14 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Livre

xCette vieille histoire qui dit que lire donne soif… (@ActuaLitte).

#Presidentielle2017

Facebook, Twitter et les médias se mettent en marche pour couvrir la primaire de droite. Un peu comme ils l’ont fait pour la présidentielle américaine, Facebook et Twitter veulent jouer un rôle médiatique dans les élections qui attendent la France ces prochains mois. Des initiatives qui se mettent en place à l’occasion des primaires de la droite et du centre, qui mobilisent aussi les médias. Et autant dire que ces débats seront scrutés de près, notamment sur Internet. Car pour cette campagne, les réseaux sociauxsemblent bien décidés à jouer un rôle actif, avec l’aide des médias qui multiplient les expériences, du compte-rendu Snapchat au résumé des candidats en passant par des ambitions plus intimes. (@nextinpact).

Comment Twitter France se prépare pour l’élection. Mercredi 12 octobre, Twitter donnait rendez-vous aux médias pour expliquer la stratégie qu’il compte mener pour encadrer la campagne présidentielle 2017. Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique de l’institut Harris avait fait le déplacement pour présenter une étude commandée par Twitter sur ses utilisateurs et leur rapport à la politique. Alors que 3,2 millions d’Américains ont suivi le dernier débat de la présidentielle  US sur Twitter et se sont échangés à ce propos plus de 17 millions de tweets, il était temps pour Twitter France de dévoiler sa stratégie dédiée à la politique. L’étude de l’institut prend tout son sens pour cette campagne présidentielle puisqu’elle fait un état des lieux de l’engagement des utilisateurs de Twitter en politique. Et il semble effectivement que le réseau social est le lieu privilégié pour les citoyens qui cherchent à s’informer et à entrer en contact avec des personnalités politiques. (@Numerama).

#Politique

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties ? (Partie 2).Après une entrée en matière expliquant la grandissante soif de démocratie participative, voici la seconde partie de cette série d’articles qui passe en revue les grandes applications du numérique en politique et dans le fonctionnement de la démocratie : La démocratie participative à l’échelle locale et nationale, le numérique en campagne électorale et dans les programmes électoraux. (@Frenchweb).

#Ville

Et si les villes régulaient la livraison du dernier kilomètre ? La mutation de la cité a déjà commencé, sous l’impulsion des Uber,Amazon, Deliveroo & co. Dans les grandes villes, les coursiers à pied, vélo, scooter, vélo-cargo, camionnettes, font désormais partie du paysage. La livraison en une heure s’impose comme un standard universel, pour le plus grand bonheur de consommateurs adeptes du « tout tout de suite ». Une « ville as a service » façonnée par les start-up et géants du numérique, qui adaptent l’offre à la demande en temps réel à grand coup d’algorithmes. La Fabrique de la Cité, think tank créé à l’initiative du groupe Vinci, note l’émergence de cette ville service, entièrement tournée vers la satisfaction du consommateur. Un client « aux attentes paradoxales », souligne Cécile Maisonneuve, directrice de la structure. « Il veut une ville sans bruit, sans pollution mais veut être livré rapidement et à toute heure », Et si possible sans surcoût mais par une main-d’œuvre non sous-payée… Mission impossible. L’auto-régulation par le marché ne suffira pas à respecter tous ces impératifs inconciliables. Le think tank imagine deux autres scénarios de réinvention de la ville… et d’appropriation de la question logistique par le pouvoir local, et la population. (@LUsineDigitale).

#Alimentation

Foodtech : L’Epi Dupin devient le premier restaurant 100% digitalisé de France. Au premier abord, L’Épi Dupin est une brasserie parisienne classique. Pourtant, ce restaurant fondé en 1995 est unique en son genre. D’abord parce que son chef, François Pasteau, est un militant acharné du « zéro carbone ». Il a déjà transformé l’Épi Dupin en laboratoire écolo. Il récupère ses déchets pour produire du méthane. L’eau que les clients consomment gratuitement est micro-filtrée et la quasi-totalité de ses produits sont locaux et de saison. Désormais, l’infatigable chef se sent investi d’une nouvelle mission: contribuer à la transformation numérique des restaurants. Car même si les services de réservation en ligne ou de livraison de repas à domicile les restaurateurs restent sceptiques face aux outils numériques qui veulent s’incruster en cuisine. Pour Bernard Boutboul, le co-créateur et dirigeant de La Brigade Digitale, un collectif qui entend aider les restaurants à réinventer le parcours client : « En réalité, les restaurateurs ont peur du numérique, car ils ne comprennent pas ses bénéfices. Beaucoup pensent que la high-tech dans le restaurant, ce sont les robots qui remplacent les serveurs, alors qu’il s’agit en fait de tout un tas d’outils pratiques qui permettent de gagner du temps et de mieux fidéliser les clients ». (@latribune).

#Justice

États-Unis: une juge autorise l’utilisation de Twitter pour assigner en justice. « You’ve been served. » Dans les séries télévisées et films américains, il arrive de temps à autre qu’un personnage se fasse assigner en justice et qu’on lui remette une notification papier en mains propres. Même si dans la vie quotidienne, des scènes du genre restent peu courantes –les huissiers de justice ne la prononcent que rarement– , elles risquent de se raréfier encore d’avantage. Un juge américain a en effet permis qu’une assignation soit remise à un défendant via Twitter, comme l’a rapporté le site américain spécialisé Law News le 5 octobre. (@LaTribune).

#MediaSocial

Quelle stratégie de communication sur Snapchat ? Avec 150 millions d’utilisateurs actifs quotidiens dans le monde, selon Bloomberg, Snapchat ne peut que susciter l’intérêt des marques. L’application  a annoncé mi-juin le lancement d’une API publicitaire, Snapchat Partners. Il n’y a pour l’heure aucune offre, ni aucun tarif pour la France, mais l’ouverture d’un bureau parisien, à l’automne, devrait être l’occasion pour le réseau social de clarifier son positionnement dans l’hexagone. « On peut imaginer que, pour son arrivée sur le marché, Snapchat va proposer des offres premium assez chères et réservées à des annonceurs sélectionnés pour leur créativité », note Sandrine Plasseraud, directrice générale de l’agence We Are Social. (@Emarketing_fr).

#Data

Etats-Unis : la police exploite les données Facebook et Twitter pour pister des manifestantsLa puissante American Civil Liberties Union (ACLU), une association de défense des libertés civiques aux Etats-Unis, a publié mardi 11 octobre une série de documents prouvant que la police américaine a exploité les données de Facebook, de Twitter et d’Instagram pour surveiller des manifestations et pister leurs participants. Elle a utilisé pour cela les services de Geofeedia, une entreprise « qui permet à des centaines d’organisations partout dans le monde de prévoir, analyser et agir en s’appuyant sur les signaux des réseaux sociaux en temps réel », peut-on lire sur son site. Concrètement, Geofeedia se connecte aux applications programming interfaces (API) de ces trois sites, un service qui permet à des entreprises d’en extraire efficacement des données. La société a ainsi pu extraire, analyser et organiser des masses d’informations issues de ces réseaux sociaux, pour les mettre à disposition des forces de l’ordre. (@pixelsfr).

#Education

Coorpacademy, le Netflix de l’EdTech, veut dépoussiérer la formation en entreprise. « Sans culture numérique, on ne va pas bien loin aujourd’hui en entreprise ». Le constat que dresse Arnaud Mitre, ancien de Google France et cofondateur de la startup Coorpacademy, tombe sous le sens. Sous l’effet de la révolution numérique, qui pousse tous les secteurs, un par un, à effectuer leur transformation digitale, les entreprises doivent adapter leur modèle économique et leur fonctionnement pour survivre à l’ubérisation. Pour cela, les grands groupes, PME et TPE doivent former leurs employés à cette nouvelle économie. Les sensibiliser aux enjeux du big data, des réseaux sociaux, du cloud, des données personnelles ou encore du management horizontal. Bref, leur inculquer des « soft skills », c’est-à-dire l’indispensable culture numérique, le langage commun qu’il faut maîtriser pour avancer. Problème (et amusant paradoxe) : le secteur de la formation en entreprise rencontre des difficultés avec sa propre digitalisation. Dans beaucoup de sociétés, la formation interne prend la forme d’ateliers ponctuels, de cours physiques « à l’ancienne », de slides ou de longues vidéos… Une méthode peu flexible et assez contraignante pour les employés. Or -et c’est tout le pari de Coorpacademy- comment une entreprise pourrait-elle transmettre la culture digitale si elle utilise elle-même des outils archaïques ? (@LaTribune).

#Economie

Emploi, croissance, rentabilité… la French Tech tord le cou aux idées reçues. L’étude menée par EY et France Digitale démontre la pérennité du modèle prôné par les start-up françaises.Elles s’appuient sur l’accélération de leur croissance et une forte internationalisation. (@EchosBusiness).

#IntelligenceArtificielle

Des chercheurs français ont (presque) trouvé le moyen de prédire l’avenir sur Twitter. Un événement se produit. Entre-temps, De nombreux internautes témoignent sur les réseaux sociaux. Détecter ce que les gens pensent et les événements qui sont en train de se produire sur les réseaux sociaux, c’est l’une des missions des mathématiciens du Nokia Bell Labs de Paris Saclay, qui ont mis au point un nouvel algorithme à cet effet parce que le problème avec Twitter, c’est le volume de données qu’il représente, rendant très difficile son tri et son classement. (@BFM_HighTech).

#HommeAugmente

À l’origine du Cybathlon, les Jeux de l’homme augmenté. Zurich a accueilli samedi 8 octobre la première édition du Cybathlon. Une compétition sportive qui a rassemblé 66 équipes composées de chercheurs en robotique et d’athlètes atteints de handicaps. Retour sur l’origine et l’ambition de cette formule inédite. Courses d’exosquelettes, de chaises roulantes motorisées et d’avatars pilotés par la pensée… Voici quelques-unes des épreuves qui figuraient au programme de la toute première édition du Cybathlon, organisé samedi 8 octobre dans une patinoire de Zurich. Conjointement organisé par l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETZ) et le Swiss National Competence Center of Research in Robotics (NCCR Robotics), cet évènement a réuni ingénieurs, chercheurs et techniciens autour de projets pilotés par des athlètes atteints de handicaps. Le Cybathlon constitue la toute première compétition sportive opposant des athlètes assistés à la fois par la robotique et les sciences cognitives. Toutes les technologies d’assistance y sont admises, « même celles qui ont été exclues des Jeux paralympiques », confiait dès 2014 à la BBC le professeur Robert Riener, chercheur à l’Institut de robotique et des systèmes intelligents à l’ETZ, à l’origine de cette journée. Lire la suite sur le site de @UsbekEtRica.

13 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

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Le déferlement d’images sur les réseaux sociaux transforme-t-il notre cerveau ? Lors d’une conférence en juin, Nicola Mendelsohn, cadre chez Facebook, prédisait que le célèbre réseau social allait devenir 100 % vidéo dans les 5 années à venir. « Le texte est en déclin, nous l’observons au fil des ans. Si je devais parier sur l’avenir des réseaux sociaux, je dirais : vidéo, vidéo, vidéo. » Au même moment, un article du New York Times chroniquait le livre d’un groupe de jeunes personnalités – « le Snap Pack » – qui passent leurs soirées à faire des photos dans le but de les partager avec leurs « followers ». Le journaliste explique : « Ce n’est pas pour garder des souvenirs de l’événement qu’ils font des photos et des vidéos pour les publier sur Instagram ou sur Snapchat. L’événement de leur soirée, c’est de faire des photos et des vidéos. » Légende image : Une photo prête à être partagée avec le monde entier. Photo : Darley Shen / Reuters. (@FR_Conversation).

#Politique

Le numérique peut-il améliorer les démocraties? (Partie 1). Par Olivier Ezratty, expert Frenchweb. Les périodes électorales sont toujours propices à la remise en cause du système politique en place. L’élection présidentielle qui s’annonce permet de remettre le couvert. Les raisons sont bien connues. Un raz le bol du système politique existant, de sa difficulté à régler les problèmes, notamment économiques et environnementaux… La société civile cherche une autre voie et se met à rêver d’une démocratie participative avec comme idée sous-jacente que les partis politiques traditionnels ont fait leur temps. Le numérique est alors brandi comme la solution qui peut accompagner la mise en œuvre d’une démocratie renouvelée. D’où la création de nombreuses startups « civic techs » qui ambitionnent de promouvoir la démocratie participative ainsi que la démocratie directe, des concepts inventés bien avant Internet mais que ce dernier permettrait, en théorie, de mettre en place plus efficacement. (@Frenchweb).

#Numerique

Les 6 et 7 octobre, Toulouse accueillait pour la 2ème année consécutive la conférence EmTech, organisé par MIT Technology Review. Au menu, un plateau d’intervenants composé par des entrepreneurs et des chercheurs en technologies émergentes dans des domaines tels que l’aviation, la blockchain, l’éducation, la santé, la smart city. Cette conférence est étiquetée comme « l’un des plus grands rendez-vous internationaux sur les technologies du futur ». Explications pour le grand public. (Tout ce qui buzz@France3MidiPy).

#Banque

Banques contre Fintech : la guerre aura-t-elle lieu ? Il y a des banquiers et des startuppers. Chacun se cherche une place sur un petit canapé vintage installé au milieu d’une rampe de skate, dans le vaste hangar de Darwin, une ancienne caserne transformée en tiers-lieu branché et pépinière d’entreprises à Bordeaux. « Il n’y a pas de place pour tout le monde ? C’est un beau symbole » ironise Alain Clot, le président de France Fintech. Mais cette anecdote, en ouverture de la conférence Bordeaux Fintech qui s’est tenue les 5 et 6 ocotbre, éclaire à merveille la problématique de ces nouveaux entrants qui réinventent les services financiers. Un petit microcosme qui compterait une cinquantaine de jeunes pousses en France, et un peu plus de 1.200 entreprises dans le monde, employant 370.000 personnes, selon le paysage Fintech brossé par VB Profiles… soit autant que le nombre de salariés du secteur bancaire en France. Au total, ces nouveaux acteurs de la finance ont levé en cumulé plus de 100 milliards de dollars. (@LaTribune).

REGTech contre FINTech : au croisement entre réglementation et bouleversement sur le marché des titres. Les services financiers sont l’un des secteurs les plus réglementés au monde. C’est un secteur complexe où la réglementation influe sur la rapidité des changements et leur nature. Une nouvelle volonté d’expérimenter a toutefois fait son apparition. À quel point se rejoignent réglementation et bouleversement ? La technologie peut-elle aider à gérer ces changements, qu’ils soient attendus ou non ? (@AgefiFrance). A lire aussi : Comment les regtech veulent rendre aux banques leur agilité (@journaldunet) et Comment les fintech transforment les services financiers ? (@KeeSystem).

Blockchain

Comment parler d’une nouvelle technologie quand « on ne sait pas encore de quoi on parle » ? La blockchain ou « chaîne de blocs » est une technologie permettant de certifier des transactions de manière décentralisée. Prometteuse, elle pose nombre question dont une : comment on parle d’une technologie nouvelle ? Il faut parler ce matin de la blockchain ou « chaîne de blocs » en français, parce qu’on parle des banques aujourd’hui dans la Matinale, et qu’elles pourraient être parmi les premières concernées ; parce que se déroule aujourd’hui à Paris une grande conférence consacrée à la blockchain ; et parce que le 2 octobre, Jean-Claude Trichet ancien gouverneur de la Banque Centrale Européenne a dit voir là une “invention géniale”. Et quand Jean-Claude Trichet dit quelque chose, il faut l’écouter. Voilà pourquoi, il faut parler de la blockchain. Maintenant, vous avez hâte de savoir ce que c’est que la blockchain… eh bien, je ne vais pas vous le dire… enfin pas tout de suite… Avant, il faut dire à quel point voir apparaître une technologie est passionnant. Ca n’arrive pas souvent dans une vie, alors il faut bien se rappeler des premiers moments où on en a entendu parler, des discours qui l’accompagnait, des craintes et des promesses. C’est ce qui se passe en ce moment avec la blockchain. C’est passionnant parce qu’il est possible que l’on se trompe, que l’on voie dans une technologie un potentiel révolutionnaire, et qu’il ne se réalise jamais, pour des raisons très variées (qui peuvent être économique, juridique, ou tout bêtement de désir humain) La blockchain en est là aussi. (@franceculture).

#Streaming

Netflix, le nouveau « soft power » d’Hollywood. Le géant du streaming vidéo sur lequel Manbang a pris exemple peut, lui, se targuer d’être partout. Aujourd’hui présente dans plus de 190 pays, la société compte 83 millions d’abonnés sur la planète, dont 36 millions en dehors des Etats-Unis. Seules la Chine, la Crimée, la Syrie et… la Corée du Nord ne sont pas encore touchées par cet ouragan. En l’espace de six ans, ce qui n’était qu’une entreprise nationale de location de DVD envoyés par la poste s’est transformé en un géant international grâce à Internet. Un diffuseur mondial faisant fi des réglementations nationales en matière de soutien aux productions locales ou aux quotas de diffusion en proposant une sélection de contenus majoritairement hollywoodiens et accessibles sur tablettes, téléviseurs et smartphones. (@Lexpansion).

#Energie

Premier projet français de blockchain dans l’énergie. Depuis quelques mois, la blockchain est partout débattue comme un élément majeur de disruption de nombreux secteurs d’activité, finance en tête. Mais c’est dans tous les domaines où elle peut se substituer à un tiers de confiance qu’elle a un rôle à jouer. Dans ce contexte, alors que les projets d’autoconsommation et de solidarité énergétique entre consommateurs progressent rapidement, rien d’étonnant à ce qu’elle investisse le secteur de l’énergie. L’initiative menée à New York dans le quartier de Brooklyn a défrayé la chronique au printemps dernier. Grâce à TransActive Grid, les habitants d’un côté de la rue peuvent désormais vendre l’électricité produite par les panneaux solaires posés sur leurs toits à leurs voisins du trottoir d’en face. Plus récemment, la plateforme française de crowdfunding dédiée aux énergies renouvelables Lumo avait annoncé rejoindre une initiative internationale mêlant énergie solaire et blockchain pour donner de la valeur à une cryptomonnaie solaire. (@LaTribune).

#International

Depuis 2014, l’Estonie permet à des entrepreneurs venus du monde entier d’installer leur entreprise sur son territoire sans qu’ils n’aient à déménager. Une démarche rendue possible grâce à un nouveau statut : l’e-resident. l’Estonie a annoncé un partenariat entre son programme « e-residency » et Bitnation, plateforme collaborative ayant lancé une nation virtuelle basée sur la blockchain. Désormais, les internautes peuvent utiliser les services de notariat (baptisés « Public Notary ») de Bitnation pour signer des contrats commerciaux en s’authentifiant grâce à leur identité d’e-résident. A lire aussi : L’Estonie, et son service administratif entièrement digitalisé, découvre les risques du « tout-en-ligne ».

En Inde, on donne une journée de vacances aux machines et on les célèbre. Cette fête s’appelle Ayudha Puja, que l’on pourrait traduire par « culte des outils ». C’est une fête hindoue qui se déroule au cœur d’un ensemble de fêtes du nom de Navaratri. Comment ça se passe ? Les machines sont d’abord lavées. Puis elles sont enduites d’un peu de pâte de curcuma et encensées de bois de santal. Le soir qui précède la fête, on les place sur une estrade, on leur accroche une couronne de fleurs. Le lendemain, jour de la fête, elles sont célébrées avec de images de trois déesses. Ensuite, on laisse les machines tranquilles, et on les contemple.

#Entreprise

Cent pépites du numérique Made in France. Pour la cinquième année consécutive, L’Usine Digitale et L’Usine Nouvelle ont sélectionné, région par région, une centaine d’entreprises représentatives de la French Tech. Découvrez-les grâce à notre carte interactive. (@LUsineDigitale).

On peut-être une entreprise en pleine croissance à l’international et être tout près de la faillite en France. C’est ce qui arrive à Cocolico, un fabricant de vêtements pour enfants créé en 2013 à Montauban. Ils fabriquent leurs vêtements en France et les vendent en Chine. Un de leurs investisseurs vient de les lâcher alors que leur carnet de commande était plein. Ils n’ont besoin que de 15.000 € pour tenir le temps de trouver un nouvel investisseur. Les banques ont refusé, elles les trouvaient trop jeunes. Du coup, ils se sont tournés vers le financement participatif et ils ont récolté plus de 26 000 €.

#Economie

Avec Uber et Airbnb, les travailleurs indépendants sont heureux, mais… Près de 162 millions de travailleurs aux Etats-Unis et en Europe ont aujourd’hui un statut d’indépendant, soit 20 à 30% de la population active dans ces deux zones gégographiques, selon l’étude « Independant work: Choice, necessity, and the gig economy » réalisée par McKinsey. Face à l’ampleur du phénomène, le cabinet de conseil américain a souhaité en apprendre plus concernant cette catégorie de travailleurs aujourd’hui méconnue, et déterminer s’ils étaient, ou non, satisfaits de leur situation. La presse anglo-saxonne parle en effet de plus en plus de «gig economy» pour qualifier ces «emplois d’indépendants», ou «petits boulots» qui ont émergé ces dernières années sous l’impulsion de plateformes comme Uber ou AirBnB, ou encore dans la FoodTech, Deliveroo et Foodora, pour ne citer que les plus connues. Le terme, qui signifie concert en anglais, fait référence au statut précaire des musiciens, qui cumulent les contrats sans avoir d’emploi fixe. Les nouveaux travailleurs indépendants tirent-ils réellement profit de l’économie collaborative ? A noter, dans sa définition du travailleur indépendant, McKinsey intègre les freelances, les chauffeurs Uber, l’équivalent des auto-entrepreneurs français, mais aussi les particuliers qui louent leur bien sur AirBnB. (@frenchweb).

#Data

Open data : la France en deuxième position en Europe. 80% des pays européens disposent désormais d’une politique dédiée à l’ouverture des données publiques. En 2015, ils n’étaient que 69% selon un rapport établi par Capgemini qui dresse un état des lieux de l’open data en Europe. Dans un marché européen estimé à 325 milliards d’euros entre 2016 et 2020, l’enjeu est de taille pour l’économie du continent. Si une grande majorité des pays en Europe (90%) possède un portail national, cela ne signifie pas pour autant que chacun des pays mène une politique très favorable à l’ouverture des données publiques. Pour mesurer la maturité « open data » de chaque pays, les indicateurs retenus visent à la fois à couvrir la maturité du portail national (nombre de fonctions et de jeux de données disponibles), les politiques nationales en faveur de l’open data et l’impact économique et social de l’open data. A lire aussi : L’open data à l’heure de la maturité en France. (@LaTribune).

#Cinema

Alibaba investit aux côtés de Steven Spielberg. Les Chinois se ruent sur Hollywood. Cela pourrait même faire un bon film: à grands coups d’investissements, les deux hommes les plus riches de Chine, Jack Ma et Wang Jianlin, se livrent un combat titanesque pour s’imposer dans le cinéma mondial. C’est Jack Ma, première fortune du pays et président du géant du commerce en ligne Alibaba, qui vient de réaliser la dernière offensive. Le milliardaire va créer une « alliance stratégique » avec Steven Spielberg, le réalisateur américain et recordman des recettes au box-office. « Nous apporterons plus de Chine à l’Amérique et plus d’Amérique en Chine », a résumé dimanche le créateur d’E. T., qui avait fait le voyage jusqu’à Pékin. De son côté, Jack Ma a estimé que cette collaboration « pourra servir de pont culturel entre les deux pays ». (@Figaro_Economie).

 

12 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Machine Learning : cinq choses à savoir pour comprendre la révolution bigdata. Jusqu’à récemment, les ordinateurs avaient besoin d’instructions complexes et précises pour accomplir la moindre tâche. Au fil des années, les langages de programmation ont évolué, mais le principal progrès effectué est le Machine Learning. Grâce à cette technologie, les ordinateurs sont désormais capables d’apprendre seuls. Cette technologie a le potentiel de révolutionner toutes les industries. Voici cinq choses indispensables à savoir au sujet du Machine Learning. Lire la suite sur le site @iot_business..

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Arrêtons d’opposer hommes et machines !  Pour l’ethnographe Tricia Wang (@triciawang), l’opposition binaire homme-machine est nocive, explique la coordinatrice d’un passionnant dossier d’Ethnography Matters(@ethnomatters) consacré à la co-conception homme-machine. Cette opposition nous empêche notamment d’apprécier combien nous nous trompons en croyant que les machines produisent des résultats qui ne se trompent pas ou en croyant que les machines produisent des résultats sans avoir recours aux humains. Cette opposition empêche les entreprises de faire face à leurs responsabilités, notamment aux erreurs de leurs systèmes, et nous empêche d’inventer une nouvelle approche pour mieux intégrer l’intelligence humaine et l’intelligence des machines et produire de meilleurs systèmes. A lire la suite sur le site @internetactu

Comment l’intelligence artificielle va éradiquer la race humaine (4 scénarios festifs). Le principe de l’intelligence artificielle dans sa tendance actuelle (deep learning) est la production par une machine de ses propres données. L’idée est que la machine n’est pas simplement programmée pour effectuer des calculs en fonction de paramètres prédéterminés. Elle est programmée pour apprendre, puis agir et interagir en fonction de son apprentissage. Elle participe déjà à la gestion de robots mobiles, d’objets connectés ou d’infrastructures. Le concept est formidable : associées au génie humain, ces machines apprenantes permettent de résoudre des problèmes bien trop complexes pour les compétences logiques de nos plus grands cerveaux, même associés. Et si des machines animées par une intelligence artificielle sont capables de progresser par elles-mêmes, il n’y a aucune raison qu’elles ne soient pas rapidement supérieures à l’humain. C’est ici que la peur s’invite… (@Rue89).

Faut-il avoir peur de Robocop ? En seulement quelques années, drones et robots ont pris une place tout à fait essentielle dans toutes les armées modernes du monde, au point de devenir des auxiliaires irremplaçables et de plus en plus efficaces, non seulement en matière d’observation et de recueil d’informations mais également en tant qu’armes de combat sur les différents théâtres d’opérations militaires.Au début de l’année dernière, la société de robotique Boston Dynamics avait fait sensation sur Internet et les réseaux sociaux en présentant une vidéo intitulée « Atlas, The Next Generation ». Dans ce court film très troublant on pouvait voir un robot humanoïde doté d’extraordinaires capacités de déplacements et capable de réactions très humaines face à des situations imprévues. Après s’être déplacé sans difficulté sur un terrain accidenté et enneigé, Atlas était montré en train de ranger des cartons sur une étagère. Mais le moment fort de cette vidéo était celui où on pouvait voir Atlas se relever rapidement après avoir été jeté à terre par l’un des ingénieurs de cet étonnant programme. Après de nombreuses années de recherche et plusieurs générations successives de machines, ce nouveau prototype Atlas possède des caractéristiques proches de celle d’un humain : il mesure 1,75 m pour un poids de 82 kg, consomme beaucoup moins d’énergie que ses prédécesseurs et surtout se déplace avec une agilité tout à fait remarquable. Il sait aussi manipuler avec précision et délicatesse toute sorte d’objets. Tous les spécialistes de la robotique qui ont pu voir cette vidéo reconnaissent qu’Atlas constitue une étape décisive vers la mise au point d’un robot humanoïde autonome et polyvalent, capable d’évoluer dans un environnement difficile et de s’adapter, au moins dans une certaine mesure, à des événements imprévus. Marc Raibert, le fondateur de Boston Dynamics, ne cache pas l’objectif qu’il s’est fixé « Fabriquer des robots avec une mobilité, dextérité, perception et intelligence comparables à celles des humains », rien de moins ! Suite à cette vidéo, Google qui détenait une partie des actions de Boston Dynamics s’est totalement retiré du capital. (@RTFlash).

#RealiteVirtuelle

Demain, nous n’irons plus SUR Facebook mais DANS Facebook ! Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. Pour Mark Zuckerberg, le « réseau social du futur » passe par une VR sociale qui place au centre les personnes et non les applications. Demain, nous n’irons plus SUR Facebook mais DANS Facebook ! Quelques jours après le lancement par Google de sa plateforme VR Daydream, Facebook vient de présenter, lors de la « keynote » Oculus Connect 3*, sa vision de la réalité virtuelle. Mark Zuckerberg y dialogue avec deux personnes représentées par leurs avatars, joue avec eux aux échecs ou les « téléportent » dans une photo ou une vidéo à 360°. Dans une scène à la Inception, il se téléporte dans son salon avec ses collègues, y reçoit un appel vidéo de sa femme (via Messenger) et prend un « selfie » de son avatar (virtuel) et de sa femme (réelle) depuis l’intérieur de sa maison qu’il poste ensuite sur son mur… Lire la suite sur le site de @Metamedia.

#JeuVideo

Après Webedia, Vivendi se renforce dans l’e-sport. Vivendi et sa filiale audiovisuelle Groupe Canal ont annoncé mardi un partenariat avec ESL (autrefois Electronic Sports League), présenté comme le leader mondial dans l’organisation d’évènements de e-sport. Ces compétitions de jeux vidéo sont un secteur naissant et encore éclaté, mais en plein développement. L’accord entre le groupe présidé par Vincent Bolloré et cette société basée en Allemagne intervient une semaine après que Webedia, filiale de Fimalac, a annoncé qu’elle s’enracinait un peu plus dans cette discipline. Webedia vient de mettre la main sur Oxent et Bang Bang Management ainsi qu’en gérant l’équipe de e-sport du PSG. (@LesEchos).

#RevengePorn

Le procès d’une ado pour une image nue menace Facebook. En Irlande du Nord, une jeune fille a intenté un procès à Facebook, qui a échoué à invalider son action en justice, rapporte le Guardian. Cette adolescente de 14 ans porte plainte parce qu’elle estime que le réseau social est responsable de la publication répétée d’une photo d’elle nue, sur une « page de honte » destinée à une vengeance. Entreprises tech et avocats jugent quant à eux que ce procès pourrait ouvrir les vannes à de nombreuses autres actions judiciaires. Le quotidien britannique cite Paul Tweed, un avocat irlandais qui a défendu plusieurs médias et entreprises tech. Il déclare : « Nous avons [son cabinet d’avocats] déjà vu une augmentation du nombre de gens appelant pour en savoir plus. Je vois cela comme un vrai problème prochainement pour tous les réseaux sociaux. » (@Rue89).

#MediaSocial

Facebook lance un réseau social payant pour les entreprises. Utiliser Facebook tout au long de la journée au travail ne sera plus forcément mal vu. Le réseau social lance « Workplace by Facebook », sa plateforme de communication destinée aux entreprises. Cette version est  déployée pour permettre aux salariés d’échanger et de travailler sur des projets. Workplace reprend les fonctions principales du réseau maîtrisé par 1,7 milliard d’utilisateurs à travers le monde. Pour distinguer les deux univers, la plateforme d’entreprise est présentée sous une apparence grise, contrairement au bleu traditionnel du réseau social. (@FigaroTech). A lire aussi : Facebook veut connecter le monde du travail avec Workplace (@RFI).

Marta Zarzycka: « Sur Facebook, notre champ visuel est déformé par la peur ». Le mois dernier, Facebook supprimait de sa plateforme la photographie de la petite fille au napalm, publiée parmi d’autres images de guerre par l’écrivain norvégien Tom Egeland. Les modérateurs, assistés par la technologie PhotoDNA qui scanne les images pour signaler la pornographie infantile sur Internet, ont considéré que la photo n’était pas conforme aux règles du site en matière de nudité. Prise par Nick Ut en 1972, l’image montre une enfant nue courant sur une route au Sud-Vietnam, hurlant de douleur après avoir été victime d’une attaque au napalm. Le quotidien norvégien Aftenposten a publié une lettre ouverte pour dénoncer l’acte de censure imputé à Mark Zuckerberg, « le plus puissant rédacteur en chef du monde ». Et les internautes se sont empressés de publier à leur tour la photographie, accusant Facebook d’effacer l’histoire, jusqu’à ce que l’entreprise revienne sur sa décision. Pour Marta Zarzycka (1), professeure et chercheure en études visuelles à l’université du Texas (Etats-Unis), la volte-face de Facebook détourne l’attention d’un problème que les internautes eux-mêmes n’ont pas vu : l’urgence n’est pas de garantir la visibilité des images qui ont déjà marqué notre histoire. Il convient surtout de s’inquiéter de la censure ordinaire des réseaux sociaux, qui filtrent chaque jour ce qui mérite ou a le droit d’arriver jusqu’à nos regards. Les images à protéger, selon elle, sont celles qui ne manquent encore à personne. (@libe).

Twitter: quand des trolls haineux passent des heures à hurler… sur un bot. Appâter les trolls haineux avec un « bot ». Une internaute s’est amusée à lancer un programme -peu perfectionné- qui tweete automatiquement, via le compte @argueton, des opinions sur les thèmes qui provoquent généralement des réactions virulentes. Florilège : « le harcèlement de rue existe et est nuisible », « le féminisme est nécessaire pour la libération des femmes », « le genre est une construction sociale », etc. Lors du lancement de ce bot prénommé « Liz », en septembre dernier, nombre d’internautes sont tombés dans le panneau. Pensant s’adresser un utilisateur en chair et en os, certains ont passé des heures entières à répondre et insulter le bot. Parfois jusqu’au harcèlement. « C’est un pot de miel pour les connards d’Internet. Ils passent des heures et des heures à lui hurler dessus », sourit Sarah Nyberg, captures d’écran à l’appui. (@Lexpansion).

Comment Skype s’est effondré depuis le rachat par Microsoft. Racheté en 2011 par Microsoft, le service de voix sur Internet ne cesse de dégringoler. Le nombre de minutes de communications payantes a baissé de 4 milliards en cinq ans. Le chiffre d’affaires, quant à lui, a chuté de 31% en deux ans face à la concurrence de Facebook Messenger, WhatsApp ou encore Snapchat. (@Lexpansion).

 

11 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

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Le petit commerce est mort, vive le commerce de proximité ! Les maires des communes rurales s’inquiètent des fermetures successives des petits commerces de proximité et s’interrogent sur les solutions pour revitaliser leur centre-bourg. Le « petit commerce » est considéré dans ces dernières comme faiseur de lien social et animateur du cœur de la commune. Le petit-commerce est-il mort ? Depuis cinq ans, on assiste à l’arrivée des grands distributeurs en centre-ville. Une bataille du petit-commerce se déroule aujourd’hui dans nos centres-villes. Les supérettes d’autrefois deviennent des grands distributeurs de proximité. Rien n’y change puisqu’elles sont ouvertes sept jours sur sept et ont une amplitude horaire d’ouverture importante. Ce sont des « dépanneur » pour le consommateur. Un autre problème de plus en plus prégnant est celui de la dualité entre distribution « réelle » (achat dans le commerce) et distribution « virtuelle » (achat en ligne). Alors que les magasins traditionnels peinent à améliorer leur fréquentation de manière très significative, le e-commerce a fait un bond de 20 % entre 2014 et 2015 ! Pour pallier cette nouvelle difficulté, les commerces de proximité doivent concevoir cette dualité comme une complémentarité. Les petits commerçants doivent devenir aussi des cybervendeurs comme le font certains libraires avec la plateforme « place des libraires ». Le numérique, c’est ce à quoi l’agence de développement du commerce à Bruxelles (ATRIUM) incite les commerçants… et ça marche !  (@FR_Conversation). Légende image : Librairie à Vesoul. m-louis./Flickr, CC BY-SA.

Au cours des dernières décennies, peu de commerces de centre-ville ont été aussi mis à mal que les libraires indépendants mais certains ont fait mieux que s’en sortir. Le secret de leur réussite ? Avoir compris que leur différence était un atout et les de disposer désormais pour relever le défi d’un formidable outil : le numérique. (@LesEchos). A lire aussi : Quel avenir pour le commerce de proximité ? (@Demain_la_Ville).

#TransformationNumerique

La quatrième révolution industrielle vue par le patron de Microsoft. Le patron de Microsoft, Satya Nadella, était de passage à Paris cette semaine pour participer à la conférence annuelle du groupe en France sur l’innovation, « Microsoft Experiences ». En marge de cet évènement, il a accordé un entretien aux « Echos », publié vendredi 7 octobre dans son intégralité, dans lequel il expose sa vision du futur et les enjeux de la transformation numérique de la société, ses conséquences pour les entreprises comme pour le grand public. Pour le patron de l’un des groupes les plus puissants de la planète, il est temps « d’apprendre à extraire l’intelligence des montagnes de datas produites et collectées » chaque jour par tous les terminaux connectés en circulation. « Le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données », estime-t-il. (@LesEchos).

#Entreprise

Theranos, la start-up qui voulait révolutionner les tests sanguins, jette l’éponge. Theranos préfère tourner la page. Dans le viseur des autorités sanitaires américaines, la start-up de Palo Alto a annoncé mercredi 5 octobre qu’elle ne réaliserait plus de tests sanguins, activité qu’elle ambitionnait pourtant de révolutionner. Mais ces derniers mois, ses méthodes et la fiabilité de ses résultats avaient été sévèrement remis en cause. Theranos va fermer l’ensemble de seslaboratoires d’analyses, entraînant la suppression de 340 emplois, soit près de la moitié de ses effectifs. (@JeromeMarinSF).

Paris est sur le point de détrôner Londres. Avec une quarantaine d’incubateurs de start-up, dont le plus important d’Europe et bientôt du monde grâce à la Station F de Xavier Niel, Paris s’affirme comme un haut lieu d’attractivité pour les jeunes entreprises innovantes, au moins autant que Londres. Témoin de cette explosion: « le Tremplin », dernier né de Paris&Co, l’agence de développement économique et d’innovation de Paris, un incubateur dédié aux start-up du secteur sportif dont les locaux sont situés au coeur du stade Jean Bouin (XVIe). (@Challenges).

#LiensVagabonds

La Réalité Virtuelle (VR) commence à devenir sociale. A retenir cette semaine : Pourquoi l’avenir de la TV n’est pas la TV : « You can think TV is in terminal decline or that it’s watched by more people, more often, for longer than ever before and you can both be right » ; – Et quelle différence entre la TV et la vidéo ? ;  La main invisible du marché aurait-elle été remplacée par la connivence numérique des géants du web ? ;  Deux leçons pour le journalisme après Trump : dire quand c’est un mensonge et rendre intéressants les sujets importants. (@Metamedia).

#Television

franceinfo : un modèle d’information en continu ? Pour trouver sa place dans l’écosystème déjà encombré des chaînes d’information en continu, franceinfo mise sur le transmédia et sur un rapport différent à l’information. Fruit d’une coopération entre France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), franceinfo entend proposer un nouveau modèle d’information en continu, en rupture avec les codes du « tout direct » qui ont fait le succès de BFMTV et de ses consœurs. Pour y parvenir, la chaîne adopte une stratégie délibérément transmédiatique : diversité des supports, modules vidéos, mobilisation d’archives audiovisuelles… Le projet s’appuie sur le réinvestissement des codes culturels du numérique et revendique une relation renouvelée au temps de l’information en continu. A lire aussi : L’info en continu, de CNN à franceinfo. (@InaGlobal).

La révolution du modèle Canal+ va bousculer les chaînes gratuites. La révolution du modèle économique de Canal+ n’est pas seulement un bouleversement potentiel pour le paysage de la télé payante. Elle pourrait aussi secouer les chaînes gratuites. Les accords pour embarquer des mini-bouquets CanalSat sur les boxes de Free, Orange et sans doute un jour Bouygues Telecom, et ce à des prix attractifs, pourraient en effet donner un second souffle à la télé payante dans un pays où sa pénétration reste inférieure à celle observée chez ses voisins, par exemple au Royaume-Uni. (@LesEchos).

#Politique

Les nouvelles ambitions de la « Civic Tech » française. « Des geeks pour sauver la politique ? » Aux yeux de bon nombre de participants au forum organisé samedi 8 octobre à La Bellevilloise (Paris), la tournure interrogative de l’intitulé était de pure forme tant leur conviction est déjà forgée. En cette matinée, une centaine de personnes est présente dans l’ancienne coopérative ouvrière du 20ème arrondissement. Côte à côte, se trouvent des élus, des chercheurs, et surtout des représentants de la « Civic Tech » française, ces lanceurs de projets qui mettent à profit les avancées technologiques afin de permettre aux citoyens de prendre part à la prise de décision publique et de se mobiliser pour l’intérêt général. La manifestation, organisée par le collectif Démocratie ouverte et le secrétariat d’Etat chargé du numérique et de l’innovation, est une première, visant à mettre en relation des partenaires potentiels, mais aussi des acteurs qui ne se connaissent pas. Originalité du format retenu, ce sont les élus qui ont été amenés à monter sur scène pour définir leurs besoins, et non les civic tech qui venaient « pitcher » leurs solutions. En sont sortis des exemples très concrets de ce que pourraient être les attentes des élus. (@LeMondefr).

Les outils numériques doivent encore convaincre. Samedi 8 octobre s’est tenu à Paris le premier Forum de la Civic Tech organisé conjointement par le Secrétariat d’Etat chargé du Numérique et de l’Innovation et l’association Démocratie Ouverte. Lors de cet événement, une enquête quantitative en ligne portant sur la « Démocratie participative et le Numérique », menée avec la Gazette des communes, sera remise à Axelle Lemaire, et débattue avec les participants. Elle permet de tirer plusieurs enseignements des pratiques en vigueur dans les collectivités, des outils utilisés et des freins rencontrés par les collectivités locales. A lire aussi : Démocratie participative : de Paris à Reykjavik, des outils au service des citoyens (lagazettedescommunes.com).

« Julien Letailleur est fictif, mais il porte la voix de plein de personnes » @20Minutes a rencontré Antoine Brachet, le créateur d’un homme politique « crowd-sourcé », Julien Letailleur, dont le programme est élaboré par les citoyens… La défiance des jeunes générations envers le système politique actuel se traduit par un désir de démocratie plus participative, comme le révèle une enquête OpinionWay pour 20 Minutes auprès de la communauté #MoiJeune. A lire aussi : La démocratie participative s’invite dans le débat politique (@LaCroix).

#Publicite

SoLocal s’allie à Facebook pour proposer de la pub ciblée à ses clients. Après Microsoft, Google et Apple, SoLocal (ex-Pages Jaunes) a fini par pactiser avec Facebook. A la fois concurrent et partenaire des géants américains, le groupe français va commercialiser des offres publicitaires à destination des PME et TPE, sur Facebook. « Mais les préoccupations et les intérêts des commerçants sont avant tout, aujourd’hui, sur Facebook », indique Franck Da Silva, responsable du partenariat chez Facebook France. Les commerciaux de SoLocal se chargeront de vendre les offres. « Ce sont des solutions clefs en main, efficaces pour les PME pour toucher des clients actuels et potentiels. Nous serons aidés par les équipes de Facebook pour faire de la pédagogie, dispenser des formations », explique Pascal Garcia, secrétaire général de SoLocal en charge de la stratégie et des partenariats. Les annonceurs pourront, comme avec le système de publicité classique de Facebook, cibler leur public, mais de manière simplifiée, selon trois critères : l’âge, le sexe et la localisation. (@LesEchos).

10 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Religion

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Le robot Xian’er ou quand Bouddhisme et technologie ne font qu’un. En Chine, le bouddhisme part à la conquête de nouveaux pratiquants. Le temple LongQuan de Pékin vient de présenter Xian’er, le petit robot moine qui diffusera la bonne parole jusque sur nos smartphones. Le petit robot cartoonesque peut engager une conversation et répondre à une vingtaine de questions sur les précepts du bouddhisme. Grâce à l’alliance entre la science et la spiritualité, Xian’er est le « le parfait petit vassal pour propager la sagesse bouddhique en Chine » explique explique Xianfan, créateur du robot-moine. « La science et le bouddhisme ne sont pas contradictoires, ils peuvent même être combinés et se compléter » poursuit-il. (@Humanoides_FR).

#Commerce

La première plateforme de livraison collaborative se lance à Bordeaux. L’idée est originale : mettre en relation des particuliers qui partent en voyage avec ceux qui veulent envoyer un objet. Ce nouveau concept est porté par l’entrepreneuse franco-brésilienne, Chantal Barrat Barrat. Ainsi le voyageur a tout à y gagner. Il réduit ses frais de transports et contribue ainsi à développer l’économie collaborative. « Le secteur du transport est responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre », insiste-t-elle. Et, l’e-commerce a une forte responsabilité dans ce domaine. « Quand autrefois un camion livrait 100 colis à une adresse, aujourd’hui 100 colis partent vers 100 adresses différentes, dans des camions qui ne sont pas toujours pleins, selon les délais de livraison ». (@sudouest).

Deliveroo, Foodora, UberEats… Comment les livreurs de repas violent la loiDe plus en plus de coursiers de sociétés de livraison de repas délaissent le vélo au profit du scooter… en toute illégalité. Une action pour concurrence déloyale va être engagée par les acteurs traditionnels du secteur. La majorité d’entre-eux travaille à vélo, mais les coursiers qui exercent pour les plateformes de livraison de plats comme Deliveroo, Foodora, UberEats ou Nestor sont de plus en plus nombreux à troquer leur bicyclette contre un scooter, au gré des semaines passées sur la selle. Pour moins se fatiguer et enchaîner plus facilement les « shifts » [horaires de service, NDLR]. Et donc accroître leurs gains. Mais ces coursiers, qui travaillent pour ces groupes en tant qu’auto-entrepreneurs, n’ont bien souvent pas le droit d’exercer sur un véhicule motorisé. C’est pour cela que, dans un premier temps, les sociétés de livraison de plats n’ont travaillé qu’avec des bikers, la livraison à vélo n’étant pas soumise à la même réglementation. (@Lexpansion).

#RealiteVirtuelle

Facebook : 250 millions de dollars d’investissement dans la réalité virtuelle. A l’occasion de la conférence annuelle de sa filiale Oculus VR, Facebook a indiqué qu’il avait déjà investi 250 millions de dollars dans la création de contenus de réalité virtuelle et qu’il comptait dépenser la même somme pour produire des jeux mais aussi des applications dans les domaines de l’éducation et de l’entreprise. (@Zdnetfr).

« La réalité virtuelle est-elle l’avenir du gentilhomme bien infor ». La réalité virtuelle, appliquée à la réalité bien réelle du quotidien des médias, qui, comme chacun sait, n’ont plus un rond, c’est une autre histoire. Voici donc, pour faire le point sur la question, les trois invités que j’ai pu cuisiner en studio : Raphaël Beaugrand, journaliste, réalisateur VR et cofondateur d’Okio Report, Hervé Verloes, cofondateur de Poolpio, une agence spécialisée dans la VR, et Olivier Clairouin, responsable du desk vidéos au Monde.fr. l suffit d’aller faire un tour sur Twitter ou sur Facebook pour voir passer, régulièrement, des billets laudateurs sur les vertus de la réalité virtuelle. L’immersion, nous dit-on, c’est en quelque sorte une expérience sublimée du terrain. Et la promesse de cette immersion, c’est une compréhension plus intuitive du monde. La réalité virtuelle, appliquée à nos enquêtes, à nos reportages, à ces histoires qu’on a envie de raconter en long format, pose cela étant encore beaucoup de questions. D’ailleurs, autant le dire tout de suite : je n’ai pas été convaincu par tous les projets et les récits qu’il m’a été donné de voir… Et dans le même temps, je dois dire que certains documentaires m’ont littéralement emporté.  Aussi, je vous propose de défricher un peu le vocabulaire de la VR, comme on l’appelle parfois, pour “Virtual reality”. (@atelier_medias).

#MediaSocial

Instagram et Snapchat : des réseaux de plus en plus utilisés par les jeunes mais qui séduisent aussi les séniors ! L’usage de Snapchat et Instagram monte en flèche, en France comme ailleurs. Au niveau international, environ un quart des internautes (23%) sont désormais sur Snapchat – un bond fulgurant en deux ans (+11 points). Instagram connaît également une belle croissance : 42%  des internautes y sont inscrits alors qu’ils étaient 24% en 2014. En France, l’usage de Snapchat monte en flèche : en 2 ans, Snapchat a vu son utilisation progresser de 13 points et Instagram de 10 points. 30% des internautes français utilisent désormais respectivement chacun de ces deux réseaux. Pour Guénaëlle Gault, Chief Digital Officer de Kantar : « La montée en puissance d’Instagram et de Snapchat vient (…) répondre au désir des consommateurs d’accéder à du contenu instantané et personnalisé, spontané et authentique souvent enrichi grâce à des fonctionnalités de filtres ou d’édition. » (TNS Sofres).

#Mobilite

La Smart Mobilité, l’enjeu majeur de la SNCF. Alors que la SNCF vient d’annoncer son plan d’installer le wifi gratuit dans tous les trains à la fin de l’année 2016, c’est toute une stratégie de smart mobilité qu’elle souhaite mettre en place. « Donner au train des idées d’avance » ce slogan de la Société Nationale des Chemins de Fer français n’a jamais eu autant de sens. Et c’est notamment grâce à la smart mobilité. (@webmarketingcom).

Ces drôles de superstitions autour de nos smartphones. Sortir son téléphone 354 fois par jour, le tenir dans la main comme un talisman… Sous couvert de rationalisme, nos rapports à nos objets techniques sont imprégnés de pensée magique. (@rue89).

#Imprimante3D

Le MIT a imprimé en 3D un petit robot absorbant les chocs. Le Massachusetts Institute of Technology — vulgarisé par tout le monde en MIT — a testé un nouveau modèle de peau synthétique qui peut absorber les chocs, en réalisant un joli « cubebot » sauteur et cascadeur. Ce nouveau prototype est composé d’un corps rigide, de deux moteurs, d’un microcontrôleur, d’une batterie et de plusieurs capteurs. Mais l’élément important de ce petit frère des cubes de Portal, c’est sa peau synthétique. En effet, elle a été réalisée avec un matériau très similaire au caoutchouc, appelé TangoBlack+. Cette nouvelle peau présente des parties solides et d’autres liquides. (@Numerama).

#Data

Intelligence artificielle et vie privée : va-t-on devoir choisir ? Google a montré hier un écosystème impressionnant fondé sur son Assistant. Mountain View semble avoir changé de paradigme dans la manière de développer des logiciels pour le grand public, faisant de l’analyse et du partage des données un pilier de sa stratégie. Mais est-ce la seule voie envisageable pour les assistants ? En réalité, il y a un changement de paradigme dans la manière de concevoir des produits chez Mountain View : on ne cherche plus à faire interagir l’utilisateur avec le logiciel, mais à faire en sorte que le logiciel s’adapte ou anticipe les désirs de l’utilisateur. (@Numerama).

#LoiNumerique

Droit à l’oubli, Airbnb, open data… La loi sur le numérique est promulguéeNeuf mois après de premières discussions à l’Assemblée nationale, la loi sur le numérique portée par Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, a été promulguée et publiée samedi 8 octobre au Journal Officiel. Couvrant un spectre large de situations, ce texte prévoit notamment un certain encadrement pour les plateformes de logement locatives de type Airbnb. La loi prévoit notamment une ouverture accrue des données publiques (« open data »), et vise une meilleure protection pour les internautes ainsi qu’un accès amélioré à internet. Consensuel pour certains, édulcoré pour d’autres, le texte, nécessaire pour « actualiser le logiciel » de la République selon Axelle Lemaire, avait été adopté en juillet par l’Assemblée puis, définitivement, par le Sénat fin septembre. A cette occasion, la présidente de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication au Sénat, Catherine Morin-Desailly (UDI-UC), avait évoqué « un texte avec quelques avancées mais aussi de grandes faiblesses, dues à un manque d’audace et d’ambition ». (@Challenges).

#Cybercriminalite

Les hackers s’organisent comme des entreprises. Entre les plans de piratage informatique, les logiciels malveillants et les attaques de type rançongiciel, l’économie de la cybercriminalité s’est largement développée. Selon le site américain ZDnet, le crime organisé du « monde réel » s’est étendu à la cybersphère. Le résultat ? Les groupes de hackers se sont agrandis et professionnalisés avec des associés, des partenaires, des vendeurs, des fournisseurs et même des formations en ligne pour apprendre à réaliser n’importe quel piratage. « Nous devons accepter que n’importe quelles techniques de formation utilisées par des organisations légitimes est aussi employée par des organisations cybercriminelles. », explique Nathaniel J. Gleicher, ancien directeur de la cellule en charge de la cybersécurité au Conseil de Sécurité nationale (Maison Blanche). (@RSLNmag).

09 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 9 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

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Le Sud-Ouest américain menacé de « méga-sécheresse » au XXIe siècleDéjà en proie à un déficit chronique de précipitations, le sud-ouest des Etats-Unis est menacé d’une « méga-sécheresse » d’ici la fin du siècle à cause du réchauffement climatique, estime une étude publiée dans la revue américaine Science Advances. Les « méga-sécheresses » sont des périodes sévères d’aridité qui durent plus de trente ans, précisent les chercheurs dont les travaux ont été publiés mercredi 5 octobre. De tels phénomènes climatiques extrêmes sont rares, mais se sont déjà produits dans cette zone et dans d’autres régions du globe, comme au Sahel, pendant le dernier millénaire. Ils ont été liés au déclin de plusieurs civilisations préindustrielles, rappelle l’étude. Des indices montrent ainsi que le peuple Anasazi a été forcé d’abandonner ses terres dans le sud-ouest américain au XIIIe siècle en raison d’une longue sécheresse. Selon une analyse des cercles de croissance des arbres et d’autres indications, les méga-sécheresses des siècles passés dans cette région ont duré de vingt à trente-cinq ans. (@LeMondefr). A lire aussi : Californie : des voiles géantes pour lutter contre la sécheresse (@BIUK_Tech). Légende image : Sur la route entre Los Angeles et Las Vergas pendant l’incendie du Blue Cut, le 17 août près de Wrightwood en Californie. Photo David McNew / AFP

Contre le réchauffement: les villes en première ligne 190 villes dans le monde se sont déjà engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, selon le rapport annuel du Carbon Disclosure Project (CDP), publié le 4 octobreUn article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement. Cette analyse, basée sur les déclarations volontaires de 533 municipalités en 2016, montre que la grande majorité des villes les plus avancées se trouve en Amérique du Nord (74) et en Europe (72). A l’inverse, le CDP n’en recense que 29 en Asie, 6 en Amérique latine et 3 en Afrique. (@EurActiv_FR).

#Ville

Excès d’efficience : les défis qui attendent les smart cities. Si elles apportent de nombreuses solutions aux problèmes organisationnels que rencontrent les municipalités, à l’heure où la majorité de la population mondiale se regroupe dans les villes, les smart cities génèrent également leur lot de d’errements, de défis et d’interrogations. Selon Cheow Hoe Chan, Chief Information Officer de la ville de Singapour, de nombreuses villes commettent une erreur de raisonnement en pensant qu’il suffit d’investir dans de coûteuses infrastructures à la pointe du progrès pour devenir intelligentes. « Beaucoup prennent le nombre d’infrastructures technologiques comme la métrique principale. C’est une erreur. Une ville n’est pas intelligente parce qu’elle comprend un grand nombre de capteurs ou autres. Il s’agit avant tout de résoudre des problèmes, en commençant par les plus simple » a-t-il expliqué lors de l’événement Bridge SF, rappelant comment Singapour avait optimisé les trajets de ses lignes de bus en se servant de données déjà existantes, car générées par les usagers badgeant à la montée à la descente du bus. (@latelier).

SmartCity : Comment la ville connectée est devenue une véritable passoire. Dans le jeu vidéo Watch Dogs, le héros, un hacker nommé Aiden, évolue dans un Chicago où toutes les infrastructures sont gérées par un système informatique. D’un simple clic sur son mobile, il lance un virus sur le réseau et fait sauter l’électricité dans toute la ville. Son smartphone “amélioré” lui donne également accès aux feux de circulation, ponts et caméras de contrôle. Une pure fiction ? En mars 2016, Verizon a détecté une faille de sécurité dans une usine d’eau potable aux États-Unis. Outre l’accès aux données de 2,5 millions de clients, le pirate aurait facilement pu contrôler la pression ou la température de l’eau, modifier les traitements chimiques et même couper entièrement l’approvisionnement. Tout cela à cause d’un système hors d’âge. En 2014, lors d’un reportage d’Envoyé Spécial on pouvait voir le maire de Nice Christian Estrosi piégé par la journaliste lui montrant comment un hacker avait pu récupérer facilement des données de carte bancaire pour payer son parking ou éteindre les lampadaires grâce à un simple accès Wifi. Le maire venait pourtant d’affirmer qu’il n’avait “pas trouvé la moindre fragilité” dans son formidable dispositif de ville intelligente. (@bymaddyness).

La ville du quart d’heure : pour un nouveau chrono-urbanisme. Comment concilier le développement irréversible d’un monde urbain avec les besoins impératifs liés à une réelle qualité de vie ? Les nouvelles relations qui ont transformé nos vies et le travail par l’usage de nouvelles technologies ont changé aussi le rythme de la ville. Par le professeur Carlos Moreno spécialiste de la ville intelligente. (@LaTribune).

#Transport

Mondial de l’Auto : quelle place pour les innovations digitales ? Pour la première fois cette année, la start-up Blablacar sera présente au Mondial de l’Automobile, aux côtés d’autres acteurs de la nouvelle économie comme Drivy par exemple. Nouveaux concepts de véhicules, voitures 100% électriques: l’événement qui se tient jusqu’au 16 octobre à la Porte de Versailles à Paris est l’occasion pour les constructeurs automobiles de présenter leurs innovations les plus spectaculaires. Cette année, les nouvelles formes de mobilité y ont aussi leur place, comme en témoigne l’organisation du premier Mondial Innovation Forum le 5 octobre, en présence d’acteurs du covoiturage et de l’autopartage, mais aussi du président d’Hyperloop Transportation. (@frenchweb).

Noam Bardin : « La France est le premier marché de Waze en Europe ». L’application de trafic routier vient de nouer un partenariat avec Renault. Co-voiturage, parking… Son patron fait le point sur ses chantiers. (@LesEchos).

Revue de liens : –  La voiture et ses contradictions (@AlterEcoMag) ; – D. Larramendy : « Drivy est l’une des dernières marques à se créer en TV » (@petit_web) ; – L’automobile de plus en plus soumis au marketing des plans produits (@LaTribune) ; – Mythes et réalités de la voiture autonome (@LaTribune).

#Science

Nobel de chimie : « Imaginez, de minuscules robots dans nos veines ». Trois chercheurs, dont un Français, ont été récompensés pour leurs travaux sur de prometteuses nano-machines : des roues, des muscles, des moteurs et même des «ascenseurs» à l’échelle d’une molécule, qui promettent des applications spectaculaires, notamment en médecine. Snogerup Linse a fait un clin d’œil à la cérémonie d’hier, qui avait beaucoup amusé les internautes en tenant d’expliquer la topologie avec un bagel, un bretzel et un kanelbulle (brioche à la cannelle venant d’Europe du Nord). Elle a sorti un bretzel revisité (comme on dit aujourd’hui) au goût des sciences avec deux boucles non pas collées, mais solidaires. C’est le principe de base d’une machine ! Et on sait désormais programmer ce genre de mécanisme à l’échelle du nanomètre (0,000 001 millimètre). Pour se faire une idée, 2 nanomètres correspondent à peu près au diamètre de l’ADN. (@libe).

L’algorithme qui mettait le foutoir dans la recherche en psychologie. Dans un livre récemment publié aux éditions du Seuil et intitulé Malscience – De la fraude dans les labos le journaliste Nicolas Chevassus-au-Louis met au jour une pratique de plus en plus répandue dans le monde scientifique : la falsification des données. Le phénomène n’est pas récent, mais depuis une vingtaine d’années, le phénomène augmente et touche les revues scientifiques les plus prestigieuses. Bien sûr cette falsification ressortit plus souvent du petit arrangement avec la donnée que de l’invention pure et simple, bien sûr toutes les disciplines ne sont pas concernées au même titre, mais cela illustre selon lui – et il n’est pas le seul à le penser – un travers de la recherche scientifique contemporaine où l’on est incité à publier vite pour occuper le terrain où le premier à publier emporte tous les bénéfices et où le résultat quantitatif est privilégié à la rigueur de la méthode. Cela n’empêche pas les découvertes, mais les ralentit parfois, et surtout peut avoir pour conséquence de détourner les chercheurs les plus scrupuleux. La question déprimante que l’on se pose en refermant le livre est la suivante : à part révolutionner l’écosystème de la recherche scientifique, que peut-on faire ? (@franceculture).

#Entreprise

Snapchat : Snap. Inc préparerait son entrée en bourse. Le Wall Stret Journal révélait ce jeudi que Snap. Inc, la société derrière le réseau social Snapchat et les lunettes connectées Spectacles, prépare actuellement son introduction en bourse sur une valorisation de 25 milliards de dollars. La société, qui a récemment été renommée Snap.Inc pour illustrer ses nouvelles ambitions, serait donc finalement prête à affronter la bourse : ses premiers pas devraient débuter en mars 2017. Notez que nous avons déjà connu de nombreuses spéculations autour d’une introduction en bourse auparavant, toujours repoussée. (@Numerama).

#Education

Innovation et numérique : cinq Mooc à suivre pour un automne tout en action. Si les Mooc (Massive online open courses) embrassent tous les thèmes et toutes les disciplines, nombre d’entre eux abordent des questions liées à l’innovation et au numérique. Qu’il s’agisse de pédagogie, d’imprimante 3D ou d’entrepreneuriat, voici une petite sélection de cours qui ont un point commun : être tournés vers l’action plutôt que la contemplation. (@BlitmanS).

#Finance

La blockchain, nouvelle frontière de la finance. La blockchain, ce nouveau sujet à la mode, était débattu ce jeudi à la conférence BordeauxFintech2016. Réalité déjà concrète ou concept futuriste? Dans d’anciens entrepôts sur les quais de la Garonne, la ville de Bordeaux accueillait ce jeudi la deuxième édition d’un événement dédié aux « Fintech »,  ces jeunes pousses d’une industrie financière en profonde mutation. Parmi les sujets nouveaux, un atelier était consacré à la « blockchain ». Premier écueil: ce mot est loin d’être simple à définir et alors que le grand public ne se l’est pas encore approprié,  il est déjà utilisé de façon abusive par la communauté financière. Quesaco?  La blockchain est composée d’un réseau, d’un registre de transactions sécurisées et d’un système permettant de garantir son inviolabilité. Publique, transparente, ouverte à tous, c’est une chaîne de confiance permettant de décentraliser n’importe quel type de transaction. « Les deux principales blockchains publiques sont le réseau Bitcoin et le réseau Ethereum », précise Gonzague Grandval, fondateur de la place de marché en bitcoins Paymium. « Aujourd’hui, des entreprises utilisent le mot blockchain pour parler simplement d’un registre partagé ou d’un intranet, ce qui n’est pas une innovation », prévient-il. (@Challenges).

#Finance

« Robo-advisors », l’allocation d’actifs à portée de tous ? Qu’elles s’appellent Advize, Fund­Shop, Marie Quantier, Yomoni ou WeSave, les jeunes pousses Internet qui, depuis un peu plus d’un an maintenant, se bousculent pour faire valoir leur différence dans le monde de l’intermédiation financière, n’y vont pas par quatre chemins lorsqu’elles exposent leurs ambitions. « En offrant une alliance inédite d’expertise financière et d’innovation technologique nous réinventons la gestion de patrimoine et redonnons [à nos clients] le pouvoir sur l’épargne de long terme », annonce ainsi sans ambages Jonathan Herscovici, président de WeSave.fr. Son propos fait écho à celui de Mourtaza Asad-Syed, cofondateur et directeur des investissements de la société de gestion en ligne Yomoni (1.500 mandats signés et 6 millions d’euros gérés à fin septembre), qui se dit déterminé à « casser les codes du secteur » pour se hisser « parmi les leaders européens des gérants d’épargne digitaux ». (@LesEchos).

#Internet

Tristan Nitot : « Utiliser Internet, c’est accepter une forme de surveillance ». Tristan Nitot, ancien président de Mozilla Europe et membre du comité de prospective de la CNIL, entend redonner à ses lecteurs un pouvoir d’action face à la surveillance. Les révélations au sujet de Yahoo! l’ont rappelé: les données personnelles, socle du modèle économique des géants du Web, peuvent être utilisées à des fins de surveillance. Dans un nouveau livre, «Surveillance://», Tristan Nitot, ancien président de Mozilla Europe passé depuis chez Cozy Cloud, une entreprise conceptrice de solutions cloud qui se veulent respectueuses de la vie privée, analyse le phénomène et propose des pistes de réflexion pour renforcer nos libertés numériques. (@FigaroTech).

08 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 8 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sante

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Le secteur de la santé se penche très sérieusement sur les chatbot et leurs possibilités. Suite à l’ouverture de Bot for Messengers, les chatbots, alors démocratisés, ont très rapidement démontré leurs bénéfices en matière de service et d’expérience consommateur pour l’industrie du retail. La plus grande chaîne de supermarchés biologiques américaine, Whole Foods, annonçait récemment développer son propre robot conversationnel pour suggérer des recettes de cuisine personnalisées à ses clients. Dans un tout autre domaine, celui des ressources humaines, les chatbots promettent d’automatiser des tâches à faible valeur ajoutée, dans le cadre du recrutement par exemple. C’est à présent au secteur de la santé de tirer profit de ces robots dopés à l’intelligence artificielle. (@latelier).

La réalité virtuelle soulage la douleur physique. Selon un rapport établi par Goldman Sachs, les applications de la réalité virtuelle dans le domaine de la santé représenteront un marché de 5,1 milliards de dollars en 2025. On citait il y a quelques temps l’exemple de Bravemind à l’initiative du Professeur Skip Rizzo de l’Université de Californie du Sud. Ce projet exploite les bénéfices de la réalité virtuelle dans le cadre du traitement du syndrome de stress post-traumatique, trouble anxieux commun parmi les vétérans de guerre. Mais la réalité virtuelle peut également influer sur notre santé physique comme le souligne Howard Rose, co-fondateur et CEO de DeepstreamVR, rencontré lors de la Learning Expedition sur la santé connectée organisée par L’Atelier, « La réalité virtuelle peut entraîner une réduction effective de la douleur chez les grands brûlés, chez les patients en convalescence et chez les personnes souffrant de douleurs chroniques. Elle peut aussi impacter positivement le comportement des patients en les éduquant par le biais de contenus immersifs et engageants ». (@latelier).

#Data

Satya Nadella (Microsoft) : « Le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données ». Satya Nadella est le directeur général de Microsoft. Né dans le sud de l’Inde en 1967, il a émigré aux Etats-Unis pour poursuivre ses études, après avoir obtenu un premier diplôme d’ingénieur en électricité. Passé par les universités du Wisconsin et de Chicago, où il a étudié l’informatique et le commerce, il est entré chez Microsoft en 1992. Ce passionné de cricket a gravi tous les échelons et a travaillé dans toutes les divisions avant de prendre la tête du groupe en février 2014, et devenir ainsi le troisième patron de Microsoft depuis sa création (après Bill Gates et Steve Ballmer). De passage en France cette semaine pour participer à la conférence annuelle Microsoft Experiences, il revient pour « Les Echos » sur la transformation numérique de la société, son impact sur les entreprises et le grand public. Il aborde le rôle des géants de la « tech » dans ce contexte, et le changement de culture à l’oeuvre chez le numéro un mondial du logiciel. (@LesEchos).

Des solutions alternatives pour vivre sans Google, Facebook et Microsoft. Comment utiliser le Web sans passer par Google, Amazon ou encore Facebook? L’association Framasoft, spécialisée dans la promotion du logiciel libre, répond à cette question en proposant des solutions logicielles alternatives, éthiques, et décentralisées. Baptisée « Dégooglisons Internet », leur initiative élabore des outils permettant au grand public de reprendre la main sur ses données. Six nouvelles solutions sont dévoilées cette semaine. Mine d’or pour les «GAFAM», les données en question recouvrent aussi bien les déplacements géographiques sur Google Maps, les vidéos chez YouTube (Google), les emails sur Outlook (Microsoft), les chats vidéo sur Skype (Microsoft), les dossiers partagés sur Dropbox ou encore les post-it sur Evernote. Irréductibles défenseurs de notre «intimité numérique», les membres de Framasoft considèrent leur initiative comme une mission d’éducation populaire au libre. «Le grand public rechigne parfois à adopter les solutions logicielles alternatives à celles de Google, Amazon et Facebook par crainte de perte de confort au niveau de l’ergonomie ou encore de certaines intégrations», explique Pouhiou, membre de l’association. «Pourtant, il aurait tout y gagner, notamment son indépendance. Lorsque dans son agenda, on inscrit un rendez-vous médical, les horaires de crèche de nos enfants ou le rétroplanning d’un projet professionnel, ce n’est pas anodin. Les mots données personnelles ont quelque chose de très froid alors qu’ils recouvrent tout simplement nos intimités numériques.» (@FigaroTech).

#Piratage

Etats-Unis : un sous-traitant de la NSA accusé de vol de données secrètes. L’affaire est embarrassante pour la National Security Agency (NSA). Le ministère américain de la justice a annoncé, mercredi 5 octobre, l’arrestation d’un homme soupçonné d’avoir volé des données classées « top secret » alors qu’il travaillait pour une agence fédérale, identifiée comme la NSA par le New York Times. L’homme arrêté, Harold Thomas Martin III, travaillait comme sous-traitant à l’agence de renseignement américaine, spécialisée dans l’espionnage des communications mondiales. Il était employé par Booz Allen Hamilton, un grand groupe privé américain qui fournit de nombreux sous-traitants aux agences du renseignement des Etats-Unis. « Lorsque nous avons appris l’arrestation de notre employé, nous avons immédiatement joint les autorités fédérales pour proposer notre totale coopération, et nous avons licencié » le sous-traitant, a confirmé, mercredi, dans un communiqué Craig Veith, le vice-président de Booz Allen Hamilton. (@Pixelsfr).

#Internet

Google, Facebook, Snapchat : les géants de la tech à l’assaut du hardware. Deux nouveaux téléphones, une enceinte connectée pour la maison, un casque de réalité virtuelle, un nouveau routeur… C’est toute une gamme de produits qu’a dévoilée Google mardi à San Francisco . Ce n’est pas la première incursion dans le hardware du groupe de Mountain View, qui propose depuis six ans déjà une gamme de téléphones Nexus, et depuis trois ans une clé Chromecast pour les systèmes de divertissement de la maison (TV, musique). Mais la part de marché des Nexus reste très modeste et les autres tentatives de produits physiques se sont soldés par des échecs, des Google Glass au p rojet de téléphone modulaire Ara, récemment arrêté , en passant par Motorola, le fabricant racheté puis revendu à Lenovo , faute d’avoir réussi son intégration, ou encore les tablettes, marché sur lequel Google n’a jamais vraiment réussi à percer. Cette fois, l’ambition du géant du Net semble d’une toute autre ampleur. Non seulement il muscle son offensive dans le « hardware », après avoir créé une véritable division dédiée à ces projets au printemps dernier, mais il adopte une nouvelle approche. (@LesEchos).

#ntelligenceArtificielle

Salesforce veut alimenter son Intelligence Artificielle Einstein avec les données de Twitter. Einstein est sur toutes les lèvres à la conférence Dreamforce 2016. Mais il n’est pas le seul. LinkedIn, et surtout Twitter, ont aussi une place de choix. Le premier, parce que Salesforce a lancé une procédure pour empêcher Microsoft de s’en emparer. Et le second, parce que des rumeurs insistantes font de l’éditeur de CRM un candidat bien placé pour croquer le petit oiseau bleu. D’autant que l’autre gros prédateur possible, Alphabet, semble avoir renoncé (tout comme Apple et Disney). Dans un entretien avec le Wall Street Journal, Marc Benioff, patron et co-fondateur de Salesforce a décrit le média social comme un joyau brut dont il voudrait faire une “great company”. La bourse n’a pas compris et a sanctionné l’action. (@LUsineDigitale).

Salesforce veut devenir une entreprise d’intelligence artificielle. Cette semaine, San Francisco vit au rythme de Dreamforce, la conférence de Salesforce rassemblant plus de 170 000 participants. C’était l’occasion pour l’entreprise de confirmer son ambition dans l’intelligence artificielle. En juin dernier, Salesforce avait annoncé le lancement d’un nouveau fond d’investissement en capital risque doté de cinquante millions de dollars, et destiné aux initiatives centrées sur l’intelligence artificielle. Elle avait également indiqué que des locaux seraient installés à San Francisco pour accueillir les start-ups. C’est désormais chose faite, l’éditeur de logiciels Salesforce a inauguré, mercredi 28 septembre, son tout nouvel incubateur situé dans le quartier de SoMa, à San Francisco. « Il s’agit d’un tournant majeur : nous sommes en train de devenir une entreprise d’intelligence artificielle », avait déclaré avant l’été Alex Dayon, Chief Product Officer chez Salesforce. (@LesEchos).

Intelligence artificielle, chatbots et assistants personnels : vers une vie assistée ? Bientôt, algorithmes, assistants personnels et chatbots penseront-ils tout pour nous ? La question se pose toujours plus, à mesure que l’I.A. prend de la place dans nos vies. (@cnetfrance).

#Finance

Anonymat et monnaies virtuelles : la réponse de l’EuropeLes attentats terroristes intervenus fin 2015 et début 2016 ont remis sur le devant de la scène le risque d’anonymat dans le secteur bancaire et financier. Le financement du terrorisme s’effectue par des canaux « gris » au rang desquels figurent les cartes prépayées désormais réglementées par la Loi n° 2016-731 du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale et les monnaies virtuelles qui échappent – plus ou moins – à une supervision étatique. Face à cet inquiétant constat, la Commission européenne a, dès février 2016, présenté un Plan d’action pour renforcer la lutte contre le financement du terrorisme dont l’une des actions phares est d’introduire les plateformes d’échange de monnaie virtuelle dans la directive anti-blanchiment de capitaux, c’est-à-dire de soumettre ces plateformes aux exigences d’identification et de vérification d’identité prévues par la réglementation européenne. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Disney et Google disent «non» à Twitter, Salesforce seul en lice. Dix ans après avoir été lancé, Twitter devrait changer de propriétaire. Jusqu’ici Verizon, Apple, Microsoft, Google, Disney et Salesforce avaient manifesté leur intérêt. Mais d’après Recode, alors qu’ils se sont tous penchés sur le dossier, il ne resterait plus que Salesforce en lice. Disney, qui aurait souhaité enrichir son offre de streaming, viendrait de jeter l’éponge. Seul en course, Marc Benioff, PDG de Salesforce, qui a refusé de commenter l’information sur CNBC. (@Frenchweb).

Paris, ville championne des start-up. La lutte qui oppose les écosystèmes européens pourrait tourner en faveur de Paris. Avec plus de 40 incubateurs de start-up, la capitale française s’affirme comme un haut-lieu de l’innovation. Et pourrait bientôt détrôner Londres. Paris est-elle la future capitale des start-up ? Elle semble en tout cas en prendre le chemin. Plus de quarante incubateurs ont essaimé dans la ville. L’an prochain, elle accueillera même la plus grande structure dédiée aux start-up d’Europe avec l’ouverture de Station F, le projet de Xavier Niel au coeur de la Halle Freyssinet, et ses 34 000 mètres carrés. (@Lentreprise).

Yahoo: son piratage pourrait faire économiser 1 milliard de dollars à Verizon. On pouvait s’y attendre. La révélation de la plus grosse fuite de données de l’histoire en plein processus de rachat, et le début de scandale d’espionnage, cela n’allait pas jouer en faveur de Yahoo. Son acquéreur Verizon, l’opérateur télécom numéro un aux Etats-Unis, chercherait désormais à obtenir une ristourne d’un milliard de dollars par rapport à son offre initiale de 4,8 milliards, rapporte le New York Post. (@Lexpansion).

 

07 Oct

Régions.news #249 – Edition du vendredi 7 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Patrick Damien

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image002 Légende image. Le géant de l’e-commerce, Amazon a annoncé, mardi 4 octobre, l’implantation de son plus grand entrepôt à Boves, près d’Amiens. Cinq cents emplois devraient être créés d’ici 2020. Le groupe prévoit aussi l’extension du site de Lauwin-Planque, dans le Nord. Elle devrait générer 250 emplois supplémentaires. (@franceinfoplus). A lire aussi : Amazon Web Services ouvre au moins trois data-centers à Paris… pour rassurer ses clients en France.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

#Finance. C’est l’histoire d’une start-up qui a choisi de s’installer en pleine campagne, au sud de Toulouse avec vue sur les Pyrénées. Le pari de son fondateur, Eric Charpentier, est de créer avec « Morning », une banque en ligne gratuite pour les particuliers « indépendant des acteurs traditionnels ». Il espère redynamiser une région encore très rurale. Voir le reportage de France 2, « J’innove » : ma start-up à la campagne, sur le site de @franceinfoplus.

#Transport. Difficile de se faire une place dans le covoiturage avec un Blablacar qui détient plus de 90% du marché sur toute l’Europe. Mais la startup lilloise Covoiture-Art propose une offre différente : partir à la conquête des institutions culturelles et des entreprises. Un des cofondateurs explique : « Avec notre service, la voiture est un lieu d’échange qui permet de se regrouper par affinité et de se rendre ensemble sur le lieu d’une exposition, d’un festival, d’un concert ou de tout autre événement culturel. » (@latribune).

#Web. La youtubeuse Toulousaine Lina Bikiche a tourné une vidéo dans un parc public de Toulouse, où l’on voit une balançoire se balancer…toute seule. Cette vidéo a enflammé le web. Elle a fait plus de 4 millions de vues en 24 heures. Les théories les plus folles ont circulé sur les réseaux sociaux. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#JeuVideo

♦ Le groupe média français, Webedia, est en train de bâtir un empire de l’e-sport. Il vient de procéder à une série d’acquisitions lui permettant de contrôler une grande partie de la chaîne d’organisation de compétitions à la production d’émissions télé. Le Paris St Germain a donc choisi Webedia pour accompagner l’expansion du club de football dans l’e-sport. (@Figaro_Economie).

#Securite

♦ ‏Deux équipes, canadienne et chinoise, viennent de réussir une « téléportation » d’états quantiques entre des photons éloignés avec pour la 1ère fois l’utilisation de fibres optiques de réseaux interurbains. Ces expériences démontrent la possibilité d’une sécurisation des échanges de données sur Internet à l’aide d’un cryptage quantique. A lire aussi : Petite histoire de la cryptographie : de Jules César à l’ordinateur quantique.

image004Légende image. ‏Info ou intox : Comment déjouer les pièges sur Internet ? Deux vidéos explicatives (@netpublic). Crédit : Pixabay

#Media

♦ Les fondateurs de MinuteBuzz revendiquent 220 millions de vidéos vues par mois, qui touchent 2 jeunes Français sur 3 avec de l’information positive. Ils ont décidé de fermer leur site et de ne publier que sur les réseaux sociaux. Et de ne publier que des vidéos d’une durée maximale d’une minute. (@LesEchos).

#Presse

La presse locale qui réinvente l’info de proximité. L’un des enjeux, à l’heure du numérique, du smartphone et de la donnée locale, c’est d’abord de redonner du sens au travail du localier, de différencier le travail du journaliste professionnel du blogueur hyper-spécialisé sur son quartier ou des groupes Facebook de partages de bons plans. (@atelier_medias). A lire : Medium : quelles perspectives pour les médias ? (@InaGlobal).

#DroitDAuteur

♦ La fondation Mozilla, qui édite notamment le navigateur Firefox, ne décolère pas depuis que la Commission Européenne a présenté son projet de réforme du droit d’auteur le 14 septembre. 2016. Décidée à lutter coûte que coûte contre ce texte, elle lance une opération de résistance : inonder les députés européens de selfies absurdes pour les pousser à voter contre cette proposition. (@BFMTV).

#Journalisme

♦ La National Public Radio (NPR) a piloté la première opération de fact-checking en direct lors du débat présidentiel américain opposant Hillary Clinton à Donald Trump. Le site de la NPR a retranscrit les paroles des candidats une minute seulement après qu’elles ont été prononcées, et contrôlé la véracité des arguments utilisés. Cette opération a mobilisé une équipe de plus de 50 professionnels et chercheurs chargée de la vérification des faits, et a attiré plus de six millions de personnes sur le site de la NPR. (@NiemanLab). A lire aussi : Des millions de spectateurs ont fact-checké en direct le débat Clinton-Trump (@MashableFR). En Argentine, le site Chequeado utilise les Gifs pour valoriser son travail de factchecking de la vie politique (@poynter).

Note : Le factchecking désigne une méthode consistant à vérifier et valider l’exactitude des informations énoncées par une personnalité politique, syndicale ou un expert…

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 1er octobre 2016 édité par le site Méta-Media. A retenir cette semaine : « We The People », une chaîne Snapchat lancée aujourd’hui pour couvrir la fin de la présidentielle US ; Les networks refusent le fact checking en direct ; même si 60% des Américains le réclament ; mais Bloomberg TV le fait ; Idem pour le WashPost, tout comme le NYTimes avec une équipe de 18 fact-checkers ; c’est bien le job des médias. Trump a menti mais ses partisans s’en moquent Le fact-checking est à la mode; Comment désormais couvrir le reste de la campagne ? Retrouver la sélection des outils Méta-Media sur jTools.

Bonne semaine avec Régions.newS

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image : People bike on the beach ahead of Hurricane Matthew in Atlantic Beach, Fla., on Wednesday (@NPR). Photo: Jewel Samad / AFP / Getty Images.

#Ville

« La ville intelligente doit remettre le citoyen au centre de la ville ». Philippe Dumont, directeur en charge de la ville intelligente de Cisco creuse cette piste de réflexion : « La ville intelligente doit remettre le citoyen au centre de la ville. Il faut d’autre part s’inscrire dans des démarches transverses, développer une infrastructure multi-usages sécurisée, transparente. Et, encore une fois la question de l’acceptance citoyenne est au cœur des enjeux. Car, s’il n’est pas informé, associé, le citoyen peut entrer dans une logique de rejet, vivre cette nouvelle ville comme une agression. De plus, si la Smart City n’offre pas d’avantages à la population, habitants comme touristes, je ne vois pas l’intérêt de la mettre en place ». Carlos Moreno tient alors à préciser que la métropole a un impact sur un rayon de 120 km autour d’elle « mais, dans le même temps, nous sommes dans l’hyper proximité où la qualité de vie se joue en un quart d’heure. En effet, si le travail, les loisirs et le domicile se trouvent à un quart d’heure les gens sont heureux et, au plus le temps est long, au moins ils sont heureux ».

Ile-de-France : le numérique pour redonner le sourire aux commerces de quartier. « Nous avons tous les outils classiques du numérique, avec une page Facebook ou un site Internet, mais on peut certainement faire mieux », reconnaît Claire Griffon, de la fromagerie Griffon dans le VIIe arrondissement de Paris. Même constat pour Patrick Cerisier, président de la fédération des commerçants de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne). Selon une étude menée par la CCIP Paris Ile-de-France, seuls 42 % des commerçants indépendants sont présents sur le Web. Pas moins de 900 commerçants sont cependant venus chercher la solution miracle, ce lundi, à la bourse du Commerce (Ier) auprès de 50 prestataires présents au forum Connect Street, première vitrine du commerce de proximité connecté. « Il est temps de faire la transition numérique, affirme Yvan Remy, spécialiste chez MLG Consulting. L’objectif, pour tous, est de faire de la croissance et de survivre face à la concurrence des grandes galeries. » Voici trois idées innovantes qui peuvent changer la vie du petit commerce. (@le_Parisien). A lire : Talents des Cités : un Bisontin recevra son prix au Sénat. Azouz Manaï, bisontin de 40 ans, a remporté un Prix National dans le cadre du concours Talents des Cités. Il sera reçu le 22 novembre prochain au Sénat.

Quels développements pour les territoires numériques de la FrenchTech ? La 3ème édition de la Digital Week de Nantes s’est achevée le 25 septembre dernier. En 10 jours, ce sont quelque 200 évènements consacrés aux cultures du numérique qui se sont tenus un peu partout en ville. Artistes, chercheurs, entrepreneurs et aussi nombre de curieux ont participé à des échanges et des explorations autour des enjeux d’un numérique toujours plus pervasif. En 2016, ces évènements sont nombreux, très nombreux. À tel point qu’il devient difficile de se différencier. Certains cèdent parfois à la surenchère, à l’image du salon Viva Technology, qui pour sa première édition s’est enorgueilli d’avoir réuni, au début de l’été à Paris, pas moins de 5 000 start-ups. Il fait peu de doute que le mouvement FrenchTech – ce label français mis en place par le gouvernement et attribué à des pôles métropolitains reconnus pour leur capacité à faire émerger et croître un écosystème de start-up – constitue l’un des principaux moteurs de cette fièvre événementielle. (@FR_Conversation).

Comment le numérique rend la ville «smart» Marseille classée par l’OCDE comme l’une des 40 métropoles les plus innovantes de la planète. Nice considérée comme l’une des cinq premières villes connectées au monde, selon le classement établi par Juniper Research… Et un président qui veut faire de Provence-Alpes-Côte d’Azur une smart région… On ne peut pas dire qu’en termes de « numérique attitude », le territoire soit à la traîne. Cela fait même partie de son attractivité. Une bonne image à l’international due, notamment, aux différents mouvements French Tech. En phosphorant de concert, en portant loin les compétences du coin, les French Tech – d’Aix-Marseille à la Côte d’Azur en passant par Avignon ou Toulon – ont très largement contribué à mettre en avant l’expertise de ses pépites. Car c’est bien cette mise en commun de savoirs qui a placé le numérique dans le haut du panier de toutes les préoccupations. Ne nous y trompons pas, la vague digitale est à la fois un tsunami générationnel, social et entrepreneurial. Et certainement pas un gadget. Une vague dont les effets doivent être pris à bras-le-corps pour ne pas se laisser submerger. À condition, bien sûr, d’en retirer la substantifique moelle. Être smart, c’est être intelligent et même plus que ça. Quel secteur peut se considérer comme non impacté ? Qui peut encore ignorer que la digitalisation va bien au-delà d’un service dématérialisé, présenté comme la cerise sur le gâteau ? (@LaTribune). Crédits : © Jean-Paul Pelissier / Reuters.

La ville intelligente, futur ghetto de riches geeks ? Le marché mondial des technologies de la ville intelligente dépassera les 88,7 milliards d’euros en 2025, prévoit un rapport du cabinet d’études Navigant. Une croissance de 10,3% tous les ans, plus rapide que celle des énergies renouvelables (7% selon BMI Research). Plus de 600 villes ont déjà mis en œuvre des solutions connectées dans un grand nombre de secteurs (énergie, mobilité, éducation, culture, mobilier urbain, infrastructures…), estime BPI France. Derrière l’enthousiasme des élus se cache une mise en oeuvre souvent laborieuse. Lyon, par exemple, mène plus d’une centaine d’expérimentations dans le cadre de sa “Métropole intelligente”. « Certaines n’ont pas été reconduites », reconnait Karine Dognin Sauze, vice-présidente en charge de l’innovation et du développement numérique. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

Vers la robotique quantique. Kindred est un projet de système de robotique et télérobotique reposant sur l’IA et notamment sur l’ordinateur quantique D-Wave. A la tête de cette nouvelle startup se trouvent Geordie Rose, également président de D-Wave, et Suzanne Gildert, une ex-chercheuse de cette société. Le but de Kindred sera de multiplier les capacités de travail d’un être humain, nous explique Next Big Future. Au centre du système se trouvera une espèce de combinaison que revêtira l’opérateur. Le but de cet harnachement est de capter l’ensemble des mouvements du sujet. « Un peu comme dans les systèmes de « motion capture » utilisé dans les films d’animation, mais cette fois-ci pour enregistrer les données biométriques et les envoyer à une IA à des fins d’analyse et d’apprentissage ». Un casque se chargera d’enregistrer les ondes cérébrales. Une fois cet apprentissage effectué, un algorithme pourra être transmis à des robots qui seront alors en mesure de reproduire le comportement de l’opérateur humain d’origine. Le même système pourrait être utilisé pour de la téléopération, mais pourrait, toujours selon le site, aller plus loin que l’action classique à distance pour permettre un système proche de celui imaginé dans le film Avatar… Nous transporter à distance dans le corps d’un autre ! (@internetactu).

La révolution de l’intelligence artificielle, nouvelle menace pour les constructeurs de PC et mobiles. Les terminaux informatiques et mobiles, qui comprennent les PC, les tablettes, les smartphones et les téléphones portables basiques, sont en train de vivre un bouleversement historique. L’arrivée de Google avec une famille de produits intelligents fait entrer ce marché dans la révolution de l’intelligence artificielle. Cela va-t-il redynamiser les ventes plombées par un net ralentissement sur le segment des smartphones, qui constituent l’essentiel du marché en volume ? (@LUsineDigitale).

VR, IA, maison connectée : Google défend sa place au-delà du mobile. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. La « keynote » de rentrée de Google hier soir, sur sa nouvelle gamme de produits, colle de près à Apple. Comme pour la firme de Cupertino, elle fut orientée consommateurs et matériels, et intervient après celle de juin dédiée aux développeurs et logiciels. Mais c’est loin d’être la seule similarité. La bagarre s’annonce rude ! Amazon et Facebook sont aussi dans la ligne de mire. C’est le monde de demain qui se prépare. La suite sur le site @MetaMedia. A lire aussi : Google prend le tournant des assistants personnels (@FigaroTech).

#Media

Les marques deviennent médias, les médias doivent devenir des marques. Oui mais comment ? Le patron de Vice l’a prophétisé en août dernier et ce n’était pas que de la provocation: il va y avoir un bain de sang dans le monde des médias. Chacun voit le bain de sang à sa manière, regroupement, fermeture pure et simple, vente par appartement, rachat au rabais par des groupes télécoms ou par des milliardaires plus soucieux du contrôle de leur image que de revivifier un secteur qu’on dit moribond. Alors qu’il est en pleine expansion. Oui. En extension. Pas en contraction. C’est d’ailleurs pour ça que ceux qui ont compris (ou qui en ont l’intuition) se ruent sur cette triste période de liquidation totale comme des fashion victims aux galeries Lafayette un jour de soldes. (@Frenchweb).

Shane Smith a fondé un média qui cartonne et déstabilise la concurrence. Il ne compte pas s’arrêter là. Entretien exclusif avec le gourou de “Vice”, qui n’est pas du genre à tourner autour du pot. C’est la success story d’un secteur qui s’effondre. A l’heure où la presse compte ses morts, Vice n’en finit plus de grandir. Quatre mille collaborateurs, trente-six bureaux dans le monde (dont la France, où Vice News lance ce lundi 20 octobre 2014une déclinaison en langue française et une émission quotidienne en partenariat avec France 4), et une valorisation portée à 2,5 milliards de dollars par les investissements successifs de Rupert Murdoch, Hearst et Disney. Au-delà des chiffres, c’est également un séisme sur le fond : ce qui était jusqu’à présent un média pour jeunes branchés veut devenir le CNN de la génération YouTube. Moins d’un an après son lancement, Vice News, une division à gilet pare-balles qui s’aventure dans tous les coins chauds de la planète (Syrie, Ukraine, Libéria), affiche déjà plus d’un million d’abonnés sur YouTube. Et son reportage au cœur de l’Etat islamique a fait le tour du monde, quand aucun autre média occidental n’a réussi à sortir des images de Raqqa. Après une course-poursuite de plusieurs mois, Shane Smith, le truculent fondateur-patron-reporter-gourou de Vice, a accepté de s’affaler dans un canapé londonien pour évoquer avec nous ses plans de conquête du monde. Interview exclusive ici (c’est la première fois qu’il s’exprime dans un média français), et portrait en version longue à retrouver dans votre Télérama du 22 octobre 2014. (@telerama).

#Journalisme

La National Public Radio (NPR) a piloté la première opération de fact-checking en direct lors du débat présidentiel américain opposant Hillary Clinton à Donald Trump. Le site de la radio publique américaine a retranscrit les paroles des candidats une minute seulement après qu’elles ont été prononcées, et contrôlé la véracité des arguments utilisés, expliquant le cas échéant en quoi tel discours est mensonger. Cette opération a mobilisé une équipe de plus de 50 professionnels et chercheurs chargée de la vérification des faits, et a attiré plus de six millions de personnes sur le site de la NPR. (@NiemanLab). A lire aussi : Médialab de l’AFP : l’innovation au service de l’information (@InaGlobal).

#JeuVideo

Webedia met la main sur Oxent pour devenir un acteur majeur de l’e-sport. Webedia rachète Oxent et Bang Bang Management et conclut un partenariat avec le PSG pour accélérer dans l’e-sport. Les revenus générés par l’e-sport en France sont estimés à 22,4 millions de dollars pour l’année 2016. En 2017, l’e-sport devrait peser 26 millions de dollars dans l’Hexagone. Le groupe français Webedia, spécialisé dans l’édition de sites thématiques, vient de racheter la société Oxent, qui organise 20 000 tournois e-sport chaque année. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés. Fondée en 2009 par Matthieu Dallon et Antoine Frankart, Oxent gère l’ESWC, la Coupe du monde du jeu-vidéo qui se tient chaque année à la Paris Games Week. La start-up française a également développé la plateforme Toornament.com, qui a accompagné l’organisation de 20 000 tournois e-sport dans 100 pays au cours de l’année écoulée, selon les chiffres communiqués par Webedia. (@Frenchweb).

#Environnement

Yukan, la plateforme environnementale qui veut enterrer le « green washing ». Chaque produit, de sa fabrication à sa disparition, possède une empreinte environnementale. Pour réguler cette consommation d’énergie, c’est l’Union Européenne qui fait autorité avec ses critères environnementaux, rassemblés dans son « PEF Guide » (Product Environment Footprint guide). Pour l’heure, les grandes décisions en matière d’environnement se trouvent en effet entre les mains d’un organe politique centralisé. Mais qu’arriverait-il si le consommateur prenait le pouvoir sur la gestion de la consommation d’énergie émise par chaque bien, en devenant une sorte de juge ? C’est en voulant donner les connaissances aux consommateurs et en les rendant responsables de leurs choix que Christophe Girardier à eu l’idée de la plateforme Yukan. Pour lui, les critères mis en place sont «subjectfis et souvent décidés par les industriels eux-mêmes», explique ce consultant en stratégie et désormais entrepreneur. (@Frenchweb).

#Publicite

Les Internautes les plus friands d’adblockers sont les plus enclins à l’achat. L’usage des adblockers est de plus en plus répandu. Si la pratique ne concerne que 6 % des internautes à l’échelle mondiale, elle a connu une croissance exponentielle en passant de 39 millions d’utilisateurs en 2012 à 200 millions aujourd’hui (pour un total de 3,4 milliards d’internautes) comme le rappelle un livre blanc de Fabernovel (Adblock, enquête sur un détraqueur de performance digitale) qui vient de dresser le portrait des usagers. L’élargissement de l’adblocking soulève de nombreuses questions chez les éditeurs de contenus et les annonceurs, notamment sur le profil des utilisateurs. (@LaTribune).

#Commerce

Facebook se lance dans le commerce en ligne. Lundi 3 octobre, Facebook a dévoilé une nouvelle plate-forme de petites annonces entre particuliers, rivale du Bon Coin (France) et de Craigslist (Etats-Unis). Cette initiative pourrait constituer une première étape vers des ambitions plus importantes dans le commerce en ligne. « Ces dernières années, de plus en plus de personnes utilisent Facebook pour acheter et vendre des objets », indique Mary Ku, responsable produit sur le projet. Jusqu’à présent, ces transactions s’effectuent essentiellement au sein de groupes consacrés. Le nouvel espace, plus facilement accessible, pourrait permettre de décupler l’activité. (@Pixelsfr).

#Securite

Police prédictive : Twitter peut-il aider à anticiper la violence ? La justice américaine vient de débloquer 800.000 dollars pour le développement d’un algorithme censé prévoir les violences grâce à l’analyse de Twitter. Une première qui éveille les craintes de voir se développer un Big brother numérique. La police prédictive pourrait avoir un nouvel allié. Avec le numérique, la police américaine espère pouvoir anticiper les troubles à l’ordre public grâce à un algorithme appliqué aux réseaux sociaux. Concrètement, les différentes publications sur Twitter en lien avec des violences seraient analysées et géolocalisées et pourraient ainsi permettre de prédire, voir empêcher, de possibles éclats de violence ou des débordements en marge de manifestations, à l’image de ceux de Charlotte dernièrement. Du côté des associations de défense des libertés, l’heure est aux craintes. Se dirige-t-on vers une ère calquée sur un scénario à la Minority Report, le roman de Philipp K. Dick ensuite adapté au cinéma, où toutes les explosions de violences seraient contrecarrées en amont grâce à une surveillance de masse ? (@Marianne2fr). a lire aussi : Violences urbaines : un algorithme pour prévenir tout risque de débordement (@Europe1).

#Espionnage

Yahoo accusé d’avoir espionné les emails de tous les utilisateurs pour le gouvernement… Après l’annonce récente d’un piratage géant qui a touché 500 millions de comptes, Des anciens employés indiquent à Reuters que l’entreprise aurait espionné les emails de tous les utilisateurs en temps réel, à la demande du gouvernement américain. Sans doute en toute illégalité. Les sources de Reuters accusent la nouvelle patronne de l’entreprise, Marissa Mayer, d’avoir capitulé, ce qui aurait provoqué le départ du vice-président en charge de la sécurité, Alex Stamos. (@20minutes).

#FaitsDivers

Google efface la dette de 100 000 euros d’un garçon de 12 ans qui s’est emmêlé les pinceaux. Pour que la musique de son groupe, Los Salerosos, résonne au-delà de sa ville de Torrevieja, José Javier a fait appel à la multinationale Google. Mais il s’est trompé d’outil. Au lieu d’utiliser AdSense, qui permet à n’importe qui de vendre le trafic de ses vidéos et récupérer une partie des revenus, il a utilisé AdWords, qui achète des publicités pour sa vidéo. Même. En un mois, les dépenses publicitaires ont grimpé exponentiellement, de 15 euros à 19 700 euros. Le compte étant dans le rouge, la banque a contacté les parents de José Javier, qui l’ont immédiatement bloqué. Google, par l’intermédiaire de sa filiale irlandaise, réclamait encore 78 000 euros liés aux achats d’AdWords. Le constat de la mère de José Javier, Inma Quesada : « Il pensait gagner de l’argent. En fait, c’était l’inverse. » (@big_browser).

06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

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Le géant de l’e-commerce, Amazon a annoncé,mardi 4 octobre, l’implantation de son plus grand entrepôt à Boves, près d’Amiens. Cinq cents emplois devraient être créés d’ici 2020. Le groupe prévoit aussi l’extension du site de Lauwin-Planque, dans le Nord. Elle devrait générer 250 emplois supplémentaires. (@Franceinfo). A lire aussi : Amazon Web Services ouvre au moins trois data-centers à Paris… pour rassurer ses clients en France.

#Recyclage

Les opérateurs télécoms prêts à faire plus d’efforts pour recycler les téléphones. Si le Sénat met en lumière de réels déficits en matière de recyclage de mobiles , dans les télécoms, le sujet est déjà pris au sérieux depuis des années. « Les opérateurs sont impliqués depuis plusieurs années dans la collecte et le recyclage des téléphones portables. Les chiffres progressent d’année en année », explique Michel Combot, le directeur général de la Fédération française des télécoms (FFT), qui regroupe les principaux acteurs du secteur (sauf Free). Tout en reconnaissant qu’il y a encore des progrès à faire. En 2015, environ 1,5 million de terminaux ont ainsi été récupérés par les opérateurs français. Contre moins de 500.000 en 2009. Si le taux de recyclage des mobiles usagés s’élevait à seulement 15 % l’an dernier, les opérateurs se sont fixé comme objectif, avec la FFT, de porter ce taux à 30 % en 2020. (@LesEchos).

Le recyclage des portables usagés, un gisement inexploité. C’est un beau gâchis sur lequel vient de mettre le doigt le Sénat. Seulement 15 %, environ, des téléphones portables mis sur le marché français sont repris pour être recyclés ou réparés , une fois arrivés en fin d’usage. Des appareils vendus à 24 millions d’exemplaires chaque année, chiffre stable depuis 2012, et dont pas moins de 100 millions d’unités obsolètes dorment aujourd’hui dans les tiroirs, selon les estimations fournies par les sénateurs Marie-Christine Blandin (Ecologiste) et Jean-François Longeot (UDI-UC), dans un rapport publié jeudi dernier. Un document dans lequel ils décrètent « l’urgence » de bâtir une stratégie pour exploiter au mieux cette montagne de déchets dont la valeur est généralement mal connue, alors même qu’elle est loin d’être négligeable. Les portables constituent une « véritable mine urbaine » pour les métaux rares que renferment leur carte électronique. Une tonne de ces cartes peut comprendre jusqu’à 1 kilogramme d’or, 5 kilogrammes d’argent, 9 kilogrammes de tantale et 250 kilogrammes de cuivre. Ce qui leur donne, au cours actuel de ces métaux, une valeur « comprise entre 6.000 et 15.000 euros la tonne, voire jusqu’à 50.000 euros pour les cartes les plus riches », indique le rapport. En 2012, à peine un quart du tonnage de cartes collectées a été traité. Soit, rien que pour l’or, une perte de valeur de 124 millions d’euros faute de recyclage, selon un étude de l’ADEME. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle, à l’échelle de l’entreprise. Le Cigref publie un livre blanc intitulé « Gouvernance de l’intelligence artificielle dans les grandes entreprises ». Les enjeux sont autant organisationnels que juridiques et éthiques. Contrairement aux géants américains du Web qui assument jusqu’à travailler ensemble sur le sujet , les entreprises françaises communiquent peu sur leurs projets d’intelligence artificielle (IA). « Pourtant, les grands groupes français exploitent ces technologies en matière de lutte contre la fraude, de personnalisation du service-client voire même de recherche comme on l’a vu dans certains laboratoires pharmaceutiques », a pointé Konstantin Voyiatzis, le DSI d’Edenred – la société qui commercialise les tickets-restaurants – lors d’un colloque organisé mardi 27 septembre par le Cigref. Administrateur au sein de ce réseau d’informaticiens issus de grandes entreprises, il y a lancé avec l’avocat Alain Bensoussan le Cercle IA, un comité de réflexion autour du sujet. Après un an de travail, le Cigref publie un livre blanc intitulé « Gouvernance de l’intelligence artificielle dans les grandes entreprises ». Enjeux managériaux, enjeux juridiques et enjeux éthiques de l’IA y sont abordés. Sur la scène du colloque, ces trois défis ont également truffé les interventions des invités du Cigref. Pour faire simple, un ordinateur est doté d’une intelligence artificielle quand il est capable d’apprendre à partir des données qu’il traite puis d’agir ou restituer ces connaissances. Derrière cette définition, différentes techniques algorithmiques émergent, du machine learning au deep learning.  (@EchosBusiness).

Détecter les émotions à distance. Une équipe de chercheurs a mis au point un détecteur d’émotions ne nécessitant aucun capteur à placer sur le corps, et fonctionnant uniquement grâce à des signaux sans fil, rapporte Kurzweil AI. Mis au point par le groupe de Dina Katabi, au Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du MIT, ce système capte les variations du rythme cardiaque et de la respiration. Cependant, ces deux paramètres sont largement insuffisants pour déterminer l’état émotionnel d’une personne. Comme le précisent les auteurs de la recherche dans leur papier (.pdf) : « La périodicité du signal cardiaque (c’est-à-dire la moyenne de son rythme) n’est pas suffisamment significative pour reconnaître les émotions… Plus précisément, pour cela, nous avons besoin de mesurer les variations infimes de chaque battement individuel ». En plus d’un système de captation, il faut donc un algorithme de « machine learning » capable d’analyser ces fréquences et ces rythmes de manière à en déduire quatre possibles états émotionnels, qui sont la tristesse, la joie, le plaisir ou la tristesse. Le système arriverait à détecter correctement les émotions dans 70 % des cas, et ce même lorsque la personne est analysée pour la première fois, donc sans passer par une phase d’apprentissage. Les chercheurs espèrent que cette technologie pourra être utilisée dans le domaine de la santé, mais aussi pour mesurer l’impact de films ou de publicités… (@InternetActu).

#Audiovisuel

La télévision a-t-elle pour mission de divertir, informer, cultiver ? La culture à la télévision serait-elle élitiste? La télévision a-t-elle pour mission de divertir, informer, se cultiver ? La culture à la télévision serait-elle élitiste ? Qu’est-ce qu’une émission culturelle ? C’est en compagnie d’ Emilie Aubry que nous tenterons de répondre à ces questions. La télévision, la culture. Il n’y a pas deux mots qui semblent plus antinomiques aujourd’hui. Et pourtant, cela n’a pas été toujours le cas. Aux débuts de la télévision, il y a eu une intention de culture. On diffusait des pièces de théâtre classique dans ce qui ne s’appelait pas encore des premières parties de soirée. Il y avait Lectures pour tous, l’émission de Pierre Dumayet, Pierre Desgraupes et Max-Pol Fouchet. Quand on parle de ce temps-là, c’est en général avec une grande nostalgie. Eh bien voilà un argument de plus contre la nostalgie. Car ce temps-là, c’était aussi celui de Guy Lux et de bien des émissions imbéciles. La télévision, cela semble toujours avoir été Intervilles contre Lectures pour tous. La semaine prochaine, nous parlerons de Bernard Buffet, qui a été filmé dès l’âge de 19 ans par la télévision ; mais il ne l’était pas pour son éventuel talent, il l’était pour son âge et sa célébrité déjà commençante. La télévision n’a jamais diffusé de grande émission, je ne sais pas moi, sur un grand artiste minimalistes comme Donald Judd. Et en a-t-elle jamais consacré une à la musique de Steve Reich ? Ou à la poésie ? On m’a fait remarquer que le JT de France 2 n’a pas annoncé la mort d’Yves Bonnefoy; mais France 2 a-t-il jamais fait une émission sur un grand poète ? (@franceculture).

#eSport

Webedia accompagne le PSG dans l’e-sport.  Webedia est en train de bâtir un empire de l’e-sport. Le groupe média français vient de procéder à une série d’acquisitions lui permettant de contrôler une grande partie de la chaîne de valeur de cet écosystème, de l’organisation de compétitions à la production d’émissions télé en passant par la gestion de l’image de divers stars du milieu. «Personne n’a regroupé autant d’actifs dans l’e-sport», affirme Cédric Siré, directeur général de Webedia. « Nous faisons un pari sur plusieurs années, et entendons être leader dans le domaine en France, mais aussi sur les autres marchés où nous sommes présents ». Une nouvelle puissance qui a permis à Webedia d’être choisi par le PSG pour accompagner l’expansion du club de football dans l’e-sport. (@Figaro_Economie). A lire aussi : Webedia met la main sur Oxent pour devenir un acteur majeur de l’e-sport. (@frenchweb).

#Surveillance

Traçage de véhicules : Orange condamné en appel sur la collecte des données de ses salariés. Confirmant le 29 septembre un premier jugement du 15 juillet 2015, Orange a été condamné par la cour d’appel de Paris à retirer des boîtiers électroniques sur environ 20.000 de ses véhicules d’entreprise en raison du nombre, de la qualité et de la conservation des données collectées sur ses salariés, a-t-on appris lundi de source syndicale. L’entreprise aurait ainsi trois mois pour se mettre en conformité sous astreinte de 2.000 euros par jour de retard. (@europe1).

#SmartCityMed

Forum Smart City de Marseille: succès confirmé pour la deuxième édition. Objectif atteint pour la deuxième édition du forum Smart City de Marseille: les ateliers de ce jeudi ont tous enregistré un taux d’inscription record… et plus de 1.000 inscrits prendront place demain dans l’auditorium du Pharo. La preuve, s’il en est, que les enjeux stratégiques gravitant autour de la ville intelligente intéressent bien au-delà des seuls spécialistes. Il faut dire que l’on s’inscrit plus que jamais dans le siècle des métropoles. Et celles-ci n’ont de sens que si elles convergent vers une ambition: une qualité de vie optimisée pour les habitants. Habitat, énergie, loisirs, tourisme, mobilité, sécurité: c’est bien de façon transverse, dans tous les domaines, que l’hyperconnectivité et les prouesses technologiques doivent faire sentir leurs effets. (@latribune).

#Transport

Les trois grands freins à la voiture autonome. Au Mondial de l’automobile, la voiture autonome concentre l’attention des constructeurs. Plusieurs d’entre eux ont annoncé leurs premiers modèles entièrement autonomes pour 2021. Le cabinet McKinsey prévoit même qu’elles représenteront 15 % des ventes en 2030 avec à la clef une réduction de presque 90% des accidents en ville.  Mais certains spécialistes ne cachent pas leurs doutes sur un avènement aussi rapide. « La voiture autonome dans certaines conditions existe déjà. Celle capable d’aller partout et en toutes circonstances mettra très longtemps à arriver », résume Arnaud de la Fortelle, directeur du centre de robotique de Mines ParisTech. Les verrous techniques sont encore nombreux. La réglementation devra être repensée dans sa globalité comme l’ensemble de l’écosystème bâti autour de l’automobile. Et si le principal obstacle à la voiture autonome était tout bonnement l’être humain ? (@LesEchos). A lire aussi : Mythes et réalités de la voiture autonome  (@latribune).

#Blockchain

Les startups de la Blockchain aux élus : « surtout, ne réglementez pas ! » La France a raté la révolution Internet dans les années 1990, elle ne doit pas rater celle de la Blockchain. Tel était, en substance, le message martelé ce mardi 4 octobre lors du Forum parlementaire de la Blockchain, qui s’est tenu à la Maison de la Chimie, à Paris. Pour la deuxième fois, une poignée d’élus au fait des enjeux numériques rencontraient des startups, des juristes et des grands groupes, pour discuter de l’état de maturité de la Blockchain, de ses défis et de ses applications potentiellement révolutionnaires. (@latribune).

#Web

4chan : L’homme le plus détesté des Etats-Unis sauvera-t-il la poubelle du Web ? » La poubelle du Net, le forum 4chan, n’a plus d’argent à recycler. Le propriétaire du site, Hiroyuki Nishimura, qui l’a racheté en 2015 à son fondateur, Christopher « Moot » Poole, a publié un message pour prévenir ses utilisateurs. « Nous avons essayé de maintenir 4chan tel qu’il est. Mais j’ai échoué. Je suis sincèrement désolé. » Sur ce le patron propose plusieurs alternatives, expliquant qu’il n’a pas assez d’argent pour continuer à faire tourner le site s’il reste en l’état : augmenter le nombre d’abonnés premium, réduire les coûts de moitié en rognant sur la vitesse, la capacité technique et en fermant des espaces de discussion, ou ajouter des publicités intrusives voire malveillantes. (@Lexpansion). A lire aussi : Le forum 4chan en difficulté financière (@Pixelsfr).

#Piratage

Comment se prémunir d’Eko, le nouveau virus qui infeste Facebook Messenger. Eko. Derrière ce nom se cache un virus qui circule depuis quelques jours sur Facebook. Il se répand toujours de la même manière : un de vos amis -lui même infecté- vous envoie un lien d’un document « xlc.graphics » contenant votre nom suivi du mot « vidéo ». Votre photo de votre profil est automatiquement utilisée pour illustrer le lien.  Comme l’explique le ministère de l’Intérieur sur sa page Facebook, qui prend l’affaire très au sérieux, si jamais vous avez cliqué sur le lien, vous êtes redirigé vers un faux site Youtube qui vous incitera à télécharger une extension malveillante pour Google Chrome ou Mozilla Firefox. (@Lexpansion).

#TTIP

Le Conseil national du numérique donne à son tour l’alerte. Le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl, a un allié contre le Partenariat transatlantique (TTIP) : Mounir Mahjoubi, le président du Conseil national du numérique (CNNum). Pour ce dernier, il est vital de remettre à plat les bases de la négociation entre Américains et Européens. Sujet ô combien important : la libre circulation des données personnelles (âge, sexe, sites visités, produits consommés, services achetés, relations professionnelles et amicales…) et la non-tarification de leur transfert suscitent l’inquiétude. « Nous sommes en train de négocier une option dans laquelle les données personnelles des utilisateurs français d’Internet seront librement envoyées sur des serveurs américains basés aux Etats-Unis. De ce fait, ils ne disposeront plus des mêmes droits qu’en Europe, où ils ont toujours un droit d’information sur l’accès, la modification et l’utilisation qui est faite de leurs données personnelles », explique Mounir Mahjoubi. « Cela pose problème. » En tant que citoyen français consommateur de services numériques, « je dois savoir qui possède mes données, qui les utilise, qui peut y avoir accès et par quels moyens. C’est la base de tous les travaux réalisés depuis la loi informatique et liberté, il y a quarante ans, et la création de la CNIL ». (@LesEchos).