30 Nov

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 30 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Cette intelligence artificielle est capable de créer des vidéos et d’anticiper le futur. Des scientifiques du MIT et du CSAIL ont développé un algorithme capable de créer des vidéos et de prédire ce qu’il va arriver en se basant seulement sur une seule scène. L’équipe de chercheurs a soumis son algorithme à un entrainement intensif en le faisant regarder 2 millions de vidéos. Ces vidéos sans titres contenaient des scènes ordinaires pour que l’intelligence artificielle s’habitue aux interactions de la vie humaine. Suite à ce long visionnage, l’algorithme est capable de générer ses propres vidéos d’une très courte durée (1,5 secondes). L’algorithme crée ces images grâce à un système qui oppose deux réseaux neuronaux. Le premier permet de générer la vidéo et le deuxième fait la distinction entre les vraies vidéos et celles créées par une machine. (@tomsguidefr).

Chine : une I.A. détermine les criminels potentiels. Xiaolin Wu et Xi Zhang, deux chercheurs en informatique à la Shangai Jiao Tong University, ont publié un rapport sur le site arXiv.  Ils déclarent avoir mis au point des algorithmes capables de repérer, grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, les criminels, qu’ils soient déclarés ou ou non… une théorie qui fait froid dans la dos et évoque malheureusement celle de Cesare Lombroso au 19ème siècle. Ce dernier avait établi le profil du « criminel né », soit un homme qui présente certains traits anatomiques (forte mâchoire, arcades sourcilières proéminentes…), psychologiques (insensibilité à la douleur…) et sociaux (tatouages, argot…) qui le rapprocheraient du sauvage. Le médecin avait dû, alors faire face à un mouvement critique de grande ampleur. (@LAdn_Eu).

L’I.A. de Google sait maintenant mieux lire sur lèvres qu’un humain bien entraîné Pourquoi j’ai choisi de devenir un entrepreneur sans-domicile fixe. Google a ajouté une nouvelle compétence à son intelligence artificielle DeepMind : la possibilité de lire sur les lèvres de ses interlocuteurs. L’IA est encore loin d’être parfaite, mais après avoir visualisé plus de 5000 heures de programmes TV, elle est désormais bien plus performante qu’un humain entraîné à lire sur les lèvres. (@JournalDuGeek).

#Prospective

Des puces RFID directement injectées sous la peau pour payer ou gérer ses applications mobiles. Une idée géniale pour se passer des objets ou une menace pour la vie privée ? Démarrer sa voiture d’un simple geste de la main ou payer son café avec le doigt : grâce à des puces directement incorporées dans le corps, les objets connectés ne seront bientôt qu’un lointain souvenir. En Suède, des employés d’un centre d’affaires ont choisi se faire implanter une puce RFID sous la peau pour profiter de tous les services : badger à l’entrée des bâtiments, prendre le bus, payer le restaurant d’entreprise et même faire des photocopies. “Plus besoin de s’embarrasser un code PIN ou un mot de passe, il suffit de toucher quelque chose avec sa main pour interagir avec », se réjouit son inventeur, membre d’un groupe de “biohackers” suédois qui s’est fait lui-même implanter la puce. (@bymaddyness).

#Ville

« Il n’existe pas un modèle de smart city, mais des projets adaptés aux besoins de chaque ville » Le développement des smart cities est devenu un élément clé pour faire face à la croissance démographique des villes. Ce concept, basé sur le numérique, permet d’optimiser les flux, les ressources énergétiques, et de réduire l’impact environnemental. Mais la smart city n’est pas sans transformer en profondeur toute l’industrie de construction, de gestion et d’exploitation des villes. Entretien avec François Duquesnoy, Directeur smart cities chez Orange. (@orangebusiness).

Après New York et Singapour, Romainville veut voir pousser sa tour maraîchère. La ville de Seine-Saint-Denis met la dernière main à son projet de ferme verticale bio au cœur d’une cité réhabilitée.Des fous veulent faire pousser des légumes en ville. Et c’est dans cette zone hyper-urbanisée de la petite couronne que la maire divers gauche, Corinne Valls, veut voir pousser une tour maraîchère, un bâtiment high-tech où les légumes bio pousseront sur six étages, « entre geste ancestraux et modernité ». Un clin d’œil à l’histoire mais, surtout, la volonté de réconcilier les Franciliens avec leur environnement en invitant la campagne à Romainville. Ce mode de production en bacs fait déjà ses preuves dans de grandes mégapoles où il n’y a plus un centimètre carré disponible au sol. A New York, les fermes de la Brooklyn Grange disposent ainsi de 10.000 m2, le plus grand potager sur toits de la planète. L’idée de la ferme verticale est aussi mise en œuvre à Singapour où, au milieu des gratte-ciels, les salades poussent en hauteur. Sauf que Romainville sera nettement plus écoresponsable que sa cousine asiatique car les légumes sont non seulement cultivés hors-sol mais… sans terre. (@LObs).

Le 3° Forum économique du Grand Paris, le 9 décembre, célèbre l’économie circulaireComme le souligne la maire de Paris, Anne Hidalgo, cette réorientation profonde de notre société vise à mettre fin au découplage entre économie et écologie, marchandises et ressources, valeurs d’échange et valeurs d’usage. En substituant la logique du réemploi à celle du remplacement, elle met chacun en situation de retisser avec son environnement, pris dans le sens le plus large possible, les liens sensibles à défaut desquels toute création de richesse s’accompagne d’une dilapidation de ressources. (@latribune).

#Entreprise

Le nouvel âge de la French Tech. Une forme de malédiction ou plutôt le constat d’une carence qui conduit ces pépites à considérer qu’il n’est pas possible d’accélérer leur déploiement à l’international depuis une base hexagonale devenue trop étroite. A quelques trop rares exceptions près, comme BlaBlaCar ou Deezer, par exemple, elles considèrent qu’elles n’ont le choix qu’entre deux solutions : l’exil ou le rachat par un grand groupe. Comme Criteo, parti se coter sur le Nasdaq, ou Withings, récemment racheté par Nokia. C’est ce signe indien qui est sur le point d’être vaincu. Coup sur coup, la semaine dernière, on apprenait que Sigfox, l’opérateur de réseau pour objets connectés, et Devialet, le spécialiste du son haut de gamme, s’apprêtaient à boucler des tours de table à neuf chiffres. Ce matin dans « Les Echos », c’est Webedia, le groupe d’édition thématique sur le Web, qui revendique le statut de licorne. C’est-à-dire une valorisation supérieure à 1 milliard d’euros, grâce notamment aux quelque 300 millions d’euros qu’a investis Fimalac depuis son entrée au capital en 2013. (@LesEchos).

#Economie

Airbnb, Drivy… Le RSI ne sera pas obligatoire pour les loueurs. Voilà qui devrait en rassurer plus d’un. Après de nombreux revirements et rebondissements, les députés ont finalement tranché: les particuliers louant leur appartement sur Airbnb ou leur véhicule sur Drivy et qui dépasseraient un certain seuil de revenus, pourront rester affiliés au régime général. Lundi 28 novembre, les députés ont débattu en nouvelle lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Leur dernier voteobligeait les particuliers louant des biens via des plateformes collaboratives à payer des cotisations sociales au-delà d’un seuil de revenus (7 720 euros pour les biens meubles comme les voitures et 23 000 euros pour l’immobilier) et à s’affilier au régime social des indépendants (RSI). Mais les choses ont basculé. (@Lentreprise).

Dans les coulisses des expériences Airbnb : en route vers le futur du voyage ? A une époque où l’ensemble des Google, Facebook, Netflix, Tesla ou Uber mettent l’accent sur la technologie, les algorithmes et l’intelligence artificielle, la posture d’Airbnb est assez unique dans l’industrie. Une position que Brian Chesky (CEO d’Airbnb) finira d’assumer en prononçant cette dernière phrase : « Everything that we do, will be powered by people » (Tout ce que nous faisons sera alimenté par l’humain). (@Numerama).

#Sante

L’uberisation de la santé pas encore une réalité. Çà et là, les annonces de bouleversement des modèles économique de santé et des professions de santé font florès : « Uberisation de la santé: les médecins sur leurs gardes », « L’uberisation de la santé en marche », « Quand les robots remplaceront les infirmières… » Mais, comme les films de science-fiction annonçant, à tort, des voitures volantes pour les années 2000-2010, la réalité est différente. « La santé n’est pas un produit comme un autre. Les compétences des médecins ne peuvent pas être reproduites comme celles des taxis », assure Frédéric Bizard, économiste spécialiste de la santé à Sciences Po Paris, pour justifier cette difficile diffusion de l’uberisation de la santé. (@latribune).

#Information

Après l’élection présidentielle américaine et la victoire de Donald Trump, Facebook a largement été critiqué pour avoir toléré la diffusion mensonges comme Google qui lui aussi, a essuyé son lot de critiques pour avoir laissé passer des articles mensongers sur Google Actualités. Quelques semaines avant la fin de la campagne présidentielle, sur la plateforme de Wikipedia, une véritable bataille numérique s’est jouée entre les supporters d’Hillary Clinton et ceux de Donald Trump. Mais là où Wikipedia est parvenu à se démarquer vis-à-vis de Facebook ou Google, c’est en intervenant le plus vite possible pour supprimer les informations fausses ou diffamatoires.. Victor Grigas. employé du service vidéo de Wikimedia (branche de Wikipedia, interrogé par Vice, explique que « Si les règles de Wikipedia étaient appliquées à Facebook… Ils perdraient 99% de leur contenu. […] Il y a une politique stricte sur Wikipedia que les gens voient comme un véritable obstacle à l’entrée pour pouvoir commencer à éditer, parce qu’il y a une énorme phase d’apprentissage. » (@slatefr).

#TransformationNumerique

Vous pensiez que la révolution digitale se limitait aux smartphones et aux réseaux sociaux ? Vous aviez tout faux… Alors que la révolution digitale ne fait que commencer, les entreprises traditionnelles et les institutions publiques paraissent n’avoir qu’une vague compréhension des bouleversements qu’elles vont devoir amorcer pour rester compétitives. Beaucoup envisagent à tort cette métamorphose comme une adaptation progressive et douce. Or, les règles ont radicalement changé. Extrait de « Transformation digitale : l’avènement des plateformes » de Gilles Babinet, aux Editions Le Passeur. (@Atlantico_fr).

#Presidentielle2017

Trois questions à poser à François Fillon sur sa politique numérique. Deux jours après la victoire de François Fillon au second tour de la Primaire de la droite, Renaissance Numérique s’interroge sur ses propositions majeures en faveur du numérique. Le Think Tank adresse trois questions au candidat à la Présidentielle 2017 : #1 Pourrez-vous déroger au principe de neutralité du Net pour taxer les plates-formes ? #2 Pourrez-vous contraindre les plates-formes collaboratives à transmettre au fisc les revenus générés par leurs utilisateurs ? #3 Par quel procédé pourrez-vous rendre applicable la carte d’identité biométrie ? (@LUsineDigitale).

#RealiteVirtuelle

Plus performants, plus accessibles, les nouveaux casques 3D de réalité virtuelle débarquent. Que ce soit pour dessiner en 3 dimensions ou pour naviguer au milieu d’un fleuve infesté de crocodiles, l’immersion s’avère bluffante. Pour les industriels du numérique, la réalité virtuelle est l’avenir du divertissement, mais serait aussi celui du travail et des réseaux sociaux… Des mondes numériques que l’on peut désormais explorer en mouvement comme dans la vraie vie et où l’on pourra même toucher et ressentir des objets virtuels. Des expériences d’immersion totale qui trompent nos sens à tel point que notre cerveau a bien du mal à faire la différence avec la réalité. Voir Émission du 26 novembre 2016 de Futur Mag (@Artefr).