31 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 31 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

x Légende image. Eclipse : un film réalisé à base d’IA et de drones (@Humanoides_FR).

#JeuVideo

E-sport : « On ne filme pas “FIFA” ou “Counterstrike” comme “League of Legends” » Alors que les chaînes de télévision multiplient les diffusions de matchs d’e-sport, la manière de filmer les compétitions se complexifie. Olivier Morin est une des grandes stars françaises du commentaire de compétition de jeu vidéo. Il peut mesurer la distance parcourue par la discipline, depuis 2012 où il avait commenté quasi seul les quatre jours complets de compétitions, sur des jeux divers et variés… Autour de lui, l’organisateur ESWC a déployé des moyens impressionnants : devant les centaines de places assises filment neuf caméras. Dont une montée sur une grue mobile, qui capte les exclamations du public lors des « shoots » les plus spectaculaires, ou qui filme des plans larges de la scène où sont alignées deux rangées de cinq joueurs, sur leurs sièges de compétition à mi-chemin entre le baquet de voiture de rallye et la chaise de secrétaire. (@Pixelsfr).

#Entreprise

Le comble des start-up françaises. Marketing de marque, le développement commercial, le développement de la marque personnelle de l’entrepreneur : les possibilités offertes par les réseaux sociaux sont nombreuses. Et paradoxalement, les start-up françaises, cessées être des jeunes pousses du numérique, n’exploitent que très peu ces leviers pourtant gratuits et performants. La plupart des startupeurs et leurs collaborateurs sont pourtant des «digital natives», c’est-à-dire «des enfants du numérique». Le vieil adage qui voudrait que cela soit les cordonniers qui sont les plus mal chaussés prend tout son sens dans ce cas de figure. (@LesEchos).

Une startup veut récolter votre sang avant de vous livrer des repasFooodora, Uber Eats, Deliveroo, Pages Jaunes Resto mais aussi la moins connue Attablez-vous ou la désormais défunte Take Eat Easy, les startups et entreprises spécialisations dans la livraison de repas à domicile sont légion. Dans ce marché ultra compétitif et en croissance – le chiffres d’affaires devrait grimper de 6% chaque année entre 2014 et 2017 selon les prévisions des spécialistes, alors que le secteur de la restauration est en recul -, chaque entreprise essaie de se distinguer de la concurrence. Une nouvelle startup pourrait bien avoir trouvé le bon filon : elle propose d’analyser des échantillons sanguins de ses clients pour livrer des repas sur mesure, ou, comme elle l’explique modestement « nourrir le potentiel humain à travers le pouvoir de la nutrition personnalisée ». (@latribune).

L’Europe ne manque pas de start-up, elle ne sait juste pas faire grandir les meilleuresLe cabinet EY vient de publier une étude sur les licornes dans le monde, ces start-up valoriées plus d’un milliard de dollars dont le nombre a très rapidement progressé. Elle révèle que pour grandir vite, ces entreprises ont besoin d’un terreau fertile. Autrement dit, pour avoir des licornes un jour, il faut chouchouter les bébés licornes. Le cabinet expose les politiques à mener pour y parvenir. (@LUsineDigitale).

#Securite

Les failles de sécurité sur Internet, ce nouveau marché en plein essor. Selon un rapport publié ces derniers jours par le cabinet Wavestone, 100% des sites du Top 200 des grandes entreprises sont vulnérables. Qu’est-ce que cela veut dire?  Le développement informatique étant une activité soumise aux aléas communs (et humains!). Les grandes entreprises françaises allouent des budgets de plus en plus conséquents à la protection de leurs données et de leurs systèmes. La menace est prise au sérieux. Cela exige bien souvent d’internaliser une équipe d’experts en Sécurité et de se doter d’un arsenal toujours plus large de défenses et d’outils de protection; les audits de sécurité étant l’une de ces méthodes pour repérer les failles de sécurité existantes. (@frenchweb).

#Politique

La généralisation des consultations en ligne de citoyens bientôt en débat à l’Assemblée ? Le député Patrice Martin-Lalande (LR) vient de déposer une nouvelle proposition de loi visant à généraliser les consultations en ligne de citoyens. Ce texte, écrit avec le socialiste Luc Belot, rapporteur de la loi Numérique, pourrait être débattu le 8 décembre prochain à l’Assemblée nationale. (@nextinpact).

#Memoire

Une «appli» pour fleurir les tombes des morts à distance et toute l’année. Pour beaucoup, entretenir les tombes des défunts est un problème. C’est pourquoi Yann Lepage et Flavien Jourdain ont mis au point l’application «En sa mémoire», destinée aux personnes qui ne pourront pas se rendre dans les cimetières le 1er novembre ou qui veulent que le monument funéraire de leurs proches soit entretenu toute l’année. « Ce service s’adresse à des personnes géographiquement éloignées mais aussi en perte de mobilité, explique Yann Lepage. Nous couvrons 43.000 cimetières en France excepté la Corse. Nos prestations sont réalisées par nos six salariés qui rayonnent dans tout le pays. » La derrière zone ouverte est la Bretagne et, tout récemment, la ville de Nantes. (@FigaroTech).

#SerieTV

Black Mirror, Westword, Silicon Valley… comment les séries parlent des nouvelles technologies. Comme le cinéma et la littérature, les séries télévisées, qui connaissent un nouvel âge d’or depuis le début des années 2000, sont le reflet de leur époque. Elles témoignent des évolutions culturelles, sociétales, économiques mais aussi technologiques, soit en tendant un miroir à leur public (Les Soprano, incarnation de l’Amérique désenchantée du tournant du siècle), soit en anticipant le monde à venir. Reflet du mouvement féministe de la fin des années 1990, Sex and the city a contribué à libérer la parole des femmes sur leur sexualité et leurs ambitions professionnelles, tout comme 24 heures chrono a fait bouger les lignes en mettant en scène le premier président Noir de l’histoire des Etats-Unis, ce qui était encore impensable en 2001. La technologie est-elle progrès ou aliénation de l’individu ? A lire aussi : Comment l’ère du « peak TV » bouleverse les séries TV. (@LaTribune).

#Livre

« Le coup d’Etat citoyen » de Elisa Lewis et Romain Slitine, membre du collectif Démocratie Ouverte. L’objet du livre est de décrypter les nouveaux outils de la transition démocratique. A écouter : Le peuple peut-il revivifier la démocratie ?  (@FranceCulture) et « Le coup d’Etat citoyen» : un précis pour réinventer la démocratie (@Rfi).

« L’art de la guerre digitale. Survivre et dominer à l’ère du numérique » de Caroline Faillet, Netnologue. Pour l’auteur, il considérer la guerre dans sens moderne du terme, celui de la guerre subversive, la guerre révolutionnaire. Elle explique sur le site de @INfluencialemag que « toutes proportions gardées, la guerre digitale est aussi fragmentée et difficile à maîtriser et n’est pas vraiment comparable avec la guerre de l’information de l’ancien monde ».

« La Silicolonisation du monde l’irrésistible expansion du libéralisme numérique » d’Eric Sadin, écrivain et philosophe. Son livre est une charge violente et argumentée contre les GAFA prennent subrepticement les commandes de nos vies pour en tirer profit comme aucune autre entreprise auparavant. A lire : « L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable »  sur @Libe et à écouter La vision du monde du tout-numérique qui contrôle insidieusement nos vies pour en tirer des profits colossaux sur @FranceInter et La siliconisation des esprits sur @FranceCulture.

« La Nouvelle Servitude volontaire » de Philippe Vion-Dury, Son livre est le résultat de deux années de recherches. Il y explique comment les algorithmes s’immiscent dans nos quotidiens pour répondre aux logiques, souvent économiques, de leurs concepteurs. A lire sur @Rue89Comment les algos nous rendent tous débiles.

30 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 30 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#JeuVideo

x

Grâce au jeu vidéo « League of Legends », l’e-sport joue dans la cour des grands. Le stade Staples Center à Los Angeles accueille samedi 29 octobre la finale du jeu vidéo League of Legends. Les tribunes seront bondées pour une compétition qui va surtout attirer 40 millions de téléspectateurs. L’engouement pour le jeu phare du e-sport séduit sérieusement les clubs sportifs et le monde de la télévision. Le jeu vidéo League of Legends compte environ 80 millions d’adeptes à travers le monde. Parmi eux, il y a des véritables stars qui arrivent à remplir des stades : 40 000 personnes en Corée du Sud, il y a deux ans, puis la plus grosse Arena de Berlin l’an passé. Il ne semble plus exister de salle trop grande ou trop prestigieuse pour accueillir un match de League of Legends. (@franceinfo).

#MediaSocial

Les réseaux, qu’ils soient sociaux ou non, sont-ils intelligibles ? Les physiciens et les mathématiciens tentent aujourd’hui de comprendre les réseaux afin de mieux expliquer la propagation dans l’espace et dans le temps des maladies infectieuses, mais aussi celle des rumeurs, la formation des opinions ou encore la structuration des flirts dans les lycées. (@franceculture).

Vine pourrait survivre grâce à un site porno Jeudi 27 octobre, Twitter a annoncé la fermeture de Vine. L’application de partage de vidéos a été rachetée par l’entreprise il y a quatre ans et avait fait sensation, permettant même à certains influenceurs de faire de la création de contenus pour cette plateforme, qui permet de poster des vidéos de 6 secondes qui tournent en boucle, un vrai métier, grâce à des partenariats avec des marques. Mais Twitter est aujourd’hui en difficultés. La plateforme n’est pas rentable et peine à trouver de nouveaux utilisateurs. Récemment, elle a annoncé qu’elle allait se séparer de 9 % de son personnel, soit 350 postes dans le monde. Dans la foulée, l’entreprise a également décidé de fermer Vine, d’ici quelques mois. Elle n’a donné aucune explication, mais on peut imaginer que c’est pour se focaliser sur ses principaux services, à savoir l’application Twitter et Persicope, la plateforme de live streaming qui fait sensation en ce moment. (@PresseCitron).

#LiensVagabonds

Twitter en difficulté, tout en restant indispensable. A retenir cette semaine : Twitter : déjà les problèmes d’un vieux média ; en difficulté financière, il arrête sa plateforme Vine (RIP), mais reste plus indispensable que jamais, et va revoir sa politique contre le harcèlement, la TV, peut-elle sauver Twitter ? ; – Il est temps pour les journalistes de se mettre à la VR ;  Snapchat entend bien remplacer la télé ;  L’état des médias 2017 – Facebook est la plus grande ménace, et la plus grande opportunité ; – Ces citoyens qui refusent le numérique. (@Metamedia).

#Economie

Économie collaborative : les députés font volte-face pour taxer les particuliers loueurs Louer son appartement sur Airbnb ou sa voiture sur Drivy ne sera bientôt plus aussi prolifique pour les particuliers. Voulu par le gouvernement, le principe de faire payer des cotisations aux particuliers qui louent des biens sur des plateformes collaboratives a été approuvé par l’Assemblée nationale le 27 octobre. Avec cette mesure, le gouvernement entend lutter contre les abus et la concurrence déloyale émanant de location sur ces plateformes. Désormais, les particuliers devront subir des prélèvements obligatoires au-delà d’un certain seuil de revenus issus de l’économie collaborative. (@frenchweb). A lire : Airbnb, Drivy… : bras de fer à l’Assemblée sur l’économie collaborative (@LesEchos).

Orléans : l’économie numérique dans la région. Les « Etats Généraux du Numérique » se sont tenu à Orléans, à Tours et bientôt à Blois. Des initiatives publiques et privées soutiennent les start-up dans le cadre de la French Tech Loire Valley. L’occasion de se poser des questions sur les enjeux du numérique en matière d’éducation, de santé. (@F3Centre).

#Telecoms

Guerre dans les télécoms : Les quatre couleurs du capitalisme. En France, en 2016, quatre groupes ont la main sur Internet et la téléphonie, mobile et fixe. L’histoire des télécoms est racontée ici à travers ses personnages principaux, qui incarnent chacun une forme spécifique du capitalisme : Martin Bouygues, 64 ans, l’« héritier », patron d’un grand groupe industriel, champion national du BTP et de la communication, Stéphane Richard, 55 ans, le « pantoufleur », passé deux fois de la haute fonction publique au business, désormais à la tête d’Orange, le «self-made-man», Xavier Niel, 48 ans, patron de Free, petit génie de l’innovation et de la guerre commerciale et enfin Patrick Drahi, 53 ans, le « financier », à la tête de Numéricable-SFR. (@France5tv). A lire aussi : Les télécoms à la française sur France 5 : quatre opérateurs, quatre patrons, quatre capitalismes (@LUsineDigitale).

#Television

Matthieu Pigasse sera-t-il le « sauveur » d’iTélé ? Déjà propriétaire des Inrocks, de Radio Nova et actionnaire du groupe Le Monde, l’homme d’affaires serait prêt, selon Les Jours, à s’offrir la chaîne d’infos si elle était mise en vente. En attendant, les salariés d’iTélé poursuivent leur grève et leur bras de fer avec la direction, qui fait son possible pour imposer Morandini, l’apôtre de la « trash-TV », à l’antenne. Et si c’était lui, le « sauveur » d’iTélé ? D’après Les Jours, Matthieu Pigasse serait prêt à racheter la chaîne d’infos du groupe Canal+ (Vivendi), si elle était mise en vente par Vincent Bolloré. Pour mettre la main sur iTélé, le directeur de la banque d’affaires Lazard pourrait pousser deux leviers, précise le journal en ligne : « Le banquier d’affaires pourrait postuler soit au nom de LNEI, Les Nouvelles Éditions indépendantes au sein desquelles il détient notamment Les Inrockuptibles etRadio Nova, soit via Le Monde Libre, la structure où, associé à Xavier Niel et Pierre Bergé, il contrôle le groupeLe Monde. L’un ou l’autre, voire les deux entités associées, mais pas Mediawan, le fonds d’investissement qu’a récemment lancé Pigasse et dont on attend toujours le premier deal. » (@latribune).

#Informatique

Danah Boyd : « Nous devons nous pencher sur la responsabilité du code ». Quelle éthique pour le code ? La question, mise en lumière par la multiplication des réflexions concernant les biais algorithmiques, est brûlante. Un sujet largement évoqué par la chercheuse de Microsoft Danah Boyd au Personal Democracy Forum 2016, lors d’une intervention qui n’a pas manqué d’interpeller. La chercheuse enjoint codeurs et politiques à réfléchir aux multiples impacts du code. Comme toutes constructions humaines, codes et algorithmes comportent des biais, dont il est aujourd’hui complexe de cerner l’impact réel. Au point que certains chercheurs en font un terrain d’études à part entière. Qu’il s’agisse d’une « peur des algorithmes » chez la sociologue Zeynep Tufekci, du principe de « bulles de filtres » développé par le militant Eli Pariser ou encore d’une démonstration factuelle des conséquences des algorithmes biaisées, cette science qui façonne le web tel que nous le connaissons, avec ses suggestions de plus en plus pointues et ses classements en termes de pertinence, ne fait plus qu’intriguer : elle peut aussi effrayer. (@RSLNmag).

#Quantique

On se rapproche encore de l’ordinateur quantique ! Parler d’ordinateur quantique n’est pas de tout repos. Non seulement on touche à des concepts difficiles de calcul algorithmique mais de plus ceux-ci se mélangent avec les lois de la physique quantique, étranges et pour tout dire insaisissables. Il n’empêche : deux articles publiés simultanément dans la revue Science (A et B, et un commentaire ) méritent le détour. Des chercheurs américains et japonais y présentent en effet deux machines quantiques, basées sur la technologie du « modèle d’Ising », qui seraient à ce jour les plus efficaces jamais conçues, presque prêtes à être commercialisées. Si une telle affirmation est problématique dans ce domaine si controversé, l’avancée semble néanmoins réelle. (@scienceetvie). A lire aussi : Ordinateur quantique : un nouveau record pour des puces en silicium (@futurasciences) et L’ordinateur quantique, le projet de la prochaine décennie pour Atos (@LesEchos).

#Politique

Jusqu’à mercredi, premier tour de vote de La Primaire.org. Première sélection importante pour La Primaire.org, ce processus démocratique et numérique qui espère faire émerger un candidat hors-partis à l’élection présidentielle de mai 2017. Le premier tour de vote se clôt mercredi 2 novembre. Parmi toutes les « élections primaires » engagées, il en est une qui sort des partis politiques, et dont Rue89 Strasbourg a évoqué les débuts puis le tour de France de son équipe fondatrice. Son objectif est de faire adouber par au moins 100 000 français un candidat à l’élection présidentielle en mai 2017. L’objectif n’est pas encore atteint. À l’heure d’écrire ces lignes, seuls 68 876 Français se sont engagés dans le processus de sélection, qui doit permettre à ce processus mi-citoyen, mi-numérique de faire émerger un candidat. (@rue89strasbourg).

#Souvenir

Bescrib, ou la Toussaint 2.0 Le premier réseau social pour nos défunts a vu le jour grâce à une entreprise finistérienne. Du mémorial en ligne à la tombe connectée, Bescrib veut restaurer la mémoire et l’histoire des individus auprès des jeunes générations.Qui a dit que les jeunes générations ne respectaient pas nos chers disparus ? Pas Didier Tousch et Bernard Treguer en tout cas. Ils ont créé en juin dernier Bescrib, pour pouvoir se recueillir ou rendre un hommage à distance, ou tout simplement découvrir l’histoire d’une personne disparue. On a tous en mémoire le succès de Copains d’avant pour retrouver nos camarades de classe, on se sert tous de Linkedin pour suivre les activités de relations de travail, alors pourquoi les morts ne pourraient-ils pas avoir leur part du réseau ? « On constate que beaucoup de jeunes qui ont perdu un proche publient des petits mots à son attention sur internet : le besoin de s’exprimer et de rendre un hommage, même à distance, est toujours bien présent, il est humain ! », explique Didier Tousch. (Soyons smart ! – @france3Bretagne)

29 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Innovation

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S’inspirer de la culture startup . Capital du XXIe siècle, l’innovation prend sa source au cœur de l’activité de l’entreprise et de ses hommes. Reste que seuls des processus et des méthodes rigoureuses de veille stratégique, d’organisation du management mais surtout d’implication de tous les acteurs transformeront l’énergie créatrice d’aujourd’hui en révolution de demain. (@MyDigitalWeek).

#Data

Jean-Lou Racine, le « data maniaque ». À 50 ans, ce professionnel nantais de la communication et du web a lancé le mouvement « Datamaniaques », un manifeste pour éveiller les chefs d’entreprise à la valeur de leurs données… trop souvent inexploitées. La révélation remonte à une « Learning Expedition » de 2012 à San Francisco, durant laquelle il découvre les centres de recherche d’IBM, de Waze, de Zappos – filiale d’Amazon…
« Là, j’ai compris que l’on avait changé de siècle, qu’il n’y avait pas débat : le sujet, c’était la data », répète à l’envi Jean-Lou Racine, cofondateur de l’agence nantaise de communication Web Le Phare à l’origine du mouvement Datamaniaques. « En France, 95% de la data générée par une entreprise reste inexploitée. Pendant ce temps, Uber, Airbnb, Facebook, Google, Amazon… captent de la donnée, créent de la valeur synonyme d’emplois. Il est plus que temps de se mettre en mouvement… » (@latribune).

Startups: le français Dataiku lève 14 millions pour devenir le Criteo du big data . La startup parisienne, qui édite un logiciel d’analyse des mégadonnées pour les entreprises, réalise une deuxième levée de fonds de 14 millions de dollars (12,9 millions d’euros). Comme Criteo avant elle, Dataiku passe sous pavillon américain et délocalise son siège social à New York dans l’espoir de devenir un leader mondial. (@latribune).

#Web

Yahoo développe une IA pour censurer les contenus inappropriés sur Internet. Le déferlement exponentiel de contenus inappropriés sur Internet met les entreprises du web au défi de trouver de nouvelles solutions de modération. Yahoo Labs a développé une IA pour le faire. Internet, espace de liberté ? Espace de modération plutôt ! Le web est un flux permanent d’interactions entre internautes. Face à ce tsunami d’informations, les sites web, quelle que soit leur taille, recourent au service des modérateurs, ces censeurs de l’ombre dont le travail morbide avait fait l’objet d’une enquête. Le débat sur la suppression des propos jugés inappropriés sur le web ravivé, Facebook avait riposté en ouvrant une section pour éclaircir sa politique de censure. Avant 2015, les règles de censure n’étaient aucunement explicitées par le réseau social dont le coup de sabre s’abattait sans explications. Aujourd’hui on en sait déjà plus. Parmi ceux rejetés par la firme, on peut citer « les discours incitant à la haine, contenus violents et explicites et la nudité ». Si tout le monde s’accorde à dire que ces aspects précis sont sujets à caution sur les plateformes ouvertes à tous comme Facebook, ils renvoient cependant à des notions et des valeurs qui varient selon les cultures et les générations. La majorité des entreprises du web étant originaires des Etats-Unis, les règles de censure ont été inspirées par les normes morales du pays. Aussi, pour éviter toute polémique, la stratégie adoptée par Facebook a été celle de la tolérance zéro. (@humanoides_FR).

#FactChecking

Amazon se lance dans le fact-checking. Chiffre erroné, déclaration inexacte, les politiques en France comme aux États-Unis ne sont pas toujours des exemples de rigueur lorsqu’ils s’expriment en public. Afin de rétablir la vérité, les services de fact-checking (vérification des faits en français) se sont multipliés dans les rédactions. En temps de campagne présidentielle, où les personnalités politiques s’expriment plus qu’à l’accoutumée, l’attention portée aux propos de chacun est plus forte. Les citoyens, parfois surpris par tel ou tel propos, finissent par les taper dans leur moteur de recherche en espérant démêler le vrai du faux. Amazon a décidé de leur faciliter la vie. Son « smart speaker » Echo – une colonne à reconnaissance vocale – leur donne désormais la réponse directement. (@latribune).

#MediaSocial

Ce que les réseaux sociaux ont changé à la gestion des crises sanitaires À l’ère des réseaux sociaux, comment contenir la panique et discerner la vérité quand les rumeurs courent plus vite que les virus ? Le gouvernement vietnamien s’est trouvé face au problème. Au printemps 2014, les organes de presse du gouvernement vietnamien ont révélé que des dizaines d’enfants étaient morts dans les hôpitaux de Hanoï, la capitale du pays. Ils présentaient des éruptions cutanées et de fortes fièvres. Les médecins ont affirmé que la cause des décès était la rougeole – son épidémie la plus dévastatrice de l’histoire du Vietnam. Les parents des victimes se sont immédiatement tournés vers Facebook pour partager leur douleur et leur indignation. Ils ont été imités par leurs amis et leurs voisins, qui s’inquiétaient de savoir comment l’épidémie se propageait et s’il était possible de conduire sans risque ses enfants à l’hôpital. Les autorités ont fait circuler des informations à propos de l’épidémie au moyen de brochures, d’annonces diffusées dans le réseau de haut-parleurs du pays et de mises à jour régulières sur le site du ministère de la Santé. « Il y avait tant d’informations en ligne que les gens ont commencé à paniquer », se souvient une infirmière travaillant dans un hôpital de Hanoï, qui a demandé à rester anonyme pour pouvoir parler sans détours. (@rue89)

Weibo, l’élève chinois qui va dépasser Twitter le maître américain. Dans la vie des réseaux sociaux aussi, l’élève dépasse parfois le maître. Créé en 2009, trois ans après Twitter, le chinois Sina Weibo et son alter ego américain sont désormais au coude-à-coude à Wall Street. Le premier pesait 10,8 milliards de dollars jeudi, quand le deuxième en valait 12,5 milliards. Une situation qui s’explique autant par la désaffection des investisseurs pour la firme de San Francisco que par l’engouement suscité par la société de Pékin. Peinant à générer des revenus et n’arrivant pas même à se faire racheter, Twitter a vu son cours de Bourse chuter de l’ordre de 20 % depuis le début de l’année, quand Weibo a vu sa valeur multipliée par trois. La filiale du portail Internet Sina était valorisée 3,4 milliards de dollars en avril 2014 lors de son introduction au Nasdaq en avril 2014. (@EchosTechMedias).

#Transport

Quelles seront les nouvelles formes de mobilité en 2030 ? D’ici 2030, 6 individus sur 10 vivront dans une métropole, selon le rapport « An Integrated Perspective on the Future of Mobility » réalisé par Bloomberg et McKinsey. Conséquence directe de cette urbanisation croissante, la densité de population au sein des villes devrait augmenter de près de 30% d’ici 15 ans, avec tout ce que cela suppose en termes de nouveaux besoins de mobilité. Les auteurs de l’étude se sont intéressés à trois grands modèles émergents qui font évoluer la manière dont nous nous déplaçons, à savoir le transport écologique et partagé, les véhicules autonomes, et le transport à la demande. D’ici 2030, 500 millions de personnes dans le monde pourraient être concernées par ces nouvelles formes de mobilité qui émergent. (@frenchweb).

#Securite

Le Parti socialiste épinglé pour une importante faille de sécurité sur son site internet. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a lancé, jeudi 27 octobre, un avertissement public au Parti socialiste pour une faille de sécurité sur son site internet. Cette faille permettait d’accéder aux « nom, prénom, adresses électronique et postale, numéros de téléphone fixe et mobile, date de naissance, adresse IP, moyen de paiement et montant de la cotisation de certains adhérents », a précisé la Cnil dans un communiqué. (@franceinfo).

A Lille, des députés européens à l’écoute des entreprises du numérique. La première rencontre avec les acteurs du numérique organisée en région par le bureau d’information en France du Parlement européen a eu lieu à Lille. S’étaient déplacés la député européenne allemande Evelyne Gebhardt du groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates (S&D) et deux députés européen français en les personnes de Karima Delli, du groupe des Verts, et de Dominique Riquet, de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE). Après une visite à Roubaix de la société OVH, le leader européen de l’hébergement d’applications Web, la rencontre a eu lieu à Euratechnologies, un des plus grands incubateurs et accélérateurs de startups en France et le pilier de la French Tech à Lille. Six chefs d’entreprises étaient présents aux côtés de représentants d’Euratechnologies, de la Métropole Européenne de Lille, de la French Tech et du Club DSI GUN (« Directeurs des systèmes d’information – Groupement des usages du numériques« ). (@latribune).

#Piratage

Les objets connectés peuvent-ils casser l’Internet mondial ? Méfiez-vous de l’Internet des objets. Connecter un objet à Internet le rend intelligent. Mais cela en fait également une menace pour les infrastructures du web s’il n’est pas suffisamment sécurisé. Vendredi, une cyberattaque d’une violence inédite a suspendu l’accès à des dizaines de sites majeurs comme le New York Times, Twitter, Spotify, le Guardian ou LinkedIn. La technique utilisée pour plonger le web américain et une partie de l’Internet européen dans le chaos est bien connue. Il s’agit d’une attaque par déni de service distribué (DDoS) qui consiste à surcharger un serveur de requêtes pour le rendre hors-service. Les pirates ont utilisé une faille de sécurité présente sur des objets connectés – essentiellement des caméras et des enregistreurs numériques – pour créer un réseau de près de dix millions de machines piratées, un « botnet ». À l’insu de leurs propriétaires, ces objets détournés ont envoyé des requêtes en continu à la société Dyn, une sorte d’aiguilleur du web qui fournit des services à de nombreux sites américains pour permettre aux internautes d’y accéder en traduisant leur nom de domaine en adresse IP. Faute de DNS, les utilisateurs n’ont pas pu accéder à Twitter, Netflix, le New York Times, LinkedIn et d’autres sites majeurs, tous clients de Dyn. (@rtl_futur).

Crowdfunding

Sa forte croissance peut-elle se maintenir en France ? Les chiffres 2015 du crowdfunding en France viennent d’être publiés (le baromètre complet du crowdfunding est accessible par ce lien). Ils sont bons et encourageants. Les français ont financé un total de 300 millions d’euros au travers des nombreuses plateformes existantes. C’est l’occasion de s’interroger sur le taux de croissance exponentiel de cette activité. Est-il soutenable sur le long terme ? Sans entrer dans la logique d’une prévision, nécessairement fausse si trop précise, il semble que le potentiel de croissance est considérable mais que le doublement annuel sera difficile à maintenir. (‏@Siecledigital)

28 Oct

Régions.news #252 – Edition du vendredi 28 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction :
Patrick Damien

Télécharger Régions.news#252 version PDF

image002Légende image. Dans le désert australien, une ferme solaire unique au monde d’une superficie de 20 hectares permet de faire pousser et de récolter 17 000 tonnes de tomates chaque année en utilisant seulement le soleil et l’eau de mer. Photo Sundrop. (@Demotivateur).

#Agriculture

♦ A Boigneville (Essonne), l’institut du végétal Arvalis vient d’inaugurer sa Digiferme : « la ferme numérique de demain au service des grandes cultures ». Sur une parcelle de 150 ha, cette société teste les innovations technologiques qui équiperont les agriculteurs de demain, comme des lunettes connectées ou des robots désherbeurs. « Ce projet doit être au service des agriculteurs du futur et ces nouvelles technologies devront contribuer à améliorer la multiperformance des exploitations. Le numérique doit être un facteur de progrès. », explique Jacques Mathieu, directeur d’Arvalis. Alors, les robots vont-ils remplacer les agriculteurs ? (@LeParisien_91). A lire : Le point sur les robots agricoles et la robotique (@TerrenetFR).

♦ La première ferme urbaine indoor a ouvert à Lyon. Les produits poussent hors sol, avec peu d’eau et sans voir le soleil. Mais aussi sans produits phytosanitaires. Créé par la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), cette usine verticale de cinq étages est dédiée à la production de plantes et de légumes. Ils poussent sans toucher le sol, grâce à l’hydroponie, une technique qui permet de faire de l’agriculture partout, même dans des zones bétonnées. (@LePoint).

♦ Situé à Paris, le groupe coopératif InVivo a investi, en 2015-2016, 300 millions d’euros dans ses usines et dans le rachat de sociétés. Le groupe veut mettre sur pied un réseau de 1 000 fermes numérique qui pratiqueront une agriculture de précision, high-tech, productive et propre. (@Ouestfrance).

♦ Revue de liens : – L’agriculture hollandaise est l’une des plus technologiques au monde et dans les fermes des Pays-Bas, toutes les tâches sont désormais automatisées ; – .Visite d’une ferme du futur en Catalogne (Espagne) où depuis une salle de contrôle, le patron a la main sur la totalité de la porcherie ; – En Belgique, bienvenu chez Urban Crops, premier centre de recherche européen dédié à l’agriculture verticale (@franceinfo).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #Web. Une web-série sur l’agriculture et le patrimoine culinaire. C’est fil conducteur de la « La grande aventure » diffusée sur les réseaux sociaux depuis samedi 21 octobre. L’objectif est « faire découvrir les métiers de l’agriculture, le quotidien des agriculteurs qui les nourrissent et leur transmettre la passion qui les anime » précise l’équipe d’Arterris à l’origine du projet. Arterris est un un groupe coopératif agricole qui s’étend sur les régions Occitanie et PACA. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

image004Légende image. Du néolithique au numérique, une histoire de l’information. Dessin de Martin Vidberg publié dans l’article : Comment l’Europe de la Renaissance inventa l’actualité. (@InaGlobal).

#JeuVideo

♦ Capables de remplir des stades entiers, les compétitions d’e-sport sont aujourd’hui dans les radars de nombreuses villes, jusqu’ici portées par le football ou le rugby. C’est le cas de la ville de Paris dont l’ambition est de devenir la capitale européenne du sport électronique. Un premier événement significatif, l’organisation par la capitale du championnat d’europe de football sur PES en partenariat avec la startup WGF (Word Gaming Federation). Voir l’émission Contre/champs sur le site @bymaddyness. Du 27 au 31 octobre se tient la 7ème Paris Games Week, le plus grand évènement annuel du jeu vidéo en France. (@Challenges).

♦ Les 20 formations de l’élite française du football vont participer à la première « e-Ligue 1 », disputée sur le jeu vidéo Fifa 17. L’arrivée de la Ligue de football professionnelle (LFP) dans le secteur des compétitions de jeux vidéo marque sans doute une nouvelle étape dans le développement de l’e-sport en France. Au point d’en faire désormais un sport comme les autres ? (@franceinfo). A lire aussi : Pourquoi les clubs de football s’intéressent-ils de plus en plus à l’e-sport ? (@MashableFR).

♦ En pariant sur l’e-sport, médias et annonceurs partent à la conquête d’un nouvel eldorado, celui du jeune de 15 à 35 ans. Le sport électronique fédère des centaines de millions de jeunes internautes à travers le monde. À l’échelle européenne, la France serait le pays le plus addict à ces compétitions derrière l’Allemagne. Ainsi les chaines de télévision multiplient les projets autour des compétitions de jeux vidéo. (@Figaro_Economie). A lire : Le jeu vidéo est-il l’avenir de l’info ? (@LesEchos).

♦ Mediajam : découvrez huit jeux vidéo citoyens et engagés. 44 développeurs, journalistes et graphistes se sont réunis au début du mois d’octobre pour une game jam, événement citoyen consacré à la création de jeux vidéo engagés en un temps limité. (@Mediapart).

#MediaSocial

♦ « Black Mirror », série britannique en sept épisodes, raconte des histoires à partir d’un objet technologique ou médiatique (la télé-réalité, la réalité virtuelle, les réseaux sociaux) en imaginant la pire dérive autour de celui-ci. Au-delà de l’horreur de chaque épisode, le brio de la série tient dans la capacité d’autoréalisation de chaque intrigue dans la vie réelle. Plutôt que de rendre notre futur technologique effrayant, la série semble plutôt destinée à nous aider à mieux le préparer. Elle s’attarde ainsi sur la capacité d’adaptation de l’homme aux modifications qu’il impose à son environnement. (@Slatefr).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 22 octobre 2016 édité par le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – L’intelligence artificielle au secours de la rédaction du Washington Post et à voir : « Raising Barriers. A New Age of Walls » Magnifique exemple de journalisme du Washington Post ; – Avec la Virtual Reality, le divertissement n’est plus passif ! ; – Netflix et ses séries : une menace ou le début d’une nouvelle ère pour la télévision ? Retrouver la sélection des outils Méta-Media sur jTools.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

x Légende image : Le tourisme en Islande, une nouvelle bulle ? (@mdiplo)

#Media

Le New York Times débourse plus de 30 millions de dollars pour mettre la main sur The Wirecutter. Le New York Times a annoncé l’acquisition de The Wirecutter, un guide en ligne de recommandation de produits. Le montant de la transaction s’élève à plus de 30 millions de dollars. Fondée en 2011 par Brian Lam, ancien rédacteur en chef de Gizmodo, blog spécialisé sur les gadgets et les nouvelles technologies édité par Gawker Media, The Wirecutter est un site qui fournit des conseils d’achat et des recommandations sur les gadgets et les appareils électroniques. The Wirecutter possède également The Sweethome, qui repose sur le même modèle pour les appareils ménagers. (@Frenchweb).

#MediaSociaux

« Méta-Media décrypte » : Instagram. Cette semaine, Méta-Media décrypte Instagram, la plateforme préférée des amateurs de photos. Vous pensez qu’Instagram n’est qu’une simple galerie pour exposer vos clichés ? Eh bien ce n’est pas tout à fait vrai. Sur Instagram, on ne trouve pas que des photos de mode ou de voyage. A l’ère du tout visuel, c’est aussi une plateforme de diffusion privilégiée pour les médias, qui y partagent photos d’actu et vidéos informatives. (@metamedia).

#Cyberattaque

Comment empêcher les objets connectés de faire planter l’Internet mondial Méfiez-vous de l’Internet des objets. Connecter un objet à Internet le rend intelligent. Mais cela en fait également une menace pour les infrastructures du web s’il n’est pas suffisamment sécurisé. Vendredi, une cyberattaque d’une violence inédite a suspendu l’accès à des dizaines de sites majeurs comme le New York Times, Twitter, Spotify, le Guardian ou LinkedIn. La technique utilisée pour plonger le web américain et une partie de l’Internet européen dans le chaos est bien connue. Il s’agit d’une attaque par déni de service distribué (DDoS) qui consiste à surcharger un serveur de requêtes pour le rendre hors-service. Les pirates ont utilisé une faille de sécurité présente sur des objets connectés – essentiellement des caméras et des enregistreurs numériques – pour créer un réseau de près de dix millions de machines piratées, un « botnet ». À l’insu de leurs propriétaires, ces objets détournés ont envoyé des requêtes en continu à la société Dyn, une sorte d’aiguilleur du web qui fournit des services à de nombreux sites américains pour permettre aux internautes d’y accéder en traduisant leur nom de domaine en adresse IP. Faute de DNS, les utilisateurs n’ont pas pu accéder à Twitter, Netflix, le New York Times, LinkedIn et d’autres sites majeurs, tous clients de Dyn. (@RTLFrance). A lire aussi : Les USA pensent que l’attaque informatique contre Dyn ne vient pas d’un État ( @Numerama).

#Agriculture

Foodtech : L’homme qui murmurait à l’oreille des plantes Connaissez-vous les « nerds » fermiers ? Caleb Harper en est un. Il est architecte de profession, et est en passe de révolutionner nos assiettes, et notre nutrition, grâce à son « food computer ». Nous l’avons rencontré au dernier Hello Tomorrow Summit. Bon sang ne saurait mentir. Des années durant, Caleb Harper ignore l’héritage natal – une famille d’agriculteurs et d’épiciers, en devenant architecte et designer de data centers. Mais c’est pour mieux y revenir. Caleb Harper, directeur de l’Open Agriculture Initiative du MIT Media Lab, construit aujourd’hui l’ordinateur qui nous nourrira demain. (via @latelier).

#JeuVideo

Le ministère de la culture annonce le renforcement des aides au jeu vidéo.  A l’occasion d’une visite à la soirée d’inauguration, mercredi 26 octobre, de la Paris Games Week, le Salon du jeu, la ministre de la culture Audrey Azoulay a annoncé le renfort du dispositif d’aide au secteur, et notamment la création d’un fonds d’aide à l’écriture. L’enveloppe, de 100 000 euros, sera attribuée à de jeunes créateurs en fonction de critères définis par une commission au sein du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). « Ce qui est important, c’est qu’il y a dans le jeu vidéo une dimension créative et narrative, et c’est notre rôle de l’aider », a déclaré la ministre. Elle a par ailleurs affirmé son souhait de voir le jeu vidéo davantage reconnu. « Les regards évoluent, comme cela a été le cas pour la BD, car l’offre évolue, c’est ainsi que le jeu vidéo obtiendra sa reconnaissance. ». (@LeMondefr).

#Tendance

Quelles seront les 4 grandes tendances de l’innovation en 2017 ? Grand-messe du progrès technologique, le CES se tient chaque mois de janvier à Las Vegas (États-Unis). Que nous promet le CES pour sa cuvée 2017 ? L’équipe organisatrice a ainsi pu révéler 4 grandes tendances techno : • les nouvelles interfaces homme-machine (IHM) (rendues possibles par réalités virtuelle et augmentée… mais aussi par la reconnaissance vocale) ; • les objets connectés (domotique, wearables…) ; • la révolution à l’œuvre dans les transports (véhicules connectés ou autonomes, drones…) ; • l’intelligence artificielle. L’occasion de faire le point sur les grandes tendances technologiques qui marqueront l’édition 2017 du salon américain. (@Sciences_Avenir).

#RealiteVirtuelle

Retour vers le futur de la réalité virtuelle Dans moins de cinq ans, il y a de grandes chances que la réalité virtuelle ait complètement révolutionné, entre autres, le monde du divertissement, des loisirs et du tourisme. Petite fiction inspirée de faits réels. Imaginez, nous sommes en 2020. La réalité virtuelle s’est finalement démocratisée et a révolutionné le monde du divertissement et des loisirs comme le tourisme. A l’approche de l’été, plusieurs  questions se posent pour ceux qui ont la chance de pouvoir partir en vacances : où aller ? Comment être certains que la destination choisie sera à leur goût ? Ils se rendent alors en agence de voyage. Oui, les acteurs physiques du tourisme ont repris du poil de la bête, grâce à la VR et à la personnalisation client qu’elle propose. « Le numérique n’a pas signé la mort des boutiques physiques, mais les a obligés à apporter une nouvelle expérience au consommateur, à créer un échange fort que l’on ne peut trouver en ligne. C’est le cas pour l’e-commerce et c’est la même chose pour la réalité virtuelle » expliquait en 2016 Gildas Dussauze, co-fondateur et CEO de VRtuoz. (@LesClesDeDemain).

Nos enfants grandiront avec cette interface. Reste à en écrire le dictionnaire « La réalité augmentée va tout emporter », martèle à qui veut l’entendre Meron Gribetz au MIT où il est venu chercher des développeurs. « L’AR remplacera tous les écrans, le mobile, la tablette, l’ordinateur et la TV », assure le fondateur de Méta, l’un des trois principaux acteurs américains de l’AR (avec Microsoft/Hololens et Magic Leap). « Nos enfants vont grandir avec cette nouvelle interface. Mais avant cela, il nous faut écrire son dictionnaire d’interactions », prévient Gribetz qui entend rapidement doubler son staff de 120 personnes dans la Silicon Valley. D’où son appel aux développeurs. « Car il ne faut en aucun cas copier/coller la grammaire actuelle des écrans ».Alors l’AR deviendra « le système d’exploitation de l’esprit » car elle définira un nouveau rapport au monde, « stimulera notre imagination et nous aidera à penser différemment », explique ce jeune homme de 31 ans formé à l’informatique et aux neurosciences à Columbia et au ministère israélien de la Défense. (@metamedia).

Une entreprise de Montauban met la réalité augmentée dans votre assiette. Le grand public a découvert la réalité augmentée grâce au jeu Pokemon Go mais ce procédé, souvent utilisé par les entreprises pour de l’évènementiel ou du marketing, se développe de plus en plus. A Montauban, une société a décidé de viser le grand public : ses produits sont vendus en grande surface. Cette jeune société a décidé de s’emparer de ce procédé qui consiste à faire apparaître des personnages ou des animations dans une scène de la vie réelle grâce à une tablette ou un smartphone mais en développant des produits de grande consommation. Assiettes en carton , serviettes en papier, sets de table, magnets ou tapis de souris, tous les produits développés par Magic Xperience sont fabriqués de façon industrielle et distribués en grandes surfaces. Et ça marche. la société, créée en avril 2015, dispose de 1 200 points de vente en Europe. Elle prévoit de multiplier son chiffre d’affaires par 10 dès l’an prochain en s’implantant aux Etats-Unis. (@France3MidiPy).

 

#Justice

Quand le juge est un algorithme. C’est l’un des scénarios les plus craints par les techno-pessimistes, alors que les algorithmes prennent de plus en plus de place et de décisions dans nos vies: Et si des machines rendaient la justice ? Des chercheurs de l’University College London (Royaume-Uni) ont voulu tester cette hypothèse dans une étude, dont les résultats ont été publiés ce lundi 24 octobre sur le site Peer J Computer Science. Cet algorithme basé sur l’intelligence artificielle était conçu pour analyser les preuves et prendre en compte des considérations d’ordre moral comme le bien et le mal. Il s’est penché sur 584 procès portant sur des violations des droits de l’Homme (torture, traitements dégradants, procès non-équitable) et de la vie privée. Sur la base des données (en anglais) de ces procès, le programme devait parvenir à une décision, sans savoir ce qu’avait décidé le véritable juge. Pour chaque catégorie de procès, un nombre équivalent d’acquittements et de condamnations ont été analysés. Dans 79% des cas, la machine a rendu le même verdict que le magistrat. (@BFM_HighTech).

#Management

Tiens, un algorithme a remplacé le DRH. Les ressources humaines n’échappent pas à la révolution digitale. Comme il l’a fait pour le marketing ou la finance, le big data bouleverse l’univers du recrutement. Et bientôt, sans doute, le management dans son ensemble. Depuis longtemps, le sport de haut niveau en général, et le rugby en particulier, utilisent des batteries de données pour améliorer les performances des joueurs. « Cela permet souvent de faire la différence », confirme l’ancien demi de mêlée Fabien Galthié. Entraîneur de l’équipe d’Argentine de rugby de 2008 à 2010, il avait battu ses ex-camarades de l’équipe de France grâce à une analyse poussée des actions des uns et des autres : « Cela m’avait donné l’idée de revoir notre organisation. Nos adversaires ont été déstabilisés, et mes joueurs ont fait le match de leur vie. » (@Lentreprise).

#Loisirs

Un centre de loisirs réservé aux drones ouvre à Toulouse, une première mondiale. C’est un vaste espace de 1500 m² mais surtout de 8000 m3, car c’est le volume qui compte : le premier espace au monde de drones de loisirs (selon le créateur du lieu) a ouvert à Aucamville près de Toulouse. L’espace Spacedroner propose des activités de loisirs autour des drones, une pratique en plein boom. Mais la pratique en extérieur est extrèmement réglementée. D’où l’idée d’Henri Garih, chercheur en aéronautique et formateur au pilotage de drones, de créer un lieu fermé où la pratique est libre. L’espace propose des activités de « practice » pour les débutants permettant de s’initier au pilotage et d’apprendre à manœuvrer les drones, de « battle » avec trois zones qui permettent de combattre un adversaire dans le but de faire tomber son drone au sol et de « race » pour une course jalonnée d’obstacles. Spacedroner espère accueillir 1000 pilotes d’ici la fin 2016 et 6000 en 2017 avant de tenter d’implanter des franchises partout en France. (@France3MidiPy).

#Portrait

Peter Thiel : le grand méchant gourou de la Silicon Valley. De tous les entrepreneurs stars de la tech, c’est le plus mystérieux et le plus controversé, surtout depuis qu’il a soutenu Trump à la convention républicaine ! Fondateur de PayPal, investisseur précoce dans Facebook, lié aux services de renseignements via Palantir, il est un vrai personnage de roman. Voici son histoire. Sur l’immense scène au milieu de la Quicken Loans Arena, qui accueille d’ordinaire les matchs de basket des Cavaliers de Cleveland, l’homme déboule à toute vitesse, les mâchoires serrées. «Bonsoir, je suis Peter Thiel. Je construis des entreprises et je soutiens des gens qui construisent des choses neuves, qu’il s’agisse de réseaux sociaux ou de fusées spatiales. » Costume sombre et cravate rayée, cheveux courts, il a l’air pressé, un peu nerveux, il parle vite, le sourire un peu forcé. Ses yeux bleus ne fixent que rarement la caméra. En 6 minutes et 3 secondes, ce 21 juillet 2016, à la convention d’investiture du candidat républicain à la Maison-Blanche, Peter Thiel, cofondateur de Paypal et premier investisseur de Facebook, va commettre l’impensable pour la quasi-totalité de ses congénères, les entrepreneurs stars d’Internet : appeler publiquement à soutenir Donald Trump. Jusque-là, la Silicon Valley avait tout pardonné à Thiel, considéré comme l’une de ses personnalités les plus brillantes. (@LesEchos).

27 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

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Dans le désert australien, une ferme solaire unique au monde d’une superficie de 20 hectares permet de faire pousser et de récolter 17 000 tonnes de tomates chaque année en utilisant seulement le soleil et l’eau de mer. Photo Sundrop. (@Demotivateur).

A Boigneville (Essonne), l’institut du végétal Arvalis vient d’inaugurer sa Digiferme : « la ferme numérique de demain au service des grandes cultures ». Sur une parcelle de 150 ha, cette société teste les innovations technologiques qui équiperont les agriculteurs de demain, comme des lunettes connectées ou des robots désherbeurs. « Ce projet doit être au service des agriculteurs du futur et ces nouvelles technologies devront contribuer à améliorer la multiperformance des exploitations. Le numérique doit être un facteur de progrès », explique Jacques Mathieu, directeur d’Arvalis. Alors, les robots vont-ils remplacer les agriculteurs ? (@LeParisien_91). A lire : Le point sur les robots agricoles et la robotique (@TerrenetFR).

La première ferme urbaine indoor a ouvert à Lyon. Les produits poussent hors sol, avec peu d’eau et sans voir le soleil. Mais aussi sans produits phytosanitaires. Créé par la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), cette usine verticale de cinq étages est dédiée à la production de plantes et de légumes. Ils poussent sans toucher le sol, grâce à l’hydroponie, une technique qui permet de faire de l’agriculture partout, même dans des zones bétonnées. (@LePoint).

Situé à Paris, le groupe coopératif InVivo a investi, en 2015-2016, 300 millions d’euros dans ses usines et dans le rachat de sociétés. Son plan stratégique explore des relais de croissance sélectionnés pour leur rentabilité. L’objectif : manger local, exporter et développer une agriculture de pointe. (@ouestfrance).

Revue de liens : – L’agriculture hollandaise est l’une des plus technologiques au monde. Dans les fermes des Pays-Bas, toutes les tâches sont désormais automatisées ; — . Visite d’une ferme du futur en Catalogue (Espagne) où depuis une salle de contrôle, le patron a la main sur la totalité de la porcherie ; – En Belgique, bienvenu chez Urban Crops, premier centre de recherche européen dédié à l’agriculture verticale (@franceinfo).

#JeuVideo

Comment la ville de Paris compte devenir la capitale européenne de l’esport. Capables de remplir des stades entiers, les compétitions d’ e-sport sont aujourd’hui dans les radars de nombreuses villes, jusqu’ici portées par le football ou le rugby. Si des capitales comme Séoul en ont fait un sport majeur sur leurs terres, d’autres comptent à leur tour s’imposer en champion du domaine. C’est notamment le cas de la ville de Paris dont l’ ambition est de devenir la capitale européenne du sport électronique. Un premier événement significatif, l’organisation par la capitale du championnat d’europe de football sur PES en partenariat avec la startup WGF (Word Gaming Federation). Voir l’émission Contre/champs de @bymaddyness.

En pariant sur l’e-sport, médias et annonceurs partent à la conquête d’un nouvel eldorado, celui du jeune de 15 à 35 ans. Le sport électronique fédère des centaines de millions de jeunes internautes à travers le monde. À l’échelle européenne, la France serait le pays le plus addict à ces compétitions derrière l’Allemagne. Ainsi les chaines de télévision multiplient les projets autour des compétitions de jeux vidéo. (@Figaro_Economie).

Webedia arrive en force à la Paris Games Week. Webedia passe de la théorie à la pratique. Trois semaines après avoir annoncé le rachat de plusieurs sociétés du monde de l’e-sport, le groupe média va mettre en branle pour la première fois son dispositif complet lors de la Paris Games Week. «C’est une esquisse de ce que nous souhaitons mettre en œuvre à l’avenir pour développer l’audience de l’e-sport et aller toucher de nouveaux publics», explique Cédric Page, directeur général «gaming» du groupe. Compétitions, animations avec des youtubeurs maison et des joueurs professionnels, émissions en direct à la télévision et sur le Web: la présence de Webedia sera constante durant les cinq jours de la manifestation. (@Figaro_Economie).

#Robot

Est-il inévitable que nous finissions par créer des machines plus intelligentes que nous ? L’ordinateur « super-intelligent », qui n’a plus besoin d’humains pour améliorer ses performances, est-il vraisemblable ? Signifie-t-il la mise au rencart de notre espèce ? Ce n’est pas de la science-fiction… Bien. Très bien. « Vous ne ressentez ni la faim, ni le froid, ni la chaleur, ni la douleur. Vous n’avez nul besoin de manger ou de prendre un médicament, quoique vous puissiez le faire si vous en avez envie. Vous êtes beau, intelligent et charismatique, comme le sont également vos amis, vos collègues de travail et vos amours. Vous ne craignez pas la mort. Regardez à travers les vitres de votre bureau, vous voyez les flèches ensoleillées des tours surplombant des boulevards bordés d’arbres. En tous cas, c’est ce que vous pensez voir, puisqu’en fait, vous vivez dans une réalité virtuelle. Et vous n’êtes pas « vous » au sens traditionnel du terme. Vous êtes un « em », un cerveau robotiquement simulé, créé en scannant un cerveau humain téléchargé dans un ordinateur. » Ainsi commence l’article consacré par le très sérieux magazine Chronicle of Higher Education, consacré au livre récemment paru, The World of Em ». Sous-titre : Travail, amour et vie quand les robots domineront la planète. Son auteur, Robin Hanson n’est pas un romancier de science-fiction. Mais un physicien (il a passé son doctorat dans le domaine de l’intelligence artificielle), qui enseigne la philosophe à Oxford et l’économie à l’université George Mason. Nick Bostrom, le directeur de l’Institut du futur de l’humanité d’Oxford, estime qu’il est – je cite – « peut-être le penseur le plus original par ici dans le domaine des sciences sociales ». (@franceculture).

#Publicite

Uber a utilisé des drones pour mettre de la pub devant les voitures. À Mexico, les conducteurs pris dans les embouteillages ont vu des drones leur voler au-dessus du pare-brise, avec un message publicitaire pour Uberpool, le service de covoiturage d’Uber. « Si nous utilisions tous Pool, suggère la pancarte publicitaire portée par un drone, la ville serait pour vous, pas pour 5,5 millions de voitures ». Une autre, plus subtile, demande au conducteur s’il est tout seul dans sa voiture, et lui dit qu’il ne « voit donc jamais les volcans », en référence aux nombreux volcans qui bordent la ville de Mexico, que les conducteurs qui doivent rester attentifs à la route n’ont jamais le loisir d’observer en détails. (@Numerama). A lire aussi : Les drones, avenir de la publicité ? (@latelier).

La publicité ciblée, le jackpot des géants des télécoms et des médias ? Pour Randall Stephenson, le PDG d’AT&T, numéro deux des télécoms aux Etats-Unis leader de la télévision par satellite, le rachat du géant des médias Time Warner doit lui permettre de passer à la vitesse supérieure dans la publicité: « Nous utiliserons les connaissances [sur les utilisateurs, Ndlr] pour faire de la publicité ciblée ». Laquelle s’avère, à l’en croire, « beaucoup plus efficace et ayant beaucoup plus de valeur à la fois pour les annonceurs et pour nos clients ». L’idée est simple : en croisant les monceaux de données qu’il détient sur ses clients mobile ou Internet fixe avec celles récoltées via ses actifs dans les médias, le PDG estime disposer d’un trésor pour séduire les annonceurs. A savoir être en mesure de proposer la bonne publicité, à la bonne personne, sur le bon canal (chaîne, plateforme de streaming, appli mobile…) et au bon moment. (@latribune).

#Emploi

Royaume-Uni : les robots menacent 860.000 emplois dans le secteur public. Le débat sur la place de la robotique dans le marché du travail outre-Manche risque d’être relancé. Plus de 860.000 emplois dans le secteur public pourraient être détruits d’ici 2030 en raison de l’automatisation de certaines tâches selon une étude menée par le cabinet Deloitte et l’université d’Oxford. Malgré de fortes inquiétudes, de nombreux postes seraient relativement protégés. Le rapport cite le cas du secteur éducatif, du système national de santé (national health service), ou de l’industrie de la santé et tous les postes qui nécessitent une interaction avec le public. Les postes qui requièrent « un haut degré d’interaction personnelle, comprenant des emplois comme les enseignants, les travailleurs sociaux et les policiers » auraient 23% de chances d’être automatisés. Dans les services de santé, le nombre de sages femmes est passé de 210.000 en 2001 à 274.000 en 2015. Mais selon les projections du cabinet, ce chiffre pourrait baisser à 266.000 d’ici 2030. De même que si le nombre de directeurs d’hôpitaux, de cliniques et de cabinets médicaux a augmenté entre 2001 et 2015 passant de 8.500 à 10.000, ils ne pourraient être que 2.000 à l’horizon 2030. Mike Turley, en charge de l’étude du secteur public à Deloitte explique que : « Nous sommes déjà en train de voir des exemples de technologie qui jouent un rôle dans le secteur public. Des processus automatisés sont employés dans l’administration locale pour la saisie des données, des métros et des trains sans conducteur sont de plus en plus répandus, de nombreux capteurs sont utilisés dans les hôpitaux et les maisons médicales pour contrôler les patients et donner aux sages femmes et infirmiers plus de temps pour l’échange avec les malades. » (@latribune).

#Numerique

Ultraconnectée, Marseille se rêve en « hub numérique » mondial. Loin de son image d’Epinal de capitale de la bouillabaisse et du savon artisanal, Marseille mise aujourd’hui sur l’industrie numérique, profitant des 13 câbles sous-marins de fibre optique qui connectent ses plages au monde entier. « La quatrième révolution industrielle arrive, la révolution 2.0, essentiellement avec du très haut débit et des objets connectés, donc quand les plus gros câbles de fibre optique d’Europe arrivent chez vous, vous comprenez que vous allez jouer un rôle majeur », analyse Stéphane Soto, directeur du label French Tech Aix Marseille. (@France3Provence).

Les dix prévisions stratégiques 2017 du Gartner. Gartner a profité de son Symposium/ITxpo 2016 qui s’est tenu cette semaine à Orlando pour livrer ses dix prévisions stratégiques 2017 (et au-delà) pour les organisations et les utilisateurs d’IT. Ces prédictions stratégiques permettent se faire une idée de ce qui est susceptible d’advenir dans les domaines où l’évolution technologique est la plus déterminante. Gartner place au cœur de son propos la notion de rupture digitale (digital disruption) qui s’impose comme un véritable flux de changements, redéfinissant des marchés et des industries entières avec des effets collatéraux à grande échelle sur les personnes et les technologies. (@InformatiqNews).

Jumeau numérique : vers un double digital pour chaque objet physique. Les amateurs de jeux vidéos de courses de voiture connaissent bien le principe du ‘ghost’ : un modèle en transparence de votre véhicule vous montre en course comment vous avez conduit lors de votre temps de référence. De quoi s’informer en temps réel sur sa performance. Ce concept se développe à toute vitesse dans l’industrie. A une différence près, majeure : le ‘ghost’, appelé jumeau numérique, n’est pas lié à une voiture de course factice affichée sur un écran. Il échange des données avec un objet physique positionné dans le monde réel. Une Formule 1 par exemple. « Un double numérique est un modèle logiciel dynamique d’un objet ou d’un système physique qui repose sur des données de capteurs » mentionne le Gartner, qui cite cette technologie dans les tendances à suivre en 2017. Pour ce faire, les jumeaux numériques utilisent une combinaison de métadonnées, d’information telles que l’emplacement ou la température, de séries chronologiques, d’algorithmes et de règles. « Dans les trois à cinq ans, des centaines de millions d’objets seront représentés par des jumeaux numériques » complète le Gartner. Les organisations utiliseront des jumeaux numériques pour réparer de façon proactive, (…) planifier les processus de fabrication, faire fonctionner les usines, prédire une défaillance matérielle, augmenter l’efficacité opérationnelle et améliorer le développement de produits. (@zdnetfr).

#Recherche

Biomimétisme : un mini-robot inspiré de la raie et du rat. S’inspirer de l’ingéniosité de la nature, tel est le crédo des chercheurs en biomimétisme du département de bio-ingéniérie de l’Ecole d’Ingéniérie et des Sciences Appliquées (SEAS) de l’Université d’Harvard. Avec cette nouvelle approche, la recherche peut trouver de nouveaux modèles de développement et de vie, plus efficaces, durables et responsables. Nombre de chercheurs s’inspirent du règne animal pour trouver des solutions de locomotion pour leurs créations. Un kangourou métallique pour FESTO, un drone qui s’agrippe aux parois pour Stanford, une chauve-souris artificielle pour l’Université de l’Illinois, et ainsi de suite. Souvent il s’agit de trouver un moyen de se déplacer efficacement dans un milieu hostile. Pour cela rien de tel que de s’inspirer des animaux qui survivent dans ces lieux extrêmes.(@humanoides_FR).

#MediaSocial

Que cachent les conditions générales d’utilisation d’un réseau social ?. Les conditions générales d’utilisation, c’est ce très long texte que vous devez valider avant de pouvoir utiliser un réseau social, une application sur votre téléphone ou encore un logiciel sur votre ordinateur. La plupart du temps, il n’est jamais lu. Par exemple, Facebook s’arroge le droit de modifier ses conditions de manière unilatérale, c’est-à-dire sans prévenir personne. Le simple fait de surfer sur le réseau social revient à accepter des conditions que vous ne connaissez pas, et qui peuvent changer à chaque instant. En France, la Direction générale de la concurrence a déjà signalé que cette clause était complètement abusive. Mais pour l’instant, cela n’a rien changé : la justice française ne fait pas vraiment peur, ni à Facebook, ni à personne. L’article 133-2 du code de la consommation prévoit que les clauses d’utilisation soient rédigées de façon claire et compréhensible. Est-ce que c’est vraiment le cas ? Les clauses de Facebook, Tinder, Instagram ouTwitter, sont très longues, écrites en tout petit et renvoient souvent vers d’autres pages pas toujours en français. (@franceinfo).

Pourquoi Snapchat et Skype « mettent en danger » les droits de l’homme, selon Amnesty International. « Si vous pensiez que les services de messagerie instantanée étaient protégés, vous risquez d’être surpris », prévient Sherif Elsayed-Ali, directeur de l’équipe Technologie et droits humains à Amnesty International. Alors qu’en France les applications de messagerie se banalisent, représentant 40% du temps passé sur smartphone selon Flurry (Yahoo!), les applications n’offrent pas toutes le même niveau de confidentialité. Pour identifier les bons et les mauvais élèves, Amnesty International a publié le 21 octobre une étude intitulée « Conversation privée ? ». Après avoir passé au crible 11 entreprises de l’Internet, l’ONG en a conclu que certains « n’ont pas mis en place les mesures les plus élémentaires de protection de la vie privée sur leurs services de messagerie instantanée ». Citant explicitement Snapchat et Microsoft – via son application Skype -, elle estime même qu’ils mettent « ainsi en danger les droits fondamentaux de leurs utilisateurs ». (@latribune).

« Elle va être traitée de pute » : la fille, la photo et la mauvaise réputation. Le scénario est familier. Deux adolescents s’éprennent l’un de l’autre, se draguent, échangent des sextos. La jeune fille est sollicitée par son amoureux pour lui envoyer une photo intime. Elle se prête au jeu, lui aussi peut-être. Quelques jours, semaines ou mois plus tard, les amoureux sont en froid. La séparation est houleuse. Par esprit de vengeance, le jeune homme décide de publier sur les réseaux sociaux une photo intime (ou une vidéo) de son ancienne copine, qu’il a toujours en sa possession. On parle de revenge porn. Les conséquences d’une telle diffusion sont majeures. Pour la jeune fille concernée, elles consistent en insultes, humiliation (slut shaming), menaces diverses dont la diffusion aux parents. Il s’agit d’une grave atteinte à sa réputation. Il en va autrement pour le jeune homme. « On va dire que la fille, c’est une fille facile. Elle, sa réputation, elle baisse et elle peut se suicider. Par contre, si la fille est jolie, les gens vont dire au garçon : “Ouais, tu as géré”. Il va être un peu fier d’avoir fait ça avec une jolie fille. » Telle est l’explication donnée par l’un des 400 collégiens rencontrés dans le cadre d’une étude sur le cybersexisme réalisée par l’OUIEP et financée par le centre Hubertine Auclert. (@rue89).

#Politique

« Civic Tech » : vers une boîte à outils de la démocratie numérique. Alors que la France accueillera du 7 au 9 décembre le sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, un portail va recenser les plateformes de consultation citoyenne. La transparence des outils est au cœur de la réflexion. C’est un débat de fond sur les enjeux de la démocratie numérique qui anime depuis plusieurs semaines les acteurs de la « Civic Tech » en France, ces porteurs de projets qui veulent mettre les avancées technologiques au service de la démocratie. Un débat technique, mais pas seulement. Alors que de plus en plus de ministères et de parlementaires ont recours à des consultations de citoyens pour élaborer les lois, comment s’assurer de l’efficacité et de la transparence de ces consultations ? Sur quels critères fonder le choix d’une plateforme ? Autrement dit : à qui confier les clés de la démocratie participative ? Pour aider les services publics à mieux se repérer entre les différentes solutions, Etalab, la mission qui pilote en France la politique d’ouverture et de partage des données publiques, anime depuis le 16 septembre un atelier participatif. « Des start-up ont acquis une réelle expérience dans le domaine de la démocratie participative, et en parallèle de plus en plus d’administrations nous demandent des conseils sur les solutions disponibles pour mener à bien leurs consultations, explique Laure Lucchesi, sa directrice. L’objectif est de leur apporter des réponses. » Autour de la table sont réunis les représentants d’entreprises telles que Bluenove, dont la plateforme Assembl a été utilisée par l’OCDE et la Ville de Paris, Democracy OS France, qui équipe la mairie de Nanterre, Nova Ideo, qui utilise le crowdsourcing (la contribution de la foule) pour organiser des idées, ou encore Cap Collectif, qui a fourni l’outil de consultation sur la loi sur la République numérique… (@Pixelsfr).

#Segregation

En Inde, des millions de femmes sont privées de smartphone. La dernière étude de la GSMA, intitulée Connected Women, vient de révéler l’écart abyssal du nombre de téléphones portables qui existe entre les hommes et les femmes en Inde. Du côté des smartphones, le masculin l’emporte haut la main. Les hommes seraient 114 millions de plus que les femmes à posséder un mobile, selon le rapport. Des chiffres éloquents, qui démontrent également que le portable, censé être source de progrès pour les Indiens, est devenu un nouvel objet de discrimination. Une femme réalisant, par exemple, un selfie en pleine rue avec ses amies s’expose aux quolibets de la gente masculine. Les usages les plus courants de la toile, comme entamer une conversation sur les réseaux sociaux, ou encore, franchir les portes d’un cyber café pour consulter ses courriels, ne sont pas une sinécure pour les femmes. Cette ségrégation par la technologie, emprisonne un peu plus chaque jour, les femmes dans des carcans patriarcaux et machistes dont il est très difficile, voire impossible, de se soustraire. (@MashableFR).

#SerieTV

« Black Mirror », série britannique qui ne comptait jusqu’au 21 octobre que sept épisodes racontant des histoires souvent traumatisantes, a confirmé l’aura qui l’entoure depuis 2011. Le principe est simple : partir d’un objet technologique ou médiatique (la télé-réalité, la réalité virtuelle, les réseaux sociaux) et imaginer la pire dérive autour de celui-ci. Au-delà de l’horreur de chaque épisode, le brio de la série tient dans la capacité d’autoréalisation de chaque intrigue dans la vie réelle. Plutôt que de rendre notre futur technologique effrayant, la série semble plutôt destinée à nous aider à mieux le préparer. (@Slatefr). L’article du quotidien Le Monde explique que « tout est une question de contrôle. Mais le but final reste le même : organiser la soumission volontaire de l’individu par une lente translation des valeurs humaines et l’effacement progressif de la liberté et du libre arbitre au nom d’une science invasive présentée comme bénéfique. » (@LeMondefr).

26 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Faut-il une loi spéciale pour les robots ? Les robots ne sont plus ce qu’ils étaient. Enfermés depuis des décennies dans les cages des usines automobiles. Demain, ils apprendront directement de nouveaux gestes auprès de leurs collègues de travail humains. Bénéficiant des progrès des algorithmes et des capteurs, les robots ont aussi appris à se déplacer seuls : les chariots robotisés arrivent dans les entrepôts et les lignes de production, pendant que, sur nos routes, la voiture autonome nous est promise dans les cinq à dix ans qui viennent. Dopés à l’intelligence artificielle, au « cloud computing » et aux gigantesques bases de données d’Internet, les robots passent de l’industrie aux services. Certains commencent même à interpréter – encore très imparfaitement – nos paroles ou nos émotions. Plus proches des humains, plus autonomes dans leurs mouvements et dans leurs décisions, les robots deviennent aussi, fatalement, plus susceptibles de créer des dommages. (@LesEchos).  Légende image : Un « cobot » (robot collaboratif) Baxter de Rethink Robotics. La cohabitation accrue entre les humains et les machines dites « intelligentes » pose de nouvelles questions aux spécialistes du droit.

Les chatbots à l’attaque des ressources humaines. Une question sur les RTT ou sur la retraite ? Depuis peu, un nouvel interlocuteur peut vous donner immédiatement la bonne réponse C’est un chatbot, robot logiciel capable de dialoguer avec un individu. Ils sont partis à l’assaut des entreprises où ils se proposent de répondre à de nombreuses questions relatives au droit du travail et de ressources humaines. Un déploiement dans les ressources humaines rendu possible par un marché désormais réceptif. « En 2005, lorsque nous avons créé notre entreprise, nous avions lancé Clara, un bot que nous concevions comme un support aux RH. Le flop a été retentissant », reconnaît Luc Truntzler, directeur associé d’Inbenta, société spécialisée dans la conception de bots. « Les salariés n’étaient pas familiers avec la notion d’algorithmes et d’avatars. Ils pensaient qu’une vraie personne se cachait derrière ou que le but de leur employeur était de les pousser à la faute en relisant leurs questions. A la fin, les bots se faisaient même insulter. Non seulement, le bot était inutile, mais il faisait perdre bêtement de l’argent à nos clients puisque nous facturions au nombre de questions posées ». (@journaldunet).

Ethique et algorithme, où est la limite ? En mars dernier, le robot Tay de Microsoft a dû être désactivé par ses créateurs au bout de quelques heures. Explication, cette intelligence artificielle destinée à converser avec les internautes véhiculait des propos racistes, négationnistes ou encore sexistes. Elle était tombée sous l’influence d’interlocuteurs humains mal intentionnés qui lui apprenaient des bêtises. Qui blâmer ? Les trolls qui ont provoqué ces dérives, le robot lui-même ou les développeurs de Tay qui n’avaient pas anticipé le risque ? Ces questions ne relèvent plus de la science-fiction : face à la place croissante des algorithmes dans notre quotidien, il est urgent d’y répondre. Pensons aux voitures autonomes qui sont déjà en circulation : quelle action programmer s’il faut arbitrer entre tuer un piéton ou les passagers du véhicule ? La machine se pose des problèmes techniques, mais aussi éthiques. (@EchosBusiness).

Zooids, cette armée de petits robots à votre service est potentiellement l’interface du futurEt si l’avenir ce n’était pas le tout tactile, les interfaces LED sur les claviers et les écrans partout ? Et si l’avenir c’était des petits robots installés partout chez vous qui seraient capables de réaliser des tâches simples, contrôlés par quelques gestes ? Ce futur est actuellement exploré par une équipe d’étudiants derrière Zooids. (@JournalDuGeek).

#IntelligenceArtificielle

Wow ! These kids are smart ! Shoot d’intelligence artificielle au MIT. Toujours plus de neurones ! La concentration mondiale record de QI au m2 ne suffit plus au MIT. La prestigieuse université scientifique américaine met désormais le paquet sur l’intelligence artificielle, au cœur d’une nouvelle mutation, technologique et culturelle, qui dessine la société de demain. Après celle du mobile, celle de l’informatique pervasive. A Cambridge, près de Boston cette semaine les participants ont planché devant les capital-risqueurs internationaux sur des technologies émergentes triées sur le volet. L’AI (Artificial Intelligence) n’est plus marginale. Elle est presque devenue grand public. Et dans la Slicon Valley, c’est la course aux armements pour lancer des labos d’AI. Grâce à l’essor faramineux de la puissance informatique et des données, elle est enfouie dans un nombre croissant de notre quotidien : travail, communication, santé, police, maintien de l’ordre, vie privée, art, … en prenant (ou pas) l’aspect de robots. Et surtout elle est financée à coup de centaines de millions de dollars par l’administration américaine ou chinoise. (@Metamedia).

#Ville

La « ville intelligente », d’abord une ville de services. La « ville intelligente » désigne l’utilisation stratégique du numérique dans la planification et la gestion urbaines en vue de favoriser le développement de métropoles durables. La promesse de cette ville est donc de devenir plus efficace, plus respectueuse de l’environnement et socialement plus inclusive grâce à l’utilisation des technologies numériques. Cela passe par plusieurs axes : la dématérialisation et la fluidification des échanges ; la création et le partage de connaissances sur la ville ; la participation des acteurs ainsi que de nouvelles formes d’interactions et le développement des usages et services urbains. Les méthodes numériques permettent d’observer, de modéliser, de simuler, d’échanger et de recommander. Elles fournissent des outils d’analyse – voire de prédiction – dynamiques des capteurs urbains et du développement de communautés virtuelles via une diversité de plateformes et de réseaux sociaux. Il s’agit de s’adapter à la connectivité permise par l’ubiquité numérique et de repenser le modèle économique de la ville. (@FR_Conversation).

#Data

Opendata : transformation numérique des collectivités territoriales en vueCette semaine l’association Opendata France, qui réunit des collectivités territoriales engagées dans l’ouverture des données, a remis à Axelle Lemaire son rapport d’analyse pour accompagner la démarche opendata – rendue obligatoire par la Loi pour une République numérique promulguée début octobre 2016. Pour GreenSI, c’est un signe supplémentaire de transformation des systèmes d’information des collectivités territoriales et de leur architecture. (@zdnetfr).

Comment le français OpenDataSoft compte devenir un géant de la smart city. La startup parisienne propose un logiciel qui facilite l’exploitation des données publiques par les collectivités et les entreprises pour créer de nouveaux services pour les citoyens. Déjà leader du marché français, OpenDataSoft lève 5 millions d’euros pour s’étendre en Europe et aux Etats-Unis. (@latribune).

#Surveillance

Chine : le Big Data pour noter les citoyens… et sanctionner les déviants. Le Parti communiste chinois (PCC) a trouvé un usage très particulier au Big Data. Le gouvernement prévoit de collecter massivement les données de ses citoyens afin de leur donner une note évaluant à quel degré ils sont dignes de confiance. Conséquence, les mieux notés auront un accès facilité aux services, quand les mauvais élèves seront sanctionnés. La liste des punitions est détaillée dans un document du gouvernement chinois datant du mois dernier, évoqué par le Washington Post. Interdiction de voyager en première classe, voire de partir à l’étranger, impossibilité d’envoyer ses enfants dans les meilleures écoles ou d’accéder à une promotion, les sanctions prévues peuvent être sévères. (@latribune).

Fichage ou arrestations de militants : l’algorithme comme arme politique. Quel rapport entre la police américaine à Baltimore et les militants sarkozystes en pleine campagne des primaires ? Les deux utilisent des algorithmes de géolocalisation pour arriver à leur fin. Avec l’application Knockin, créée par un sarkozyste français, les militants peuvent repérer facilement les « sympathisants » (au sens large) de l’ancien président, pour mieux les démarcher en porte à porte. De l’autre côté de l’Atlantique, une enquête a révélé que les forces de l’ordre avaient utilisé un service de géolocalisation appelé Geofeedia, qui se base sur les posts de réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram), pour arrêter des manifestants contre les violences policières à Baltimore. Premier volet de notre série sur les boîtes noires que sont les algorithmes. (@arretsurimages).

#CyberAttaque

La sécurité des objets connectés en question après une violente attaque informatique. On ne sait toujours pas qui a exécuté et commandité la puissante cyberattaque qui a paralysé une partie du Web, principalement aux Etats-Unis, vendredi 21 octobre. Des détails ont cependant émergé sur le mode opératoire : une partie du déluge de connexions qui ont mis à genou certains des plus importants sites au monde provenait d’un réseau d’objets connectés piratés. Selon Dyn, l’entreprise visée par l’attaque, des « dizaines de millions » d’objets ont été détournés de leur fonction première pour saturer son infrastructure, un constat corroboré lundi 24 octobre par le ministre de la sécurité intérieure américain, Jeh Johnson. Dyn fait partie des entreprises fournissant du DNS (Domain Name System), un service crucial pour le bon fonctionnement du Web : il transforme un nom de domaine (www.siteweb.fr) en instructions techniques qui permettent de se connecter au site désiré. Sans cet aiguillage, certains sites sont inaccessibles, même s’ils ne sont pas directement attaqués. L’attaque du 21 octobre était une attaque dite de « déni de service » : en saturant artificiellement les infrastructures de Dyn, les pirates ont réussi à rendre une partie du Web difficile, voire impossible, à atteindre. Après que l’on a accusé ses produits – des caméras connectées et des enregistreurs numériques – d’avoir fourni le gros de cette cohorte d’objets « zombies », le fabricant chinois XiongMai a annoncé le rappel de certains de ses produits vendus aux Etats-Unis et le renforcement de leurs protections. (@Pixelsfr).

Quelqu’un se prépare à détruire Internet. L’expert en cybersécurité, Bruce Schneier, écrit sur son blog que « quelqu’un est en train d’apprendre à détruire Internet » ce sont ses mots. Quand Bruce Schneier dit quelque chose comme ça, il faut mieux y prêter attention…. Schneier explique que depuis un ou deux ans, les entreprises critiques de l’Internet, subissent des attaques précises, calibrées, dont le but semble être de tester leurs défenses, et d’évaluer les moyens nécessaires pour les mettre à bas. C’est le cas par exemple de Verisign, dont le rapport trimestriel de ce type d’attaques. (@franceculture).

#Economie

L’économie collaborative ciblée par le gouvernement. Le 31 août, le fisc a jeté un premier pavé dans la mare en dévoilant une « instruction » précisant la manière dont les internautes devraient déclarer les revenus réalisés sur Internet. L’administration rappelle à cette occasion que toutes les sommes engrangées sur les plateformes de l’économie collaborative sont soumises à l’impôt. La ministre de la santé, Objectif : obliger les particuliers qui engrangent un revenu annuel supérieur à 3 860 euros à se déclarer comme travailleur indépendant et donc à acquitter 25% de charges sociales. La pratique consiste à louer ses biens personnels ou ses services pour arrondir ses fins de mois, mais, compte tenu de la faiblesse des sommes en jeu, le fisc a longtemps fermé les yeux. Mais, pour Marion Carrette, fondatrice des sites Ouicar (location de voitures) et Zilok (locations de biens entre particuliers, la perspective d’obliger les utilisateurs à se déclarer comme travailleurs indépendants est lourde de conséquences, surtout avec un seuil de déclenchement aussi bas. « Cela risque de tout arrêter, alors que la France est un pays dynamique en Europe ». (@LeMondefr). A lire aussi : Economie collaborative : vers une responsabilisation des plateformes (@journaldunet) et Fiscalité de l’économie collaborative : « Un vrai frein », craint Marion Carrette (Ouicar) (@LesEchos).

Un statut du travailleur collaboratif à l’étude Leur poids dans l’économie est encore marginal, mais il grimpe rapidement. Les plates-formes collaboratives sur Internet génèrent un volume d’affaires de plus de 7 milliards d’euros par an en France, avec plus de 200.000 contributeurs réguliers. Elles bousculent les frontières entre salariat et non-salariat, et suscitent une foule d’interrogations sur les réglementations applicables en termes de conditions de travail ou de protection sociale. L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) vient de publier un rapport sur le sujet, dans lequel il propose de « créer un statut ultra-simplifié du microentrepreneur collaboratif ». Les auteurs recommandent de conserver des contraintes réglementaires et sociales moins lourdes que celles pesant sur les professionnels indépendants. « Les coûts administratifs cachés liés à l’exercice d’une activité professionnelle (affiliation, inscription au RCS et au registre des métiers, etc.) ainsi que le niveau des prélèvements obligatoires sont significatifs en comparaison des revenus dégagés de manière ponctuelle et accessoire », argumentent-ils. En effet, si les hôtes d’Airbnb gagnent en moyenne 2.000 dollars par an, le revenu médian du partage d’actifs ne serait que de 300 euros. (@LesEchos).

Airbnb, Blablacar, Drivy… Nouveaux filons de l’assurance ? Après les avoir longtemps ignorées, les assureurs courtisent les plateformes comme Blablacar ou Airbnb. Mais la rentabilité du marché reste à établir. « Il y a cinq ans, j’ai essuyé vingt refus avant de trouver un assureur, se souvient Paulin Dementhon, le fondateur de Drivy, la plateforme de location de voitures entre particuliers. Sans la confiance qu’apporte un beau nom de l’assurance, le marché n’aurait jamais décollé. Seulement, pour eux, c’était trop risqué. » Les assureurs, alors, regardaient d’un mauvais oeil le passage de la propriété des biens à l’usage. Et craignaient que les plateformes n’abritent une fraude à l’assurance massive, et des sinistres incontrôlables pour un volume d’activité encore faible. Mais voilà que la croissance phénoménale de Airbnb ou Blablacar a fini par les convaincre. Ne pas y aller devenait dangereux. « On leur apporte de tels volumes d’affaires qu’aujourd’hui ils veulent presque tous y rentrer », poursuit Paulin Dementhon. Et la bataille est rude, telle celle menée entre Axa et Allianz pour gagner le contrat Blablacar, en mai 2015. « Ces volumes de transactions nous ont permis d’évaluer les risques à partir d’un historique suffisant », reconnaît Elise Bert-Leduc, chargée des partenariats à Axa France, entré sur le marché à cette occasion. Après la mobilité et l’hébergement, secteurs les plus prometteurs, c’est l’ensemble des services de l’économie collaborative qui est désormais visé. Pas un mois sans qu’un nouveau partenariat entre une plateforme et un assureur ne soit annoncé. Fin août, c’est Allianz qui a officialisé son « mariage » avec Ouistock, le n°1 français du stockage entre particuliers. (@Lexpansion). A lire le dossier : L’économie collaborative.

Grâce à l’IA, la productivité pourrait augmenter de 40% d’ici. L’intelligence artificielle (IA) ne concerne pas seulement nos activités quotidiennes et notre expérience utilisateur des nouvelles technologies. L’intelligence artificielle devrait en effet stimuler considérablement la croissance économique et permettre une hausse de 40% de la productivité en 2035, selon une étude réalisée auprès de douze pays rapportés par CNBC. Les pays les plus concernées par cette augmentation ? La Suède, la Finlande, le Japon et les Etats-Unis. « L’impact observé repose sur l’automatisation de tâches de faible niveau assurée par la technologie avec un meilleur rendu final, explique Paul Daugherty, le directeur technique d’Accenture, qui a piloté l’étude. Les salariés ont plus de temps dégagé pour accomplir d’autres tâches plus satisfaisantes, résoudre des problèmes et répondre aux questions complexes surgissant au fil de leurs activités. ». Peu à peu, la question de l’automatisation du travail devient cependant de plus en plus politique. Si de nombreuses études ou analyses avancent les gains escomptés, nombreux sont ceux à se pencher sur les dérives possibles de telles avancées. Barack Obama a par exemple récemment déclaré que « l’intelligence artificielle pourrait accroître les inégalités ». (@RSLNmag).

#Consommation

La livraison, le cœur de l’e-commerce. La livraison n’est pas gratuite. Certes, la promesse de gratuité est affichée chez nombre d’e-commerçants. Mais on devrait plutôt écrire – nuance importante – « livraison offerte » ! Longtemps, la course aux bas prix s’est posée en unique moteur de différenciation dans la compétition de l’e-commerce et des places de marché. Mais le discount ne créait pas de préférence forte à long terme. Désormais, l’enjeu de l’e-commerce vise à gérer sa logistique à la fois sans perdre d’argent et en satisfaisant des cyberacheteurs exigeants. Avec, en toile de fond, cette lapalissade : la fidélité se gagne sur le terrain du service. (@EchosBusiness).

#Livraison

Uber Eats est-il en passe de prendre les commandes du marché français de la FoodTech ?

Deliveroo, Foodora, Frichti, ou encore Allo Resto… Les acteurs du marché de la FoodTech se multiplient et essaie de se tailler la part du gâteau. Mais qu’en est-il d’Uber Eats, lancé officiellement en France en mars dernier ? En septembre dernier, le Français TokTokTok revendait sa technologie à Just Eat, la maison mère anglaise d’AlloResto, seulement quelques temps après que la scale-up belge TakeEatEasy ait mis la clé sous la porte, faute d’investisseurs. À l’inverse,Deliveroo s’est transformé en licorne en levant 275 millions de dollars, alors qu’Amazon prépare son entrée sur la Food delivery , à commencer par Londres. Mais où en est Uber Eats en France ? Grace aux analyses d’inside.onecub, il est possible de regarder dans le rétroviseur l’évolution de ce marché depuis les derniers mois : Le panel Inside voit exploser UberEats, qui atteint fin septembre 4,2% du panel, s’approchant à vive allure d’AlloResto, qui stagne juste en dessous des 5%. Deliveroo poursuit sa croissance très régulière, mais n’est bien que troisième. Foodora reste quatrième. Pour mémoire, Toktoktok était devant Foodora à 1,4% du panel, TakeEateEasy, lui pesait 2,64% du panel. (@bymaddyness).

#Agriculture

Usine à légumes : quand l’agriculture débarque en ville. Cultiver des légumes en milieu urbain, c’est possible. C’est même un marché prometteur sur lequel se positionnent des entreprises japonaises, américaines et françaises. Le bâtiment pilote n’a rien d’impressionnant : il ne fait que 50 mètres carrés au sol et à peine 7 mètres de haut. Mais, à terme, c’est bien une usine de 1000 mètres carrés qui devrait voir le jour en pleine agglomération de Lyon. Une usine verticale de cinq étages entièrement dédiée… à la production de plantes et de légumes ! « Ce n’est pas un canular ou un truc de baba cool. C’est une ferme urbaine techno. Nous y recherchons la productivité, la pureté dans le végétal », prévient d’emblée Christophe Lachambre, l’un des trois cofondateurs de FUL (Ferme urbaine lyonnaise). Au sein de cette chaîne de production d’un nouveau genre, les légumes poussent sans toucher le sol, grâce à l’hydroponie, une technique qui permet de faire de l’agriculture partout, même dans des zones bétonnées. (@Lexpansion).

#Logement

La chasse aux sous-locations abusives va-t-elle faire vaciller le modèle d’Airbnb ? Ce sera un jour à marquer d’une pierre blanche. Le 10 janvier 2017, le Tribunal d’instance de Nogent-sur-Marne se penchera sur le dossier d’un propriétaire réclamant à son locataire le montant de loyers illégalement perçus. Une ordonnance du 15 septembre 2016 et dont La Tribune a obtenu une copie autorise en effet la plateforme Airbnb basée en Irlande – et valorisée à 30 milliards de dollars après une récente levée de fonds- à donner à un propriétaire la liste des transactions effectuées par son locataire via le site de location entre particuliers. Concrètement, cette ordonnance du président du tribunal de grande instance de Paris obtenue sur requête autorise un propriétaire à mandater un huissier de justice pour se rendre dans les locaux d’Airbnb France afin de : « « Rechercher tout dossier, fichier, document, correspondance située dans lesdits locaux, ses établissements ou annexes quel qu’en soit le support, informatique ou autre, en rapport avec les faits litigieux précédemment exposés, et notamment le relevé des transactions effectuées ». (@latribune).

#Environnement

Un drone armé de bactéries pour détecter la pollution : le projet prometteur de iGEM IONIS. L’équipe est composée d’une quinzaine d’étudiants aux compétences complémentaires. Ils se sont organisés en un pôle R&D, un pôle marketing et un pôle graphisme et informatique pour faire travailler ensemble des étudiants venus de 6 écoles du Groupe IONIS : Sup’Biotech spécialisée en biotechnologies, Ionis-STM dont la particularité est de donner une double compétence management et technologies, les 2 écoles d’informatique Epitech et EPITA, l’école d’ingénieurs en aéronautique IPSA, et e-artSup, l’école de création numérique. Ils se retrouvent chaque semaine dans les écoles ou à la Paillasse, un « biohackerspace » qui leur sert de laboratoire et de lieu de réunion. Alexandre Dollet est en charge de la communication de l’équipe. Il explique que la biologie de synthèse est une nouvelle discipline, « que certains considèrent comme la 4ème révolution industrielle », à la croisée de la biologie, l’informatique, la chimie et les mathématiques. Elle permet la création de nouveaux systèmes biologiques pour des applications dans des domaines aussi variés que la santé, l’environnement, les matériaux et l’énergie. (@PresseCitron).

#Banque

Les banques américaines s’unissent pour contrer Paypal. PayPal et Square n’ont qu’à bien se tenir : les plus grandes banques américaines contre-attaquent. Au grand salon Money2020 de Las Vegas, un consortium des plus grandes institutions du pays a présenté l’application de paiement entre particuliers Zelle, qui a l’ambition de « révolutionner la manière dont l’argent se déplace ». Bank of America, Citi, JP Morgan, Morgan Stanley font partie des 19 sociétés financières soutenant l’initiative lancée par Early Warning, une entreprise contrôlée par BofA, BB&T, Capital One, JP Morgan Chase et Wells Fargo. Mastercard et Visa sont aussi partenaires. (@latribune).

En attendant Orange Bank, une intrigante FreeBank peut-être en embuscade. Parlant du lancement de sa future banque 100% mobile, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a lâché en janvier dernier : « Si j’osais le mot, je dirais que nous voulons être le Free de la banque, en se situant volontairement moins cher que ce qui existe aujourd’hui et aussi transparent sur les conditions de tarification. » Orange, l’opérateur historique des télécoms, se comparant au nouvel entrant du mobile qui a mis le secteur à feu et à sang ? La formule a de quoi faire sourire. Qui mieux que Free lui-même pourrait lancer un vrai service de rupture dans le domaine de la banque ? « C’est Free qui va réinventer la banque … Pas Orange », objecte un certain « #FreeBank » sur Twitter. Ce compte sous pseudo « @MyFreeBank » aux maigres 12 followers tente de créer le buzz sur le sujet depuis quelques jours, relayant et commentant toutes sortes d’articles, récents ou anciens, faisant référence à Free dans la banque ou à l’imminente arrivée d’Orange Bank, raillée évidemment. Du côté de chez Free, un dirigeant nous assure : « Pas de projet à ma connaissance ». (@LaTribune).

#Blockchain

Il est temps d’étudier votre exposition aux risques ! Il ne se passe un jour sans que ne paraisse un nouvel article sur la blockchain. Ce sujet met en ébullition la communauté des techniciens, les penseurs du Web libre et ceux des monnaies virtuelles et des banques ; un monde somme toute fermé et restreint. La communication essentiellement technique dédiée à la blockchain ne contribue pas à éclairer suffisamment ses usages ni à rendre intelligibles ses applications potentielles. Or, d’après ce que l’on peut d’ores et déjà anticiper, le pouvoir disrupteur de la blockchain est potentiellement supérieur à celui d’Internet de ses débuts ; il est pourtant évident que lorsque la technologie arrivera à maturité, ce qui n’est pas encore le cas, elle va bousculer nombre de positions acquises et bouleverser bien des modèles économiques. Pour ne pas rajouter du bruit au bruit, nous allons nous intéresser uniquement aux usages et à leurs effets, tels que nous pouvons les prévoir et anticiper avec nos connaissances d’aujourd’hui, en esquissant seulement les principes techniques sur lesquels repose la blockchain. (@journaldunet).

#Crowdfunding

Quand les contrefacteurs chinois piochent leurs idées sur Kickstarter. Certains contrefacteurs chinois partent à la pêche aux idées sur les plateformes de crowdfunding . C’est ce dont témoigne l’expérience amère de Yekutiel Sherman, relatée cette semaine dans Quartz. Après un an de réflexion, le jeune entrepreneur israélien lance une campagne de levée de fonds sur Kickstarter pour Stikbox, une perche à selfie intégrée à une coque pour smartphone. Mais une semaine à peine après avoir publié son projet sur la plateforme et malgré plusieurs dépôts de brevets, notamment en Chine, il découvre avec surprise qu’un gagdet presque identique est en vente sur AliExpress, la page en anglais du géant chinois du e-commerce Alibaba. Le produit porte le même nom, a un design identique mais est vendu deux fois moins cher qu’au prix auquel il comptait le commercialiser. Depuis, et alors que l’entrepreneur n’a toujours pas livré son produit, nombre de ses « backers » qui avaient investi dans sa campagne ont acheté la copie chinoise et réclament un remboursement. (@EchosTechMedias).

25 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presse

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Dossier : Du néolithique au numérique, une histoire de l’information Comment l’information a-t-elle pris une telle place dans nos sociétés ? Les signes de sa transmission entre humains remontent très loin dans le temps. Du néolithique au web, retour sur des périodes clés de l’histoire de la production et de la circulation de l’information.(@InaGlobal).. Dessin de Martin Vidberg publié dans l’article : Comment l’Europe de la Renaissance inventa l’actualité.

#Consommation

L’intelligence artificielle peut-elle remplacer les brasseurs? Depuis quelques mois, une start-up britannique, IntelligentX, utilise les pouvoirs de l’intelligence artificielle [IA] pour tenter de mettre au point la recette de la bière idéale. Sa méthode ? Le machine learning (apprentissage automatique), un champ de l’IA qui utilise des algorithmes. Hew Leith et Rob McInerney, passionnés par ce breuvage, et encore plus par l’intelligence artificielle, ont ainsi créé l’un des premiers produits réalisés avec cette technologie, souvent utilisée à des fins commerciales. Dans leurs locaux à Londres, pas de cuves métalliques, ni de brassin test. A la place, des rangées d’ordinateurs et des blouses blanches. Depuis la création de cette brasserie high-tech en 2015, treize modifications ont été apportées à chaque bière. Pour parvenir à brasser une bière adaptée aux consommateurs britanniques, l’IA d’IntelligentX a « goûté » des dizaines de recettes, sous forme de données collectées en ligne auprès des clients. (@slatefr).

#Technologie

Les Français et la techno : amour, haine, passion et fatigue… Comment les Français vivent-ils leur relation au quotidien avec les technologies ? Opinion Way répond dans une étude intitulée « Bureautique, app mobiles, bornes interactives…ces technologies qui pourrissent la vie des Français ! ». Un attachement certain pour ces derniers qui s’accompagnent inévitablement d’incompréhension et d’une maîtrise aléatoire pour toutes les générations. Selon les conclusions de l’étude, 85% estiment que les Français sont dépendants des technologies et cette dépendance a un réel impact tant sur notre vie professionnelle que personnelle. En effet, le sentiment général est que les nouvelles technologies accentuent le rythme et la pression de la vie quotidienne. L’engouement pour des phénomènes numériques éphémères (Pokémon Go, selfies, foodporn…) interpelle 83% des personnes interrogées, qui ont le sentiment de ne pas comprendre l’attrait pour ces nouvelles pratiques. A cela s’ajoute, pour 68% des sondés, une pression sociale pour acquérir les dernières nouveautés en matière d’appareils connectés. De même, les personnes interrogées font part de leur perte de repères face à la rapide mutation de ces technologies : 84 % ont le sentiment qu’elles évoluent trop rapidement et qu’il devient difficile de les suivre. (@INfluencialemag).

Comment lutter contre le solutionnisme ? Récemment, le chercheur Ethan Zuckerman a réagi à un long article du journaliste Shane Snow qui proposait d’utiliser des casques de réalité augmentée… pour résoudre les problèmes du système carcéral. Pour Zuckerman (@ethanz), directeur du Centre pour les médias civiques du MIT, cette proposition un peu simpliste est un cas typique de solutionnisme, ce piège consistant à vouloir résoudre les problèmes sociaux par la technologie. Peut-on tenter de dépasser la croyance naïve qui consiste à résoudre les problèmes sociaux par la technologie comme son exact contraire : la réaction de dédain qui rejette toute solution technique nouvelle comme étant inappropriée ou erronée ? Peut-on esquisser une synthèse où les techniciens regardent leur travail de manière critique tout en trouvant une voie pour traiter les problèmes difficiles avec des solutions nouvelles ? (@internetactu). A lire aussi : Le Bluff du solutionnisme technologique, épisode II (@MaisOuVaLeWeb)

« La silicolonisation du monde ». Eric Sadin est l’un des rares intellectuels à penser la numérisation de notre monde, voilà 10 ans maintenant qu’il interroge d’un point de vue philosophique l’impact du numérique sur nos sociétés, cette fois-ci il parle de « silicolonisation » du monde, contraction de deux mots : la Silicon Valley, lieu mythique du développement du numérique aux Etats Unis, et colonisation tant la réussite industrielle de ces produits colonise le monde selon lui. (@franceinter).

#CyberAttaque

Une cyberattaque d’une « capacité d’attaque phénoménale » a été déployée vendredi 21 octobre. Elle visait un prestataire de service américain, Dyn, en charge des services DNS. Lorsqu’ils fonctionnent, ce sont eux qui permettent aux internautes de se rendre sur les sites Web. Stéphane Bortzmeyer, spécialiste de la sécurité informatique explique : « Le problème d’une cyberattaque par déni de service (ou DDoS), qui sature de requêtes un serveur, repose avant tout sur la masse de données envoyées. A moins de s’appeler Google et d’avoir ses moyens, il est difficile d’avoir une infrastructure qui résiste à ce type d’attaque informatique. D’autant que l’argument marketing de Dyn est le regroupement des clients, ce qui fait d’eux une cible plus tentante pour des personnes mal intentionnées. ». (@Lexpansion).

Revue de liens : – Après la cyberattaque de vendredi une question refait surface : quelqu’un cherche-t-il à détruire le web ? De l’avis de nombreux spécialistes de la sécurité informatique, le pire reste à venir… (@PresseCitron); – Attaque informatique de grande ampleur aux Etats-Unis : ce que l’on sait (@LObs); – Dyn: « A moins d’être Google, difficile de résister à ce type de cyberattaques » Stéphane Bortzmeyer, ingénieur réseau spécialisé dans ces questions de sécurité informatique, a répondu aux questions de L’Express. (@Lexpansion).

#Algorithme

Un truc fou : les algorithmes ne suffisent pas à prévenir les crimesLa police prédictive, consiste, pour le dire vite, à utiliser des bases de données de faits de délinquance (quelle est leur nature ? qui les commet ? où ? à quelle fréquence ? etc.) et de faire travailler des algorithmes pour qu’ils fournissent au choix des lieux à risques, ou même des listes de personnes susceptibles d’être impliquées dans des actes de violence. Bien des villes du monde entier – France comprise – se sont dotées de ces outils technologiques censés remplir un objectif parfaitement louable : faire de la prévention. Or, après le temps de l’enthousiasme, vient celui des études, qui douchent un peu froidement. Un exemple est particulièrement intéressant, celui d’un algorithme du nom de “Strategic Subjects List”, qui est utilisé depuis 2013 à Chicago. Le programme a été fabriqué conjointement par le département de la police de Chicago et l’Institut technologique de l‘Illinois. Il identifie et classe les personnes les plus susceptibles d’être impliquées – comme auteurs ou victimes – dans des fusillades. Pour ce faire, il utilise des données comme les arrestations liées à la drogue, l’affiliation à un gang, l’âge lors de la dernière arrestation etc.. Plus de mille personnes sont listées et classées. L’idée est d’identifier les personnes les plus vulnérables à cette criminalité et de leur proposer une aide, en amont. La police se félicite de son outil. Ok, mais le problème, c’est que la criminalité n’a pas baissé à Chicago, où 2016 est même en passe d’être une année record. (@franceculture).

Ethique et algorithme, où est la limite ? En mars dernier, le robot Tay de Microsoft a dû être désactivé par ses créateurs au bout de quelques heures. Explication, cette intelligence artificielle destinée à converser avec les internautes véhiculait des propos racistes, négationnistes ou encore sexistes. Elle était tombée sous l’influence d’interlocuteurs humains mal intentionnés qui lui apprenaient des bêtises. Qui blâmer ? Les trolls qui ont provoqué ces dérives, le robot lui-même ou les développeurs de Tay qui n’avaient pas anticipé le risque ? Ces questions ne relèvent plus de la science-fiction : face à la place croissante des algorithmes dans notre quotidien, il est urgent d’y répondre. Pensons aux voitures autonomes qui sont déjà en circulation : quelle action programmer s’il faut arbitrer entre tuer un piéton ou les passagers du véhicule ? La machine se pose des problèmes techniques, mais aussi éthiques.   (@EchosBusiness).

#Ville

Gestion des données : Les trois défis IoT de la ville intelligente. Pour le chercheur newyorkais Derek Werthmuller, l’intégration de l’Internet des Objets dans la ville pose trois défis majeurs en lien avec la gestion des données. L’Internet des objets au cœur de la ville intelligente ne pose pas temps de problème que ça à mettre en place. Les solutions existent, il faut maintenant choisir parmi les nombreux acteurs présents sur le marché. Le gros problème, le sujet principal, se place dans le truchement de la donnée pour Derek Werthmuller, directeur des technologies et des innovations au center of technology for Government à l’Universitie d’Albany à New York. Dans une tribune pour Govtech.com, Il exhorte les dirigeants à se pencher sur trois points majeurs à questionner sur la donnée pour faciliter la mise en place de la smart city. (@IOT_city).

#Transport

Pour Uber, il y aura toujours besoin de chauffeurs à l’ère de la voiture autonome. Nous ne sommes pas les seuls à nous inquiéter de l’épée de Damoclès technologique qui surplombe le destin des chauffeurs Uber qui se sont récemment professionnalisés grâce à l’application. La plupart d’entre eux considèrent l’activité comme un revenu essentiel à leur vie et certains se projettent dans ce qu’ils considèrent être désormais une carrière à part entière. Néanmoins, les tests s’accélérant et la société étant déterminée à déployer des voitures autonomes sur son parc automobile d’ici à 2020, la menace robotique sur l’emploi des VTC s’approche, aux États-Unis comme en France. Sur le continent américain, certainement parce que les test des Pittsburgh sont assez proches pour concrétiser les angoisses, les médias et même le Président Obama ont pris position sur la question de la robotisation. La voiture autonome est le meilleur exemple de cette transition à venir vers une robotique qui n’a plus besoin des humains, considérés comme force de travail. En France, le sujet paraît bien plus lointain et n’effleure malheureusement que très marginalement la classe politique. (@Numerama).

#IntelligenceArtificielle

L’IA de Microsoft a atteint le niveau de compréhension de l’Homme. C’est une très grande étape pour la recherche sur les intelligences artificielles. Les chercheurs de Microsoft ont réussi à créer une technologie qui comprend une conversation aussi bien qu’une personne normale. L’équipe d’ingénieurs de Microsoft Artificial Intelligence and Research a noté un taux d’erreur de seulement 5,9%. C’est approximativement égal au taux d’erreur que ferait un Homme si on lui demandait de retranscrire une conversation. Le fameux téléphone arabe. C’est le taux le plus bas enregistré jusqu’alors pour le secteur. Le mois précédent, ce même taux était à 6,3%. « Nous avons atteint la parité humaine, » a déclaré Xuedong Huang dans un communiqué. (@siecledigital).

#Politique

Les startup civictech veulent prendre le pouvoir pour une démocratie 2.0. En bouleversant les rapports entre les candidats, les élus et les citoyens, la technologie est en train de donner un coup de fouet aux démocraties. Phénomène en plein essor grâce à la Civic Tech qui est en train d’émerger tous azimut avec pour ambition de remobiliser les citoyens au moment où l’abstention surtout chez les jeunes bat des records. (@latelier) – Les Ces startup qui remobilisent les citoyens : Change.org, plateforme mondiale pour le changement ; Brigade, le 1er réseau pour votants ; Crowdpac, plateforme de crowdfunding de campagne politique ; Voxe, une startup française de comparaison de programmes politiques ; Ma Voix ; Parlement & Citoyens, la startup qui permet aux citoyens de participer à l’élaboration de la loi ; Timshel, une plateforme pour mobiliser la communauté ; Nation Builder, une startup fondée en 2011 pour devenir un leader ; Liegey Muller Pons (LMP), 1ère startup de stratégie électorale en Europe ; Make.org, une civictech qui veut réactiver la démocratie européenne ; Primaire.org, une plateforme qui désigne les candidats aux élections et élabore les programmes politiques ; Fluicity, un réseau citoyen pour la démocratie locale.

Mon-e-parti veut redonner une voix aux électeurs pour réduire l’abstention. A sept mois des élections présidentielles, Mon-eparti veut s’attaquer à l’abstention croissante en redonnant aux Français le goût de se rendre aux urnes. L’idée ? Appliquer une toute nouvelle façon de mesurer –et donc de valoriser– l’opinion du corps électoral, en tirant parti du potentiel du numérique. Et du même coup, proposer une solution en rupture par rapport aux instituts de sondage. L’app sollicite à intervalles réguliers le point de vue des internautes inscrits sur des questions de société, et établit en temps réel des cartographies des opinions. « Il ne s’agit plus que les citoyens posent des questions aux politiques pour qu’ils y répondent, explique Serge Pilicer, le fondateur de la jeune pousse éponyme née en août 2016. Mais d’inverser ce rapport pour que ce soit les politiques qui se positionnent par rapport aux réponses des citoyens. »(@LUsineDigitale).

L’Éthiopie interdit la consultation d’informations sur les réseaux sociaux. Le 9 octobre, les autorités éthiopiennes ont décrété l’état d’urgence pour une durée de six mois, pour tenter d’étouffer un violent mouvement de contestation qui aurait déjà fait 500 morts dans le pays. Deux grands groupes ethniques de l’Éthiopie, les Oromos et les Amharas, protestent contre les atteintes à leurs droits et libertés dont ils seraient victimes de la part du parti au pouvoir. « Les activistes de ces deux ethnies contestent de plus en plus ouvertement ce qu’ils perçoivent comme une domination sans partage de la minorité des Tigréens, issus du nord du pays, qui occupent les postes-clés au sein du gouvernement et des forces de sécurité », résumait VOAfrique dès le mois d’août dernier. (@Numerama).

#Sante

e-santé: portrait-robot de la startup française. Pour le premier anniversaire de sa création, lundi 24 octobre, l’association France eHealthTech a dévoilé un panorama détaillé de ses 125 adhérents. C’est la première initiative de ce genre à cette échelle. Quel est le profil type d’une startup française spécialisée dans la santé numérique ? (@latribune).

24 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Les premiers robots sont nés au siècle des Lumières. Mais les premiers automates datent de l’antiquité. Au Vème siècle avant J.C, le scientifique grec Archytas de Tarente aurait ainsi conçu une colombe artificielle, sans doute propulsée par la vapeur, capable de voler sur 200 mètres. À travers l’histoire, les automates étaient surtout appréciés pour la complexité et la variété de leurs mouvements : plus ils étaient proches du vivant, plus l’artisan était doué. Même Léonard de Vinci a construit un « chevalier mécanique » à la fin du XVe siècle, un automate humanoïde animé par un système interne de poulies. Mais ce n’est que pendant le siècle des Lumières que les automates ont atteint leur pic de popularité, devenant des exemples prisés de l’ingéniosité humaine et des avancées techniques. (@FR_Conversation).

#Surveillance

Twitter coupe l’accès à Snaptrends qui analysait des tweets pour la police. Twitter a confirmé à Mashable jeudi 20 octobre qu’il a récemment mis un terme à ses relations avec Snaptrends. Cette confirmation arrive une semaine après que le réseau social a publiquement confirmé avoir coupé l’accès à d’autres sociétés de surveillance qui commercialisaient à la police des données collectées sur ses utilisateurs. La rupture avec Snaptrends a d’abord été annoncée par The Daily Dot. Snaptrends est un service de surveillance des réseaux sociaux dont le siège est à Austin, au Texas. D’après des échanges entre la police d’Austin et le directeur des ventes de l’entreprise – publiés par The Austin Chronicle en 2015 – Snaptrends « a développé son logiciel intelligent pour servir des organisations de sécurité publique et des agences nationales de renseignement aux États-Unis ». (@MashableFR).

#Piratage

Au secours, mon sex-toy m’espionne ! Août 2016 : au Defcon, grand-messe mondiale des hackeurs, deux chercheurs australiens expliquent à la tribune comment ils ont réussi à prendre le contrôle d’un vibromasseur connecté. L’intérêt de la démarche peut paraître, au choix, grivois ou limité, au regard d’autres présentations qui portent, par exemple, sur la sécurité des véhicules autonomes. Et pourtant. L’opération leur a permis de démontrer que Standard Innovation, le fabricant canadien de ce sex-toy, collectait, en toute discrétion, des données sur l’utilisation faite de leur produit : fonctions privilégiées, périodicité… Mais, surtout, que ces informations pouvaient être dérobées avec toutes les incidences que cela peut avoir : vie intime des utilisateurs jetée en pâture, possibilités de chantage, voire des conséquences encore plus tragiques dans des pays où l’utilisation des sex-toys n’est pas admise. D’anecdotique, la démonstration n’avait donc que l’apparence, mettant une nouvelle fois en lumière les failles de sécurité des objets connectés. Les inquiétudes suscitées par l’Internet des objets (IoT, Internet of Things) sont à la hauteur des espérances qu’il porte. Dans l’agriculture, il permet déjà d’améliorer les rendements, dans la distribution, de mieux gérer les flux. Du côté du particulier, il porte la promesse d’un confort de vie toujours plus grand : clés dématérialisées et partageables, listes de courses qui s’écrivent toutes seules, domotique, etc. (@LeMondefr).

#DonneesPersonnelles

La crise de confiance ou l’alarme silencieuse. L’ACSEL, la Caisse des Dépôts et La Poste ont livré les résultats du 5ème baromètre de la confiance des Français dans le numérique. Les internautes français n’ont pas confiance, à une écrasante majorité, dans les réseaux sociaux, mais continuent massivement de les utiliser. Mais comme souvent en matière de vie privée, les comportements réels tendent, dans ce type d’enquête, à contredire les craintes exprimées. Un exemple ? La confiance à l’égard des réseaux sociaux. Ces services sont presque exclusivement gratuits et se financent par la publicité au travers de l’exploitation des données personnelles. (@zdnetfr).

#Data

Big data et robotique : une longue histoire. Bien que le terme « big data » soit relativement nouveau, le concept fait partie depuis longtemps de l’univers de la robotique. « La robotique a toujours été affaire de données », relate Artur Dubrawski, directeur d’Auton Lab à l’université Carnegie Mellon. « D’après la définition opérationnelle de la robotique, il s’agit d’exécuter de façon répétée la séquence suivante de trois étapes : détecter, planifier et agir. » La détection est nécessaire pour percevoir l’environnement du robot, de sorte qu’il ait conscience de ce qui se passe autour de lui, ainsi que de sa position actuelle dans l’environnement. La planification est nécessaire pour fonctionner selon la fiabilité et la finalité voulues dans les environnements complexes. Enfin, l’exécution et le suivi des actions planifiées sont nécessaires pour atteindre les objectifs prévus. (@zdnetfr).

Olivier Rey : « Nous sommes tellement dans un océan de données que l’enjeu est de savoir récolter… Les statistiques sont devenues la clé de nos sociétés, elles sont partout. Or en partant de ce constat, Olivier Rey veut comprendre pourquoi et comment le monde s’est fait nombre. Il nous montre que le XXe siècle et le début du XXIe siècle sont la continuation d’une dynamique qui s’est mise en place au cours du XIXe. « L’essor statistique va répondre à une grande interrogation qui est ‘dans quel monde vivons-nous ? » Olivier Rey, La Grande Table de @franceculture. Olivier Rey, mathématicien et philosophe, décrit à quel point la statistique a envahi notre vie quotidienne dans un livre : « Quand le monde s’est fait nombre » (Stock, octobre 2016).

#Cyberpiratage

Cyberattaque contre des sites américains : comment les objets connectés ont été utilisés. Une cyberattaque menée en plusieurs vagues a sérieusement perturbé le fonctionnement de nombreux sites internet principalement américains, vendredi 21 octobre. Pendant plus de dix heures, des millions de personnes ont été privées d’accès à plusieurs services comme Twitter, Spotify, Amazon et eBay, soulevant les inquiétudes des autorités. Quelle qu’en soit l’origine – celle-ci est encore inconnue –, l’attaque a mis en lumière les dangers posés par l’utilisation croissante des objets connectés. A priori inoffensifs, les machines à café ou réfrigérateurs connectés peuvent être utilisés à l’insu de leurs propriétaires par des pirates, faute de mécanisme de protection adéquat. (@franceinfo). A lire aussi : Une « capacité d’attaque phénoménale » a été déployée (@Lexpansion) et Une attaque informatique majeure a paralysé une partie du Web pendant plusieurs heures (@Pixelsfr).

Piratage de fichiers d’impression 3D : un drone victime d’une démonstration. Les concepteurs et utilisateurs de drones sont une population particulièrement tentée par l’utilisation de l’impression 3D. Pièces de rechange, personnalisation ; le potentiel est grand. Mais le risque aussi. Des chercheurs universitaires ont pu saboter un drone en piratant l’ordinateur qui contrôle l’imprimante 3D fabriquant les hélices de l’appareil. Les pirates ont changé les paramètres du modèle numérique de l’hélice avant son impression. Résultat : les hélices ont été fabriquées avec une malfaçon, provoquant le crash du drone après deux minutes de vol. (@zdnetfr).

#Convergence

HBO et CNN changent de propriétaire dans une méga-fusion à 78 milliards d’euros. Ce mariage va bouleverser le paysage des médias américains. Le géant des télécommunications AT&T a annoncé samedi 21 octobre racheter pour 85,4 milliards de dollars (soit plus de 78,4 milliards d’euros) Time Warner, propriétaire des chaînes de télévision CNN et HBO et des studios de cinéma Warner Bros. La transaction s’élève au total à 108,7 milliards de dollars (soit plus de 99,8 milliards d’euros) si on inclut la dette, a tenu à préciser AT&T dans un communiqué. Un peu plus tôt, une source bancaire avait indiqué à l’AFP que l’opérateur avait accepté de débourser plus de 80 milliards de dollars pour TimeWarner, qui abrite la cultissime série « Game of Thrones ». Ce mariage crée un mastodonte aussi bien dans les contenus que les tuyaux, avec des parts de marché importantes dans ces deux secteurs aux marges très lucratives, notamment les contenus qui attirent Amazon, Netflix et désormais Google. (@LeHuffPost).

#Presse

Le jeu vidéo est-il l’avenir de l’info ? Longtemps considéré comme une activité futile réservée aux plus jeunes, le jeu vidéo est désormais étudié dans les écoles de journalisme ! Le GEN (Global Editors Network), un réseau qui regroupe plus d’un millier de rédacteurs en chef du monde entier, lui a même consacré une conférence lors de son colloque annuel, il y a quelques semaines, à Vienne (Autriche). Son titre : « Les newsgames, un nouveau terrain de jeu pour les médias ? » « Ces mises en scène peuvent aider les internautes à mieux comprendre certaines formes d’information, en particulier le fonctionnement de situations ou de systèmes complexes comme une crise humanitaire, une élection présidentielle ou la gestion du budget d’un Etat », estime Stéphane Natkin, professeur au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), directeur de l’Enjmin (Ecole nationale des jeux vidéo et médias interactifs numériques, à Angoulême), et persuadé depuis longtemps que les outils interactifs vont peu à peu envahir l’ensemble des médias. (@LesEchos).

#Education

Comment enseigner le doute sans tomber dans le relativisme ? Depuis une dizaine de jours, la plupart des élèves et des enseignants français peuvent lire la presse quotidienne nationale sans rien avoir à débourser. La plateforme LireLactu met à leur disposition, en ligne, les principaux titres de la presse française. Ce nouvel outil doit aider l’école à remplir une de ses missions essentielles : développer l’esprit critique chez les élèves. Mais aiguiser l’esprit critique, éduquer à l’incertitude, peut s’avérer un terrain glissant. Comment faire pour que cette incitation à la remise en question ne se retourne pas contre ceux qui enseignent les savoirs, et contre les savoirs eux-mêmes ? Par exemple, un élève, qui remet en cause la théorie de l’évolution, exerce-t-il son droit légitime à l’esprit critique ? (@franceculture).

#Decryptage

Pour cette deuxième vidéo, Meta Media revient sur l’une des tendances incontournables de l’ère numérique : le live streaming. Si 2016 a incontestablement été l’année de la vidéo, c’est bel et bien le live streaming qui s’est imposé dans nos usages jusqu’à devenir partie intégrante de notre quotidien. Désormais, la télé n’a plus le monopole du direct : le live streaming est à la portée de tous et il suffit d’un smartphone et d’une application vidéo pour lancer un live. Mais la concurrence entre les grandes plateformes et les applications de live qui apparaissent chaque jour (ou presque) est rude. (@Metamedia).

#JeuVideo

L’e-sport est-il devenu un sport comme les autres ?  Les 20 formations de l’élite française du football vont participer à la première « e-Ligue 1 », disputée sur le jeu vidéo Fifa 17 et annoncée mardi 18 octobre par la Ligue de football professionnelle (LFP). L’arrivée de l’instance organisatrice de la Ligue 1 dans le secteur des compétitions de jeux vidéo marque sans doute une nouvelle étape dans le développement de l’e-sport en France. Au point d’en faire désormais un sport comme les autres ? (@franceinfo).

Mediajam: découvrez nos huit jeux vidéo citoyens et engagés. Développeurs, journalistes et graphistes, aguerris et néophytes, professionnels et étudiants : ils étaient quarante-quatre, répartis en huit équipes, à mettre en commun leurs expertises et à s’enfermer, les 7, 8 et 9 octobre, dans les locaux de Mediapart pour une game jam, événement citoyen consacré à la création de jeux vidéo engagés en un temps limité. Au bout de quarante-huit heures d’intense production, huit prototypes de jeux ont éclos. Huit univers aux thématiques et aux graphismes variés mais qui s’accordent sur plusieurs points : ils ont pour sujet les comptes de campagne des candidats, le tirage au sort en politique, l’influence réelle ou supposée des médias, le travail acharné de journaliste d’investigation, les relations internationales en période de crise, le monde du travail de demain ou encore la fabrique de l’opinion publique : durant deux semaines et en exclusivité pour les abonnés de Mediapart, ces huit jeux à enjeux sont à télécharger et à découvrir ci-après. ies ! (@Mediapart).

23 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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Lost in Automation. Électrique, connectée, partagée, et bientôt…autonome ! Alors qu’on la croyait enterrée par le réchauffement climatique et la crise financière, l’automobile semble redevenue un symbole du futur. Qu’importe si les technologies ne sont pas prêtes et les modèles économiques absents, la voiture autonome est annoncée comme le nouveau phare de la modernité. Pourtant, de nombreux freins réglementaires, sociaux et financier restent encore à lever. Le moteur n’a pas remplacé le cheval, et l’ordinateur ne remplacera pas le conducteur. Si la voiture autonome voit le jour, ce sera nécessairement dans un monde totalement différent. Et ce monde reste encore très largement à inventer et réaliser. Pour le meilleur, ou pour le pire. Lost in Automation. La voiture autonome n’est que le ban d’essai d’un monde entièrement nouveau qui nous attend. (@15marches).

#Drone

La première course de drones contrôlés par l’esprit s’est déroulée en Floride ! Tandis que les courses de drones se répandent à travers la planète et gagnent peu à peu en notoriété, notamment grâce au nouveau partenariat avec ESPN, les courses de drones contrôlés par la pensée, c’est du jamais vu ! Dans le cadre de son programme de Recherche sur les Systèmes d’Aéronefs Inhabités (UAV), l’Université de Floride a organisé la première course de drones contrôlés par le cerveau. Pour cela, il leur a fallu avant tout faire preuve d’un niveau de concentration maximal pour l’emporter sur leurs adversaires. Dans des duels en un versus un, les participants devaient donc parvenir à faire décoller le drone et l’amener jusqu’à un point B en suivant une ligne rouge. (@Humanoides_FR).

#Livraison

7-eleven réalise la première livraison alimentaire par drones. Avec l’essor d’internet et la dématérialisation du processus d’achat, rares sont les entreprises qui ne comptent pas de mode de livraison dans leur portefeuille de services. Et toutes cherchent de nouvelles solutions pour fournir ce service de la façon la plus rentable possible et la plus efficace possible. Le but ? Résoudre le fameux dilemme du « last mile delivery », ou du dernier kilomètre. Un défi que chaque acteur de la vente en ligne essaie de relever, chacun à sa manière. Pendant de longues années, la stratégie d’Amazon a été de tailler sec dans les frais de port, jusqu’à parfois se voir accuser de vendre à perte pour déjouer toute concurrence. Ils sont prêts à tout pour combler ce dernier kilomètre, celui qui sépare non pas le consommateur du magasin, mais le livreur du point de relai ou de distribution. Comprendre, comment livrer des colis au pied de chaque porte à prix cassés ? Toutes les entreprises qui vendent des produits sont aujourd’hui concernées. Si les drones constituent une solution de livraison personnalisée viable, alors un grand nombre d’entreprises pourrait les adopter. Toutes les grandes entreprises faisant probablement toujours appel à des acteurs extérieurs. (@humanoides_FR).

#Entreprise

Ces business interdits en France, qui cartonnent à l’étranger !  Trop conservateur, trop frileux, anti innovation… on entend tous les jours des qualificatifs peu glorieux sur la France. Il faut dire que beaucoup de business fleurissent dans d’autres pays, alors que l’idée même d’une application sur le sujet fait sursauter les décideurs. Analyse de trois secteurs porteurs à l’étranger interdits en France. Et ce n’est peut-être pas une mauvaise chose. ().

#Budget2017

La taxe «Youtube» rejetée par les députés. La taxe « Youtube » n’a finalement pas franchi l’étape de l’Assemblée. Les députés ont voté contre l’amendement adopté la semaine dernière en commission des finances , visant à introduire une taxe de 2 % sur les recettes publicitaires et de parrainage perçues par les plate-formes communautaires de type Youtube ou Dailymotion. L’idée était d’étendre une taxe qui existe déjà sur les locations de DVD et la vidéo à la demande. Avec pour ambition d’assurer l’équité avec la location de vidéos et de garantir la taxation des plate-formes internet. « Ce n’est pas par cette taxe qu’on réglera la question de la fiscalité des « GAFA », a argumenté le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert. Cette mesure rapporterait 2 millions d’euros par an, c’est une piqûre de moustique. » Cet amendement posait une autre difficulté : il aurait été plus difficile de taxer les opérateurs basés en France que ceux situés à l’étranger. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

La guerre en direct sur Facebook. A retenir cette semaine : L’intelligence artificielle au secours de la rédaction du Washington Post ; à voir : « Raising Barriers. A New Age of Walls. » Magnifique exemple de journalisme du Washington Post ; – Avec la VR, le divertissement n’est plus passif ! ;  Netflix et ses séries : une menace ou le début d’une nouvelle ère pour la #télévision ? ;  “Black Mirror”, si proche de la réalité ! ; – Le jeu vidéo est-il l’avenir de l’info ?. (@Metamedia).

#Data

Plus d’un milliard d’euros investis dans les start-up de la data. Certains éditorialistes visionnaires ont prévenu : la data sera l’or noir du 21e siècle. Les équipes de Serena capital, qui, comme son nom l’indique est une société d’investissement, sont allées vérifier ce point de vue en épluchant 1300 levées de fonds réalisées au cours des deux dernières années. Selon leurs pointages et leurs calculs, plus d’un milliard d’euros ont été investis dans ce qu’ils appellent les start-up de la data en 2014 et 2015 en Europe. Rien qu’en France 70 millions sont concernés, les plus grosses places étant le Royaume-Uni (176 millions à lui tout seul) et l’Allemagne (94 millions).Toutefois, en nombre d’opérations, la France se classe devant l’Allemagne avec 26 levées de fonds (contre 42 au Royaume-Uni et 16 en Allemagne). (@LUsineDigitale).

#Algorithme

Minority Report, acte II : votre enfant deviendra-t-il un criminel ? Couplées au Big Data et au Machine Learning, les algorithmes permettront-ils de tout prévoir, jusqu’au comportement futur de nos enfants ? Nous vous avions déjà parlé de PredPol, un logiciel de « police prédictive » utilisé par les polices américaines et britanniques. Il permet de se rendre sur les lieux d’un crime… avant qu’il soit commis. Pour prédire le vol d’une voiture, l’algorithme s’avère efficace, mais dans le cas d’un acte plus « réfléchi », c’est une autre histoire. Et pour cause, puisque le comportement humain demeure… imprévisible. Le service de protection de l’enfance du comté de Los Angeles (DCFS) le sait, mais tente quand même de se servir des algorithmes : il a mis en place un outil d’analyse prédictif, « SafeMeasures » dont la tâche est « d’identifier » les enfants présentant un risque élevé de se retrouver un jour… en prison. Ou en tout cas de tomber dans la délinquance. (@cnetfrance).

#LoiRenseignement

Surveillance hertzienne : le Conseil constitutionnel censure la loi renseignement. C’est un petit article de loi en vigueur depuis vingt-cinq ans que le Conseil constitutionnel a censuré dans une décision rendue vendredi 21 octobre. Cet article permettait tout bonnement aux services de renseignement de procéder sans le moindre contrôle à la surveillance de communications par voie hertzienne. Les gardiens de la Constitution le déclarent contraire à l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 en portant « une atteinte manifestement disproportionnée au droit au respect de la vie privée et au secret des correspondances ». Ils le déclarent inconstitutionnel et demandent au législateur d’élaborer un nouveau texte d’ici le 31 décembre 2017. (@Pixelsfr).

#Cryptage

On sait comment la NSA peut casser des chiffrements « inviolables » Le chiffrement ferait presque figure de faux problème pour la NSA. Les documents mis en ligne par le lanceur d’alerte Edward Snowden ont entre autres montré que la NSA était capable de casser les clés de chiffrements de millards de connexions. Des chercheurs ont montré que la NSA a affaibli certains algorithmes et placé une porte dérobée là où on ne l’attendait pas. (@PaperGeekFr).

#IntelligenceArtificielle

Des chercheurs essayent de créer un clone virtuel du Joey de Friends. Si vous aviez la possibilité de faire revivre un personnage de série télévisée pour avoir une discussion avec lui, lequel choisiriez-vous ? Pour James Charles, Derek Magee et David Hogg, la réponse fut Joey, de Friends. Oui, ce personnage benêt incarné par Matt LeBlanc qui contre toutes attentes est devenu au fil des saisons le personnage préféré des téléspectateurs, au point qu’il a ensuite bénéficié de son propre spin-off. Ces chercheurs de l’école d’informatique de l’Université de Leeds, en Grande-Bretagne, ont en effet développé une intelligence artificielle (.pdf) qui a dû regarder les 236 épisodes de Friends, soit environ 97 heures de vidéos, pour emmagasiner un maximum d’informations sur la manière dont s’exprime Joey Tribianni, et créer de nouvelles répliques qu’il n’a jamais prononcées. (@Numerama).

#Audiovisuel

Crise à i-Télé : le Conseil supérieur de l’audiovisuel manifeste sa « vive préoccupation » quant à « la pérennité de la chaîne » Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) manifeste, jeudi 20 octobre, sa »vive préoccupation » quant à « la pérennité de la chaîne i-Télé, pour le développement de l’information en continu ». Dans son communiqué, l’instance insiste « sur la disproportion entre les enjeux liés à l’avenir de cette chaîne qui suppose un engagement au service d’un projet collectif clair et ceux propres à la situation individuelle d’une personnalité des médias ». (@franceinfo).

#Education

Algorithmes d’admission post-bac : le code de la discorde. Tout avait commencé il y a quelques mois avec la grogne de l’association Droit des lycéens. Les raisons de la colère ? L’opacité de la sélection opérée par le service Admission Post Bac (APB), en charge de l’affectation automatique des bacheliers dans les filières de l’enseignement supérieur. Suspectant la survenue d’anomalies dans certains cas précis, l’association de lycéens a ainsi exigé de connaître le code source de l’algorithme employé, considéré comme une véritable « boîte noire », y compris par Thierry Mandon, secrétaire d’État en charge de l’enseignement supérieur. La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) a finalement donné suite à leur demande, en envoyant lundi 17 octobre 2016 à l’avocat de l’association un document de 20 pages de lignes de code (un script écrit en PL/SQL) … imprimées sur papier et par voie postale. Premier coup dur pour la communication à l’ère du numérique (et pour les arbres à partir desquels sont fabriquées les pages). (@Sciences_Avenir).