21 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 21 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Smartphone

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Vos apps de messagerie favorites: de la plus sécure à la pire pour votre vie privéeAmnesty International a évalué 11 entreprises qui ont développé des applications de messagerie dans le monde, sur la façon dont ils utilisent le cryptage pour protéger votre vie privée. (@qz).

#Surveillance

Plus aucun tweet n’échappera au FBI. Le FBI s’apprête à accéder, quasiment en temps réel, aux 500 millions de publications quotidiennes sur Twitter. Une première, rendue possible grâce à un partenariat avec l’entreprise Dataminr, révèle une annonce publiée sur un site gouvernemental . L’accord sera effectif pour un an dans un premier temps. Dans un document, le FBI détaille clairement son objectif : « Twitter est largement utilisé par des organisations terroristes et des criminels pour communiquer, recruter et lever des fonds pour des activités illégales. De plus, Twitter est l’une des plate-formes où les événements importants apparaissent en priorité. Par conséquent, il est nécessaire pour le FBI de pouvoir accéder quasiment en temps réel à l’intégralité des tweets chaque jour. » (@LesEchos).

#Futur

Penser le journalisme de 2067. 2067 : pour le journaliste, historien du présent, difficile de se projeter dans un avenir si lointain. Réfléchir à l’avenir du journalisme dans 50 ans est un défi risqué mais salutaire afin de s’interroger sur le devenir de l’information, du métier et prévenir d’un destin subi, non désiré où les journalistes risqueraient de ne plus accomplir leur mission. Comment imaginer l’évolution de l’information et le rôle des médias dans l’espace public ? Comment s’emparer des nouvelles technologies sans s’enfermer dans les algorithmes – la bulle des réseaux sociaux – où la réalité virtuelle coupe du réel ? Comment faire face aux lois du marché et au contrôle du pouvoir politique ? (@FR_Conversation).

#Television

Attentats du 13 novembre : la saturation des écrans TV. À l’occasion du triste anniversaire des attentats terroristes qui ont endeuillé Paris, l’Ina se penche sur le traitement médiatique des événements par les chaînes de TV historiques. Cette courte étude dresse un bilan de la couverture médiatique accordée par les chaînes hertziennes historiques (TF1, France 2, France 3, France 5, Canal+, M6 et Arte) aux attentats de Paris du 13 novembre 2015 sur la semaine qui a suivi les événements (du 14/11/2015 au 20/11/2015). Elle comptabilise la part d’antenne accordée aux attentats en fonction des genres de programmes et analyse les bouleversements de grilles opérés par les chaînes, pour couvrir au plus près les événements. L’étude analyse également le profil des personnalités invitées sur les plateaux pour parler des attaques terroristes, ainsi que le type de traitement journalistique choisi par les différentes chaînes. (@InaGlobal).

#Transport

Le géant chinois Baidu dévoile enfin son modèle de voiture autonome. Le modèle de véhicule autonome de Google n’en finit de se faire attendre et de se faire dépasser par la concurrence. Il y a deux deux semaines, Uber grillait la priorité au pionnier du secteur, en réalisant une double opération décisive : la mise en oeuvre d’essais expérimentaux sur le campus de l’Université du Michigan avec Volvo, et le rachat de la start-up Otto. Alors que la concurrence se fait de plus en plus féroce sur le territoire américain avec l’arrivée massive de Ford et Toyota, le terreau le plus productif en matière de véhicules autonomes et plus largement de nouvelles technologies pourrait bien nous venir de Chine, où la ville de Shenzhen s’imagine déjà en Silicon Valley asiatique. Et les programmes de R&D se multiplient. Baidu, LeECo et Changan ont déjà rejoint la course. Et qui sait, peut-être même le géant du e-commerce Alibaba, qui lançait en juillet son premier modèle de voiture ultra-connectée. (@humanoides_FR).

#ObjetsConnecte

Les clefs du succès des start-up françaises. Les chiffres donnent le vertige : 20,8 milliards d’objets connectés devraient être en circulation d’ici à 2020 dans le monde, selon le cabinet d’analyse Gartner ; et le marché mondial devrait atteindre 4.000 milliards de dollars en 2025, prophétise Machina Research ! Dans l’Internet des objets (Internet of Things ou IoT, en anglais), l’écosystème français a déjà donné naissance à des centaines de start-up, dont certaines se sont illustrées sur la scène internationale, en particulier au Consumer Electronic Show (CES) de# Las Vegas, dont la prochaine édition aura lieu du 5 au 8 janvier 2017. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Mieux qu’Asimov : cette chercheuse énonce cinq lois de la robotique. Tout amateur de science-fiction connaît les trois lois de la robotique énoncées par l’écrivain Isaac Asimov (dont la plus importante, la première, est « un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ») ; elles sont devenues d’intérêt général avec le débat sur les dangers de robots tueurs et les intelligences artificielles. Une chercheuse immergée dans le monde des robots, Andra Keay, en propose quant à elle cinq, rapportées par 20 Minutes dans une interview de cette Australienne qui dirige la Silicon Valley Robotics, une association d’industriels. (@rue89).

Franka, le robot collaboratif qui peut se construire lui-mêmeLa robotique collaborative est un marché en pleine essor et de nouveaux entrants pointent le bout de leur nez sur ce marché déjà diversifié. En atteste l’apparition du cobot Franka, un robot allemand (encore) qui ne manque pas d’arguments pour défier la concurrence ! Le robot Franka est un bras collaboratif conçu par la start-up munichoise KBee, une spin-off de l’Institut de Robotique et de Mécatronique créée en 2013 et soutenue par KUKA. Il est composé de 7 axes et peut supporter une charge de 3kg avec un rayon d’action de 80 cm. Il pèse seulement 18,5 kg et chacune de ses jointures comporte des capteurs de torques lui permettant de sentir les forces et d’adapter ses mouvements en fonction du poids des objets et en cas de résistance physique. La pince de préhension au bout du bras robotique est composée de doigts interchangeables imprimés en 3D. Enfin pour ce qui est du logiciel, tout a été conçu pour aller au plus simple. La programmation se fait de façon intuitive grâce à des icônes figuratives. Ce qui permet à son constructeur de se targuer d’une durée d’installation et d’intégration particulièrement rapide. (@humanoides_FR).

#Information

Succès des fausses informations dans les derniers mois de la campagne américaine. Les fausses informations sur les élections ont attiré davantage l’attention sur Facebook que les vrais articles durant les trois derniers mois de la campagne présidentielle américaine, affirme le site BuzzFeed News, dans une analyse publiée mercredi 16 novembre. Les vingt histoires erronées provenant de plateformes spécialisées dans les canulars – « hoax » – et de blogs extrêmement partisans ont généré sur cette période un peu plus de 8,7 millions de partages, réactions et commentaires sur le premier réseau social mondial. Les vingt articles les mieux classés de sites d’informations comme le New York Times, le Washington Post ou le Huffington Post arrivent, eux, seulement à environ 7,4 millions. En revanche, dans la période précédant les trois derniers mois avant le scrutin du 8 novembre, les articles consacrés aux élections par des médias majeurs ont réalisé des performances nettement meilleures que les fausses informations. (@pixelsfr). A lire États-Unis: les « hoax » ont eu plus de succès que les vrais articles sur Facebook avant l’élection. (@Challenges) et Élections US : sur le web, la désinformation a été plus partagée que l’information (@Numerama).

Conclusion d’un auteur de fausses infos : « Les gens sont clairement plus bêtes ». Selon de nombreux chercheurs et journalistes aux Etats-Unis, les fausses infos ont joué un rôle important dans l’élection de Donald Trump. Et les gens se sont mis à accuser Facebook, le numéro un des réseaux sociaux, d’être la plateforme qui a permis cela, via sa mécanique virale, ses algorithmes basés sur l’engagement et ses bulles de filtrage. Néanmoins, les révélations faites par Paul Horner, considéré comme « l’imprésario de l’empire des fake news sur Facebook », suggèrent que les gens sont aussi en partie à blâmer. Cet américain de 38 ans gère une dizaine de sites web et gagne au moins 10 000 dollars par mois grâce aux publicités AdSense de Google. Pour lui, les contenus qu’il publie sont des blagues, des satires, comparables aux articles du Gorafi en France. Et il est dans ce business depuis assez longtemps. Mais lors de la campagne présidentielle aux Etats-Unis, on aurait commencé à considérer ces blagues comme de vraies infos, notamment chez les partisans de Donald Trump : « Mes sites étaient tout le temps repris par les partisans de Trump. Ils ne vérifiaient rien. Ils postaient tout, croyaient tout. » Aujourd’hui, Paul Horner pense que si Trump est à la Maison Blanche, c’est à cause de lui, même si son but était l’inverse et qu’il ressent de la haine envers le nouveau président élu. (@pressecitron).

Une extension pour repérer les fausses informations qui circulent en ligne. Le Brexit et l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche annoncent, selon certains observateurs, l’entrée dans une « ère de la politique post-vérité » dans laquelle le vrai et le faux se valent quand ils se côtoient dans les timelines des réseaux sociaux. Accusé de ne pas avoir voulu réagir à la prolifération d’articles partiellement ou complètement faux pendant la campagne électorale américaine, Facebook peine à se justifier ou même à avoir une stratégie cohérente. Cet immobilisme devrait nous inciter à prendre des mesures pour séparer le vrai du faux en ligne, sans attendre que ce soit décidé dans les salles de réunion de ces entreprises (comme Google qui vient de lancer un label signalant les articles de « fact-checking » dans Google Actualités.). (@big_browser).

#MediaSocial

Pourquoi Snapchat a-t-il pris une telle importance ? Réponse en 5 points. En moins de cinq ans, l’application Snapchat a réussi à se faire une place parmi les « grands », aux côtés de Facebook, Twitter ou encore WhatsApp. Mardi 15 novembre, le Wall Street Journal a révélé que Snap, le nouveau nom de l’entreprise qui l’a créée, avait lancé sa procédure d’introduction en Bourse. Elle viserait une valorisation d’au moins 20 milliards de dollars : un chiffre pharaonique. Comment cette application, lancée en septembre 2011 et prisée des adolescents, est-elle devenue aussi importante ? (@pixelsfr).

20 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 20 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

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Le Maroc fait le pari de l’énergie solaire. «Noor o», la plus grande centrale solaire thermodynamique d’Afrique qui devrait se classer au septième rang mondial quand elle aura atteint sa pleine puissance. (@Le_Figaro).Légende image : Les centaines de milliers de miroirs incurvés de la centrale solaire «Noor o 1», à Ouarzazate, produisent déjà 160 mégawatts d’électricité. Photo : ImageForum.

#IntelligenceArtificielle

La Maison Blanche s’intéresse (enfin) à l’intelligence artificielle et lance deux program. Les avantages de l’intelligence artificielle sont énormes. Tout autant que ses dangers. C’est pourquoi l’administration Obama a décidé de se saisir de la question en créant un sous-comité et en lançant un cycle de tables rondes, tous deux consacrés à l’I.A. Au royaume des nouvelles technologies, il en est une qui a mobilisé toute l’attention de la presse ces deux dernières années. Depuis la victoire d’AlphaGo sur le joueur de Go Sud-coréen Lee Sedol, le potentiel de l’intelligence artificielle résonne plus fort encore qu’auparavant, malgré des avancées mineures et très lentes dans le domaine. La finance, la santé, le sport, l’automobile, la gastronomie, le jeu-vidéo et même le Droit, aucun domaine d’activité ne semble y échapper. Car il ne s’agit plus seulement de recherche de laboratoire mais bien d’investissements massifs dont il est question. Une tendance qui n’est pas sans susciter nombre de controverse et de réactions hostiles.(@Humanoides_FR).

Le Promobot IR77 s’enfuit et s’attire la compassion du web. Vers les droits des robots ? C’est l’histoire d’un robot intelligent. Il aurait pu être petit et s’appeler Nono, ou grand et doré et se nommer C3PO, mais on l’a affublé du patronyme de IR77. Ce n’est pas de sa faute. Il aurait peut-être voulu être robot-chirurgien ou robot-vigile quand il serait grand, mais ses constructeurs en ont décidé autrement : IR77 ferait carrière dans la promotion. Il serait un Promobot. Sympathie, compassion, droits, sécurité sociale… les robots auront-ils bientôt les mêmes avantages que les hommes qui vivent dans le même pays qu’eux ? C’est ce que laisse croire certaines discussions et avancées techniques. De quoi s’interroger sur les droits des intelligences artificielles et le financement du revenu universel. (@LePlus).

Quand les robots remplacent les salariés de la finance. Alors que les institutions financières commencent à voir tout l’intérêt qu’elles pourront tirer de l’informatique cognitive, les organisations syndicales s’inquiètent et redoutent de voir un jour les robots remplacer les salariés. L’arrivée de robots intelligents au cœur des banques et des compagnies d’assurances n’est plus un fantasme futuriste. La quatrième révolution industrielle n’en est encore qu’à ses balbutiements, mais, depuis quelques mois, ces logiciels autoapprenants secondent déjà les conseillers clientèle des grandes institutions financières françaises. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

Les cinémas Mk2 ouvrent une salle consacrée à la réalité virtuelle  A défaut d’être une première mondiale, c’est une première en France pour un grand groupe d’exploitation de salles de cinéma. Le 9 décembre, les cinémas Mk2 doivent inaugurer leur première salle consacrée à la réalité virtuelle, Mk2 VR, au sein du multiplexe du Mk2 Bibliothèque à Paris. Il s’agit d’« un nouveau concept de lieu de culture et de divertissement qui sera rythmé toute l’année par la programmation d’exclusivités et d’avant-premières », précise le groupe dans un communiqué. (@Pixelsfr).

#LiensVagabonds

Jamais le monde n’a eu autant besoin de vrai journalisme #FakeNews #Trump A retenir cette semaine : – La santé : le nouvel eldorado des géants du Web ; – Votre téléphone portable trahit votre vie privée, mais d’une manière inattendue ; – YouTube : un outil de vulgarisation de la connaissance ; – Les médias à l’heure des algorithmes. (@Metamedia).

#Media

Google finance de plus en plus l’innovation dans les médias Mois après mois, Google poursuit son œuvre de financement des projets d’innovation dans le secteur des médias : au cours du semestre écoulé, Digital News Initiative (DNI), le fonds que le géant américain a initié, a distribué 24 millions d’euros à 124 projets. Depuis sa création fin 2015, il a donc accordé 51 millions d’euros, sur les 150 qu’a promis d’apporter Google sur trois ans. Le travail du DNI est la poursuite, au niveau européen, d’une logique née en France en 2013 avec le fonds Google pour la presse (ou Fonds pour l’innovation numérique de la presse, FINP). A l’époque, les éditeurs de presse d’information, après s’être longtemps opposés au moteur de recherche, accusé de se développer en fragilisant l’économie des médias, avaient signé un accord prévoyant l’octroi de 60 millions d’euros sur trois ans à des projets d’innovation (Le Monde a fait partie des projets soutenus par le FINP et DNI, pour la refonte de ses éditions mobiles, le développement de la vidéo, le lancement de Snapchat Discover, « Le Monde Afrique », et un futur service de démontage de rumeurs). (@pixelsfr).

#Economie

Après l’Europe, la Silicon Valley se penche sur le revenu universel. Un incubateur de start-up californien a annoncé qu’il allait verser un revenu de base à 300 citoyens américains sur une période de cinq ans. Une façon de contribuer à l’égalité des chances et de préparer la société à l’érosion du salariat. « Nous aimerions financer une expérience sur le revenu de base. Donner aux gens suffisamment d’argent pour vivre, sans condition aucune. ». Cette déclaration ne vient pas d’un nouveau gouvernement européen, qui après la Finlande, les Pays-Bas, la Suisse et peut-être bientôt la France, serait en train d’étudier la question d’un revenu inconditionnel, mais de l’un des acteurs majeurs de la Silicon Valley, en Californie. (@wedemain).

#Fichage

La Cnil enquête sur une application utilisée par des militants sarkozystes. La Cnil se penche sur les outils de la primaire de droite et du centre. L’application mobile utilisée par les militants de Nicolas Sarkozy pour mieux cibler le porte-à-porte fait l’objet d’investigations de la part de cette institution, rapporte l’AFP. Baptisée Knockin (frapper à la porte en anglais), elle a été lancée fin août pour permettre de mieux localiser les sympathisants potentiels, par le recoupement de données personnelles. Début septembre, RMC avait indiqué qu’il suffisait de liker la page Facebook de Nicolas Sarkozy ou l’une de ses publications Twitter pour que l’application considère l’internaute comme un sympathisant et recoupe toutes les données publiques à sa disposition – dont celles de Facebook, Twitter, LinkedIn ou encore des listes électorales – pour obtenir son adresse. Les adresses collectées étaient par la suite rendues visibles sur une carte, par de multiples points rouges permettant aux militants de se diriger sur le terrain. Sans préciser la date d’ouverture de son enquête ni celle de ses conclusions, la Cnil indique procéder à une expertise « technique et juridique » au sujet de l’application controversée. Simple ciblage ou fichage ? (‏@FigaroTech).

#Manipulation

Nous sommes tous manipulés, manipulateurs et bien souvent nous nous manipulons nous-même…  Petites manipulations non perverses du quotidien… Ces petites manipulations entre amis, en famille, entre collègues, au supermarché… Nous sommes tous manipulés, manipulateurs et bien souvent nous nous manipulons nous-même… Dans l’imaginaire collectif, la manipulation est souvent synonyme de manœuvres malhonnêtes… D’entreprises occultes exercés par quelqu’un. Et pourtant toutes les manipulations ne sont pas toxiques… Certaines manipulations permettent par exemple de mieux communiquer au travail, en famille ou entre amis. Il peut s’agir de manipulation bienveillante quand nous voulons inciter un ami à faire plus de sport ou ses enfants à faire leurs devoirs. Et puis nous verrons que nous sommes tous les jours confrontés à des techniques d’influence. Quand par exemple nous cliquons sur Internet ou quand nous faisons nos courses… Par la grâce par exemple du neuro-marketing qui peut nous donner l’illusion de la liberté du choix. Alors que nous sommes plus ou moins subtilement manipulés. (@franceinter).

#Virtualite

Ce que le smartphone a profondément changé dans notre rapport à l’autre. Si au XXe siècle la télévision, la presse écrite et la radio étaient des « médiatisants fermés » en ce qu’ils tenaient le téléspectateur, le lecteur ou l’auditeur dans une distance passive, sans possibilité d’interaction avec le contenu vu, lu ou écouté, nos smartphones sont au contraire devenus aujourd’hui des « médiatisants ouverts » qui s’accompagnent d’un nouveau champ sensoriel : l’« hoptique », mêlant l’haptique et l’optique. Le vu et le lu peuvent désormais être également touchés, mais un toucher qui reste à la surface froide de ce qu’il manipule sous la vitre de l’écran. Si pour Rimbaud, le XIXe siècle avait été le siècle de la main, le XXIe siècle sera assurément celui du doigt. Un doigt qui peut désormais agrandir, effacer, coloriser, et envoyer ces images et ces textes qui autrefois restaient « intouchables » derrière la vitre du téléviseur ou le vernis de la page de magazine. Par l’écran nous pouvons également désormais faire nos courses, signer des pétitions, contacter et converser avec un proche, manipuler un objet à distance, voir ce qui se passe chez nous en notre absence, piloter un drone, parcourir le monde ou visiter un musée. Dès lors, ce n’est plus la réalité qui devient virtuelle (comme dans ces jeux où l’on s’enfermait dans un autre monde en chaussant des lunettes qui nous exilaient de la réalité) mais au contraire, la virtualité qui se réalise. Notre vision se partage alors entre l’écran de notre téléphone et ce qui nous entoure, tout comme notre attention. Son petit écran que l’on tient dans le creux de notre main ne nous coupe plus de la réalité, mais nous permet parfois au contraire d’y mieux vivre, instituant ce faisant une virtualité réalisée et réalisante. (@LeHuffPost).

19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 19 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ScienceFicition

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De la science-fiction aux nouvelles technologies, et vice et versa. Ce que nous attendons de la technologie dans le monde réel est souvent nourri par notre perception de la science-fiction et de son contenu. C’est, en particulier, le cas pour les enfants. Récemment, des chercheurs et des designers spécialisés dans les technologies interactives, (domaine de l’interaction entre humains et ordinateurs, HCI en anglais) se sont inspirés de la science-fiction pour créer de nouveaux outils, produits et systèmes destinés à changer nos façons de faire traditionnelles et à se servir autrement de la technologie. On a bien vu les conséquences du succès, qui s’est chiffré en millions de dollars, du film de 2002 Minority Report (inspiré par la nouvelle de Philip K. Dick en 1956) : il a influencé le développement d’interfaces tactiles comme les smartphones, les tablettes interactives et les interfaces holographiques. Le petit ordinateur (personal access display devices, PADD) décrit dans la série télévisée Star Trek il y a de nombreuses années, ressemble de très près aux tablettes d’aujourd’hui. Il s’agit là d’une technologie parmi d’autres apparues dans Star Trek qui sont entrées dans le monde réel. Les montres intelligentes et autres dispositifs connectés ont été évoqués dans plusieurs séries télévisées et films, comme Star Trek, Knight Rider et Retour vers le futur II. (@FR_Conversation).

#IntelligenceArtificielle

Une nouvelle avancée dans la compréhension du langage humain. Microsoft Concept Graph : c’est le nom de l’outil développé par une équipe de chercheurs de Microsoft Reserach Asia, dont le rôle est de doter les ordinateurs de processus de compréhension similaire à l’homme. En d’autres termes du « bon sens » inaccessible aux machines. Pour ce faire, les scientifiques se sont appuyés sur Probase, une base de données de  5,4 millions de concepts alimentée par des milliards de page web, résultat de plusieurs années de recherche. « La limite des ordinateurs, c’est de ne pas avoir de connaissance sur le savoir de sens-commun ou la sémantique. Ils ne comprennent que les caractères qui forment les mots. C’est différent de la compréhension humaine. Les humains infèrent beaucoup du contexte pour comprendre les choses », explique Jun Yan, qui a participé au projet. (@RslnMag).

On ne l’a pas remarqué, mais la France est soudain devenue un leader de l’intelligence artificielle.  Le secteur français de l’intelligence artificielle est en plein essor et regorge de talents à polir. Pourtant, c’est surtout du côté de la Silicon Valley ou de Londres que les startups de demain arrivent à maturité. Et pour cause, l’énorme potentiel de cette spécialité made in France est largement méconnu. (@atlantico_fr).

#Streaming

Amazon : la grande offensive mondiale contre Netflix va commencer. Les Français devraient pouvoir accéder à la plate-forme de vidéos en streaming d’Amazon d’ici la fin de l’année. Le géant du e-commerce se prépare à étendre son service au monde entier, affirme le Wall Street Journal , qui cite des sources proches du dossier. A l’heure actuelle, Amazon Prime Video est disponible aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche et au Japon. Au-delà des sources du quotidien américain, le présentateur télé britannique Jeremy Clarkson alimente les spéculations depuis la publication d’un tweet le 16 novembre. Figurant au casting de la nouvelle série originale d’Amazon consacrée aux voitures «$=», il a affirmé sur le réseau social que tout le monde pourra la regarder, annonçant : « Amazon devient international (…) Ce sera disponible dans 200 territoires. » A lire aussi : Pour contrer Netflix, Orange se lance dans l’OTT (@LesEchos).

#MediaSocial

Signalement, « fact-checking »… Comment Facebook veut lutter contre les fausses informations« D’habitude, nous ne dévoilons pas de détails sur ce sur quoi nous travaillons, mais compte tenu de l’importance de ce sujet (…), je vais vous en donner un aperçu. » Dans un long post publié sur Facebook, le patron de la firme, Mark Zuckerberg, a dévoilé un plan censé limiter la propagation des fausses informations sur le réseau social. Après l’élection de Donald Trump à la présidentielle aux Etats-Unis, les médias américains ont révélé que les faux sites d’actualité, qui propagent des informations erronées, mais présentées comme vraies, étaient davantage partagés sur les réseaux sociaux que les sites traditionnels. Or, les fausses informations en question ont pu, en véhiculant des clichés racistes ou anti-Hillary Clinton, notamment, conforter les électeurs du candidat républicain. Accusé de ne pas suffisamment lutter contre ces faux sites, Mark Zuckerberg a minimisé leur nombre, ajoutant toutefois, samedi 19 novembre, que le réseau social travaillait à limiter leur propagation. (@franceinfo).

Suisse. Des journalistes ont inventé une “machine” à pister les dictateurs. Le succès a été immédiat et planétaire. Apparemment la discrétion légendaire des genevois sur « leurs affaires étrangères » intéresse un public fort nombreux… du Canada à l’Australie ! François Pilet, journaliste d’investigation n’est finalement pas mécontent d’avoir ainsi levé le voile sur les allers et venues des dictateurs de tous poils sur le territoire suisse. Quant à Marie, son associée française, elle trouve que la Suisse à l’heure du numérique est tout simplement « le paradis de l’enquête au long court ». (@f3Alpes).

#Politique

Par-delà le vrai et le fauxSous son aspect provocant, elle renvoie à ce qu’on appelait avant la « langue de bois » des politiques. Avant, c’est-à-dire avant Donald Trump. Car un pas décisif a été franchi par le milliardaire populiste durant sa campagne et certains s’engouffrent déjà, en France comme ailleurs, dans la brèche. L’expression « langue de bois » désigne un discours convenu et sans grand contenu, finalement assez inoffensif et immédiatement repérable. Avec certains arguments de la campagne pour le Brexit, on était déjà passé à autre chose : le mensonge bouffon. Comme la polémique lancée par Boris Johnson sur la courbure des bananes imposée par les normes européennes. Ou les 350 millions de livres sterling versées chaque année à l’Union européenne par le Royaume-Uni, selon Nigel Farage. La rédactrice en chef du quotidien The Guardian, Katharine Viner avait alors conclu à l’avènement d’un nouveau régime de la parole politique, celui de la « post-vérité ». Que le caractère « viral » de la diffusion en réseaux sociaux parvient à imposer comme l’évidence. Peter Sloterdijk ajoute dans Le Point : « La politique devient de plus en plus irrationnelle et dictée par les émotions. On ne peut plus se fier au principe de majorité intelligente. D’ailleurs regardez les taux de participation : peut-on encore parler d’une majorité de citoyens qui votent ? » Pour le philosophe, « l’atmosphère de nos démocraties ressemble à celle d’un pavillon de cancérologie où les patients ne font plus confiance au médecin ». Du coup ils placent tous leurs espoirs dans « les guérisseurs miraculeux ». Le « charisme de l’incompétence », appuyé par un discours simpliste et le vocabulaire d’un enfant de 10 ans, gros mots inclus, « place ceux qui écoutent Donald Trump devant un choix : ou c’est un idiot, ou c’est un messie. La moitié de l’Amérique qui votait s’est résolue à miser sur sa fonction messianique ». (@franceculture).

#Education

Tableau connecté, vidéos, devoirs télécommandés… Les révolutions de l’école de demainLes professeurs s’approchent des stands, intrigués. Aux salons Educatec-Educatice et au salon européen de l’Education, qui se tiennent jusqu’au 20 novembre à la porte de Versailles, à Paris, les enseignants imaginent les classes de demain. « Si on pouvait équiper toutes les salles, ce serait génial », s’exclame une professeure de collège devant un tableau connecté. Quelles innovations vont bientôt révolutionner l’école ? Franceinfo est allé aux deux salons et vous donne quelques éléments. (@franceinfo).

#Sante

Un robot fumeur pour aider la recherche sur les maladies pulmonaires. Pour mieux comprendre l’influence du tabagisme sur les poumons, de la toux grasse aux infections, des chercheurs de l’Institut Wyss de l’Université de Harvard ont conçu un robot fumeur, rapporte Wired. Ce dispositif automatisé possède un chargeur de douze cigarettes, que les scientifiques règlent au niveau de l’intensité et de la fréquence de consommation des cigarettes. La fumée transmise se rend jusqu’à un poumon reproduit sur une puce transparente, contenant d’un côté des cellules vivantes d’une personne en bonne santé, et de l’autre celles d’un patient atteint d’une maladie pulmonaire. (@RslnMag).

#Entreprise

La pépite française Sigfox lève 150 millions d’euros. La start-up Sigfox a fait savoir , vendredi 18 novembre, qu’elle avait récolté 150 millions d’euros lors d’un tour de table. Ce qui en fait la plus grosse levée de fonds, sur l’année 2016, pour une jeune pousse française. Spécialisée dans les réseaux sans fil à bas coûts et à faible consommation énergétique pour connecter les objets entre eux (compteurs d’électricité, montres connectées…), la jeune pousse assure que plus de 10 millions d’objets sont enregistrés sur son réseau qui couvre 26 pays pour l’heure. La start-up possède des bureaux à Paris, Madrid, Munich, Boston, San Francisco, Dubaï et Singapour. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle au service de l’Histoire. Redécouvrir à distance soixante ans après les lieux d’une bataille ou observer comme si on y était les ravages d’une explosion atomique : cela est désormais possible grâce à la réalité virtuelle. Comme le rapporte The Telegraph, Frank Mouque, un vétéran britannique de la Seconde guerre mondiale, est retourné dans la ville française d’Armentières qu’il avait aidé à libérer de l’occupation nazie. A 91 ans, l’ancien soldat n’a même eu besoin de faire le voyage de Chelsea : il a simplement mis un casque de réalité virtuelle pour revoir les lieux, écouter les témoignages d’habitants le remerciant ainsi que celui du maire, qui l’a également honoré de la Légion d’honneur. « C’est ingénieux, c’est comme si vous étiez vraiment là, debout devant eux. Au nom de tous les gens ayant servi avec moi, merci. » (@RslnMag).

 

18 Nov

Régions.news #255 – Edition du vendredi 18 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#255 version PDF

image002Légende image. La « Super Lune » du 14 novembre est un phénomène inédit depuis près de 70 ans. Il faudra attendre, en effet, le 25 novembre 2034 pour que la Lune se rapproche de nouveau à ce point de la Terre. Voir les images sur le site de @francetvinfo. Crédit photo : la fusée Soyuz, à Baïkonour avant son lancement le 17 novembre (Kazakhstan). Photo Shamil Zhumatov / Reuters.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #Emploi. Paul Duan, 24 ans, est le concepteur de « bob-emploi.fr », une application pour les demandeurs d’emploi gratuitement téléchargeable depuis mercredi 16 novembre. Son espoir est de « réduire le chômage de 10% et faire économiser à l’Etat français plusieurs milliards d’euros ». Sa plateforme informatique utilise l’ensemble des données de Pôle emploi et elle fonctionne avec un algorithme capable d’analyser les données du marché du travail en corrélation avec la situation de chaque chômeur. (@LExpress). A lire aussi : Paul Duan : le petit génie français de la Silicon Valley a sa légende (@rue89).

♦ #Innovation. Depuis la rentrée scolaire, deux instituteurs de Toulouse et Tarbes s’amusent à compiler les anecdotes de leur métier et les meilleures perles de leurs élèves, sur la page Facebook « Carnet d’instits ». Les anecdotes collectées racontent, avec humour, le quotidien d’une classe sans jamais offenser ou dénigrer qui ce soit. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#Automatisation

♦ « Un robot n’est pas tout à fait une machine. Un robot est une machine fabriquée pour imiter de son mieux l’être humain. » Isaac Asimov, écrivain de science-fiction.

♦ Elon Musk, PDG de Telsa, estime que l‘automatisation croissante et le développement de l’intelligence artificielle (IA) nécessitera tôt ou tard de mettre un revenu de base universel pour compenser les transformations qui se produisent en matière d’organisation du travail. (@Numerama).

♦ Benoit Hamon, candidat à la primaire de la gauche a expliqué au think-tank Renaissance Numérique qu’il prévoyait de soumettre les robots et les machines à l’impôt pour financer le système de protection sociale des humains. Une approche qui renvoie à des questions pratiques : à partir de quand une machine est-elle considérée comme un robot ? Peut-on vraiment mesurer la productivité d’un robot ? (@LUsineDigitale).

♦ Dans un projet de motion publié en mai, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen a lancé une réflexion autour du statut des robots et propose de leur attribuer le qualificatif de « personnes électroniques ». Consulter le site l’Association du droit des robots pour approfondir la question.

image004Légende image. Et si on arrêtait de donner tant d’importance aux réseaux sociaux qui pendant la présidentielle américaine étaient devenus des boucles sans fin : « un tweet horrible de Trump donnait systématiquement lieu à des reprises multiples dans les médias traditionnels – qui lui donnaient une ampleur inédite, et le rendaient accessible à un public beaucoup plus large – ces reprises par les médias traditionnels réinjectant le propos dans la conversation numérique, sur Twitter et Facebook » explique Xavier de La Porte sur le site @Rue89.

#PresidentielleUS

♦ « En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai. » disait Talleyrand (homme d’État, 1754-1838).

♦ #Presse. Donald Trump emporte l’élection présidentielle américaine non pas sans les médias mais contre eux. Seuls quatre journaux sur 200 ont soutenu sa candidature. Comme l’expliquait Dominique Moïsi, Institut Montaigne, dans les Echos : « Aboutissement de décennies de dérapages, produit de la rencontre entre l’afflux de l’argent et la révolution des techniques de l’information, la politique spectacle se retourne contre ses protagonistes, entraînant dans une même crise de légitimité politiques et médias. ». Ainsi pour les médias américains, Trump était une bonne affaire, plein de ressources. Rare on était ceux qui avaient prédit le résultat comme Michael Moore et la start-up indienne Genic.ai (avec l’aide d’une intelligence artificielle).

♦ #Internet. Tout au long de la campagne électorale, Donald Trump a bénéficié d’une armée d’internautes actifs et virulents, surnommée la « Trump’s Troll Army », sur les plates-formes les plus populaires du Web. Cette mobilisation très forte, qui a surpris par son ampleur et pesée sur l’élection.

♦ #BigData. Les « data scientists », scientifiques de la donnée, analysent les informations récoltées par les militants grâce à des algorithmes et établissent des modèles qui permettent de cibler les électeurs. Le 8 novembre devait être leur triomphe, ce fut leur faillite. Faillite des technologies avancées utilisées par l’équipe Clinton, qui y a mis des millions de dollars. Faillite des modèles de prévision mis en avant par de nombreux médias, et qui n’ont quasiment jamais su prédire correctement le scrutin. Pour Cade Metz de Wired, « les leçons de la victoire de Trump ne sont pas que les données sont mortes, mais qu’elles sont imparfaites. Qu’elles ont toujours été imparfaites et qu’elles le seront toujours. » Ainsi l’échec de la prédiction n’est pas un échec des données, mais de leur utilisation.

♦ #BulleDeFiltres.  Le site Slate s’est demandé : « comment Internet nous a persuadés que Hillary Clinton deviendrait présidente en 2016 ? ». C’était oublié ce qu’on appelle « la bulle filtrante », l’ennemi numéro un du pluralisme sur Internet. Les algorithmes des moteurs de recherche et des réseaux sociaux privilégient en effet la diffusion d’informations qui confortent notre vision du monde et nos croyances, en s’appuyant sur nos comportements en ligne. Le militant Internet Eli Pariser explique que « l’Internet nous montre ce que nous voulons voir, mais pas nécessairement ce que nous avons besoin de voir ». Ainsi ces filtres enferment les citoyens dans un cocon intellectuel et créé le syndrome « d’enfermement algorithmique »

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 12 novembre 2016 édité par le site Méta-Media. A retenir cette semaine : Le live vidéo domine la journée électorale : Facebook est partenaire d’une cinquantaine de médias; comment les TV US ont été prises de surprise en direct. Retrouver la sélection des outils MétaMedia sur jTools.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 18 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

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La planète télécoms reste sur une dynamique faible. L’institut Idate, qui tient cette semaine son grand colloque annuel, le Digiworld Summit, à Montpellier, prévoit une croissance mondiale de seulement 1,1% en 2016. Si c’est mieux qu’en 2015 où elle avait été de 0,5%, ce n’est pas l’euphorie. Ces chiffres devraient évoluer de manière marginale d’ici à la fin de l’année. « La dynamique reste extrêmement faible encore, estime Didier Pouillot, spécialiste télécoms à l’Idate. On vise un taux de croissance de 2,5% pour 2020, mais on sera encore loin des 5% à 6% qu’on a pu connaître il y a une dizaine d’années ». Ce sont l’Afrique et le Moyen-Orient qui affichent les meilleures performances (+2,8%), l’Asie suit avec + 1,5%, alors que l’Europe pointe à 1% et les Etats-Unis à 0,8%. Au pays de l’Oncle Sam, « la croissance s’est nettement ralentie par rapport à 2010, quand le marché était tiré par le déploiement de la 4G », note le spécialiste de l’Idate. Si la croissance de l’Europe est faible, on note néanmoins un rebond (le marché était à -1% l’an dernier). Signe que le Vieux continent semble avoir touché le fond. A lire aussi : Free et Bouygues, grands gagnants du statu quo (@LesEchos). Légende image : L’institut Idate prévoit une croissance mondiale de seulement 1,1% en 2016 dans les télécoms (Shutterstock).

#Ville

Smart city : « Il existe un risque de ghettoïsation numérique » d’après David Lacombled. Où en sont les smart cities ? Quelle est la place du citoyen dans leur développement ? A l’occasion de l’événement Microsoft experiences’16, David Lacombled, président du think tank La Villa Numéris, animait une table ronde sur les villes intelligentes dans le monde. Il explique : « Vigilance de ceux qui construisent ces villes intelligentes d’abord, les entreprises, mais aussi de ceux qui les dirigent, les élus, et de ceux qui y vivent, nous, les citoyens. Et qui paient aussi avec leurs impôts pour les voir se réaliser ! Donc c’est bien ce contrat à trois qu’il faut former pour éviter le risque de ghettoïsation numérique. Car une smart city ce n’est pas seulement amasser et analyser des données pour organiser tel ou tel réseau de transport, c’est aussi entendre les voix des citoyens, les faire participer, les faire s’exprimer, ne pas attendre une élection tous les cinq – ou six ans si l’on parle d’une élection municipale en France – pour recueillir leur avis. » (@RslnMag).

Comment l’expérience utilisateur permet de réinventer les villes. Le design d’une ville, ce n’est pas seulement l’aménagement urbain ou les infrastructures. C’est avant tout cette force intangible qui façonne chacun de ces éléments, la machine politique qu’il y a derrière chacune des décisions, aussi immense qu’opaque, comme le remarque FastCoDesign. Et c’est en remodelant cette dernière qu’Anthony Lyons, city manager de Gainesville, en Floride, espère faire de sa ville l’endroit le plus agréable à vivre et dans laquelle travailler. Pour ce faire, il a judicieusement pioché dans les meilleures pratiques de la Silicon Valley et plus particulièrement du côté de l’expérience utilisateur : « A la différence des entreprises, l’expérience utilisateur n’est pas la première chose qui nous vient à l’esprit lorsque l’on parle des villes, et c’est justement là toute la différence. […] Quand vous voyez les citoyens et les utilisateurs non plus comme des clients, mais comme des co-designers de services urbains, il en résulte une expérience bien meilleure, parce qu’elle se base davantage sur leurs besoins en tant que citoyens que sur ceux de l’administration. » (@RslnMag).

#Politique

Qu’est ce que les Civic Tech. Il y a une aspiration diffuse mais croissante à faire de la politique autrement, et son dénominateur commun est bien souvent la technologie numérique. Et ça tombe bien car ce sont surtout les jeunes qui expriment ce désir de changement, eux qui sont aussi les plus familiers de cet univers. Dans les Inrockuptibles Agathe Auproux fait le point sur l’extension du domaine de la Civic Tech, soit l’usage des technologies numériques de communication au service de la démocratie. Un écosystème encore émergent en France mais qui pourrait bien donner corps à ce que Pierre Rosanvallon appelle « la démocratie d’exercice ». Pour remédier au défaut de représentation sociale des partis politiques, il suggère d’inventer de nouvelles formes de délibération publique et de contrôle de la transparence politique, afin de « garantir que les gouvernants sont au service de l’intérêt général ». C’est dans cet esprit mais aussi dans l’optique de propositions citoyennes que sont nées des plates-formes avec des objectifs variés. (@franceculture).

Internet, l’autre campagne pour la présidentielle 2017 ?  Les Etats-Unis ont désormais un nouveau président. On lit et on entend beaucoup de choses sur tout ce que les sondeurs, les élites, les médias n’auraient pas bien compris en sondant le peuple américain. En France, on ne sait pas ce qui va se passer en mai 2017, ni d’ici là, mais certains espèrent pouvoir compter dans le débat même s’ils n’appartiennent pas au personnel politique, ni à des instituts de sondage ou à de grands médias. Ils sont citoyens, militants, et ils comptent bien faire avancer de nouvelles idées. Le credo est commun à toutes ces initiatives : il y a un divorce entre les élus et le peuple. Voter ne suffit plus, il faut aussi agir. Mais tous les exemples qui se développent dans le monde des Civic Tech, abréviation de technologies civiques, n’ont pas les mêmes finalités. (@franceinter).

#Streaming

Star Wars, Marvel… Netflix ? Disney pense à racheter le géant du streaming. Les  géants de la production sont en plein chamboulement. Après le rachat de Time Warner par l’opérateur AT&T, c’est au tour de Netflix, plateforme de streaming, d’attirer les convoitises. En particulier du mastodonte de la production américaine Disney. La maison-mère de Mickey envisagerait de racheter purement et simplement Netflix, rapporte le site TechCrunch, mercredi 16 novembre. (@LObs).

#JeuVideo

BeIN Sports mise sur l’e-sport version premium. BeIN Sports compte bien devenir un acteur influent de l’e-sport français. La chaîne à péage vient d’acquérir en exclusivité les droits de l’e-Ligue 1, lancée par la Ligue de football professionnelle (LFP). Inédite, la compétition était convoitée aussi par SFR et TF1. Mais beIN Sports a remporté la mise car elle a déployé un dispositif éditorial musclé. À partir du 5 décembre, elle diffusera deux magazines hebdomadaires consacrés à l’actualité de la compétition numérique et, plus généralement, à l’e-sport qui seront réalisés en partenariat avec Webedia. Quant à la compétition, elle s’articulera autour de trois temps forts. Un «Tournoi d’hiver» de novembre 2016 à janvier 2017, un «Tournoi de printemps» de février à mars 2017 et enfin des «play-off» en mai prochain. Si la somme déboursée pour acquérir les droits de cette première édition est tenue secrète, «elle reste très, très loin de la valeur de la Ligue 1», assure Florent Houzot, le directeur de la rédaction de beIN Sports. (@figaro_economie).

#WebSummit2016

Web Summit à Lisbonne : l’hypermarché des start-ups ! Par Frédéric Lecoin, Direction de l’Innovation et Relations avec les start-ups. C’est lundi et il neige sur Paris, ce sont les premiers flocons de la saison. Quelques heures plus tard, l’atterrissage s’effectue sous le soleil et 10 degrés de plus… Quel contraste ! Me voici plongé dans mon environnement des 3 jours suivants : après plusieurs éditions à Dublin, le Web Summit déménage à Lisbonne pour le plus grand bonheur des participants mais également de la capitale portugaise qui cherche à booster son économie et attirer des acteurs des nouvelles technologies. Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#Media

Accusés médias, levez-vous ! « Les médias sont passés à côté » pour le Washington Post, ils « ont échoué dans les grandes largeurs à comprendre ce qui était en train de se passer » pour le New York Times : au lendemain de l’élection de Donald Trump, plusieurs journaux américains ont fait leur mea culpa. Conséquence pour certains de l’entre-soi médiatique, le résultat du scrutin jette le discrédit sur les journalistes qui ont perdent progressivement la confiance des citoyens. Alors quelles responsabilités les médias ont-ils dans l’élection de Donald Trump ? Quelle incidence l’élection va-t-elle avoir sur la façon de couvrir l’actualité politique aux Etats-Unis mais aussi en France ? Les médias sont-ils toujours acteurs du système démocratique ?  (@franceculture).

Shane. Smith : « On prenait Vice pour un petit acteur, c’est fini » Vice Media lance sa chaîne télé Viceland en France, avec Canal+. Shane Smith, son fondateur emblématique, répond aux questions des « Echos ». Quels investissements allez-vous réaliser en France ? « Créer des chaînes qui émettent 24h sur 24H nécessite de lourds investissements : pour l’ensemble du monde, ce sont des centaines de millions de dollars. En France, on a beaucoup à faire, avec le développement des studios, le lancement de productions propres pour l’Hexagone, etc. (Viceland va commencer par deux reportages : « Franceland » et « Marseille : le son des quartiers nord »). Au Canada, on a embauché 150 personnes au moment du lancement de la télévision. En France, ça devrait être la moitié, au fur et à mesure des besoins. Il y a aujourd’hui une centaine de collaborateurs à Paris. » (@LesEchos). A lire aussi : Viceland, la chaîne qui veut remettre les jeunes devant la télévision (@figaro_economie).

#Chatbots

Un écosystème dynamique naît autour des conversations automatiséesC’est indéniablement l’une des tendances tech du moment. D’ailleurs, la grand’messe européenne du Web Summit, la semaine dernière, faisait la place belle aux chatbots : un carré entier était dédié au Web social et aux bots, parmi les pavillons des start-up exposantes. It’s Alive est l’une d’elles. Cette jeune pousse parisienne affirme pouvoir créer un bot en quelques minutes seulement pour des tiers. « Nous travaillons sur des mots clés, il ne faut donc pas de compétence particulière en codage, contrairement à beaucoup de solutions sur le marché », explique son co-fondateur Benjamin Merritt. Le client doit seulement réaliser un travail sémantique en fournissant des réponses générées selon les mots qui seront entrés par l’utilisateur. Le robot apprend ensuite, au fil des conversations. « Pour l’instant, nous nous concentrons sur Messenger car c’est là que le grand public est », précise Benjamin Merritt. Aujourd’hui, les entreprises qui ont besoin de faire fabriquer un « bot » se tournent soit vers une « bot agency », comme par exemple The Chatbot Factory, qui n’ont pas la technologie pour mais s’adressent ensuite à un prestataire, soit directement vers une plate-forme de fabrication. (@LesEchos).

#Sante

Des scientifiques ont créé une clé USB capable de dépister le VIH. « Surveiller le virus est crucial pour permettre à un traitement contre le sida d’être efficace ». C’est fort de ce constat que Graham Cook et ses équipes de l’université Imperial College London ont créé un nouvel outil de test du VIH : une simple clé USB dont les premières expérimentations ont été expliquées dans la revue Scientific Reports. Conçue en partenariat avec l’entreprise britannique DNA Electronics spécialisée en biotechnologies, la clé sur laquelle est greffée une puce, est capable, au contact d’une seule goutte de sang, d’examiner l’acidité et de générer, en réponse, un signal éléctrique. Ce dernier est ensuite lu par n’importe quel appareil informatique. Autant dire qu’il s’agit là d’une innovation prometteuse qui pourrait bien permettre aux personnes seropositives de contrôler elles-mêmes leur taux de VIH, un peu à la manière des diabétiques capables de se tenir informés de leurs taux de sucre sanguin. La clé USB permettrait ainsi aux patients déjà sous traitement de voir si le suivi médical porte ses fruits ou si au contraire, le virus développe une résistance aux médicaments. (@MashableFR).

17 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 17 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

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Bientôt un opérateur pour des box dans les zones rurales. C’est un « telco » d’un nouveau genre qui va arriver sur le marché. Vitis va commercialiser des offres « triple play », (internet, mobile, télévision), uniquement dans les zones peu denses. Ce nouvel opérateur a pour ambition de « donner accès à la fibre au public le plus large, conformément au plan France Très Haut Débit et aux souhaits des élus locaux », Il entend également être un distributeur indépendant de contenus vidéo numériques gratuits et payants. (Soyons smart! – @france3Bretagne).

#JeuVideo

E-sport : regardez « In Game », la série documentaire sur des joueurs de « League of Legends ». Le monde des jeux vidéo se professionnalise avec l’e-sport. Certains titres emblématiques ont des équipes de joueurs professionnels. C’est le cas deLeague of Legends, qui se pratique en compétition avec deux équipes de cinq membres. In Game, une série documentaire réalisée par Julien Demond et écrite par Paul Arrivé, suit deux joueurs. Au cours de ces six épisodes de 10 minutes, on découvre Paul sOAZ Boyer, 22 ans, et Lenny Greed Gavey, 17 ans. Le premier est un professionnel. Lors du tournage, il était membre de l’équipe Origen, et vivait dans une gaming house à Wannsee (Allemagne). Il vivait avec sa team dans une grande maison et s’y entraînait toute la journée pour préparer les compétitions. Le plus jeune est un joueur amateur. Ce lycéen, qui habite dans la banlieue de Bordeaux (Gironde), espère devenir pro. Voici le premier épisode: Rêves de légende. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Les robots « perpétuent déjà les stéréotypes de genre ». De quels robots voulons-nous ? Pendant que la plupart d’entre nous en sont encore à se débattre avec nos smartphones, ou objets connectés pour les plus en pointe, des centaines de start-up et grands groupes de la Silicon Valley sont en train de concevoir des machines qui s’inviteront encore bien plus dans notre quotidien : les robots de demain. Et le reste du monde n’en sait presque rien. C’est partant de ce constat qu’est née en 2010 la Sili con Valley Robotics, une association d’industriels qui promeut l’innovation et la commercialisation des technologies robotiques. (@20minutes).

#Internet

La liberté sur Internet en France a encore reculé en 2016. C’est l’analyse que fait l’association américaine de défense des libertés Freedom House dans son nouveau rapport annuel sur l’état des libertés sur Internet dans le monde. Si l’Hexagone continue d’être un pays où le net est globalement libre, l’organisation fondée il y a 75 ans ne peut que constater une certaine érosion de la situation depuis 2013. Sur une grille de notation dans laquelle la note de 200 est la pire que l’on peut avoir,la France obtient 25. C’est un score qui demeure encore très acceptable. Par contre, c’est la trajectoire qui n’est pas très encourageante. En 2013, la France obtenait 20 points ; idem en 2014, avec une notation stable. L’année suivante, les choses se sont gâtées avec un recul de 4 points. Et cette année, c’est un point qui a été perdu. (@Numerama).

#MediaSocial

« Méta-Media décrypte » : Periscope. Avec Periscope, on a tous une station de TV dans la poche. L’appli incontournable du live streaming sur mobile vous permet de regarder et diffuser des vidéos live partout dans le monde, à toute heure, et sur tous les sujets. C’est aussi un nouvel outil qui permet aux journalistes de faire vivre l’actualité en direct et sans filtre. (@Franceinfo).

#Mobilite

Le portable, catalyseur du développement en Afrique. Quand on parle de l’Afrique, Stéphane Richard, le patron d’Orange, premier opérateur français avec 40 milliards de chiffre d’affaires, n’y va pas par quatre chemins : « On est très investisseurs. On investit plus de 20% de notre chiffre d’affaires dans les réseaux africains. Car l’Afrique, c’est la frontière numérique de demain. 40% de la population du globe à la fin de ce siècle, selon les projections de l’ONU, sera en Afrique. Et donc, c’est là que ça se passe. » Ce continent, l’opérateur historique français le connaît bien, lui qui est présent dans près de 20 pays, avec plus de 110 millions de clients. (@latribune).

#Fichage

Le mégafichier TES est-il vraiment un nouveau Big Brother ? Le gouvernement français recevra-t-il le « Big Brother Award », qui dénonce les atteintes à la vie privée ? Certains élus sont de cet avis après la parution au Journal officiel d’un décret, le 30 octobre, sur le mégafichier des titres électroniques sécurisés (TES). Il réunira les données des détenteurs d’un passeport ou d’une carte d’identité : prénom et nom, date et lieu de naissance, état civil et nationalité des parents, adresse, photo ou encore empreintes digitales. Le but ? « Lutter contre la fraude identitaire », comme l’expliquait Bernard Cazeneuve à la Commission des lois, mardi 15 novembre au Sénat. (@franceinfo).

#Sondage

Gaël Sliman, président de l‘institut Odoxa Expert : « On ne peut rien exclure » pour la présidentielle 2017. Les erreurs enregistrées aux États-Unis peuvent-elles se produire en France ? Non. Nous utilisons des méthodes de mesures différentes. Aux États-Unis, on emploie la méthode aléatoire qui interroge les gens au hasard. En France, nous utilisons la méthode des quotas qui se base sur le recensement de l’Insee. Il nous suffit, dans la construction de nos échantillons, d’interroger la même proportion, d’ouvriers, de cadres, d’hommes, de femmes, de jeunes que celle produite par l’Insee. En fait, nous interrogeons un modèle réduit de la population nationale. Donc en France nous ne courrons pas le même risque d’erreur qu’aux États-Unis. Depuis 2002, à chaque grande élection nationale, nos sondages ont bien fonctionné. (@ladepechedumidi).

#Energie

Microsoft mise sur l’éolien pour alimenter entièrement l’un de ses data centers. Il n’est plus question pour Microsoft d’être un cancre environnemental. Fréquemment taclé dans les rapports de Greenpeace parce qu’il ne fait pas suffisamment pour limiter l’impact des centres de données sur l’environnement, le groupe américain a dévoilé une feuille de route présentant ses objectifs sur les énergies d’origine renouvelable. La firme de Redmond en annonçant lundi 14 novembre la signature d’un contrat avec deux grands parcs éoliens situés aux USA, le premier dans le Kansas et le second dans le Wyoming. Le but ? Qu’ils fournissent 237 mégawatts par an à l’un de ses centres de données. (@Numerama).

#Ville

Numa lancera le 22 novembre au forum Cities for Life la seconde édition de DataCity. Le Forum mondial « Les villes pour tous », Cities for life, co-organisé par La Tribune et la Ville de Paris à l’Hôtel de Ville les 21 et 22 novembre sera l’occasion de lancer la seconde édition de DataCity, programme d’Open Innovation autour des enjeux de la Smart City. La nécessité de rendre nos villes plus intelligentes ne fait plus aucun doute. Mais que vise-t-on à travers ce concept de « ville intelligente » ? Ce n’est finalement ni plus ni moins que l’amélioration de la qualité de vie pour ses habitants et la diminution de l’empreinte écologique de nos espaces urbains. La ville intelligente n’est pas – et ne doit pas être – un concentré de technologies déshumanisées. Elle doit être respirable, pratique, agréable, partagée par ses citoyens. C’est précisément ce qu’entend faire le programme DataCity, qui est aujourd’hui l’un des plus grands programmes d’Open Innovation autour des enjeux de la Smart City. (@latribune).

La Smart City redonne les clés de la ville aux citoyens. La ville de demain sera plus sobre, plus verte et plus humaine. Une utopie, la  « smart city » ? Non ; aujourd’hui, écoquartiers et bâtiments biomimétiques comme Lyon Confluence ou les tours de l’architecte Vincent Callebaut sortent de terre partout dans le monde. La data, nouveau combustible de la ville intelligente, se situe au cœur de ces ambitieuses réalisations. Comment se co-construisent ces nouvelles cités ? Peuvent-elles faire école ? (@LePoint).

#Cop22. Anne Hidalgo à Khalifa Sall : « J’invite les grandes villes d’Afrique… » à agir plus ensemble. Que peuvent bien se dire Anne Hidalgo, maire de Paris, et Khalifa Sall, maire de Dakar, lorsqu’ils se rencontrent à une conférence de Smart Tourism Africa, événement organisé par La Tribune Afrique à Marrakech (10-11 nov.), dans la cadre de la COP22 ? Ils ébauchent une vision inclusive de la ville, acteur majeur du monde de demain, tandis que la maire de Paris invite à renforcer une action internationale concertée des villes. (@latribune).

16 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 16 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Emploi

Paul Duan, 24 ans, est le concepteur de « bob-emploi.fr », une application pour les demandeurs d’emploi gratuitement téléchargeable à partir de mercredi 16 novembre. Son espoir est de « réduire le chômage de 10% et faire économiser à l’Etat français plusieurs milliards d’euros ». Sa plateforme informatique utilise l’ensemble des données de Pôle emploi et elle fonctionne avec un algorithme capable d’analyser les données du marché du travail, la situation de chaque chômeur. (@LExpress). A lire aussi : Paul Duan : le petit génie français de la Silicon Valley a sa légende (@rue89).

#Entreprise

Paris en passe de devenir la capitale européenne des start-up devant Londres En 2016, les entreprises de la Tech française ont atteint un nouveau record en passant le cap des 1,5 milliard de dollars de financement. C’est ce que met en avant le rapport « Tech Funding Trends in France » réalisé par La French Tech et CB Insights. Entre les deuxième et troisième trimestres, le financement a ainsi augmenté de 200% pour atteindre 857 millions de dollars en financement total sur 145 transactions. Cette hausse s’explique en partie par les effets du Brexit. Ces chiffres permettent à la France de se repositionner face au Royaume-Uni et à l’Allemagne. A la traîne en 2015, le financement des start-up en France a repris du poil de la bête en 2016. Au troisième trimestre, l’Hexagone est passé devant l’Allemagne avec 857 millions de dollars de financement, contre 462 millions de dollars pour la Tech allemande. La France apparaît même dans le rétro du Royaume-Uni puisque Paris n’accuse plus que 7% de retard sur Londres (919 millions de dollars). (@frenchweb).

Découvrez Wezr, la startup qui veut rendre la météo de proximité plus fiable. Wezr se prépare à changer la vie des sportifs et des amoureux des espaces ouverts, grâce à sa station météo « nomade ». L’application permettra de connaître en temps réel les conditions météo d’un endroit très précis. La startup française Wezr porte son innovation dans le domaine de la météorologie. Le concept est simple, mais en même temps génial : Wezr nous donne l’occasion de nous renseigner en temps réel sur les conditions météo d’un endroit spécifique — un terrain de golf, une colline, une plage et même notre jardin — à travers l’utilisation d’une application directement connectée à un réseaux de stations météo et à des capteurs portables. (@Numerama).

#Ecole

Depuis la rentrée scolaire, deux instituteurs de Toulouse et Tarbes s’amusent à compiler les anecdotes de leur métier et les meilleures perles de leurs élèves, sur la page Facebook « Carnet d’instits ». Les anecdotes collectées racontent, avec humour, le quotidien d’une classe sans jamais offenser ou dénigrer qui ce soit. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#Economie

Etats-Unis : les trois recommandations des entreprises de la high-tech à Donald Trump. « Engager un dialogue ouvert et productif. » Dans une lettre adressée lundi à Donald Trump, Internet Association, un lobby regroupant 40 entreprises de la tech, dont Facebook, Amazon, Google, Airbnb, Uber etTwitter, fait un pas vers le nouveau président des Etats-Unis pour enterrer la hache de guerre. Pendant sa campagne, Donald Trump s’est en effet régulièrement montré hostile à l’égard de certains de ces groupes. Michael Beckerman, président de l’organisation, affirme dans un communiqué que le secteur attend avec intérêt de travailler avec Donald Trump pour « cimenter le rôle de l’Internet comme moteur du progrès économique et social pour les générations futures », rapporte Reuters. The Internet Association propose une dizaine de piste de réflexions, dont certaines tranchent avec le programme de Donald Trump. (@latribune).

#Disruption

L’algorithme a parlé, Trump a gagné ! Après les dernières consultations électorales, deux modèles de société émergent : le premier qui idéalise le futur, est un mélange confus de sociale démocratie et d’hyper libéralisme, l’innovation sans vision, le règne des barbares, la Silicon Valley comme religion et qui penche vers la financiérisation l’économie. Le second est le retour au passé, la nostalgie des Trente Glorieuses, l’état vertical et centralisateur, la technophobie, la recherche impossible d’une identité. Aucun de ces deux modèles n’est à la hauteur pour répondre au train lancé à grande vitesse de la nouvelle révolution industrielle. Personne n’est en capacité d’élaborer des réponses aux enjeux que nous posent le développement implacable et fulgurant des sciences et des nouvelles technologies qui balayent tous les repères connus et enflamment les populismes. L’élection de Trump est un coup de semonce qui pourrait nous donner aux Européens l’opportunité de reconstruire une pensée critique, développer une vision qui redonne des perspectives et repense la fracture sociale, de rebondir en ouvrant une troisième voie, repenser la révolution numérique au regard des bouleversements vécus ces vingt dernières années et dont le résultat est aujourd’hui Trump et le Brexit et demain Le Pen ou Sarkozy. (@frenchweb).

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L’humanité va-t-elle devenir débile ? Va-t-on vers une humanité de débiles ? Il est un peu tôt pour extrapoler, mais la dernière étude sur le sujet interpelle. Deux chercheurs, un Finlandais et un Britannique, ont montré l’an dernier que le Q.I. français avait baissé de près de 4 points entre 1999 et 2009. Des études dans d’autres pays occidentaux corroborent la tendance : Pays-Bas, Danemark, Australie, Etats-Unis… Depuis les années 1990 au moins, le Q.I. de la population recule de 1 à 3 points par décennie dans tous ces pays. (@usbeketrica)

#Finance

Comment la blockchain bouscule le financement du commerce international. C’est un univers aux méthodes de financement très lourdes et traditionnelles qui veut faire peau neuve. « Plus de 2 trilliards de dollars de transactions internationales utilisent toujours des documents papier. Il y a eu très peu d’innovations dans les méthodes de financement du commerce international ces dernières décennies : les documents de transport qui prenaient autrefois le bateau avant les marchandises prennent aujourd’hui l’avion, mais ce sont toujours les mêmes documents papier. Aujourd’hui, la blockchain ouvre de nouvelles perspectives », atteste Christophe Chazot, directeur de l’innovation du groupe HSBC. Dans les banques et parmi les consortiums financiers, les tests de cette technologie de « registre distribué » – initialement utilisée pour échanger de la monnaie cryptée comme le bitcoin – se sont multipliés pour faciliter le financement d’exportations ou d’importations. Et ces derniers mois, des pas décisifs ont été franchis.  (@EchosBusiness).

#RealiteVirtuelle

A Tokyo, Meleap veut révolutionner la réalité virtuelle. Hiroshi Fukada, jeune entrepreneur japonais, a un rêve de gosse : organiser dans 4 ans les jeux olympiques de réalité virtuelle. Dans un avenir plus proche, il souhaite populariser et exporter sa startup appelée Meleap qui combine jeux vidéo et activité sportive dans une expérience de réalité virtuelle impressionnante. Prenez 5 minutes pour découvrir la fine fleur des startups japonaises. (@latelier).

#Politique

Sécurisons les votes électroniques grâce à la « blockchain ». La « blockchain » a le vent en poupe : pas un jour ne passe sans qu’on ne lui trouve une nouvelle application possible, que ce soit dans la santé, l’éducation ou le secteur automobile, sans même parler de la banque- finance ou de l’assurance. Entrée dans le vocabulaire courant en 2009 avec la monnaie bitcoin, la « blockchain » est une technologie qui permet de stocker des données numériques pour un coût minime, de manière décentralisée et sécurisée. A l’heure où de nombreuses élections sont remises en cause partout dans le monde, le vote électronique associé à la technologie « blockchain » ne serait-il pas un gage de réinvention du pacte démocratique ? Le vote électronique est un système de vote dématérialisé, à comptage automatisé, notamment des scrutins, à l’aide de systèmes informatiques. Pratique en théorie, il permet au plus grand nombre de voter sans avoir à se déplacer. Pour autant, sur des enjeux importants, notamment politiques, le vote électronique pose des problèmes de vérification des votes individuels. (@LesEchos).

#Media

L’élection de Donald Trump ou le récit d’un hold-up médiatique. En préférant la controverse aux sujets de fond pour garantir revenus publicitaires, audiences et clics, les médias américains ont fait le jeu de Donald Trump. Les chaînes d’info en continu diffusent des heures de ses meetings en direct sans la moindre analyse critique, l’essentiel étant de ne pas rater la saillie outrancière ou raciste du jour. Le Tyndall Report, qui mesure le temps d’antenne consacré par les grandes chaînes aux différents sujets d’info, constate qie « Donald Trump est, et de loin, le sujet le plus traité de la campagne 2016, recueillant à lui seul près du tiers de la couverture (327 minutes, soit 32 %), plus que tous les candidats démocrates réunis. » (@teleobs).

Naspers, le petit groupe média africain devenu un géant du webComment Naspers, un éditeur de presse sud-africain centenaire, est devenu en une décennie une des dix premières sociétés Internet du monde, présente dans 130 pays. La notoriété d’Amazon n’a guère besoin d’être soulignée, la réputation de son concurrent chinois Alibaba ne fait que croître ; en revanche la troisième société offrant une plateforme de commerce électronique mondiale, reste largement hors de portée des radars de la renommée. Naspers, une société sud-africaine, qui a eu 101 ans cette année, se classe pourtant parmi les dix premières sociétés Internet en termes de capitalisation boursière, avec plus de 73 milliards de dollars en août 2016La société, une entreprise de presse fondée au Cap en 1915, est devenue une multinationale de médias et services Internet qui intervient dans plus de 130 pays. La société a diversifié ses activités. Partie de l’édition papier, la société assure désormais 68 % de ses recettes à partir du commerce électronique et de l’Internet. Partie d’Afrique du Sud, 77 % de son chiffre d’affaires provient maintenant de l’extérieur du pays. Ses principales activités, outre la presse et l’édition, sont le commerce électronique (annonces classées, commerce de détail en ligne, places de marchés, sites comparatifs, paiements en ligne, tourisme), et la télévision payante.  (@InaGlobal).

#Television

La privatisation de TF1. Du mieux disant culturel au temps de cerveau disponible. La télévision est un sujet sensible par excellence, source de pouvoir et de fantasme, de critiques et d’euphorie, aujourd’hui comme hier. Lancez une conversation sur le sujet, en famille ou avec des amis, et vous les verrez se passionner comme si le sort du monde, voir leur vie en dépendait. Voyez aussi les polémiques suscitées par les déprogrammations, les changements de grille ou de présentateurs… Voyez enfin tous ceux qui tueraient père et mère pour apparaitre à la télévision, comme si c’était rater sa vie que de ne pas passer sur le petit écran, qu’on soit professionnel des médias ou non. En soixante ans, la télé est ainsi devenue un objet de notre quotidien… un bien public dans l’audiovisuel du même nom, et sur l’autre rive, un bien privé, une entreprise dont le chiffre d’affaires est lié à la publicité, au nombre d’abonnés, à la part d’audience et aux parts de marchés. A l’arrivée d’un nouveau chef et d’une nouvelle stratégie, tout l’enjeu est de changer le produit, c’est à dire les programmes, sans perdre les consommateurs, c’est-à-dire les téléspectateurs. (@franceinter).

15 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 15 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#SuperLune

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La « super Lune » du 14 novembre est un phénomène inédit depuis près de 70 ans. Il faudra attendre, en effet, le 25 novembre 2034 pour que la Lune se rapproche de nouveau à ce point de la Terre. Voir les images sur le site de @franceinfo. Crédit photo : à Prague (Répubique Tchèque) – David W. Cerny / Reuters.

#IntelligenceArtificielle

Même pour ses cerveaux, l’intelligence artificielle est un casse-tête. En pleine phase d’accélération, l’intelligence artificielle changera le monde sans doute plus qu’on ne l’imagine. Ses spécialistes ont débattu de son impact au Web Summit 2016, le « Davos des geeks » qui s’est tenu à Lisbonne… Cette intelligence artificielle a de quoi faire frémir : « Deux IA ont communiqué dans une langue indéchiffrable pour l’homme »… L’IA a beau être très ancienne (naissance officielle:1956), et déjà partout là où on ne la voit plus (moteurs de recherche, traduction automatique, chatbots, etc…) elle n’a jamais été capable d’une telle puissance de calcul, sur une telle quantité de données. Il y a ceux qui tempèrent, à l’instar de Rodolphe Gelin, le directeur de la recherche d’Aldebaran (start-up française, mais rachetée par le Japonais Softbank) :  « Nous avons largement le temps avant que les robots nous remplacent » et il ajoute qu’ilse « vont nous dépasser sur des tâches très précises. Mais cela va rester très difficile de leur apprendre à réagir en fonction du contexte, et la quantité de données sera trop gigantesque à assimiler. » Mais il faut aussi écouter Ben Goertzel, spécialiste de l’IA, expliquait « Les intelligences artificielles finiront par être plus intelligentes que nous. Il n’y aura un jour plus aucun travail que les IA ne seront pas capables de faire ».  (@20minutes).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle dans l’Histoire – Un indice sur le futur de la VR. La réalité virtuelle est une technologie nouvelle, incontestablement tournée vers le futur. Pourtant, pour prédire l’avenir de cette technologie et du marché qui accompagne son essor industriel, une rétrospective des inventions du XIXème siècle peut s’avérer plus pertinente que les outils analytiques les plus performants du moment. Du stéréoscope aux illusions d’optique, en passant par le diorama et le panorama, découvrez toutes les inventions qui ont influencé la réalité virtuelle dans l’Histoire. (@rvfrance).

#Television

Les médias audiovisuels peuvent-ils se passer du Cloud ? La question pourrait sembler provocante. Pourtant, il suffit d’observer les mutations profondes que les techniques audiovisuelles traversent pour comprendre que ce sujet n’est pas anodin. Naviguer au cœur de cette mutation technologique exige des qualités d’anticipation et de maîtrise des nouveaux outils que les entreprises audiovisuelles n’ont pas manqué de remarquer. Le calcul du risque associé au coût de réalisation en mode Cloud sont deux paramètres fondamentaux à prendre en compte, bien avant de savoir si les équipes sauront s’adapter à de nouveaux usages, ce qu’elles ne manquent jamais de valider (transition analogique-numérique, tapeless, informatique, réseaux…). L’utilisation plus massive des réseaux privés et leurs saturations possibles lors d’événements à rayonnement mondial ont incité les grands acteurs de l’audiovisuel à une certaine prudence. Un autre enseignement à trait aux secteurs potentiellement concernés par l’utilisation du Cloud. S’il est assez développé en bureautique d’entreprise et chez les particuliers, il ne sera pas aussi généralisé côté audiovisuel – exception faite des modèles d’entreprises médias qui se sont développées, depuis leur origine, sur le web car leurs architectures se prêtent d’emblée à ce mode de gestion dans les nuages. (@InaGlobal).

#Surveillance

Edward Snowden appelle à l’action et non à la « peur » de Donald Trump« Nous ne devrions pas avoir trop d’espoir ou avoir trop peur d’un résultat électoral. A la fin de la journée, ce n’est qu’un président. » Edward Snowdenn’est pas effrayé par le résultat de l’élection présidentielle américaineL’ancien consultant de l’agence de sécurité américaine, la NSA, appelle les populations à « travailler ensemble » pour se protéger des surveillances intrusives menées par les gouvernements. (@franceinfo).

Méga-fichier TES : le problème, c’est aussi les flics et espions amoureux. Les débats qui ont lieu autour du TES – le fichier Titre électroniques sécurisés, que le gouvernement a créé par décret le 28 octobre dernier et qui est censé centraliser les données d’identité, de filiation et de biométrie de tous les Français à partir de 12 ans – opposent les camps habituels : d’un côté les partisans de ce fichier qui arguent qu’un tel fichier évitera les falsifications de documents officiels, qu’il simplifiera les procédures, qu’il sera très sécurisé. De l’autre côté vous avez les défenseurs des libertés publiques et de la vie privée qui dénoncent la méthode (passer un décret, en s’abstenant d’un débat parlementaire), qui s’inquiètent d’une trop grande centralisation de ces données, des dérives possibles et déjà constatés dans l’usage de ce type de fichiers (@Rue89).

#Generation

Comment parler à la génération #NoBullshit ? Sept conseils. Pourquoi la plupart des dirigeants de médias font-ils comme s’ils n’avaient pas d’ados à la maison ? Demandez-leur donc si leurs enfants regardent la télé, écoutent la radio, lisent un journal, parcourent un magazine. La réponse est quasi toujours la même : « Heu… non ! Ils sont sur YouTube, Facebook, Snapchat, Instagram, Netflix, Spotify … ou un jeu vidéo », via smart phone ou ordi. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Lifi

Accéder à Internet par les lampadaires : ce pourrait être possible dès 2020 grâce au LiFi. Le LiFi est une technologie sans fil, qui utilise la lumière des LED pour transmettre des données. Ultra-rapide et sans pollution électromagnétique, il permet de dépasser les limites du WiFi. Ce qui n’était qu’un projet de laboratoire au début de la décennie est en passe de bouleverser notre quotidien. (@WeDemain). http://www.wedemain.fr/photo/art/default/10578499-17398164.jpg « La communication sans fil depuis n’importe quelle ampoule » : c’est la promesse du LiFi. Ici, le projet de l’artiste Beo Beyond autour des LED. (Crédit : Beo Beyond/Wikimedia Commons)

#MediaSocial

Google et Facebook entrent en croisade contre un ennemi commun : l’intox. Google et Facebook, accusés de ne pas avoir pris de mesures contre la diffusion de l’intox durant la campagne américaine, ont annoncé restreindre leurs investissements publicitaires dans les sites « douteux ». Il semblerait que le résultat de l’élection présidentielle américaine ait des effets plus immédiats qu’on ne l’aurait cru sur le monde de la tech. A lire aussi : Victoire de Trump : Facebook, un bouc émissaire trop parfait (@MashableFR).

#Politique

Quelle gouvernance pour le numérique en 2017 ? Zoom sur les programmes des candidats à la Primaire de la droite et du centre. Qu’adviendra-t-il de la gouvernance des sujets numériques au niveau de l’Etat ? Si les questions numériques sont aujourd’hui gérées par un Secrétariat d’Etat et partagées entre de nombreuses administrations aux compétences et prérogatives diverses, plusieurs candidats proposent de revoir ce schéma de gouvernance, pour l’enrichir ou le simplifier. Quel avenir pour le CNNum, La Hadopi, l’ARCEP, etc. ? Cette semaine, zoom sur les propositions d’évolution par les candidats de la Primaire de la droite et du centre. (@LUsineDigitale).

#Marker

Qui sont les nouveaux « content makers » ? Quels contenus et sur quels canaux publient-ils ? En rétrospective du Web Summit, nous avons décidé de mettre l’accent sur les nouveaux content makers – tous ces créateurs de contenu qui utilisent de nouveaux modèles, de nouvelles plateformes, de nouveaux outils. La révolution continue des réseaux sociaux et la possibilité de créer du contenu soi-même est la promesse d’une ère où tout le monde a une voix. Un focus sur la VR et les réseaux sociaux multimodaux. On commence par l’annonce espérée de Mark Schroepfer, CTO de Facebook: ils mettent les bouchées doubles sur l’Intelligence Artificielle et la reconnaissance visuelle pour une précision plus fine que jamais ainsi que la Réalité Augmentée pour toujours plus de proximité virtuelle. L’avatar tridimensionnel de votre interlocuteur dans votre salon, c’est demain. (@PresseCitron).

#Finance

Blockchain: la finance en a fait sa marotteCapable d’ubériser les services financiers mais également de réduire leur coût, les blockchains poussent les banques à investir afin de rester dans la course. L’une d’elles, Ethereum, n’a pas fini de faire parler d’elle. Ethereum? C’est une blockchain: une base de données partagée capable d’enregistrer et de valider des transactions de manière sécurisée, sans qu’il y ait besoin de tiers de confiance. « C’est la même technologie qui a permis de créer le Bitcoin, cette fameuse monnaie virtuelle qui avait connu une ascension fulgurante en 2011« , explique Simon Polrot, avocat et créateur du site Ethereum France. A deux grosses différences près. Tout d’abord, Ethereum peut fonctionner sans monnaie virtuelle; par ailleurs, la blockchain de Vitalik Buterin est programmable. On peut donc l’adapter pour en faire ce qu’on veut: achats, ventes de titres, vérification d’identité…  (@Lexpansion).

Dix exemples d’utilisation concrète de la blockchain (@MoocBlockchain)

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#Economie

Quels secteurs ubérisés ? L’observatoire de l’Ubérisation (Si si il existe un observatoire de l’ubérisation, dingue non) et CREADS ont publié dernièrement une infographie qui regroupe les 15 secteurs les plus touchés par l’ubérisation ! Cette infographie démontre une fois de plus qu’aucun secteur n’échappe à cette plate-formisation en cours. ().
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14 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 14 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#SuperLune

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Lundi 14 novembre, la plus grande et la plus lumineuse « super Lune » depuis 1948 sera visible dans le ciel, selon les estimations de la Nasa. Les astronomes et amoureux des astres pourront profiter de deux phénomènes : la phase de pleine Lune tombe presque au moment où le satellite, dont l’orbite est elliptique, est au plus près de la Terre. « Une super Lune peut être jusqu’à 14% plus grande et 30% plus lumineuse qu’une pleine Lune à son apogée », explique la Nasa. Voici tout ce qu’il faut savoir pour ne rien rater de cette illusion d’optique. Légende image : Une lune géante s’est levée, le 12 juillet 2014, comme ici dans un champ près de Lake Oath, dans le Dakota du Sud (Etats-Unis). Photo Aaron J Groen / Solent News / Sipa. (@Franceinfo).

#Automatisation

« Un robot n’est pas tout à fait une machine. Un robot est une machine fabriquée pour imiter de son mieux l’être humain. » Isaac Asimov, écrivain de science-fiction.

L’entrepreneur américain Elon Musk, Pdg de Telsa,  estime que l‘automatisation croissante et le développement de l’IA nécessitera tôt ou tard de mettre un revenu de base universel. « Je pense qu’il y a de bonnes chances pour que nous finissions par avoir un revenu de base universel ou quelque chose comme ça, du fait de l’automatisation. Je ne vois pas comment faire autrement. Je pense que c’est ce qui devrait arriver », a-t-il confié, alors que ce sujet prend une place croissante dans ses activités et va jusqu’à l’inciter à mobiliser une partie de ses ressources financières. Avec l’automatisation, il faut plutôt y voir une opportunité pour se libérer des tâches ingrates, répétitives ou pénibles. « Les gens auront plus de temps pour faire d’autres choses, des choses plus complexes, des choses plus intéressantes. En tout cas, plus de temps libre. Et puis nous devons trouver comment nous intégrer dans un mode et un futur avec une IA avancée », ajoute t il. (@Numerama).

Le think-tank Renaissance Numérique se penche sur le programme de Benoit Hamon, candidat à la primaire de gauche. Il prévoit de soumettre les robots et les machines à l’impôt pour financer le système de protection sociale… des humains. « Pour financer le revenu universel d’existence (…) on pourrait imaginer demain un salaire fictif, virtuel, pour un robot et la manière dont on fait contribuer ce robot au financement de notre protection sociale. (…) Si le robot ne cotise pas, c’est pas possible, si le robot ne paye pas d’impôt c’est pas possible, c’est cette révolution là aussi que je veux mettre en œuvre : pensons demain une fiscalité qui se fonde non pas sur le nombre de travailleurs qu’il y a dans notre entreprise, mais sur la richesse créée par l’entreprise », a déclaré Benoit Hamon sur BFMTV le 30 octobre. Des questions pratiques se posent. À partir de quand une machine est elle considérés comme un robot ? Peut-on vraiment mesurer la productivité d’un robot ? (@LUsineDigitale).

Dans un projet de motion publié en mai, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen lance une réflexion autour du statut des robots et propose de leur attribuer le qualificatif de « personnes électroniques ». Cette nouvelle personnalité juridique doit permettre de les doter de « droits et de devoirs bien précis ». Alain Bensoussan, président de l’Association du droit des robots et avocat en droit des nouvelles technologies explique : .« Pour rendre plus acceptable la banalisation des robots dans la société, les entreprises pourraient, en plus, s’acquitter d’une taxe sur les robots. Elle servirait à maintenir l’employabilité des citoyens, notamment dans les métiers du numérique ». 

#InteligenceArtificielle

Un faux Rembrandt créé par une intelligence artificielle.  Le site LaTribune publie des extraits issus de l’émission « FutureMag », diffusée sur Arte : un faux Rembrandt créé par une intelligence artificielle. Plus de 400 ans après la mort de Rembrandt, un groupe d’historiens de l’art, d’analystes de données et d’informaticiens s’est lancé le pari fou de créer un tableau de Rembrandt via une intelligence artificielle et des imprimantes 3D. En analysant sous toutes les coutures plus de 300 tableaux de l’artiste et à l’aide de leur algorithme puissant, ils ont réussi à concevoir un nouveau portrait qui aurait pu être imaginé par le Maître hollandais. Après 500 heures de calculs, l’ordinateur a donné naissance à un tableau saisissant totalement inédit. (@latribune).

Deux IA ont communiqué dans une langue indéchiffrable par l’homme. Google Brain, le programme de recherche en intelligence artificielle du géant Google, vient de franchir un palier étonnant et quelque peu inquiétant. En effet, deux ordinateurs sont parvenus à communiquer entre eux dans une langue qu’ils avaient eux-mêmes créée, une langue indéchiffrable par l’homme.(@sciencepost_fr).

#Fichage

La publication du décret du 28 octobre 2016 relatif au fichier des Titres Électroniques Sécurisés a fait naître de grandes inquiétudes quant à la création d’un fichier centralisé d’État contenant les données biométriques de près de 60 millions de nos concitoyens. Pour en saisir les enjeux et les risques, il est important de comprendre les principes architecturaux et fonctionnels du traitement de données personnelles dont il est question. La biométrie a deux usages principaux : l’authentification et l’identification. L’authentification vise à déterminer si une personne est bien celle qu’elle prétend être. Pour cela, on compare les données biométriques de la personne avec celles qui ont été préalablement collectées de façon contrôlée auprès de la personne ayant cette identité. L’identification, pour sa part, vise à retrouver l’identité associée à une trace biométrique que l’on possède, qu’elle ait été collectée sur une scène de crime ou qu’elle ait été prélevée sur un cadavre inconnu ou une personne amnésique. (@FrPellegrini).

#Surveillance

Un ancien hacker de la NSA explique comment piéger Big Brother. Google, Facebook, les fournisseurs d’accès, les grandes entreprises,… Tous disposent désormais d’importantes bases de données dans lesquelles ils stockent tout ce qu’ils peuvent sur leurs utilisateurs. Depuis que les grands groupes ont découvert le big data, il est de plus en difficile, en tant que simple citoyen, d’échapper à leur surveillance numérique. Mais selon David Venable, un ancien hacker de la NSA devenu consultant, ce n’est pas encore totalement impossible. A l’occasion de la conférence Black Hat Europe 2016, cet expert a expliqué comment préserver son jardin secret à l’abri de l’œil instigateur de Google et consorts. Mais pour piéger Big Brother, il faut d’abord comprendre comment il fonctionne.  « Localisations, habitudes quotidiennes, domaines d’intérêt, amis, sentiments, connexions réseau… tout est collecté dans le but d’établir de vous un profil. (@BFMTV).

#Hacker

Larry Lessig est l’un des plus fins constitutionnalistes du pays. Il a créé il y a 8 ans à Harvard un centre dédié à l’analyse de la corruption systémique. Il a écrit Republic Lost. Il s’est présenté aux primaires démocrates, en retire une expérience tout à fait personnelle de la campagne. Il a débattu jeudi 10 novembre sur le site de @Mediapart. Au nom de son pays malade et de son ami mort, Aaron Swartz, hackeur de génie et enfant chéri de l’internet, il veut changer la donne. Après de multiples expérimentations pour imposer le thème de l’influence de l’argent dans la campagne présidentielle américaine, il a décidé de se porter candidat, dans le camp démocrate. Une expérience tragique qui dit tout, bien avant la victoire de Donald Trump, de l’état de la démocratie américaine. A lire aussi : Lawrence Lessig : « Le Congrès américain est devenu le bras armé des puissances de l’argent ». (@telerama).

Aaron Swartz, informaticien et programmeur de génie, est devenu depuis son suicide en 2013le symbole de la lutte en faveur d’un Internet libre face à l’intransigeante justice américaine. Vu par beaucoup comme un « martyr du web », ce jeune homme avait été inculpé de fraude électronique pour avoir piraté et mis disposition du public près de 5 millions d’articles scientifiques uniquement accessibles par abonnement. Cet hacktiviste aurait eu 30 ans le 8 novembre. , et à cette occasion, une ONG basée à Lubiana (Slovénie) lui a rendu un bel hommage. (@libe). A lire aussi : Aaron Swartz : sur les traces d’une étoile filante du Net et Où lire gratuitement les textes de « l’hacktiviste » Aaron Swartz ? (@telerama).

Alexandra Elbakyan : la pirate scientifique. Née en 1988 au Kazakhstan, elle est fascinée par « les livres de science soviétiques, qui expliquent scientifiquement tous les miracles attribués aux dieux ou à la magie ». Elle étudie les neurosciences à Astana et son université n’a pas les moyens de payer l’abonnement aux publications des éditeurs scientifiques. Pour son projet de recherche (l’interactivité cerveau-machine), elle aurait dû acheter chaque article autour de 30 dollars – un prix faramineux quand on sait qu’il faut consulter des dizaines ou des centaines d’articles. Elle n’a qu’une solution : les pirater. Elle découvre l’existence de forums où étudiants et chercheurs partagent leurs documents sur requête, et devient un membre très actif de ces communautés. Il existe d’autres possibilités : sur Twitter, le hashtag #IcanhazPDF, apparu en janvier 2011, permet de formuler une demande et de l’effacer dès réception. Plus old-school, on peut contacter l’auteur de l’étude – il garde traditionnellement une copie qu’il est ravi de faire circuler. Mais toutes ces méthodes sont fastidieuses, et Elbakyan est une étudiante brillante, idéaliste et… programmatrice. Elle crée en 2011 scihub.org (Science Hub), le Pirate Bay de la science. Le site ne se contente pas d’héberger un stock de fichiers : si l’article n’est pas disponible, il va le télécharger chez l’éditeur, grâce aux clés fournies par des abonnés.  (@LADN_EU).

#MediaSocial

Tour d’horizon 2016 des usages, faits et chiffres en 115 points clés. L’ubiquité des médias sociaux n’est plus à prouver. Ils sont devenus le quotidien des plus de 3 milliards d’internautes que compte la planète. L’agence digitale Skilled a effectué une exhaustive compilation qui dresse un état des lieux des usages des médias sociaux en 2016. (@olivcim).

 

#Commerce

Alibaba engrange plus de 16 milliards d’euros lors de la « journée des célibataires » en ChineL’ensemble des sites marchands que regroupe le chinois Alibaba ont battu tous les records lors de la “Journée des célibataires” qui s’est tenue le 11 novembre. Initiée depuis 2009 par Alibaba, cette journée de soldes a une fois de plus affolé les compteurs. 917 millions d’euros ont été dépensés au cours des 5 premières minutes sur les deux principaux sites marchands d’Alibaba, Taobao et Tmall. Au terme de la journée, le montant total des achats a atteint 16,3 milliards d’euros (17,7 milliards de dollars). (@zdnetfr).

13 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 13 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

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#Trump #MediaCulpa – Pourquoi les médias se sont-ils plantés ? A retenir cette semaine : – Les médias n’ont pas voulu croire que Trump pouvait gagner ; ni se pencher sur la souffrance des gens ; Les raisons de l’échec des médias risquent de s’amplifier ; – Le live vidéo domine la journée électorale; Facebook est partenaire d’une cinquantaine de médias; comment les TV US ont été prises de surprise en direct ; – Comment Trump a neutralisé la presse US en la combattant ; Jamais le monde n’a eu autant besoin de journalisme indépendant. (@Metamedia). Crédit photo : Donald Trump, Cleveland – août 2015 © AFP / Scott Olson

#EconomieNumerique

La France doit prendre le train en marche. Par Nicolas Colin, fondateur de la société d’investissement TheFamily. Selon lui la France a bénéficié avec les Trente Glorieuses d’une « heureuse coïncidence historique ». Elle doit aujourd’hui se réinventer. (@LObs).

Dix tendances clés en matière de transformation digitale​ d’ici 4 ans. Une majorité d’entreprises aura totalement intégré le digital à sa stratégie d’ici 4 ans, selon les résultats du «IDC FutureScape Report». Conséquence directe de ce phénomène, l’économie mondiale entrera dans ce que le cabinet d’études américain appelle l’ère de la «DX Economy» (l’économie de la digitalisation pour IDC). Comment cette accélération de la transformation digitale se traduira-t-elle concrètement pour les entreprises? Tour d’horizon des 10 grandes tendances à surveiller dans les 4 années à venir. Cloud, IA et réalité virtuelle seront les grands gagnants de la transformation digitale. (@frenchweb).

#WebSummit2016

Au « Davos des geeks », Plus de 15 000 sociétés et de 165 pays étaient présents. Les trois jours du Web Summit (du 7 au 10 novembre 2016), à Lisbonne, ont été marqués par la diversité des thématiques et des invités. Mais une constante se dégage néanmoins : la foi dans la technologie est profonde. Mais les peurs et les dérives d’une ère tout-digital étaient occultées. Il semble que des séries comme M. Robot ou Black Mirror affûtent davantage notre esprit critique sur la technologie que les discours des dirigeants des entreprises les plus puissantes ! La robotisation de l’entreprise arrive : certes, mais que faire face aux conséquences sur l’emploi de ce phénomène ? Des données nous appartenant et nous décrivant sont de plus en plus largement utilisées par les entreprises Mais alors, où poser la limite ?

Revue de liens :
– Le Web Summit s’invite sur le terrain du glam et du people (@Challenges).
– Le Web Summit, une aubaine pour l’économie du Portugal (@Lexpansion).
– Pourquoi Lisbonne attire autant les start-up (@LUsineDigitale).
– France, la nouvelle Silicon Valley ? Pas encore, mais le pays met les moyens ! (@LusineDigitale).
– Trump président : « Reviens Léon », c’est le moment ou jamais… (@LObs).

#Media

Attentats : les médias allemands, loin du buzz et du culte de l’instantanéité. Si l’Allemagne n’a pas connu un drame comparable à celui du 13 novembre, elle a également été frappée. Mais ses médias et ses politiques n’ont pas cédé au sensationnalisme. Existe-t-il, outre-Rhin, une retenue et une déontologie plus fortes qu’en France ? Michel Hauteville, l’ancien correspondant en Allemagne de Slate et du Figaro, explique : « les médias allemands prennent davantage de distance à l’égard de la classe politique. » Après la fusillade, celle-ci a d’ailleurs fait preuve d’une « remarquable sobriété, tranchant avec les déclarations fracassantes des élus français une semaine plus tôt lors de l’attentat de Nice. En France, on relaie sans états d’âme les réactions très politiques, celles qui visent à faire de la récupération. C’est inimaginable en Allemagne où l’on choisit de se concentrer sur les hommages aux victimes ou les messages de condoléances ». (@TeleObs).

#PresidentielleUS

La victoire de Trump est aussi la défaite des médias. L’arrivée à la tête des Etats-Unis de Donald Trump est cruelle pour les médias traditionnels, incapables d’arrêter un « monstre » qu’ils ont eux-mêmes pour partie engendré, et dépourvus de toute emprise sur l’électorat. Cette perte d’influence est désormais la meilleure alliée du populisme. (@LesEchos)

#Politique

Qui est la start-up qui développe la civic-tech à Nice. La plateforme Civocracy est basée à Berlin. Elle s’intéresse à la France et surtout à la Métropole Nice Côte d’Azur avec laquelle elle lance dès le 10 novembre l’expérimentation de sa plateforme de discussion avec les citoyens. Elle durera une année et son objectif est de permettre un débat constructif en temps réel et de donner l’opportunité aux citoyens de faire remonter les problématiques qui lui paraissent essentielles. (@latribunepaca).

#Impot

La « Google Tax » franchit une étape. Contre l’avis de Michel Sapin, la commission des finances de l’Assemblée a adopté jeudi 10 novembre l’amendement socialiste instaurant une taxe « sur les profits détournés », pour lutter contre l’optimisation fiscale des multinationales. (@Le_Figaro)

#Sante

Des scientifiques ont créé une clé USB capable de dépister le VIH. « Surveiller le virus est crucial pour permettre à un traitement contre le sida d’être efficace ». C’est fort de ce constat que Graham Cook et ses équipes de l’université Imperial College London ont créé un nouvel outil de test du VIH : une simple clé USB dont les premières expérimentations ont été expliquées dans la revue Scientific Reports. (@MashableFR).

#Piratage

Ransomwares : les banques provisionnent des bitcoins pour payer les hackers. Mieux vaut payer une rançon que de risquer de voir son site Internet paralysé par un hacking de grande ampleur, ou de se faire voler des informations sensibles lors d’attaques de type ransomware. C’est le constant que pose Simon Moore, président du congrès international annuel du cybercrime, interrogé par le Guardian. En cause ? La montée en puissance (et en nombre) des cyberattaques, dont celles menée le 21 octobre 2016 est l’un des exemples à ce jour le plus frappant. « D’un point de vue purement pragmatique, les institutions financières envisagent la nécessité de provisionner un stock conséquent de bitcoins dans le cas où elles seraient la cible d’une attaque de grande intensité et que les autorités ne seraient pas en mesure de les aider aussi rapidement que nécessaire. », explique l’expert. (@RSLNmag).

#Fichage

Fichier TES, géants du Net : qui en sait le plus sur vous ?.

Ce sera un gigantesque filet, « à la maille le plus fine possible, c’est-à-dire à l’échelle de l’individu ». Cette description du fichier TES (titres électroniques sécurisés) est assumée par un commandant de police, mais cet outil « place la France dans un débat à la « Minority Report », concède-t-il. Le film décrit un pays qui, en 2054, a éradiqué le meurtre en se dotant du système de prévention-détection-répression le plus sophistiqué du monde. Notre réalité n’en est pas là. Mais un fichage général de la population, une idée que redoutent les défenseurs des libertés publiques, jusque dans les rangs du gouvernement, obligeant Bernard Cazeneuve à accepter finalement l’organisation d’un débat parlementaire sur le sujet, est bel et bien lancé. (@LObs).

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