19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

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Après les manifestations des chauffeurs de VTC, Uber porte plainte contre plusieurs syndicatsLa branche française d’Uber a porté plainte, dimanche 18 décembre, pour « menace de crime et de délit contre les personnes » et « diffamation » contre trois organisations syndicales de chauffeurs de VTC (Capa-VTC, UNSA-VTC et Actif-VTC). Il s’agit de Capa-VTC, Unsa-VTC et Actif-VTC. Elle a aussi porté plainte contre des représentants de ces associations. Uber France et Uber BV « ainsi que leurs employés subissent des menaces de crimes ou de délits notamment par le biais d’internet (Facebook, Twitter, YouTube) », précise la plainte. Des employés ont déjà déposés des mains courantes. « Ces menaces appellent particulièrement à commettre des actes de violences sur les employés et les chauffeurs partenaires ainsi que certains passagers ayant recours à la plateforme. (…) Elles appellent aussi à commettre des actes de séquestration à l’égard de la direction. » A lire aussi : VTC : les raisons de la colère et Le mouvement des chauffeurs VTC est « vraiment minoritaire » selon le porte-parole d’Uber. (@franceinfo).

Grève des chauffeurs de VTC : la fin du mythe Uber ? Merci Uber ? Les VTC doivent beaucoup à la firme américaine. Non seulement elle a popularisé un principe : commander une voiture via une application mobile. Mais elle a aussi jusqu’ici véhiculé une image positive du transport individuel : chauffeurs tirés à quatre épingles, accueil irréprochable, berlines confortables… Ce que les taxis faisaient parfois mal, Uber s’est efforcé de le faire mieux. Fini les débats sur le trajet le plus court, la fréquence de la radio ou le mode de paiement. Depuis 2011, le client est redevenu roi. Au lieu des discussions de comptoir, il a le droit à un sourire poli et une petite bouteille d’eau. (@LObs).

Réunion de crise Uber-VTC : ce qui est sur la table des négociations. Entamées dans la matinée de lundi 19 décembre, les négociations ont été suspendues à la mi-journée. Elles ont reprise dans la soirée avant d’être de nouveau interrompu. Plusieurs sujets-clés ont été mis sur la table. Trois têtes de chapitre ont été définies. « 1. L’argent qui rentre, c’est-à-dire le chiffre d’affaires des chauffeurs. 2. L’argent qui sort (les charges). 3. Les relations plateformes/chauffeurs », a indiqué à @LExpress un des participants.

Un chauffeur de VTC : « Uber, ils nous ont flingués » Quelles sont les raisons de la contestation des chauffeurs de VTC ? L’un d’eux détaille à Rue89 l’évolution de ses revenus depuis qu’il a commencé à travailler pour Uber. (@rue89).

Deal inédit entre la Nouvelle-Orléans et Airbnb : un modèle pour l’économie collaborative ? La capitale de la Louisiane a accepté de légaliser les locations de courte durée. En échange, Airbnb lui livrera les noms de ses hôtes. Un accord qui pourrait contribuer à dessiner de nouvelles règles pour l’économie collaborative. (@wedemain).

L’industrie de demain : La nouvelle usine collaborative pour les entrepreneurs YouFactory. You Factory est un atelier collaboratif de fabrication, pour concevoir, prototyper et produire des objets, de la pièce unique à la petite série. Le concept : un atelier ouvert qui permet de venir utiliser des machines, des outils et des équipements de qualité́ industrielle, en libre accès et de façon ponctuelle. YouFactory offre l’accès aux nouvelles technologies d’usinage et de fabrication rapide, mais propose également un espace de coworking et l’encadrement expert adapté au développement et à la fabrication de produits. Utilisation d’un atelier en fonction de vos besoins, mutualisation des moyens de production, échange et partage de connaissances : YouFactory, c’est la nouvelle usine collaborative pour les entrepreneurs de la création et de l’innovation. Vous êtes un particulier ou un professionnel ? Vous rêvez depuis des années de lancer un produit mais vous n’avez jamais osé vous lancer ? (@ArthurBard).

Economie Collaborative : la riposte de l’ESS. L’économie collaborative serait-elle toute entière entre les mains du capitalisme le plus sauvage ? Pas tout à fait…. ça et là, des porteurs de projets résistent. Et l’ESS, qui voit dans les plateformes collaboratives un formidable outil, non pas de captation, mais de distribution de valeurs entend bien défendre sa place. Le 13 décembre 2016, le Labo de l’ESS organisait une conférence intitulée « Vers une économie collaborative sociale et solidaire ». L’occasion de faire le point sur la question. (@SebPoGo).

L’ESS veut se réapproprier l’économie collaborative. L’économie « collaborative », parfois appelée aussi économie du « partage » est aujourd’hui plus apparentée aux Uber, Airbnb et autres BlaBlaCar qu’aux entreprises de l’économie sociale et solidaire (L’ESS). Pourtant, par ses valeurs d’entraide, de lien social et de collectif, l’ESS devrait être l’une des pierres angulaires de cette nouvelle économie du bon sens constituée de plateformes Internet qui mettent en relation très rapidement une offre et une demande. Mais l’ESS éprouve toutes les peines du monde à prendre le wagon de l’économie collaborative qui, pourtant, aurait dû lui être « sémantiquement » destinée. En effet, comme le questionnait le journaliste Philippe Frémeaux lors d’un colloque organisé à Bercy par le Labo de l’ESS, « l’économie peut-elle être collaborative sans être sociale et solidaire ? ». L’ESS se fait même « voler » ses valeurs, beaucoup d’entreprises collaboratives axant leur communication sur l’aspect communautaire, générateur de liens sociaux, de leur activité. (@latribune).

Le Sénat propose de taxer les revenus de l’économie du partage. L’économie du partage, qui connaît un formidable essor, ne devrait pas rester longtemps un far-west fiscal. Bercy s’intéresse de plus en plus à ce phénomène. Et pour cause, les revenus que les particuliers tirent de sites comme Le Bon coin, BlaBlaCar ou Airbnb, sur lesquels on peut échanger des biens (voiture, logement, tondeuse…) ou des services (covoiturage, bricolages, cours de cuisine…) échappent la plupart du temps à toute taxation. Or en 2014, 70% des internautes français, soit près de 31 millions de personnes, avaient déjà eu recours à ce types de sites. C’est précisément pour étudier la façon dont l’administration fiscale peut réagir à ce raz-de-marée, qui représente pour l’État un véritable manque à gagner et crée une concurrence déloyale vis-à-vis du commerce traditionnel, que la Commission des finances du Sénat a formé un groupe de travail depuis le mois de mars. Dans leur rapport, présenté ce jeudi, les auteurs distinguent deux types de particuliers : ceux qui recherchent un complément de revenu, souvent modeste. Et ceux qui en font une véritable activité commerciale. L’étude relève que le revenu moyen d’un hôte français qui loue son logement sur Airbnb est d’environ 3600 euros par an. Tandis qu’un chauffeur UberPop, avant la suspension du service, début juillet, gagnait 8200 euros par an. Parallèlement, un conducteur inscrit sur Blablacar ne cherche généralement qu’à rentrer dans ses frais. Problème, il n’est pas toujours facile de faire la différence entre une activité d’appoint et un vrai business. (figaro_economie)

L’économie collaborative bientôt taxée ? L’économie collaborative est partout. On peut tout louer, tout prêter. De la voiture aux ustensiles de cuisine. Bref, c’est aujourd’hui une vraie activité commerciale. Mais que pèse vraiment ce business en France ? « Il y a beaucoup de chiffres qui circulent : on parle de 3 milliards, 3,5 milliards, 4 milliards d’euros d’économie générés », répond Denis Jacquet, entrepreneur et président de l’Observatoire de l’Ubérisation. Il rappelle qu’à lui seul Le Bon Coin « représente certainement plusieurs milliards de transactions immobilières ». Ecouter la suite sur le site de @RTLFrance.

Économie collaborative : la matrice des enjeux législatifs. Toute entreprise de l’économie collaborative peut être placée sur une matrice très simple, qui permet de décrypter quels sont les enjeux complexes de réglementation qui s’appliquent à elle. Alors que les taxis sont en train de manifester une nouvelle fois leur opposition farouche aux VTC, la tentation sera sans doute grande de résumer l’économie collaborative aux entreprises comme Uber. Ce serait une véritable occasion manquée, car la plupart des entreprises de l’économie collaboratives sont très différentes du géant américain…. et c’est d’ailleurs le problème. La diversité des entreprises collaboratives est tellement grande qu’il est très difficile d’en cerner leurs enjeux communs. C’est justement en sortant d’une réunion avec Pascal Terrasse, député de l’Ardèche, qui a rendu son rapport sur l’économie collaborative au Premier Ministre, que j’ai concocté la matrice ci-dessous. Elle regroupe les entreprises selon les deux dimensions qui conditionnent pour moi l’ensemble de leurs enjeux légaux et fiscaux. Je vais bien sûr l’envoyer à Pascal Terrasse, mais j’adorerais avoir vos feedbacks : pensez-vous que cette matrice aide à y voir plus clair ? (@EmmanuelArnaud).

#Livraison

La Poste va lancer la première ligne commerciale de livraison de colis par drone dans le Var. A partir de la semaine du 19 décembre 2016, DPDgroup, entité du groupe La Poste, va livrer des colis avec un drone à une pépinière d’entreprises varoise. Cette première ligne commerciale résulte de deux ans d’expérimentations. (@LUsineDigitale).

#Sante

Et si demain les GAFAM travaillaient pour notre santé ? Et si demain, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft s’occupaient de notre santé ? Avec toutes les données collectées par notre activité numérique sans qu’on s’en rende forcément compte, il y a de quoi faire : imaginez que chaque minute dans le monde il y a 2,4 millions de requêtes sur Google, 750 000 connexions sur Facebook ou encore 150 millions d’e-mails envoyés. C’est considérable et si vous croisez cela avec le poids financier de la santé mondiale : 9950 milliards d’euros (10% PIB mondial), il y a de quoi réveiller quelques appétits. A quoi peuvent servir toutes ces données collectées, et comment peuvent-elles rapporter de l’argent aux géants du web ? Ce big data de la santé est une mine d’informations sans précédent : une montre connectée qui relève votre tension, votre téléphone qui compte vos pas, vos recherches de diagnostics sur internet, votre application de coaching sportif, votre carte de supermarché, tout cela génère des données sur vos habitudes (bonnes ou mauvaises), vos pratiques, et donc votre santé actuelle ou à venir. (@franceinter).