16 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

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Sony et Microsoft lancent leurs casques immersifs en France.Joueurs de jeux vidéo et professionnels : les deux appareils veulent séduire deux publics distincts et exigeants. Après l’Oculus Rift et le HTC Vive, place à la concurrence. La fin de l’année est marquée par la sortie de plusieurs casques de réalité virtuelle ou augmentée. Jeudi, c’est au tour du PlayStation VR (Sony) et de l’HoloLens (Microsoft) d’arriver sur le marché français. Le premier est un appareil dédié aux jeux vidéo, tandis que le second est dédié au milieu professionnel. (@FigaroTech). Légende image : Le casque HoloLens de Microsoft s’adresse au milieu professionnel. Photo : Hololens

#IntelligenceArtificielle

Royaume-Uni : des députés veulent créer une commission sur l’intelligence artificielle. Les députés britanniques s’attaquent aux questions de l’intelligence artificielle et de la robotique. Longtemps délaissés par la classe politique, ces sujets qui entrent dans la vie quotidienne de nombreux citoyens sont au centre des débats actuellement après la publication d’un rapport très critique sur le manque d’implication des élus. Les débats sur l’intelligence artificielle entrent au Parlement britannique. Suite à la publication d’un rapport très critique du comité sur la science et la technologie relatif aux robots et à l’intelligence artificielle (IA) mis en ligne le mercredi 12 octobre, des députés anglais veulent mettre en place une commission parlementaire. Le but de cette commission sera d’étudier les opportunités et les menaces que représentent cette nouvelle technologie. Si les universités britanniques et les startups ont apporté de grandes contributions à la robotique et l’intelligence artificielle ces dernières années, le gouvernement a pris du retard en la matière. (@LaTribune).

Quand le droit des robots se construit à Bruxelles. Visionnaires ou minimalistes ? Les orientations préparées par les euro-députés pour adapter le droit civil à la robotique balancent entre les deux. Rien de législatif à ce stade : le rapport d’initiative présenté par l’euro-député luxembourgeoise Mady Delvaux circonscrit surtout le terrain de jeu des futures règles européennes. Il devrait être voté en commission parlementaire fin novembre 2016 et en plénière début 2017. (@LUsineDigitale).

#Presidentielle2017

Quelle stratégie média pour les campagnes. Avec l’évolution de l’utilisation des médias, et notamment l’apparition d’une plénitude de plate-formes digitales, les opportunités de communication pour les politiques en vue de l’élection sont multiples. Et ces outils sont d’ailleurs utilisés pour d’autres objectifs tels que la mise en valeur d’une nouvelle loi, la critique de l’opposition ect… Les politiques usent de plus en plus des réseaux sociaux pour avoir un temps de parole permanent et le gérer à leur guise. Ils veulent aussi faire preuve de modernité et peut-être se rapprocher d’une tranche de la population un peu désuète du système politique, les jeunes. On peut donc s’attendre à un véritable accaparement des réseaux sociaux par les politiques à l’aube de la Présidentielle 2017. Twitter est d’ailleurs l’un des outils préférés des politiques. Simple d’utilisation, il leurs permet de transmettre un message court de 140 caractères à la fois pour faire acte de présence dans les débats politiques mais aussi pour occuper l’espace de la twittosphère lors des élections présidentielles. Néanmoins, il est aussi et surtout utilisé pour envoyer des piques assassins à ses opposants. (@unpotedanslacom).

Les candidats à la présidentielle se bousculent sur Youtube. La campagne se joue aussi sur Internet. Les candidats pour 2017 sont de plus en plus nombreux à poster des vidéos, élargissant ainsi leur auditoire et adoptant souvent un ton plus léger. Les candidats n’hésitent plus à court-circuiter les médias traditionnels, une manière pour eux de sortir du traditionnel discours politique, de viser un public différent, mais aussi de jouer la carte de la proximité. Viser un électorat plus jeune. Ainsi, Bruno Le Maire s’est laissée interviewé par Hugo Travers, un jeune youtubeur qui décrypte l’actualité sur sa chaîne YouTube, ce qui a notamment permis aussi au candidat de la primaire à droite de s’adresser à des abonnés dont la plupart vont voter pour la première fois cette année. « Je voudrais que n’importe quel Français, dans n’importe quel école de France se dise : p***, je suis Français, c’est la classe ! », a-t-il lancé, adoptant un ton radicalement différent de celui qu’on lui connaît. (@europe1). A lire : Les centristes inaudibles sur les réseaux sociaux (@le_Parisien).

La présidentielle 2017 se jouera-t-elle sur les réseaux sociaux ? Dans quelques mois, nous aurons les réponses à nos interrogations sur l’efficacité, en France, d’une présence sur les réseaux sociaux lors d’une campagne présidentielle. Après les primaires, le premier tour puis la désignation du nouveau président de la République, nous saurons quelles méthodes de communication sont les plus efficaces pour se faire élire par les français. Entre les médias traditionnels et les nouveaux médias en ligne, à l’heure actuelle, il semble risqué de faire abstraction de l’un ou l’autre des supports. La complémentarité devient un élément essentiel de la campagne. (@RevuePol). A lire aussi : Le fundraising (levé de fond) à l’américaine sur les réseaux sociaux est- il transposable en France ? (@IsabelleRezzoug).

#Travail

Mon patron est un algorithme.  Grâce aux nouvelles technologies, qui leur permettent de piloter la main-d’œuvre, des entreprises comme Uber et Deliveroo poussent la logique du taylorisme à l’extrême. Mais à Londres, certains travailleurs se rebiffent. Drôle de conflit : des travailleurs sans lieu de travail, en grève contre une entreprise qui ne les emploie pas, encadrés non par des supérieurs mais par un algorithme en contact avec eux par l’intermédiaire de leur smartphone, et qui se rebiffent contre la dernière mise à jour d’une application. (@courrierinter).

Avec Hopwork, les freelances ont leur site. C’est une tendance de fond : en France les travailleurs indépendants sont de plus en plus nombreux. Entre 2008 et 2015, leur nombre aurait augmenté de presque 60 %. S’ils étaient 700 000 freelances au moment de la création de la start-up en France, ils sont désormais 820 000. Un statut, pour l’immense majorité d’entre eux, voulu et non subi. C’est dans ce contexte inédit de transformation en profondeur des modes de travail que Vincent Huguet, Hugo Lassiège, et Jean Baptiste Lemée, décident, en 2013, de créer Hopwork, plateforme de mise en relations entre freelances et entreprises. Leur ambition : faire du site internet (www.hopwork.fr), un outil de référence pour les freelances de France. Trois ans après sa création, le pari est, incontestablement, en passe d’être gagné. « Hopwork, c’est désormais une communauté de près de 30 000 indépendants, inscrits gratuitement, qui bénéficient des services de la plateforme,confirme Vincent Huguet, le directeur général de la start-up. Au final, ces derniers nous voient comme un agent qui va leur simplifier la vie et leur trouver de nouveaux clients. » (@libe).

#Transport

Des drones livreurs de sang pour sauver des milliers de vies au Rwanda. Au Rwanda, des drones vont permettre de transporter du sang dans 21 cliniques d’une partie difficile d’accès du pays. Le but : améliorer l’accès aux transfusions sanguines vitales, notamment pour les femmes enceintes dont le taux de mortalité est très élevé. (@Lexpansion).

#Education

Quatre écoles de codage ouvrent en Bourgogne Franche-Comté. La première Access Code School de Bourgogne Franche-Comté a été créée à Besançon. Quatre autres s’apprêtent à ouvrir leurs portes dans la grande région, dont une à Dijon et une à Chalon-sur-Saône. L’Access Code School forme au codage informatique et aux métiers de développeur web sur le web classique et le web mobile. Cette formation est accessible sans condition de diplôme. La formation dure huit mois (six mois à l’école et deux mois de stage en entreprise). L’école, qui est soutenue par la région Bourgogne Franche-Comté, est gratuite pour les élèves. (@F3Bourgogne).

#MediaSocial

Snapchat peut-il sauver les médias ? Le constat est sans appel : les jeunes ne s’informent plus avec les médias traditionnels. Les 15-24 ans ne sont que 10 % à lire les journaux, 13 % à écouter la radio et 68 % à regarder le JT, bien souvent sous la pression familiale. Comment, alors, retenir et faire revenir les plus jeunes lecteurs/auditeurs/ téléspectateurs ? Pour les groupes de médias français, la réponse est numérique. A raison puisque 77 % des 18-24 ans disent s’informer désormais sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux où ils consultent des articles partagés par leurs amis. Et, après Facebook et Twitter, un nouvel eldorado s’ouvre pour les organes de presse : Snapchat. (@teleobs).

Comment images et réseaux sociaux affectent notre cerveau. Lors d’une conférence, en juin dernier, Nicola Mendelsohn, cadre chez Facebook, prédisait que le célèbre réseau social allait devenir 100% vidéo dans les 5 années à venir. « Le texte est en déclin, nous l’observons au fil des ans. Si je devais parier sur l’avenir des réseaux sociaux, je dirais : vidéo, vidéo, vidéo. » Au même moment, un article du New York Times chroniquait le livre d’un groupe de jeunes personnalités, « le Snap Pack » qui passent leurs soirées à faire des photos dans le but de les partager avec leurs followers. Le quotidien expliquait : « Ce n’est pas pour garder des souvenirs de l’événement qu’ils font des photos et des vidéos pour les publier sur Instagram ou sur Snapchat. L’événement de leur soirée, c’est de faire des photos et des vidéos. » Les images représentent une part de plus en plus importante dans nos modes de communication : elles nous permettent de recevoir l’approbation des autres et de documenter nos expériences. Et même si l’on pourrait croire, a priori, qu’un déferlement de couleurs, de pixels, de paysages et de visages nourrit l’imagination et renforce la connexion aux autres, c’est le contraire qui semble se produire. Dans son article « Comment Instagram nous gâche les vacances», la journaliste Mary Pilon décrit que lors de la visite d’un temple au Cambodge, elle a observé une foule de touristes tellement préoccupés par le fait de prendre la photo parfaite et partageable sur les réseaux sociaux « qu’ils ne profitaient pas du moment présent ». De fait, l’ère numérique permet d’assouvir le besoin compulsif de diffuser quasiment en temps réel ce que l’on est en train de vivre. Bien sûr, il y a des avantages à pouvoir partager de plus en plus d’images avec un large public. Mais la pulsion qui consiste à documenter sa vie et à en faire la publicité en permanence semble avoir pris le pas sur la concentration et sur la connexion directe avec nos congénères. (@slatefr).