14 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Livre

xCette vieille histoire qui dit que lire donne soif… (@ActuaLitte).

#Presidentielle2017

Facebook, Twitter et les médias se mettent en marche pour couvrir la primaire de droite. Un peu comme ils l’ont fait pour la présidentielle américaine, Facebook et Twitter veulent jouer un rôle médiatique dans les élections qui attendent la France ces prochains mois. Des initiatives qui se mettent en place à l’occasion des primaires de la droite et du centre, qui mobilisent aussi les médias. Et autant dire que ces débats seront scrutés de près, notamment sur Internet. Car pour cette campagne, les réseaux sociauxsemblent bien décidés à jouer un rôle actif, avec l’aide des médias qui multiplient les expériences, du compte-rendu Snapchat au résumé des candidats en passant par des ambitions plus intimes. (@nextinpact).

Comment Twitter France se prépare pour l’élection. Mercredi 12 octobre, Twitter donnait rendez-vous aux médias pour expliquer la stratégie qu’il compte mener pour encadrer la campagne présidentielle 2017. Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique de l’institut Harris avait fait le déplacement pour présenter une étude commandée par Twitter sur ses utilisateurs et leur rapport à la politique. Alors que 3,2 millions d’Américains ont suivi le dernier débat de la présidentielle  US sur Twitter et se sont échangés à ce propos plus de 17 millions de tweets, il était temps pour Twitter France de dévoiler sa stratégie dédiée à la politique. L’étude de l’institut prend tout son sens pour cette campagne présidentielle puisqu’elle fait un état des lieux de l’engagement des utilisateurs de Twitter en politique. Et il semble effectivement que le réseau social est le lieu privilégié pour les citoyens qui cherchent à s’informer et à entrer en contact avec des personnalités politiques. (@Numerama).

#Politique

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties ? (Partie 2).Après une entrée en matière expliquant la grandissante soif de démocratie participative, voici la seconde partie de cette série d’articles qui passe en revue les grandes applications du numérique en politique et dans le fonctionnement de la démocratie : La démocratie participative à l’échelle locale et nationale, le numérique en campagne électorale et dans les programmes électoraux. (@Frenchweb).

#Ville

Et si les villes régulaient la livraison du dernier kilomètre ? La mutation de la cité a déjà commencé, sous l’impulsion des Uber,Amazon, Deliveroo & co. Dans les grandes villes, les coursiers à pied, vélo, scooter, vélo-cargo, camionnettes, font désormais partie du paysage. La livraison en une heure s’impose comme un standard universel, pour le plus grand bonheur de consommateurs adeptes du « tout tout de suite ». Une « ville as a service » façonnée par les start-up et géants du numérique, qui adaptent l’offre à la demande en temps réel à grand coup d’algorithmes. La Fabrique de la Cité, think tank créé à l’initiative du groupe Vinci, note l’émergence de cette ville service, entièrement tournée vers la satisfaction du consommateur. Un client « aux attentes paradoxales », souligne Cécile Maisonneuve, directrice de la structure. « Il veut une ville sans bruit, sans pollution mais veut être livré rapidement et à toute heure », Et si possible sans surcoût mais par une main-d’œuvre non sous-payée… Mission impossible. L’auto-régulation par le marché ne suffira pas à respecter tous ces impératifs inconciliables. Le think tank imagine deux autres scénarios de réinvention de la ville… et d’appropriation de la question logistique par le pouvoir local, et la population. (@LUsineDigitale).

#Alimentation

Foodtech : L’Epi Dupin devient le premier restaurant 100% digitalisé de France. Au premier abord, L’Épi Dupin est une brasserie parisienne classique. Pourtant, ce restaurant fondé en 1995 est unique en son genre. D’abord parce que son chef, François Pasteau, est un militant acharné du « zéro carbone ». Il a déjà transformé l’Épi Dupin en laboratoire écolo. Il récupère ses déchets pour produire du méthane. L’eau que les clients consomment gratuitement est micro-filtrée et la quasi-totalité de ses produits sont locaux et de saison. Désormais, l’infatigable chef se sent investi d’une nouvelle mission: contribuer à la transformation numérique des restaurants. Car même si les services de réservation en ligne ou de livraison de repas à domicile les restaurateurs restent sceptiques face aux outils numériques qui veulent s’incruster en cuisine. Pour Bernard Boutboul, le co-créateur et dirigeant de La Brigade Digitale, un collectif qui entend aider les restaurants à réinventer le parcours client : « En réalité, les restaurateurs ont peur du numérique, car ils ne comprennent pas ses bénéfices. Beaucoup pensent que la high-tech dans le restaurant, ce sont les robots qui remplacent les serveurs, alors qu’il s’agit en fait de tout un tas d’outils pratiques qui permettent de gagner du temps et de mieux fidéliser les clients ». (@latribune).

#Justice

États-Unis: une juge autorise l’utilisation de Twitter pour assigner en justice. « You’ve been served. » Dans les séries télévisées et films américains, il arrive de temps à autre qu’un personnage se fasse assigner en justice et qu’on lui remette une notification papier en mains propres. Même si dans la vie quotidienne, des scènes du genre restent peu courantes –les huissiers de justice ne la prononcent que rarement– , elles risquent de se raréfier encore d’avantage. Un juge américain a en effet permis qu’une assignation soit remise à un défendant via Twitter, comme l’a rapporté le site américain spécialisé Law News le 5 octobre. (@LaTribune).

#MediaSocial

Quelle stratégie de communication sur Snapchat ? Avec 150 millions d’utilisateurs actifs quotidiens dans le monde, selon Bloomberg, Snapchat ne peut que susciter l’intérêt des marques. L’application  a annoncé mi-juin le lancement d’une API publicitaire, Snapchat Partners. Il n’y a pour l’heure aucune offre, ni aucun tarif pour la France, mais l’ouverture d’un bureau parisien, à l’automne, devrait être l’occasion pour le réseau social de clarifier son positionnement dans l’hexagone. « On peut imaginer que, pour son arrivée sur le marché, Snapchat va proposer des offres premium assez chères et réservées à des annonceurs sélectionnés pour leur créativité », note Sandrine Plasseraud, directrice générale de l’agence We Are Social. (@Emarketing_fr).

#Data

Etats-Unis : la police exploite les données Facebook et Twitter pour pister des manifestantsLa puissante American Civil Liberties Union (ACLU), une association de défense des libertés civiques aux Etats-Unis, a publié mardi 11 octobre une série de documents prouvant que la police américaine a exploité les données de Facebook, de Twitter et d’Instagram pour surveiller des manifestations et pister leurs participants. Elle a utilisé pour cela les services de Geofeedia, une entreprise « qui permet à des centaines d’organisations partout dans le monde de prévoir, analyser et agir en s’appuyant sur les signaux des réseaux sociaux en temps réel », peut-on lire sur son site. Concrètement, Geofeedia se connecte aux applications programming interfaces (API) de ces trois sites, un service qui permet à des entreprises d’en extraire efficacement des données. La société a ainsi pu extraire, analyser et organiser des masses d’informations issues de ces réseaux sociaux, pour les mettre à disposition des forces de l’ordre. (@pixelsfr).

#Education

Coorpacademy, le Netflix de l’EdTech, veut dépoussiérer la formation en entreprise. « Sans culture numérique, on ne va pas bien loin aujourd’hui en entreprise ». Le constat que dresse Arnaud Mitre, ancien de Google France et cofondateur de la startup Coorpacademy, tombe sous le sens. Sous l’effet de la révolution numérique, qui pousse tous les secteurs, un par un, à effectuer leur transformation digitale, les entreprises doivent adapter leur modèle économique et leur fonctionnement pour survivre à l’ubérisation. Pour cela, les grands groupes, PME et TPE doivent former leurs employés à cette nouvelle économie. Les sensibiliser aux enjeux du big data, des réseaux sociaux, du cloud, des données personnelles ou encore du management horizontal. Bref, leur inculquer des « soft skills », c’est-à-dire l’indispensable culture numérique, le langage commun qu’il faut maîtriser pour avancer. Problème (et amusant paradoxe) : le secteur de la formation en entreprise rencontre des difficultés avec sa propre digitalisation. Dans beaucoup de sociétés, la formation interne prend la forme d’ateliers ponctuels, de cours physiques « à l’ancienne », de slides ou de longues vidéos… Une méthode peu flexible et assez contraignante pour les employés. Or -et c’est tout le pari de Coorpacademy- comment une entreprise pourrait-elle transmettre la culture digitale si elle utilise elle-même des outils archaïques ? (@LaTribune).

#Economie

Emploi, croissance, rentabilité… la French Tech tord le cou aux idées reçues. L’étude menée par EY et France Digitale démontre la pérennité du modèle prôné par les start-up françaises.Elles s’appuient sur l’accélération de leur croissance et une forte internationalisation. (@EchosBusiness).

#IntelligenceArtificielle

Des chercheurs français ont (presque) trouvé le moyen de prédire l’avenir sur Twitter. Un événement se produit. Entre-temps, De nombreux internautes témoignent sur les réseaux sociaux. Détecter ce que les gens pensent et les événements qui sont en train de se produire sur les réseaux sociaux, c’est l’une des missions des mathématiciens du Nokia Bell Labs de Paris Saclay, qui ont mis au point un nouvel algorithme à cet effet parce que le problème avec Twitter, c’est le volume de données qu’il représente, rendant très difficile son tri et son classement. (@BFM_HighTech).

#HommeAugmente

À l’origine du Cybathlon, les Jeux de l’homme augmenté. Zurich a accueilli samedi 8 octobre la première édition du Cybathlon. Une compétition sportive qui a rassemblé 66 équipes composées de chercheurs en robotique et d’athlètes atteints de handicaps. Retour sur l’origine et l’ambition de cette formule inédite. Courses d’exosquelettes, de chaises roulantes motorisées et d’avatars pilotés par la pensée… Voici quelques-unes des épreuves qui figuraient au programme de la toute première édition du Cybathlon, organisé samedi 8 octobre dans une patinoire de Zurich. Conjointement organisé par l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETZ) et le Swiss National Competence Center of Research in Robotics (NCCR Robotics), cet évènement a réuni ingénieurs, chercheurs et techniciens autour de projets pilotés par des athlètes atteints de handicaps. Le Cybathlon constitue la toute première compétition sportive opposant des athlètes assistés à la fois par la robotique et les sciences cognitives. Toutes les technologies d’assistance y sont admises, « même celles qui ont été exclues des Jeux paralympiques », confiait dès 2014 à la BBC le professeur Robert Riener, chercheur à l’Institut de robotique et des systèmes intelligents à l’ETZ, à l’origine de cette journée. Lire la suite sur le site de @UsbekEtRica.