Movement ou Garbage Disposer ? Les voyages forment le business. Parti en famille, pendant un an, s’inspirer d’idées innovantes avant de créer sa prochaine entreprise, l’entrepreneur globe-trotteur Victor Augais nous le prouve régulièrement. Toujours à San Francisco, il décrypte dans un second billet, une tendance et un objet indispensable à la vie quotidienne des Américains. « Je n’ai jamais autant bossé que depuis que je suis en année sabbatique ! Fini le confort du dirigeant de PME qui peut demander des analyses à ses collaborateurs, ou faire appeler le support technique pour réparer l’imprimante… Heureusement, les gens à San Francisco sont extrêmement réactifs et accueillants quand on leur demande un rendez-vous. C’est dans la culture locale ! A partir du moment où l’on respecte certaines règles, comme celle d’aller droit au but, les gens sont en général disponibles. Je navigue donc sur un rythme de 2 entretiens par jour. Problème : à chaque nouvelle idée, il faut analyser, faire des recherches sur internet, un début de business plan sur Excel… J’avais commencé par m’intéresser à la question de la mobilité, avec le concept de gestion des actifs que constituent les véhicules. Mais après analyse et contacts d’experts en France… je vais laisser tomber ! 1 idée au panier, 1 ! Mais depuis j’en ai eu d’autres ! » Lire la suite sur le site de @LaCroix.

#Science

Notre cerveau modifie les images et falsifie les histoires. Enquête sur le mécanisme fascinant de la mémoire. « Je me souviens donc je me trompe », documentaire de Raphaël Hitier, diffusé samedi 10 décembre à 22h35. En faisant le point sur ces recherches, ce documentaire troublant explore aussi la manipulation de la mémoire. Les neurobiologistes expérimentent aujourd’hui des méthodes pour effacer les souvenirs ou les faire émerger. Si ces innovations semblent encourageantes dans le traitement du stress post-traumatique ou de maladies comme Alzheimer, le réalisateur Raphaël Hitier pointe les possibles dérives de telles pratiques. Des chercheurs du CNRS savent ainsi désormais implanter des souvenirs artificiels chez des souris. Qu’en sera-t-il demain de la mémoire humaine ? (@ARTEfuture).

08 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RessourceHumaine

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Pourquoi les robots-recruteurs ne prennent pas la place des RH. Depuis quelques temps déjà, les méthodes de recrutement ne se limitent plus au classique envoi de CV-entretien-embauche. Si cela reste souvent de mise, la sélection est désormais en partie automatisée et s’établit par d’autres canaux. LinkedIn en a fait une de ses raisons d’être. Facebook s’est tout récemment lancé dans la course avec un onglet « job » sur les pages des entreprises pour pouvoir poster leurs offres d’emploi et recevoir les candidatures des utilisateurs. Un autre géant de la tech a annoncé en septembre concevoir un outil spécialisé : avec IRIS by Watson, IBM souhaite utiliser le machine learning pour déterminer les priorités et la difficulté à pourvoir un poste. Même Google présentait il y a quelques jours son Cloud Jobs API créé pour « améliorer le processus de recrutement » en faisant correspondre demandes et offres d’emploi. La tendance dans le domaine est donc clairement à l’utilisation d’intelligences artificielles. Avantages et inconvénients d’un changement d’usages. (@latelier).

Snapchat, nouvel outil des recruteurs pour séduire la génération Z. Non, Snapchat n’est pas réservé à l’envoi de photos délirantes par des adolescents. L’application peut aussi être utilisée de manière sérieuse par des entreprises qui ont trouvé un outil idéal pour toucher leurs potentiels futurs collaborateurs. C’est notamment le cas d’Axa Banque qui s’est convertie à Snapchat il y a un mois. « Nous sommes traditionnellement présents sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook ou Viadeo. Le but principal est surtout de se faire connaître. Cela est très important pour nous qui sommes moins visibles que les grosses banques », explique Jean Prevost, DRH d’Axa Banque. (@journaldunet).

#Economie

Le procès Heetch pourrait bouleverser le covoiturage. C’est un procès à grand spectacle qui doit s’ouvrir jeudi 8 décembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Un procès qui avait dû être reporté une première fois en raison de son succès: plusieurs centaines de chauffeurs de taxi s’étaient portés partie civile à l’audience, engorgeant totalement la salle d’audience. Cette fois-ci, ils ont anticipé, puisque plus de 600 parties civiles sont enregistrées à l’ouverture du procès. L’objet de leur colère? Heetch. Cette application d’origine française met en relation des conducteurs non-professionnels avec des jeunes désirant rentrer chez eux après une soirée. La société emploie 40 salariés aujourd’hui et organise 100.000 trajets par semaine. Après avoir été placés en garde à vue en début d’année, les dirigeants de la start-up ont été renvoyés devant la justice, accusés d’avoir « organisé un système de mise en relation de clients avec des personnes se livrant au transport routier de personnes à titre onéreux » et « exercé illégalement l’activité d’exploitant de taxi ». (@figaro_economie). A lire : Procès de Heetch : que risque la plateforme ?  (@latribune).

#Transport

Uber crée une division dédiée à l’intelligence artificielle. Uber renforce ses capacités de recherche sur l’intelligence artificielle en créant une nouvelle division dédiée, que l’entreprise a nommé AI Labs. Le noyau de départ de la structure, basée à San Francisco, sera constitué de l’équipe de la startup new-yorkaise Geometric Intelligence, dont Uber vient d’annoncer le rachat. (@LExpress).

Les transports en commun, nouvelle cible des hackers. Transports gratuits pour les habitants de San Francisco : c’est l’effet de l’attaque ransomware subie le 25 novembre 2016 par Muni, l’entreprise chargée des transports en commun de la ville. Selon Wired, celle-ci a été piratée le week-end précédent, laissant aux hackers l’opportunité d’infiltrer plus de 2 000 des 8 656 ordinateurs de la société et de bloquer, à l’aide d’un rançongiciel, les bornes de payements, ces dernières refusant de prendre l’argent des usagers. Si un représentant de Muni a déclaré que l’agence a refusé de payer le hacker, qui réclamait une rançon de quelque 100 bitcoins (environ 73 000 dollars), le système a finalement été rétabli par le biais de sauvegardes. Au-delà de ce cas particulier, des attaques similaires pourraient potentiellement provoquer de nombreux dommages. A l’image des problèmes de sécurité informatique des réseaux des hôpitaux, les systèmes de transport en commun américains sont une cible facile : un constat partagé par… le hacker lui-même. (@RSLNmag).

#Formation

Niklas Zennström : « Paris, fer de lance de la deep tech ». Niklas Zennström, PDG d’Atomico et cofondateur de Skype, explique qu’une lame de fond parisienne est en formation sur les technologies de pointe. Aujourd’hui plus que jamais, lorsque je pense à Paris, je visualise des machines intelligentes, des robots dotés d’émotions et des technologies de réalité virtuelle. Cette nouvelle vague de technologies de pointe (Deep Tech), dont Paris est devenu le fer de lance, va bouleverser nos existences à bien des égards. Il y a un énorme potentiel économique pour la France, si elle sait profiter de cette vague. La France, et plus particulièrement Paris, se targue de compter dans ses rangs des entrepreneurs et des scientifiques de renommée mondiale. Et l’on peut désormais imaginer l’implantation d’une entreprise pesant plusieurs milliards de dollars à Paris, une idée totalement insensée il y a encore 5 ans… Deux signes majeurs annoncent cette la lame de fond parisienne est en formation et qui pourrait placer la capitale française comme le creuset des grands leaders qui révolutionneront le secteur des High-tech dans les dix ans qui viennent. (@EchosBusiness).

#Web

Le paiement par mobile, la nouvelle arme des terroristes ? Dévoilé jeudi 8 décembre, le rapport annuel sur les « Tendances et analyse des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme » de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, pointe les vulnérabilités du paiement par mobile. (@latribune).

#Media

Quand Facebook aura tué les sites d’information en ligne. Imaginez un banal matin du mois de novembre 2020. Vous vous réveillez, allumez votre ordinateur et vous connectez à Internet pour savoir si Donald Trump a été réélu. L’angoisse. Exactement comme quatre ans plus tôt. Sauf que, cette fois-ci, ce n’est pas sur Chrome ou Firefox que vous cliquez, mais directement sur une icône Facebook. Nous n’avons pas encore changé de décennie et Mark Zuckerberg a réussi son pari : engloutir quasiment tout Internet.Nostalgique, vous repensez aux années 10 (2010 donc) et vous souvenez que tout a commencé avec les vidéos en natif sur Facebook. Celles qui ont tué YouTube. Puis il y a eu les «Instant Articles». Préférant assurer leur survie à court terme, les médias, en difficulté, ont choisi le «tien» plutôt que les deux «tu l’auras» que, de toute façon, personne ne leur proposait. Désormais, si vous êtes un média d’information ou un créateur de contenu, vous n’avez plus de site web et n’existez plus que sur les réseaux sociaux. Surtout sur Facebook. Les gens n’ont pas besoin de cliquer : votre contenu est hébergé à 100 % sur la plateforme. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Non, deux IA n’ont pas inventé une langue indéchiffrable. Début novembre 2016, la nouvelle tombe sur les téléscripteurs, surprenante et apparemment un peu terrifiante : “Deux IA ont communiqué dans une langue indéchiffrable par l’homme” (source, 04/11/2016). “Un palier étonnant et quelque peu inquiétant” que vient de franchir Google Brain, le programme de recherche en IA de Google, nous explique dans son chapô le journaliste rédacteur de ce papier. “Deux ordinateurs sont parvenus à communiquer entre eux dans une langue qu’ils avaient eux-mêmes créée, une langue indéchiffrable par l’homme”… S’ensuit une description des travaux des chercheurs, courte, légère, incomplète mais pas inexacte, puis le retour à l’interprétation : “Ce n’est là qu’un début, mais cela donne une idée du futur des intelligences artificielles qui pourront ainsi être capables de communiquer dans un langage unique que nous ou d’autres ordinateurs ne pourrons peut-être pas déchiffrer”, suivie d’une pincée de peur supplémentaire : “Une avancée qui a également de quoi effrayer”, agrémentée de références aux craintes exprimées il y a maintenant de nombreux mois par des personnalités comme Hawkings, Gates ou Musk, puis d’une description succincte, incomplète encore et mal reliée au contexte, de l’initiative Partnership on AI*, comme s’il s’agissait d’une justification que ces GAFAs ont eux-même un peu peur de ce qu’ils produisent. (@Medium).

#ScienceFiction

Trois raisons d’aller voir Premier Contact, un film de science-fiction grandiose. D’étranges vaisseaux extraterrestres en lévitation à quelques mètres du sol sont apparus à différents endroits du globe. Veulent-ils nous nuire ? Veulent-t-ils coopérer ? Dans l’optique d’éviter tout malentendu, une équipe d’experts composée de la linguiste Louise Banks est mobilisée par l’armée afin de comprendre la raison de leur venue. Face aux nombreux désaccords et réactions que suscite leur présence, l’équipe d’experts doit trouver des réponses vite si elle veut éviter un conflit mondial et mettre en péril le sort de l’humanité. (@DailyGeekShow).

« The Circle », cauchemar totalitaire de la Silicon Valley sur grand écran. Au début, c’est un rêve. Celui d’un super job dans une super boîte high-tech, au soleil, ressemblant beaucoup aux géants de la Silicon Valley. Mais le rêve vire au cauchemar dystopique. Bienvenue dans The Circle (le cercle), un film d’anticipation adapté d’un roman du même nom de Dave Eggers. L’héroïne, jouée par Emma Watson, trouve un travail dans l’entreprise high-tech la plus puissante du monde, baptisée The Circle. Elle est dirigée par un patron-gourou, Tom Hanks, à mi-chemin entre Steve Jobs et Mark Zuckerberg, qui « croit que l’humain est perfectible ». Son mantra : « Les secrets sont des mensonges », « la vie privée c’est du vol » et « partager c’est s’intéresser aux autres ». (@LExpress).

La science fiction est-elle une science prospective ? Par Pierre-Olivier Cazenave, Délégué Général I Social Media Club France. « Nous sommes dans le futur », « le présent rattrape l’avenir » ou, autre antienne répétée à longueur d’articles dans les médias : « le temps semble s’être accéléré ces deux dernières décennies ». La presse quotidienne puise désormais dans les imaginaires déployés par les auteurs de science-fiction pour faire face au déferlement d’innovations annoncés par la high tech, GAFA en tête. Le rythme et la nature de ces innovations en sont responsables : des écrans tactiles à l’Intelligence Artificielle (IA) en passant par les réalités virtuelles, augmentées, les algorithmes et les chatbots. Leur potentiel et leur impact auraient ainsi déjà largement été abordés par des auteurs de SF. Tiens ! La Science-Fiction serait-elle donc une science prospective ? (@MetaMedia).

#Restauration

A Londres, le premier restaurant qui imprime absolument tout en 3D. La jeune entreprise Food Ink s’apprête à ouvrir à Londres le premier restaurant qui imprime en 3D son mobilier, ses décorations et… sa nourriture. « A présent, vous avez forcément déjà entendu parler de l’impression 3D. Mais saviez-vous que l’on pourra bientôt télécharger son dessert et se faire livrer sa pizza par email ? » lâche avec humour Food Ink sur son site internet. Cette entreprise d’un nouveau genre a été fondée par Antony Dobrzensky et Marcio Barradas. Elle se veut « éclectique, futuriste et créative ». Son objectif principal, c’est « d’utiliser le langage universel de la nourriture pour éclairer sur les remarquables possibilités offertes par l’impression 3D » peut-on lire sur la page Facebook de la société. Pour cela, elle a décidé d’ouvrir son premier restaurant à nourriture imprimée. (@humanoides_FR).

07 Déc

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 7 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

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Technologies. Internet, qu’est-ce que c’est ? Internet, c’est quelque chose de physique. « Mais, à la différence d’une autoroute ou d’une forêt, il réside dans des endroits que nous ne voyons généralement pas », explique Quartz dans un projet largement illustré et animé. Le concept ? Raconter “l’histoire” d’Internet à travers onze articles sur l’incroyable expansion des câbles sous-marins, la façon dont des pays comme la Chine ou la Russie contrôlent la Toile,le rôle que pourraient jouer un jour les satellites dans la transmission de l’information numérique ou encore sur la façon dont on « fabrique » une carte d’Internet. « Internet plonge ses racines au fond des océans et ses branches se déploient en myriades de satellites en orbite dans l’espace », détaille le pure player, qui poursuit : « Internet est partout autour de nous, et pourtant difficile à trouver. » « C’est pourquoi nous avons besoin d’une carte », termine-t-il sur une image qui permet de revenir au tout début de l’article et de boucler la boucle à l’infini… A lire : Technologie. Et si Internet prenait le relais de nos cerveaux ? (@courrierinter).

#IntelligenceArtificielle

Nouveau monde. Intelligence artificielle : l’or numérique de demain. Diagnostic médical, management, divertissement… L’intelligence artificielle est partout. Les géants du numérique investissent massivement dans ce qui pourrait bien être la poule aux œufs d’or des années à venir. (@Franceinfo).

Le cloud au service de la société : gros plan sur 5 initiatives. Comment tirer parti d’une technologie pour le bien de tous ? D’ici 2020, 2,3 milliards d’individus utiliseront le cloud. Au-delà du seul hébergement des données, le cloud permet également de disposer d’une puissance de calcul considérable pour des coûts relativement maîtrisés. Associé au développement de l’intelligence artificielle (et donc du deep et machine learning), c’est un nouveau champ des possibles qui s’ouvre, que ce soit pour les individus, les entreprises, les Etats mais aussi les organisations non gouvernementales et les associations à travers le monde. Dans la préface du livre blanc A Cloud for Global Good, Satya Nadella, CEO de Microsoft, et son président et Chief Legal Officer, Brad Smith, affichent leur ambition : « Nous avons besoin d’un ensemble de solutions stratégiques et technologiques qui favorisera une évolution positive et garantira à chacun la possibilité de tirer parti des avantages du cloud. Nous sommes convaincus que, pour concrétiser ces changements, nous devons collaborer à la création d’un cloud à la fois fiable, responsable et ouvert. En d’autres termes, nous devons œuvrer ensemble à la création d’un cloud au service de l’humanité. » (@RSLNmag).

 

#Economie

Airbnb, Heetch… La fête est finie pour l’économie «collaborative»  L’économie «collaborative» des Airbnb, Drivy et autres Heetch – en procès à partir de jeudi – est au centre cette année des discussions budgétaires. Après l’obligation de faire payer des cotisations sociales aux particuliers loueurs via les plateformes votée par l’Assemblée, c’est la question de la transmission automatique au fisc des revenus de leurs utilisateurs qui revient en débat au Palais-Bourbon. Autant dire que c’en est cette fois bien fini de l’impunité qui entourait ces pratiques devenues massives et qui en l’absence d’une réglementation précise permettait aux loueurs de s’exonérer largement du paiement d’impôts ou de taxes sociales. (@libe).

#TouchePasAMonHeetch : la communication cynique d’une entreprise ubérisée. Au tribunal correctionnel le 8 et le 9 décembre, Heetch risque de connaître le même sort qu’Uber Pop, l’application de l’entreprise Uber qui mettait en rapport clients et particuliers. Pour contrer la justice, la société soutenue par Xavier Niel a sorti un grand jeu de communication sur internet, mélange de récupération des codes contestataires et d’instrumentalisation de la jeunesse. (@MediapartLeClub).

24% des Américains ont gagné de l’argent grâce à l’économie à la demande. L’économie à la demande ou la gig economy prend de l’ampleur. 42% de la population américaine aurait déjà eu recours à un service à la demande. Mais quelle est la part de clients et celle des travailleurs dans ce chiffre ? D’après une récente étude du Pew Research Center, 24% des Américains majeurs (soit quasiment un sur quatre) ont gagné de l’argent grâce à ces nouvelles plateformes. Certains en proposant leurs services (8% des adultes américains) et d’autres en vendant ou louant leur patrimoine ou des objets (18% des adultes aux Etats-Unis). Ceux qui utilisent les plateformes de l’économie à la demande pour vendre des biens ont un profil radicalement différent de ceux qui l’utilisent pour travailler. Les premiers sont surtout blancs, entre 30 et 49 ans, plutôt diplômés et favorisés. À l’inverse, ceux pour qui il s’agit d’un emploi sont plus souvent noirs (14%), peu diplômés, et peu favorisés. (@latelier).

#Politique

Du 7 au 9 décembre, la France accueille à Paris le quatrième sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), qui rassemble ce mercredi 70 pays. Son objectif est que les Etats membres, en contact avec des ONG prennent des engagements en faveur de la transparence, de l’Open Data et de l’implication des citoyens dans les politiques publiques. A lire : PGO : « Nous sommes au début d’une prise de conscience »

Démocratie participative : le sommet de Paris s’ouvre sur fond de polémiques. Y aller ou pas ? Depuis plusieurs semaines, les associations, qui, en France, militent pour la défense des libertés publiques, la participation citoyenne ou la diffusion des biens communs numériques débattent de l’opportunité de participer à ce rendez-vous. En mai, La Quadrature du Net, la première, a décidé de réorienter ses actions pour ne plus « perdre davantage de temps à tenter d’influencer rationnellement ceux qui ne veulent rien entendre »Framasoft, réseau d’éducation populaire à l’origine du mouvement Dégooglisons l’Internet, a, de son côté, renoncé en septembre à travailler directement avec le ministère de l’éducation nationale, alors que le collectif Savoirscom1, qui promeut les biens communs de la connaissance, a annoncé, le 8 novembre, qu’il boycotterait le sommet mondial du PGO. Long d’une dizaine de pages, le texte cosigné par dix associations, parmi lesquelles la Ligue des droits de l’homme, Regards citoyens ou Bloom, dénonce les « contradictions du gouvernement ». Si elles saluent des progrès et notamment le travail d’Etalab, la mission qui accompagne et développe l’ouverture des données publiques et le logiciel libre, ces organisations soulignent leur « désillusion » face à un bilan jugé « très négatif ». (@Pixelsfr).

Démocratie ouverte : le sommet mondial cher à Hollande débute sur un gros clash. Mardi 6 décembre, 10h45. Venue soutenir le lancement du tout premier incubateur de Civic Tech en France, Axelle Lemaire ne cache pas son agacement. Le communiqué lapidaire, signé par onze associations de terrain dédiées à la transparence de l’action publique, lui est resté en travers de la gorge. « Je suis très déçue par ce communiqué rempli d’argument non-fondés et de positions dogmatiques », a taclé très fermement la secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation. Il faut dire que le timing n’aurait pas pu plus mal tomber. D’abord parce que ces onze associations et collectifs représentent la crème de la crème des acteurs pro-transparence de la société civile. Parmi les signataires figurent Anticor, La Ligue des Droits de l’Homme, Regards citoyens, La Quadrature du Net, April ou encore DemocracyOS France. Autrement dit, leur parole est prise au sérieux. Ensuite parce que le communiqué dresse un portrait au vitriol de l’action gouvernementale en matière de transparence de la vie publique, alors même que la France tente de se poser en exemple mondial dans ce domaine. (@latribune).

Paris accueille le premier incubateur pour les « Civic Tech » . Les Civic Tech -ou technologies civiques- ont enfin leur incubateur. Une structure où elles pourront bénéficier de conseils d’experts, grandir et, in fine, toucher un plus large public. Mardi 6 décembre, le collectif Démocratie Ouverte, une association dont le but est « accélérer la transition démocratique vers une société plus ouverte », a annoncé la création, dans le onzième arrondissement de Paris, du tout premier incubateur français dédié spécialement à la Civic Tech. A lire : Civic Tech : comment la technologie redonne du pouvoir aux citoyens. (@latribune).

#Ville.

Suivre le chantier de sa rue sur….Facebook. C’est l’idée développée à Toulouse par une société de BTP, Eurovia. En charge du réaménagement de la rue Bayard à Toulouse, Eurovia a créé une page Facebook « Chantier rue Bayard » afin « d’informer de l’objet et du déroulement de ce chantier de rénovation. » (Tout ce qui buzz – France3MidiPy).

Citylab Alliance : l’intelligence collective pour repenser la ville. Les 17, 18 novembre et 2 décembre, le cluster Ouest Médialab a accompagné la 1ère édition du Citylab Alliance : un hackathon inspiré des ateliers HybLab sur la thématique de la smartcity. Pendant 3 jours, 86 étudiants de l’Alliance Centrale-Audencia-Ensa Nantes et 10 entreprises partenaires ont associé leurs compétences dans le but de créer de nouveaux services et objets pour mieux dialoguer dans le ville de demain. Pour créer une synergie entre les participants, Citylab Alliance s’est inspiré de différents modèles de l’atelier de création collaborative, créé il y a 4 ans par Ouest Médialab, en partenariat avec les écoles Audencia SciencesComPolytech et AGR. Sur le Citylab Alliance, les participants ont notamment pu expérimenter le design thinking grâce aux Lego. Un moment fortement apprécié et qui a facilité l’idéation et la communication au sein des équipes ! (Ouestmedialab).

#Commerce

Amazon Go : le supermarché du futur sans caisse et entièrement digitaliséLe premier magasin « Amazon Go » devrait ouvrir début 2017 à Seattle. Les caisses seront totalement absentes. Oubliez donc les files d’attente interminables en fin de journée ou le week end. Les boutiques seront équipées de nombreux capteurs. Pour rentrer dans le supermarché, il faudra passer des portiques qui vous identifieront en faisant glisser votre smartphone sur le lecteur. Grâce à un savant mélange entre capteurs, caméras et algorithmes, les boutiques Amazon Go seront capables de détecter automatiquement les produits sélectionnés par le client, et même ceux qui sont reposés. Amazon Go devrait totalement révolutionner l’expérience en supermarché. Plus de perte de temps, tout devrait être simplifié au maximum pour rendre l’expérience agréable, rapide et simple. Néanmoins, le concept devrait rester compliqué pour les personnes réfractaires aux nouvelles technologies (on pense notamment aux personnes âgées). Si le concept parvient à se démocratiser outre-Atlantique, il devrait faire assez rapidement son apparition en Europe. (@Big_Browser)

#Afrique

Bill Gates : « Je crois à la collaboration Sud-Sud  pour relever les grands défis de santé »  Bill Gates est le fondateur et le coprésident de la Fondation Bill and Melinda Gates, qui a versé plus de 3 milliards de dollars (environ 2,8 milliards d’euros) à des associations dans le monde entier, et financé le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à hauteur de plus de 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros). Le philanthrope américain a répondu aux questions de plusieurs universitaires africains sur le sida en Afrique. (@FR_Conversation).

#Securite

Vos écouteurs sont (aussi) une porte d’entrée pour les hackers. Speake(a)R : c’est le nom du logiciel proof-of-concept mis au point par les chercheurs du laboratoire de recherches sur la cybersécurité de l’Université israélienne Ben-Gourion. Ce dernier permet de démontrer comment les hackers peuvent transformer de simples écouteurs en micro et espionner à distance n’importe quelle conversation, rapporte Wired. « Même quand vous ôtez le micro de votre device [comme l’a démontré Edward Snowden, ndlr], vos écouteurs peuvent permettre de vous enregistrer », explique Mordechai Guri, chef de file du laboratoire. (@RSLNmag).

#Video

La taxe YouTube adoptée, quels risques pour les annonceurs français? Malgré l’avis défavorable du gouvernement, les députés ont finalement adopté, dans la soirée du 6 décembre, la «taxe YouTube» dans le cadre des débats sur le projet de loi de finances rectificatives pour 2016. L’amendement prévoyant l’introduction de cette taxe avait d’abord été rejeté à l’Assemblée nationale, le 21 octobre dernier. Cette mesure prévoit de taxer les revenus publicitaires des plateformes de vidéos en ligne (YouTube, Dailymotion…) et des éditeurs de services à la demande (iTunes…) à hauteur de 2%. Le taux de la taxe passera à 10% lorsque les recettes publicitaires ou de parrainage sont liées «à la diffusion de contenus et oeuvres cinématographiques ou audiovisuelles à caractère pornographique ou violent». (@frenchweb).

Wochit parie sur le déluge des mini-vidéos d’information. D’ici deux ans, à 35,4 milliards de dollars, les revenus publicitaires générés par les vidéos en ligne seront supérieurs à ceux de la radio, d’après une dernière étude Zenith Optimedia. Une manne sur laquelle parie la société Wochit (prononcez « Watch It » dont l’ambition est d’être le couteau suisse des vidéos d’information de 1 à 2 minutes, pour journaliste engourdi dans l’écrit. Le concept a déjà séduit une centaine de marques médias (Forbes, USA Today, AOL, Der Spiegel, Time…), qui, pour certaines, sont devenues actionnaires. L’été dernier, Wochit levait à nouveau 13 millions de dollars auprès des groupes médias ProSiebenSat.1 en Allemagne, Singapore Press Holdings et l’Italien Carlo de Benedetti (l’Espresso, La Republicca). (@frenchweb).

#Information

Peut-on répondre à la désinformation ? Depuis l’élection de Trump (voir nos deux précédents articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Eli Pariser, celui qui a imaginé le concept de « bulles de filtres » tant mis en question ces dernières semaines, a ouvert un Google Doc pour recueillir des solutions. Le document fait désormais plus de 100 pages et Nicky Woolf, pour le Guardian, a tenté d’en faire la synthèse. (@Educavox).

06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Photo

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Dix expos gratuites et décalées à voir à Paris en décembre. (@telerama). Légende image : New York City, 1963 : Joel Meyerowitz expose ses oeuvres à la Galerie Polka jusqu’au 21 décembre. Photo Joel Meyerowitz / Courtesy Polka Galerie.

#Ville

La France préside le sommet de l’Open Data et de la transparence à Paris. Paris, qui accueille du 7 au 9 décembre le sommet de l’Open Government Partnership, co-présidé par la France, veut mettre en avant les avancées de la capitale en matière de transparence et de participation citoyenne. Malgré ses 5 années d’existence, depuis sa création, en 2011, par 8 pays fondateurs, sous l’impulsion de Barack Obama, l’Open Government Partnership (OGP, Partenariat pour un Gouvernement Ouvert) reste méconnu du public. Son but : encourager les 70 États membres, en contact avec des ONG et des représentants de la société civile, à prendre des engagements en faveur de la transparence, de l’Open Data et de l’implication des citoyens dans les politiques publiques. La France, qui a rejoint l’OGP en 2014, en assure cette année la co-présidence avec l’ONG de ressources naturelles World Resources Institute. À ce titre, elle organise donc son 4e sommet du 7 au 9 décembre, à Paris. La capitale fait partie des 15 gouvernements locaux — Madrid, Buenos Aires, Sao Paulo… — sélectionnés pour le programme pilote de l’initiative. (@Numerama).

Grand Paris et les fab labsLe mouvement des fab labs s’étend, et les Fab Cities proposent de créer un réseau de mégapoles localement productives, mondialement connectées. Le 15 novembre 2016, étaient présentés les statuts de l’association Fab City Grand Paris. Cette association a plusieurs objectifs. Le premier est de court terme : préparer la conférence Fab Cities 2018, qui aura lieu après Fab14 (conférence des fab labs qui se déroulera à Toulouse). Le second est à plus long terme. Il s’agit d’accompagner la transformation du Grand Paris en « Fab City ». En résumant un peu vite, le concept de Fab City est la transposition à la fabrication de ce qu’est l’idée de Smart City pour l’énergie : une ville dans laquelle chaque citoyen deviendrait producteur et consommateur de ce dont il a besoin. Cette utopie semble rendue accessible par les réseaux Internet, le triomphe des logiciels libres, la diffusion de machines Open Source. Comme la Smart City, la Fab City se veut écologique grâce à la circularisation de l’économie (on recycle tout) et autonome. (@FR_Conversation).

#Economie

Serial fraudeur, Airbnb ne te couvrira plus à New York, Londres et Amsterdam. Airbnb en a-t-il fini avec les bagarres systématiques contre les collectivités, comme à San Francisco, Berlin, Barcelone et on en oublie  ? L’entreprise vient de changer de politique dans trois métropoles d’un coup. A New York, où la plateforme de location entre particuliers avait attaqué en justice l’Etat en octobre, elle reprochait au gouverneur Andrew Cuomo une nouvelle loi qui faisait grimper jusqu’à 7 500 dollars les amendes à ceux qui violeraient la réglementation des locations de courte durée dans la ville. Airbnb vient d’abandonner cette action en justice, qu’elle avait déposée dans les heures suivant l’adoption du texte contesté. (@rue89).

#Jeunesse

La 12ème édition de notre Cahier semestriel de Tendances sur l’évolution des médias et du journalisme, est dédié aux jeunes, à une génération « on demand » (en pdf), habituée désormais à une nouvelle expérience de qualité dans sa manière de s’informer et de se divertir. Comment rester pertinent et attrayant ? Quelles sont les clés de l’engagement et de la connexion émotionnelle ? Est-ce donc si difficile de produire des contenus et des œuvres qui intéressent cette génération qui a grandi avec Internet et porte le monde dans sa poche, puis de les livrer là où ils vivent ? (@metamedia).

#Presse

Reuters a développé un algorithme pour analyser la pertinence des tweets. Quand il s’agit de faire remonter une information — ou de démentir une fausse information –, Reuters ne peut pas concurrencer la vitesse des réseaux sociaux. L’agence de presse s’aide donc d’un algorithme pour transformer Twitter en un allié de choix. « Le monde a de plus en plus de témoins aujourd’hui et nous ne pouvons plus être partout » : c’est ainsi que, avec humilité, l’agence Reuters reconnaît que son travail a été dépassé par ce qu’on pourrait appeler de l’information citoyenne. Car si les réseaux sociaux sont souvent pointés du doigt (et à juste titre) pour leur capacité à propager de fausses informations, ils sont aussi, aujourd’hui, des vecteurs fiables d’informations de terrain avérées. On ne compte plus, en 2016, les événements dont la médiatisation a commencé par le tweet d’un passant qui était au bon endroit au bon moment. (@Numerama).

Les revenus numériques du « FT » dépassent ceux du print. Vieux de plus d’un siècle, le « Financial Times » est devenu pleinement un quotidien 2.0. Pour la première fois, les revenus du numérique (princi­palement abonnements et publicité) ont dépassé ceux du papier, relève « Le Guardian ». Si le cap est symbolique, il est l’aboutissement d’un long chemin : le célèbre quotidien britannique a introduit les abonnements digitaux dès 2002. Aujourd’hui, le « FT » compte quelque 640.000 abonnements digitaux, soit les trois quarts de ses lecteurs payants (843.000). « Le « FT » est l’un des rares journaux qui a trouvé son modèle numérique, observe François Godard, du cabinet de recherche Enders Analysis. Il arrive à conquérir du nouveau public notamment via les newsletters – comme Free lunch – et sait très bien utiliser les réseaux sociaux, pour faire connaître la marque. Parallèlement, le « paywall » [plafond limitant l’accès à des articles, NDLR] est bien utilisé. » (@LesEchos).

Le Monde est présent sur Snapchat depuis mars 2016. Mais depuis septembre 2016, le Monde a rejoint Snapchat Discover, l’espace dédié aux médias partenaires de l’application, aux côtés de Paris Match, Melty, L’Equipe, Cosmopolitan, Vice, Konbini et Tastemade. Une présence qui représente un véritable investissement, souligne Elisabeth Cialdella : le groupe a dédié sept personnes à temps plein à la conception de contenus pour la plateforme – c’était l’une des conditions fixées par Snapchat à ses partenaires. L’équipe est composée d’un chef d’édition, de deux journalistes-rédacteurs, de deux journalistes-vidéos et de deux motion designers. (@petit_web).

#Algorithme

Les mathématiques dévorent le monde réel : comment reprendre le contrôle des modèles qui, à grande échelle, produisent de l’inégalité ? Cathy O’Neil, docteure en mathématique d’Harvard devenue data scientist dans une start-up new-yorkaise, a publié « Weapons of Math destruction ». Dansson ouvrage, elle établit un parallèle entre la foudroyante crise du crédit de 2008 et la « croissante dystopie » algorithmique, qui voit le Big Data régenter l’ensemble des domaines principaux socio-politiques (l’éducation, l’accès au logement et au crédit, l’emploi, les politiques sécuritaires, la justice). Leurs points communs : les WMD, pour Weapons of Math Destruction, armes de destruction mathématique. Les WMD sont basés sur des « modèles », qui analysent des comportements, calculent des probabilités et enfin ciblent, optimisent, trient. Dans les Big Data, tout découle du modèle que l’on se choisit et tout découle de choix : choix des paramètres, choix des données, choix de ce que l’on qualifie comme succès. Et, là est tout le discours de Cathy O’Neil : ces modèles, loin d’être neutres, sont simplement des « opinions traduites en mathématiques ». Cela aboutit à ces WMD, qui« s’assurent que les prétendus perdants de la société restent les perdants de la société », une grande machine à inégalité construite par des modèles opaques, opérant à grande échelle, nuisibles. (@InaGlobal).

« Recruteurs, je veux vous parler de l’intelligence artificielle… »  Big data, analytics, recrutement prédictif… Ces mots font désormais partie du vocabulaire des recruteurs. Pour une raison simple : leur métier est train de changer. Toute la partie sourcing, qui consiste à identifier les talents et gérer des CVthèques, peut être automatisée. Mais attention ! Selon Saad Zniber, co-fondateur de Yatedo, les modèles prédictifs ou les usages RH des Big Data sont loin d’avoir révéler tout leur potentiel. En effet, ils reposent encore trop sur la subjectivité humaine pour être réellement pertinents.Afin d’éviter ces écueils et améliorer les pratiques, Saad Zniber préfère parler d’intelligence artificielle. ().

#Cybersecurite

Des experts américains tirent le signal d’alarme sur la cybersécurité. Il y a urgence à agir face à une cybermenace devenu un véritable enjeu de sécurité nationale. Tel est, en substance, le message adressé par une commission d’experts américains au prochain président, Donald Trump, dans un rapport de 100 pages dévoilé vendredi 2 décembre. « Il est temps pour la prochaine administration de prendre ce problème à bras-le-corps pour s’assurer que le cyberespace puisse rester un catalyseur pour la prospérité, l’innovation et le changement, aussi bien aux Etats-Unis que dans le reste du monde », a déclaré dans la foulée le président Barack Obama, qui quittera la Maison Blanche en janvier. La publication de ce rapport, commandé par M. Obama en février, survient dans un contexte particulièrement tendu : alors que l’administration américaine a subi les pires attaques informatiques de son histoire, la Russie a été accusée d’avoir interféré avec l’élection présidentielle, en piratant les courriels des démocrates pour affaiblir la candidate Hillary Clinton. (@pixelsfr).

L’Arabie saoudite frappée par de nouvelles attaques informatiques. Des organismes gouvernementaux de l’Arabie saoudite ont été la cible d’attaques informatiques ces dernières semaines, rapportent jeudi 1er décembre Le New York Times, Bloomberg et le média Arab News. Le Centre national saoudien de cybersécurité (NCSC) « a détecté des attaques électroniques destructives contre plusieurs agences gouvernementales et établissements vitaux », rapporte Arab News. Des attaques confirmées par le gouvernement saoudien, précise le New York Times. L’autorité de l’aviation civile saoudienne semble avoir été la plus touchée, mais d’autres agences gouvernementales auraient aussi été visées. Des milliers d’ordinateurs ont été rendus inutilisables et des données effacées, rapporte Bloomberg, citant des sources proches de l’enquête. Ce qui aurait provoqué des dysfonctionnements et l’interruption de certains services de l’autorité de l’aviation civile pendant plusieurs jours, mais au niveau de l’administration seulement : cela n’aurait pas eu d’incidence sur les vols. (@pixelsfr).

Une opération de police internationale fait tomber un large réseau de cybercriminalité. Les enquêteurs d’Europol, mais aussi la police allemande et le FBI américain, étaient sur le coup depuis quatre ans. Mercredi, ils sont passés à l’offensive, 37 sites ont été perquisitionnés, 39 serveurs saisis, 221 autres mis hors ligne et cinq personnes arrêtées. C’en était fini d’« Avalanche », une large infrastructure au service de cybercriminels en service depuis 2009. « Avalanche » était une sorte de plateforme de services, à disposition de n’importe quel pirate. Moyennant finance, il était possible d’accéder à une large panoplie d’outils cybercriminels comprenant des logiciels malveillants d’une vingtaine de familles différentes, dont les fameux « ransomwares » qui chiffrent le contenu d’un poste informatique avant de demander une rançon en échange de la clef de déchiffrement, des campagnes de spams ou encore de hammeçonnage (pour récupérer des identifiants et mots de passe bancaires par exemple) ainsi que des outils de blanchiment des fonds. (@LesEchos).