13 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Blockchain

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Blockchain: la fin de l’état-nation. Une question non résolue a longtemps entravé le développement du commerce en ligne: comment réaliser des transactions financières par Internet de façon sûre, efficace et abordable? Les cartes de crédit présentent une solution pratique pour le consommateur, mais comportent un risque de fraude. Les virements bancaires ont l’avantage de la sécurité, mais leur manque d’immédiateté présente une barrière trop importante. Très tôt, des pionniers ont imaginé des monnaies virtuelles permettant l’échange de valeur de pair-à-pair, sans passer par l’intermédiaire d’une banque. La première blockchain, servant de base au Bitcoin, a esquissé une solution à ce problème en mettant sur pied un système décentralisé – un réseau où chaque unité de valeur comporte un identifiant unique et où chaque partie prenante reçoit un historique complet et actualisé de toutes les transactions passées à travers le réseau. Ce fichier devant être coordonné entre tous les nœuds du réseau, il ne permet d’utiliser chaque unité de valeur qu’une seule fois, faute de quoi les incohérences sont détectées et éliminées. (@letemps).

Comment ça marche ? On parle beaucoup de « LA blockchain » et de ses nombreuses applications, qui promettent (ou menacent, suivant les opinions) de révolutionner la société au moins aussi profondément qu’Internet lui-même. En même temps, ce concept est présenté de façon très vague. Même si on la dit « distribuée », ce qui est d’ailleurs impropre comme nous le verrons, il manque le plus souvent une expression claire des implications de son implantation sur un réseau pair à pair ouvert. De ce fait, parler de « LA blockchain » est trompeur et passe largement à côté de l’essentiel. L’idée est née en 2008 avec Bitcoin, qui en est à ce jour la réalisation emblématique, mais aussi la base de nombreuses variantes et extensions. Nous utiliserons donc cet exemple pour en analyser les composantes et les implications, tout en nous efforçant d’en tirer des enseignements valables pour d’autres systèmes où le principe de la chaîne de blocs est utilisé pour des écritures autres que des transactions monétaires. Conformément à l’usage, j’utilise le terme « Bitcoin » avec majuscule et sans article pour désigner le système de paiement, et « le bitcoin » pour l’unité de compte utilisée par ce système. (@Contrepoints).

#LoiRenseignement

L’hertz et le néant. Plus d’un an après l’adoption de la loi sur le renseignement, ses opposants ne désarment pas. Et ils pourraient bien avoir trouvé le moyen d’y enfoncer un coin… D’ici quelques semaines, le Conseil constitutionnel répondra à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par trois associations, la Quadrature du Net, le fournisseur d’accès à Internet (FAI) French Data Network (FDN) et la Fédération des FAI associatifs (FFDN). En cause, une étonnante largesse qui exonère de tout contrôle la surveillance, pour la « défense des intérêts nationaux », des communications sans fil. Une (grosse) brèche, vieille de vingt-cinq ans, dans un texte dont l’ambition était justement de mieux encadrer l’activité des espions français. (@libe).

#eCommerce

Les ventes sur Internet ont bondi de 15 % au 2e trimestre en FranceLe commerce sur Internet est en pleine forme. Le secteur continue sa progression à deux chiffres , enregistrant un bond de 15 % au deuxième trimestre 2016. Les Français ont dépensé 17,4 milliards d’euros en ligne sur cette période, détaille la fédération du e-commerce (Fevad) lundi 12 septembre. (@LesEchos).

#Gafa

Facebook Vs Google : quel est le poids de chacun dans le choc des titans ? Dans ce choc des titans entre Facebook et Google, on est en droit de se poser une question très manichéenne : qui est le plus fort ? Google a pris de l’avance historiquement puisque son lancement date de 1998, mais Facebook sortie en 2004 a déjà les reins très solides et une ambition démesurée. Les deux géants promettent donc de belles batailles dans les mois et les années à venir.

Même si les deux entreprises s’affrontent, ni l’une ni l’autre n’a vraiment réussie à faire toussoter son concurrent sur les secteurs qui leurs sont propres, le réseau social Google + n’a jamais vraiment pris et le moteur de recherche de Facebook non plus. En revanche, Facebook a su mettre en place une solide stratégie publicitaire qui rogne le premier business de la firme de Mountain View.

Facebook en quelques chiffres, c’est 5,84 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 1,6 milliards d’utilisateurs, 356 milliards de dollars de capitalisation boursière, 10.000 salariés et une croissance annuelle de 50%. C’est aussi plus d’un milliard d’utilisateurs, sur Messenger, sur WhatsApp et un peu plus d’un demi milliard sur Instagram par exemple.

De son côté Google, c’est 75 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 555 milliards de dollars de capitalisation boursière et 50.000 salariés et 20% de croissance annuelle. Sans faire une liste exhaustive des très nombreux succès de l’entreprise, Google c’est plus d’un milliard d’utilisateurs sur Gmail, sur YouTube, sur Android, sur Chrome, etc. (@PresseCitron).

#Culture

Le jeu vidéo n’est pas un adversaire de la littérature, au contraireIl y a quelques années, Big Think, qui est un site de contenus éducatifs, vous avait posé une question simple – mais qui me passionne : comment les jeux vidéo sont-ils en train d’influencer le récit ? Question passionnante parce que le jeu vidéo s’est imposé progressivement pendant ces trente dernières années comme un loisir massif, parce que nombre d’écrivains d’aujourd’hui et de demain auront un moment ou un autre de leur vie été joueurs, et qu’il en va de même pour les lecteurs. C’est une question qu’il est donc impossible d’ignorer. (@franceculture).

#Intelligenceartificielle

Les robots auront-ils la peau des traders? 277… C’est le nombre de banquiers issus des plus grands établissements bancaires français (BNP Paribas, Société Générale, Natixis) dont le salaire a dépassé le million d’euros en 2014. Ces « stars du trading » sont pourtant menacées, depuis une dizaine d’années, par l’arrivée sur les marchés financiers d’un nouvel intervenant: les algorithmes de trading, ces programmes informatiques ultra-rapides qui détectent et exploitent, en une dizaine de millisecondes, les inefficiences de marché. Les opérateurs de marché sont désormais confrontés à l’arrivée des machines qui grappillent de plus en plus leur espace de travail. De plus en plus utilisé par les institutions financières, le trading automatique représente près de 60% des transactions quotidiennes mondiales, et près de 80% rien qu’à Wall Street. Preuve de leur importance, un robot-trader a été responsable en 2010 d’un krach éclair sur le Dow Jones l’indice phare américain, ce dernier perdant près de 1.000 points (-9,2%) en l’espace de 10 minutes. Le métier de trader est clairement mis à mal par l’arrivée des algorithmes. Chronique d’une mort annoncée ? (@BFMBusiness).

Un logiciel traque les salariés sur le départ. La start-up Joberate épluche les données disponibles sur les millions de comptes de médias sociaux accessibles librement ou les achète à des tiers pour établir un « J-Score », soit le niveau d’activité de recherche d’emploi d’une personne. Pour établir le score, elle alimente ses algorithmes d’éléments pouvant être significatifs : le suivi d’une nouvelle entreprise sur Twitter, l’accès à des articles relatifs à la rédaction d’un CV, l’ajout d’éléments professionnels dans son résumé Facebook ou une activité accrue sur LinkedIn marquée par l’ajout de contacts professionnels. La firme américaine jure par contre ne pas suivre des activités qui sont privées. (@lessentiel).

#Drone

Le maire d’Asnières, Big Brother et les drones. Manuel Aeschlimann, maire (Les Républicains) d’Asnières-sur-Seine, dans la banlieue ouest de Paris, en est lui-même surpris. Qu’aucun autre élu n’ait formulé la même idée que lui – organiser dans sa ville des rondes de surveillance avec des drones – le laisse perplexe. Au Figaro, il a expliqué que « hormis un maillage total de chaque rue avec des caméras fixes – ce qui est impossible – la solution, ce sont les drones ». C’est sûr : « les drones résoudraient 95 % de nos problèmes » s’ils étaient mis en œuvre. Proche de Nicolas Sarkozy, l’élu dont la ville compte 75 caméras de vidéosurveillance et un effectif de 65 policiers municipaux (équipés de matraques Tonfa, de Tasers et de Flash-Ball mais aussi de pistolets automatiques) entend ainsi lutter contre les trafics en tous genres dans certaines zones de cette commune coupée entre des quartiers limitrophes « difficiles » et un centre-ville bourgeois. Le maire d’Asnières est donc le premier à envisager – il devra saisir la commission départementale de vidéoprotection des Hauts-de-Seine – d’utiliser des drones pour surveiller la population. (@lemondefr).

#Internet

Quand Thierry Lhermitte expliquait « Internet » avec Jean-Luc Delarue en 1996Les évolutions technologiques sont de plus en plus rapides. Internet s’est démocratisé de façon spectaculaire ces dernières années. Derrière ces phrases un peu bateau se cache une réalité incontestable. Il suffit de regarder quelques années en arrière pour s’en apercevoir. En 1996, Thierry Lhermitte passe chez Jean-Luc Delarue pour expliquer le fonctionnement de son site. Le web étant encore méconnu à l’époque, ils en profitent pour expliquer plus en profondeur son fonctionnement… Il s’en ai passé des choses en 13 ans ! A commencer par un relooking des ordinateurs (et des sites web). On est loin des histoires de piratage, regarder une bande-annonce en ligne paraissait à l’époque révolutionnaire. Vous deviez tout de même compter sur 10 à 15 minutes pour charger la vidéo. A consommer sans modération ! (@BlogModerateur).

12 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

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Ruecup, une application toulousaine pour localiser (et récupérer) des objets abandonnés dans la rue. Créé par 4 Toulousains, Ruecup est « le bon Coin » des meubles et des appareils à récupérer. Elle permet de signaler et localiser des objets laissés sur les trottoirs. Une application unique en son genre. « Le but est simple : pouvoir signaler, localiser et récupérer (si besoin) des objets qui ont été laissés sur les trottoirs » résume en quelques mots Quentin Abrioux, l’un des 4 fondateurs. « Vous marchez dans la rue, vous voyez une chaise. Au lieu de vous dire « elle va partir à la déchetterie alors qu’elle est en bon état », vous utilisez Ruecup afin de signaler sa position aux autres utilisateurs potentiellement intéressés par cet objet » poursuit-il. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#SmartCity

L’entreprise, un acteur essentiel et souvent oublié de la Smart City. Au-delà de l’effet de mode, le phénomène de la Smart City, ou ville intelligente, est devenu un bel indicateur du dynamisme d’une ville et de la performance d’un maire à rendre sa ville plus agréable, plus en mouvement, plus communicante et plus responsable. Dans cet objectif du mieux vivre ensemble, le numérique agit tout à la fois en phare et en élément perturbateur. C’est lui qui a fait émerger de nouveaux usages, brouillé les frontières et décompartimenté le privé et le professionnel. C’est lui aussi qui permet d’identifier et d’analyser les usages, tout en sensibilisant et en responsabilisant les citoyens à participer à ce challenge collectif. (@lemondefr).

Devenir une Smart City grâce à l’User Generated Content. Le potentiel d’une ville à être considérée comme une smart city tient à sa capacité à mobiliser les technologies de l’information et de la communication pour être performante sur 6 critères : son économie, ses habitants, sa gouvernance, la mobilité en son sein, et sa vie communautaire. Si une smart city cible particulièrement ses habitants, une smart destination cherche à améliorer l’expérience touristique. Un exemple d’étude : l’Euro 2016 et les villes qui ont hébergé la compétition. Les 5 villes les plus mentionnées durant l’Euro 2016 sont Paris, Marseille, Nice, Lyon et St Denis. (@siecledigital).

Comment la Métropole joue-t-elle son rôle de catalyseur dans un contexte où le numérique bouleverse les us et usages ? C’est la (bonne) question posée conjointement par La Tribune et la Ville de Marseille qui organisent pour la seconde année consécutive un Forum entièrement dédié à la Smart City, à ses impacts et ses promesses, les 29 et 30 septembre prochain au Pharo à Marseille. Une seconde édition qui se déroulera le jeudi 29 septembre dès 14h, par une série d’ateliers de co-création mêlant industriels, start-ups, élus, experts tandis que le vendredi 30 septembre, sera jalonné de table-rondes abordant les thématiques du big data et de la sécurité, du sport et du numérique, du rôle des entreprises dans la création de la smart métropole ou encore de l’impact du numérique sur l’urbanisme et l’aménagement métropolitain. « La Smart city ne doit pas être un beau discours, elle doit être une réalité« , a rappelé Jean-Christophe Tortora, le président de La Tribune, lors de la conférence de presse de présentation du Forum qui s’est tenu ce jeudi 8 septembre sur le chantier Smartseille, porté par Eiffage. Une façon de joindre le geste à la parole, Smartseille étant au sein du périmètre d’Euroméditerranée, LE démonstrateur de la ville intelligente. Ce qui fait dire à François Jalinot, le DG d’Euroméditerranée que Smartseille n’est qu’une brique d’un plus vaste écoquartier de 700 000 m2, sorte de Fab Lab à ciel ouvert. (@latribunepaca). A lire : « Boucle à eau de mer » et champignons dépolluants au coeur du futur éco-quartier de Marseille (@Le_Parisien).

D’une smart city à une “engaged city”Il faut aller au-delà d’une vision toute technologique de la smart city. Guillaume Degroisse décrypte l’évolution de la smart city vers une ville aux citoyens engagés grâce au digital, l’”engaged city”. Pour trouver une première mention de la notion de smart city, il faut remonter jusqu’en 1992, année de parution d’un “Que sais-je”, écrit par Gabriel Dupuy, dont l’objet était « l’informatisation des villes ». En réalité, il faudra attendre le début des années 2000 pour que le terme devienne vraiment populaire. C’est IBM qui l’utilise en premier, dans sa littérature marketing à destination des maires de grandes villes qui désirent informatiser leurs services municipaux. Mais c’est surtout Bill Clinton qui, lors d’un dîner, va insuffler l’idée à John Chambers, patron de Cisco, en lui demandant si avec toute la technologie et réseaux que sa société maîtrise, elle ne pourrait pas oeuvrer pour rendre les villes plus simples à vivre, plus agréables et plus intelligentes. (@latelier).

#SmartHome

Le rêve de la maison connectée face à la réalité. Dans les allées de l’IFA, le salon de l’électronique grand public qui se tient actuellement à Berlin, la maison connectée se décline à toutes les sauces. Cafetière, machine à laver, réfrigérateur, four, thermostat, ampoules, serrures ou même vannes de radiateurs… rien ne semble échapper à cette tendance du tout connecté. Sous les regards à la fois intrigués et fascinés des visiteurs, constructeurs de renommée mondiale et start-up dévoilent leurs dernières innovations en la matière. (@lemondefr). A lire aussi : « Digital Lifestyle » à l’honneur à l’IFA : les éditeurs vont travailler pour des frigos (@Metamedia).

#EconomieCollaborative

La protection sociale de l’auto-entrepreneur sur la table. Avec la déconvenue des livreurs de Take Eat Easy, la situation précaire des auto-entrepreneurs utilisant des plateformes collaboratives a encore pu se vérifier récemment. C’est pour apporter à ce genre de profils un minimum de protection, même si celle-ci ne recouvrera jamais le risque chômage, que la loi Travail s’est dotée de son article 60 (ex- 27-bis). Il s’applique aux « travailleurs indépendants recourant, pour l’exercice de leur activité professionnelle, à une ou plusieurs plateformes de mise en relation par voie électronique ». (@Lentreprise).

Airbnb va lutter contre le racisme de ses hôtes, mais on n’a pas encore bien compris comment. Va-t-on pouvoir se passer de Innclusive et Noirbnb, ces plateformes alternatives qui ont fleuri cet été à destination de ceux qui galèrent à louer sur Airbnb : les minorités de couleur et sexuelles ? L’entreprise a promis il y a trois mois des mesures pour lutter contre les discriminations sur sa plateforme, et les a dévoilées jeudi 8 septembre dans un rapport de 32 pages. Il est le fruit du travail d’une équipe prestigieuse, dont un ex-ministre de la justice américain, Eric Holder, embauché comme conseiller. Ce qui n’empêche pas que les solutions exposées peinent à convaincre certains acteurs publics. (@MashableFR).

#Presse

Saignée rédactionnelle à «l’Obs» A l’Obs, c’est une demi-surprise : la direction avait expliqué fin juin vouloir lancer un plan d’économies de 5 millions d’euros. Mais sa traduction concrète, annoncée ce jeudi, fait néanmoins l’effet d’un coup de massue à l’intérieur du journal détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse. La «réorganisation» vise à ramener le «périmètre rédactionnel» du groupe (y compris le site Rue89) de 185 à 143 postes, selon un communiqué interne que Libération s’est procuré. Soit la suppression de 22% des effectifs : 42 postes, dont 33 journalistes. Le plan s’accompagne d’une réduction de neuf jours de RTT pour les salariés. (@libe).

#Streaming

L’optimisation à l’extrême : l’obsession de Netflix pour vous proposer le contenu qui vous fera binge-watcher. C’est frappant, à l’heure où les données personnelles sont considérées comme un trésor par les entreprises qui opèrent des services en ligne, d’entendre Netflix affirmer que ces données ne l’intéressent pas. Peu lui importe qui vous êtes : Netflix ne demande aucune information personnelle comme votre sexe, votre âge, votre niveau de salaire, ou votre lieu de résidence. Seul ce que vous regardez a de la valeur pour Netflix afin de vous proposer le meilleur contenu possible. Et oui, contrairement à Google ou Facebook qui doivent avoir le maximum d’informations à votre sujet pour vous proposer des publicités ciblées, Netflix ne fait pas de publicité. Son service est payant et de toute évidence, plus vous regardez des séries et des films, moins vous risquez de vous désabonner. (@PresseCitron).

#Cinema

Toronto 2016: Snowden, héros ordinaire aux mains d’Oliver Stone. Quand l’image d’ Edward Snowden (le vrai) est apparue sur l’écran du Roy Thomson Hall, la grande salle du festival de Toronto, le 9 septembre, à la fin de la projection de Snowden, d’Oliver Stone, la salle l’a applaudie. S’il n’en tenait qu’au public canadien, l’ex-employé de la NSA obtiendrait l’asile sur les bords du lac Ontario. Ces applaudissements témoignaient aussi d’une cruelle réalité. Snowden, tel que l’ont écrit Stone et son coscénariste Kieran Fitzgerald, tel que l’interprète Joseph Gordon-Levitt est un homme ordinaire qui échappe à cette banalité par un acte hors du commun. La singularité et l’importance de cet acte se mesure bien mieux en voyant à l’écran le vrai Edward Snowden qu’en admirant la performance d’un acteur hollywoodien, aussi consciencieux et intelligent qu’il soit.  D’où le prodigieux intérêt du documentaire de Laura Poitras, Citizenfour, tourné en grande partie à Hong Kong dans la chambre d’hôtel où s’était caché Snowden après sa fuite en 2013. (@thomsotinel).

#MediaSocial

Snapchat : Elle risque six mois de prison pour le partage d’une photo volée. L’idée de la Playmate de l’année 2015 était de faire rire une de ses amies en se moquant du physique de la personne âgée mais cette dernière, récemment identifiée par la police de Los Angeles, souhaite désormais aider les autorités en témoignant dans cette affaire de publication d’images privées. Cela pourrait faire valoir à la jeune femme de 29 ans jusqu’à six mois d’emprisonnement. (@20minutes).

Facebook censure un post de la Première ministre norvégienneLa Première ministre norvégienne Erna Solberg a annoncé vendredi 9 septembre que Facebook avait supprimé un de ses posts contenant la célèbre photo d’une jeune Vietnamienne nue brûlée au napalm, prise en 1972 par le Vietnamien Nick Ut Cong Huynh pour l’agence Associated Press. C’estb le premier cas connu de censure d’un chef de gouvernement sur le réseau social. « Pendant que j’étais dans l’avion entre Oslo et Trondheim, Facebook a supprimé un post de ma page Facebook », a écrit Mme Solberg, sur le réseau social. « Ce que Facebook fait en supprimant des photos de ce type, aussi bonnes soient leurs intentions, c’est d’éditer notre histoire commune ». Mme Solberg avait défié Facebook vendredi matin en publiant une photo problématique pour le géant américain qui estime qu’elle viole ses règles sur la nudité. Le post de la Première ministre a disparu en fin de matinée. (@courrierinter).

#Afrique

Le crowdfunding en Afrique, une nouvelle génération de tontines ? Comment une pratique ancestrale – la tontine – peut-elle se réinventer à l’épreuve d’un phénomène émergent ? C’est le cas du « financement par la foule » – le crowdfunding – qui s’adapte aux spécificités du continent africain via ses acteurs, ses technologies supports (Internet et téléphonie) et leurs usages. Tout un chacun et donc une foule (crowd) a un certain pouvoir de financement (funding). Ce phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis une dizaine d’années. L’expressioncrowdfunding, dont la principale traduction en français est financement participatif, a ainsi été utilisée de manière générique pour désigner des levées de fonds. Elle reflète en réalité différents modes de financement alternatifs aux prêts des banques et autres organismes de crédit. (@latribune).

11 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 septembre 2016

#SiliconValley

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Les entreprises high-tech invitées à quitter Palo Alto. Palo Alto (Californie) a un problème que beaucoup d’autres villes lui envie : elle est trop attractive. Adresse de la prestigieuse université Standford et du leader du e-commerce Amazon, cette agglomération de 66.000 habitants est considérée comme le berceau de la Silicon Valley, tant elle a vu grandir des mastodontes de l’Internet comme Facebook et Google. Alors que l’emploi est un enjeu de taille pour les pouvoirs publics en Europe comme aux États-Unis, une pareille attractivité ferait rêver plus d’un maire. Le locataire de l’Hôtel de Ville de Palo Alto, Patrick Burt, n’est pas de cet avis et déclare au New York Times : « les grandes entreprises de high-tech sont en train de plomber le centre ville » et « Ce n’est pas sain ». (@latribune). Légende image. Le prix médian d’une maison à Palo Alto s’élève à 2,5 millions de dollars. (Crédits : Patrick Nouhailler/Flickr/CC).

#Numerique

La Nantes Digital Week défend une vision humaniste du numérique. Nantes se pose en place forte du numérique en France. Et la métropole fait en sorte de le montrer. Du 15 au 25 septembre, plus de 200 évènements, ateliers, conférences, concerts, seront organisés entre Nantes et Saint-Nazaire, sous la bannière Nantes Digital Week. Cet événement, qui ne s’adresse pas qu’aux professionnels, aux geeks ou aux startuppers, se veut résolument collectif. Comme les années précédentes, la programmation a été établie après un appel à manifestation lancé début 2016. 151 contributeurs y ont répondu, contre 87 en 2015. Ce sont aussi bien des entreprises, des écoles, des laboratoires que des associations, des collectifs citoyens ou artistiques. Car Nantes Digital Week a vocation à valoriser l’écosystème numérique au sens large, diffuser toutes cultures numériques et toucher tous les publics. (@LUsineDigitale).

#Algorithme

Beauty.AI : un algorithme peut-il être raciste ? « Quelle est la responsabilité de ceux qui enrichissent les algorithmes et programment les intelligences artificielles ? » : cela ne fait aucun doute, ces deux questions alimenteront encore longtemps les conversations qui mêlent robotique, informatique, éthique et sociologie. Sans pouvoir donner de réponse parfaitement claire et complète aujourd’hui, nous avons de plus en plus d’exemples qui dévoilent un biais là où l’on voudrait croire à une neutralité parfaite et idéale de la fonction informatique.Le plus récent est probablement ce concours de beauté nommé Beauty.AI, lancé par un groupe nommé Youth Laboratories qui travaille sur l’apprentissage machine. L’idée de ce concours est intéressante : il s’agissait de mener une expérience pour voir comment des intelligences artificielles peuvent juger des photos soumises par des hommes et des femmes du monde entier sur la base du volontariat. Au lieu des juges humains, on trouvait donc 5 algorithmes. (@Numerama).

#Sante

Ce que préparent les géants du numérique. Big Data : C’est une révolution qui va bouleverser notre système de santé, transformer les méthodes de soins et aura à terme une influence sur notre politique de santé publique. On n’a pas toujours idée de la quantité de données que, chaque jour, chaque minute, on produit, la plupart du temps sans s’en apercevoir. « Avec le mobile je sais mètre par mètre, seconde par seconde, partout où vous avez été si je suis un opérateur télécom. On sera bientôt capable de savoir non seulement où mais qui vous êtes » rappelle Benoît Thieulin, le directeur de l’agence d’innovation la Netscouade et ancien président du Conseil National du Numérique. Et il nous alerte : « On ferait bien de rester vigilant sur les données que l’on diffuse sans même le savoir » (@franceinter).

#Terrorisme

Comment Google compte détourner les djihadistes en devenir de l’endoctrinement sur Internet. La lutte contre l’État Islamique est un combat qui se mène sur plusieurs terrains. Si la communauté internationale œuvre à contrer militairement le califat autoproclamé en Syrie et en Irak, des mesures visant à empêcher l’endoctrinement islamiste doivent également être prises afin de limiter le renouvellement des recrues djihadistes. Un recrutement qui se joue au premier abord sur la toile, par le biais de sites soutenant la cause islamiste et des réseaux sociaux où pullulent les comptes de recruteurs de l’État Islamique. En réponse à l’appel à l’aide des gouvernements en lutte contre l’EI, Facebook, Twitter et YouTube ont mené une campagne d’épuration en leur sein afin de bannir les comptes affiliés ou soutenant le califat et de supprimer de leurs plateformes les vidéos de propagande terroriste. Et c’est au tour du géant américain Google de mettre les bouchées doubles. Si la firme californienne fournissait déjà des renseignements aux gouvernements sur l’identité des internautes classés « à risque » (une aide utile dans 64% des cas), elle va maintenant œuvrer d’elle-même pour limiter l’endoctrinement en ligne, rapporte le site Wired. (@atlantico_fr). A lire : Le Djihad Marketing  (@Parismatch), YouTube face aux insoutenables vidéos d’exécution de l’Etat islamique (@LObs),

#FinTech

Finexkap lance un fonds dédié au financement des créances des PME françaises. Fondée en 2012 par Arthur de Catheu et Cédric Teissier, Finexkap se présente comme la première plateforme de financement de la trésorerie des entreprises (TPE / PME). La solution, entièrement dématérialisée, permet ainsi aux entreprises, quelle que soit leur taille, de céder leurs factures en attente de paiement en contrepartie d’une avance de trésorerie. La startup annonce aujourd’hui le lancement de son propre fonds de financement, en partenariat avec la société de gestion ACOFI, spécialisée dans les fonds de prêts à l’économie. Leur objectif ? Déployer plus de 100 millions d’euros d’ici un an pour “aider les entreprises françaises à faire face aux délais de paiement“, c’est-à-dire en les accompagnant dans l’optimisation de leur trésorerie. (@bymaddyness). Légende image : iStock par Iris Maignan https://www.maddyness.com/wp-content/uploads/2016/09/fonds-gestion-tpe-pme-960×540.jpg

#Commerce

L’intelligence artificielle au service du commerce de demain. Le marketing assiste aux premières avancées sur son secteur de la science cognitive. Au-delà du marketing prédictif, l’intelligence artificielle offre des perspectives étonnantes aux acteurs du Web. L’e-commerce entre dans une nouvelle ère. (@Ecommercemag_fr).

#MediaSocial

Les géants du Web et des médias intéressés par Twitter. La Silicon Valley est habituée aux rumeurs en tous genres. Mais celle du rachat de Twitter, qui court depuis plusieurs mois, l’obsède tout particulièrement. Le réseau sociall ne recrute quasiment plus de nouveaux utilisateurs depuis un an. Il revendiquait 313 millions de membres actifs au deuxième trimestre, en progression de 3 % sur un an. Ses revenus continuent eux de progresser, atteignant 602 millions de dollars au deuxième trimestre, soit une hausse de 20 % depuis 2015. Mais Twitter ne pourra pas améliorer éternellement ses outils publicitaires ou d’exploitation de données. Le rythme de croissance du chiffre d’affaires se ralentit. Le réseau social est dans l’impasse. D’après les médias américains, les candidats au rachat  ne manquent pas. Google est l’un des noms qui revient le plus souvent. Apple est aussi régulièrement cité comme un racheteur potentiel. Plusieurs fonds américains sont sur les rangs, ainsi que le géant des médias Rupert Murdoch. Twitter est aujourd’hui valorisé à 13 milliards de dollars.  (@FigaroTech).

#JeuVideo

Apple propulse Nintendo dans l’univers des mobiles. La plus importante annonce de la conférence de rentrée d’Apple n’est pas celle que l’on anticipait. À la surprise générale, Tim Cook a invité sur scène Shigeru Miyamoto, le directeur créatif de Nintendo et inventeur de ses plus grandes licences. Le père de Super Mario a révélé que le célèbre plombier ferait son apparition sur iPhone en décembre dans un jeu inédit, Super Mario Run. Il y a encore peu, ce scénario ressemblait à un doux rêve d’investisseurs. L’ancien PDG de Nintendo Satoru Iwata, décédé brutalement en 2015, a longtemps refusé d’entraîner sa société dans le monde du mobile. Destructeur pour la valeur de leurs marques, arguait-il. Pourquoi acheter un jeu Nintendo à 50 euros si on peut s’y adonner à petit prix voire gratuitement sur smartphone ? (@FigaroTech).

#Economie

Amazon va embaucher deux fois plus de personnes que prévu en France cette année. C’est une bonne nouvelle pour l’emploi. Le géant américain de la distribution en ligne Amazon qui s’était engagé il y a créé quelque 500 postes dans l’Hexagone cette année va en fait recruter beaucoup de personnes que prévu. Alors qu’en janvier, la direction France d’Amazon prévoyait 500 créations de postes, ce sont finalement 1000 nouveaux recrutés qui rejoindront les quatre entrepôts de la société d’ici la fin de l’année. Amazon va de fait créer 450 postes supplémentaires dans ses centres de distribution de Saran (Loiret), Lauwin-Planque (Nord), Montélimar (Drôme) et Sevrey (Saône-et-Loire), où 550 emplois en CDI ont déjà été créés depuis le début de l’année. Les emplois créés seront des CDI à temps plein sur tous types de postes (agents d’exploitation logistique, ressources humaines, informatique…), précise l’entreprise qui confirme ce vendredi une information du Figaro. (@LesEchos).

10 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 septembre 2016

#MediaSocial

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Réseaux sociaux : #nouveauxcodes. Les médias sociaux font évoluer les relations entre les marques et les consommateurs, et même les individus. Leurs codes imprègnent l’ensemble de la communication et des conversations, obligeant la mise en place d’une nouvelle forme de dialogue créatif… Pendant longtemps, une image a valu mille mots. Aujourd’hui, par sa capacité à faire remonter les conversations sociales, un mot dièse vaut mille images ! Ce changement de paradigme résume à lui seul le bouleversement que les réseaux sociaux ont introduit dans les modes de communication. (@INfluencialemag).

Facebook censure la photo de la fillette vietnamienne brûlée, puis renonce. « Cher Mark Zuckerberg ». L’Aftenposten, le plus grand quotidien norvégien, prend à partie le patron de Facebook dans son édition de vendredi. Le journal accuse le géant américain de censurer la photographie de « La jeune fille brûlée au napalm ». Sa Une reproduit la fameuse photo, sous le logo de Facebook, accompagnée d’une lettre ouverte sur deux pages adressée au fondateur du réseau social. Le fameux cliché, pris en 1972, a fait le tour du monde. Certains historiens lui attribuent même la fin accélérée de la guerre au Vietnam. Il montre une fillette nue de 9 ans fuyant sur une route, hurlant de douleur et de terreur, après une attaque au napalm de son village. La photo vaudra à son auteur un prix Pulitzer, rappelle Le Monde. (@Lexpansion).

#CivicTech

Paris, bientôt capitale des Civic Tech ? Paris bientôt capitale mondiale du mouvement des Civic Tech ? Ces initiatives diverses – associations, start-up, applications et plateformes comme le site de pétitions Change.org – ont en effet le vent en poupe dans la capitale et ont pour projet commun de mettre l’innovation technologique au service de la participation citoyenne et de la démocratie. C’est Paris qui accueillera en décembre le sommet du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert afin de valoriser les bonnes pratiques des 70 pays membres en matière de transparence et de participation et de donner un coup de projecteur à un secteur Civic Tech en plein essor notamment en France. Exemples d’initiatives : le comparateur de programmes politiques Voxe.org, la plateforme de co-création de lois Parlement et Citoyens ou l’application d’opinion politique GOV. Acteurs publics et privés, entreprises innovantes, collectivités locales, associations, citoyens et élus et administrations du monde entier vont plancher ensemble à Paris sur l’invention de nouveaux modèles démocratiques à travers l’utilisation du numérique. (@libe).

#ElectionUS

Hillary Clinton : une campagne à la Matrix. Chez Clinton, tout est régi par des colonnes de petits chiffres verts qui défilent par millions. Des mathématiques pour faire de la politique, c’est que nous apprend un article de Politico. Il y a dans le QG de Clinton à Brooklyn, un grand sorcier des statistiques, Elan Kriegel. Personne ne le connait mais c’était l’une des premières recrues et l’une des mieux payés, il dirige une équipe de 60 mathématiciens et analystes. Aux États-Unis les campagnes électorales sont passées à l’ère du « big data ». Ça marche comment ? On rassemble toutes les informations personnelles disponibles sur les électeurs (âge, appartenance ethnique profession, situation familiale ou encore votes précédents). Avec ça, on construit des modèles statistiques pour cibler plus précisément les messages. La nuit les ordinateurs du QG de Clinton tournent pour faire 400.000 simulations de l’élection. (@europe1) A lire : We used an algorithm to unlock Hillary Clinton’s real personality (Utiliser un algorithme pour connaitre la personnalité d’Hillatry Clinton à travers ses mails) sur le site de @dailydot.

#EconomieCollaborative

Uber, Airbnb, Blablacar… à quoi tient le succès d’une plateforme numérique ? Si, jusqu’à présent, les plateformes numériques étaient l’apanage des Google, Apple, Facebook, puis des Airbnb et autres Uber, on voit désormais les entreprises traditionnelles chercher à récolter les fruits de cette transformation économique. Conscientes que ces plateformes peuvent être génératrices de forte croissance à l’avenir, les entreprises veulent leur part de gâteau, mais doivent parvenir à s’implanter dans un secteur ultra concurrentiel. (@latribune).

#Entreprise

Madeleines Jeannette : de la faillite au succès fulgurant. Deux ans après sa liquidation, la biscuiterie Jeannette de Caen renaît de ses cendres. La production de madeleines est réalisée de manière « artisanale » par les salariés. Depuis, la madeleine poursuit son développement et vise l’exportation. Pour répondre à la demande, un deuxième four sera opérationnel dans quelques jours. Il permettra d’augmenter les capacités de production de l’usine de Démouville près de Caen. (@europe1). A lire : L’incroyable résurrection des madeleines Jeannette, publié le 21/01/2016 sur le site de @latribune et  La success-story des madeleines Jeannette (@francetvinfo).

#eSante

Le bordelais eDevice intègre le géant américain iHealth contre 94 millions d’eurosSpécialisée dans le transfert des données des patients en toute sécurité, l’ascension d’eDevice, entreprise bordelaise créée en 2000, a attiré les convoitises. Sa box, HealthGo a l’avantage de pouvoir être utilisée par n’importe quel opérateur. Ce qui lui a permis de se développer sur le marché américain. Autre atout, sa palette d’outils : tensiomètre, écran tactile, micro et haut-parleur. eDevice s’est ainsi affirmée rapidement acteur majeur du suivi de patients à domicile à l’échelle mondiale. Cette année, la société, qui emploie une trentaine de personnes (la plupart à Bordeaux) compte réaliser 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 99,8% à l’export, contre 20 millions en 2015. (@LUsineDigitale).

#Ecole

Le Bon Coin : un recrutement d’élèves sur le site dépasse les espérances. L’annonce postée en mars dernier sur Le Bon Coin par les parents d’élèves de l’école de Thérondels (Aveyron) demandait de faire venir des enfants et de sauver le poste d’enseignant que l’académie avait décidé de supprimer. L’annonce a porté ses fruits et  de nouveaux élèves sont arrivés dans le village. En effet, en juin une nouvelle famille s’est installée dans le village avec quatre enfants, dont trois sont en âge d’être scolarisé à l’école Jean-Carbonnel. (@20minutes).

#Paralympiques

Le photographe aveugle des Jeux Paralympiques de RioA l’égal d’un reporter professionnel, Joao Maia prend sur le vif de superbes photos des Jeux Paralympiques de Rio de Janeiro. Sauf que lui est aveugle. « Je n’ai pas besoin de voir pour prendre des photos, j’ai les yeux du cœur », assure à l’AFP ce Brésilien. (@Franceinfo).

09 Sep

Régions.news #245 – Edition du vendredi 9 septembre 2016

Conception et rédaction : Patrick Damien
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Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

image002Légende image. #SmatCity. La ville de demain ressemblera-t-elle à la mégapole cyberpunk de « Blade Runner » ou à la cité merveilleuse de « A la poursuite de demain » ? (@latelier). Crédit photo : Courbevoie @padam92

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #Drone. Dimanche 4 septembre, les drones ont fait le show sur les Champs-Elysées pour le premier Paris drones festival. La mairie de Paris a annoncé dimanche l’ouverture de deux sites : l’hippodrome de Longchamp et le parc de La Villette où seront autorisés un dimanche par mois les vols de drones de loisirs. A lire : « Quel avenir pour les drones ? » Rencontre avec Henri Seydoux, Pdg de Parrot.

♦ #MonnaieLocale.Une monnaie locale à Paris, pour quoi faire ? C’est l’association Une monnaie pour Paris, créée en 2016, qui discute avec la Mairie de Paris sur la nécessité d’initier une MLC (monnaie locale complémentaire) pour la capitale. Lucas Rochette-Berlon, son président explique que « c’est un engagement au quotidien qui permet aux citoyens de reprendre la main sur le pouvoir économique, qui tend à s’échapper avec la mondialisation. » A lire : Pour changer l’économie, en France et dans le Monde ils relocalisent la monnaie. A Montpellier, un distributeur de bitcoins a été installé dans les locaux de la Chambre des propriétaires de l’Hérault.

♦ #Insolite. Un habitant de Castelnau-le-Lez près de Montpellier a maquillé sa poubelle en radar pour obliger les automobilistes à lever le pied. La photo a fait le tour du Web.

#EconomieCollaborative

♦ Airbnb, BlaBlaCar et autres plates-formes collaboratives prospéraient en France sans véritable cadre fiscal. Cet essor économique a amené le fisc à définir de nouvelles règles fiscales pour ce secteur. Dans l’instruction publiée le 1er septembre, il est stipulé que « les revenus réalisés par les particuliers dans le cadre de leurs activités de toute nature sont en principe imposables, y compris les revenus de services rendus à d’autres particuliers avec lesquels ils ont été mis en relation par l’intermédiaire notamment de plates-formes collaboratives ».

♦ Revue de liens : – Pour Hugues Sibille, président du Labo de l’économie sociale et solidaire, « L’économie collaborative accroît les inégalités patrimoniales » ; – Pour la Commission européenne, le secteur des transports représente près de la moitié du chiffre d’affaires de l’économie collaborative ; – La France et Royaume-Uni sont des, eldorados pour l’économie collaborative.

image004Légende image. Originaire du Brésil, Lucas Levitan est un artiste qui se définit lui-même comme un« Photo Invader ». Il transforme les photos d’inconnus sur Instagram en cartoons. Voir son compte Instagram : @lucaslevitan.

#Télévision

♦ Le marché des chaînes d’information en continu s’étend en Europe et dans le monde. L’info en continu apparaît aujourd’hui comme un format incontournable dans le paysage médiatique. Avec Franceinfo, 4ème chaîne gratuite, la France devient un poids lourd européen aux côtés de l’Allemagne. Quelle offre pour quels publics ? A voir le tour du monde de l’info avec @franceculture. A lire aussi : La fabrication de l’actualité. Discussion entre Frédéric Worms et Laurent Guimier.

♦ Pour plaire aux jeunes, la chaîne Franceinfo adopte les codes de Snapchat et Facebook. Laurent Guimier, directeur de France Info, explique que « les jeunes sont devant leurs smartphones et ils veulent que l’info s’adapte à eux. Nous avons donc créé des formats capables d’exister sur les smartphones. Nous avons adopté les codes de Snapchat et de Facebook. En télé, cela fonctionne aussi. »

#Media

♦ Pour les médias qui visent les jeunes, l’application Snapchat est devenue incontournable. Depuis quelques mois, Les médias français se mettent en quatre pour séduire Snapchat pour être sur la version française de Discover qui doit prochainement ouvrir. A lire : Snapchat, l’appli que tous les géants du Web copient.

#SlowJournalisme

♦ Avec le passage au numérique, la presse est sous le diktat de l’infobésité. Les lecteurs sont pris au piège de ce tourbillon de l’info où l’émotion règne en maître et le journaliste est l’esclave des réseaux sociaux. Face à cette déferlante, un modèle est en train d’émerger, le slow journalism. Le site (@InaGlobal) revient sur les caractéristiques de ce journalisme qui prend son temps. A lire : « L’humain est encore qualifié pour juger de la valeur d’un article » par Marie-Catherine Beuth de News On Demand ; « L’information, c’est donner à représenter le monde ». par Patrick de Saint-Exupéry de la revue XXI.

#LiensVagabonds

♦ Le site Méta-Media, édite chaque semaine « Liens vagabonds old et new media ». Consulter ceux du 3 septembre 2016. A retenir cette semaine : – Les réseaux sociaux ont dépassé la TV pour les jeunes comme source de l’info ; –  – Pas d’objectivité de l’intelligence artificielle :elle est conçue par des humains ; – Comment les algorithmes pilotent notre vie. Retrouver la sélection des outils Méta-Media sur jTools.

Bonne semaine avec Régions.newS

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 septembre 2016

#TransformationNumerique

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Découvrir les 5 métiers de 2025. Ces métiers n’existent pas encore. En 2025, ils seront incontournables. The Future Laboratory et Microsoft viennent de publier une étude consacrée aux métiers du futur. Gros plan sur cinq d’entre eux. 65% des étudiants d’aujourd’hui auront un emploi qui n’existe pas encore. Face à ce constat, The Future Laboratory et Microsoft se sont demandés quels pourraient être ces emplois du futur. Cinq nouveaux métiers, les plus susceptibles de largement se démocratiser, sont particulièrement mis en avant : Designer d’habitats virtuels, Représentant légal de l’éthique technologique, Chroniqueur culturel numérique, Freelance biohacker et Créatif des données IoT. (@RSLNmag).

#Web

La CJUE prend le risque de casser Internet : un simple lien hypertexte peut être illégal. En 2014, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait jugé dans son arrêt Svensson qu’un lien hypertexte conduisant à une œuvre protégée par le droit d’auteur pouvait constituer une « mise à disposition » et un « acte de communication » de cette œuvre, souvent illégale sans l’autorisation de l’auteur. Mais il avait limité cette interprétation au cas spécifique où le lien en question permettait de contourner des mesures de restriction d’accès mises en place par un site internet, et donc de donner l’accès à l’œuvre à un « public nouveau » qui n’était pas prévu par l’auteur ou l’éditeur. Cette jurisprudence, qui a fait craindre pour la légalité de simples annuaires ou moteurs de recherche qui ne contrôlent pas ce qu’ils indexent, est désormais confirmée, précisée et étendue dans des contrées qui accentuent fortement les risques. (@Numerama).

#MediaSocial

Emily Bell : 15 considérations sur la mutation accélérée des medias et la place de Facebook. Rester media, rester rentable à l’âge des plateformes…Emily Bell, ex directrice de publication de The Guardian était récemment invitée par Humanitas à s’exprimer sur les mutations des medias  à l’âge de Facebook et des plateformes. Le titre de son intervention « Facebook mange le monde ».(@viuzfr)

#Fiscalite

Apple vs Union Européenne : Y aurait-il un bug dans la communication de la pomme ? C’est un duel titanesque qui s’est engagé depuis quelques jours entre Tim Cook, actuel PDG d’Apple et Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique européenne de la concurrence. Cette dernière a en effet requis une amende salée de 13 milliards d’euros envers la firme de Cupertino pour avoir un peu trop pris ses aises en matière d’exonération fiscale sur le Vieux Continent. L’emblématique marque a aussitôt donné de la voix et même mobilisé le gouvernement irlandais qui est au cœur du dispositif fiscal concoctée par Apple pour payer le moins possible de taxes en Europe. Sauf qu’au-delà du portefeuille qui admet mal devoir lâcher des liasses de billets, c’est également la réputation d’Apple qui est en ligne de mire. Analyse. (@olivcim sur @LinkedIn).

#CivicTech

Le numérique, un outil au service de la participation citoyenne. Face à l’essoufflement des partis politiques, la défiance vis-à-vis des élus et l’abstentionnisme des jeunes, les outils numériques apparaissent comme un élément de réponse. Ces dispositifs s’adressent à tous les décideurs qui considèrent, quelle que soit la taille de la collectivité, que le numérique offre des opportunités pour renouveler leur démocratie. Créer sa propre plateforme en ligne ou utiliser des applications existantes : chaque collectivité peut trouver une solution numérique à la mesure de ses objectifs. (@ClubTechniCites).

#Mobilite

Les applications mobiles représentent 50% du « temps digital ». En perte de vitesse depuis plusieurs années, l’ordinateur (fixe ou portable) représentent moins d’un tiers du temps passé sur le triptyque PC / Tablette / Mobile. La tablette n’aura pas réussi à s’imposer, puisque qu’elle ne représente que 11% du « temps digital ». Sur cet appareil, les applications sont beaucoup plus utilisées que la navigation web, tout comme sur mobile. Sur tablette, on passe 4,5 fois plus de temps sur les applications. L’ordre de grandeur est encore plus grand sur mobile : le temps passé sur les applications mobiles équivaut à plus de 7 fois le temps passé à naviguer sur Internet. La tendance est forte depuis le début de l’année 2015, où les applications mobiles ne représentaient que 40%. (@BlogModerateur).

#Travail

Comment le numérique va libérer le salarié. Julien Villeminot, Directeur chez Capgemini Consulting. « Parfois perçu comme une source de stress, voire un outil de contrôle, le numérique peut aussi « libérer » le salarié en le rendant plus autonome. Des organisations ont déjà transformé leur « expérience salarié » en proposant un cadre de travail « phygital » mariant harmonieusement les espaces de travail physiques et virtuels. » (@capgeminifrance).

L’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore. La moitié des emplois menacée par l’automatisation ? Le numérique détruit et crée des emplois, mais surtout en transforme. L’automatisation n’est pas qu’une question de technologie mais aussi d’acceptabilité sociale, d’organisation du travail, etc. Automatisation, robotisation, intelligence artificielle, les progrès du numérique annoncent-ils une grande vague de chômage technologique ? Pas si sûr. D’abord parce que l’homme conserve un avantage comparatif sur la machine, de telle sorte que tous les emplois ne sont pas automatisables, loin de là. Seuls 15 % des salariés français pourraient en l’espèce être remplacés par un robot aujourd’hui. Ensuite et surtout, parce que le contenu des métiers évolue avec le numérique dans un sens qui les rend paradoxalement moins automatisables. A lire : Note d’analyse 49 – L’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore. (@Strategie_Gouv).

#Crowdfunding

Pour Ulule, la communauté est le premier atout du crowdfunding. Cinq ans après son lancement, Ulule se positionne comme la première plateforme de crowdfunding européenne. Mathieu Maire du Poset, directeur général adjoint de la plateforme, nous a donné sa vision du crowdfunding dans un entretien en date du 24 janvier 2016. Aujourd’hui, ce Français qui fait partie des leaders européens du crowdfunding a annoncé avoir levé 5 millions d’euros pour son développement à l’international. (@Numerama).

#MediaSocial

Comment l’application Telegram a tout fait pour se mettre hors de portée des Etats. Un jour d’avril 2013, une escouade de policiers russes se présente devant la porte de l’appartement pétersbourgeois de Pavel Durov, jeune entrepreneur russe, fondateur et dirigeant du plus grand réseau social européen, Vkontakte. Officiellement, ils cherchent à en savoir plus sur une altercation avec un policier dans laquelle M. Durov est soupçonné d’être impliqué. Mais quatre mois auparavant, alors que le Kremlin tentait d’accroître son contrôle des réseaux sociaux, M. Durov avait refusé de fournir au FSB, les services russes de renseignement, des informations sur des manifestants anti-Poutine. Cherchant ouvertement la confrontation, il avait même posté sur Twitter une copie de la lettre des autorités, accompagnée d’une photographie d’un chien encapuchonné et langue pendante, l’emblème de Vkontakte. Les autorités françaises se retrouvent aujourd’hui confrontées au même problème de l’accès aux données avec Telegram, l’application de messagerie créée et dirigée par Pavel Durov. Très prisée des djihadistes, elle intéresse de près les enquêteurs français : « Aujourd’hui, Telegram ne fournit aucune information. Et je ne sais pas si les choses peuvent évoluer », a expliqué le procureur de Paris, François Molins, en marge de l’interview qu’il a accordée au Monde le 2 septembre. (@Pixelsfr).

#Psychologie

À l’ère numérique, renouer avec la solitude bienfaisante. La solitude offre de nombreux avantages. Elle permet d’agir et de penser en toute liberté, stimule la créativité et l’imagination. Elle enrichit également nos relations aux autres, en favorisant l’intimité et le sentiment d’empathie. Évidemment, la solitude n’est pas toujours vécue de façon positive. Pour certains, elle peut même mener à un sentiment d’isolation douloureux. Mais, de même que nous pouvons veiller au quotidien à ce que nous ingurgitons, il peut être bénéfique de prendre conscience de la quantité et de la qualité de solitude que nous expérimentons au jour le jour. Qu’il s’agisse d’une solitude délibérée ou de celle qui nous tombe dessus sans prévenir, les bénéfices potentiels sont les mêmes, mais en réalité, la solitude « subie » devient peu à peu une espèce en voie de disparition, en tous cas pour certains d’entre nous. En psychologie sociale, la solitude se définit traditionnellement comme le fait d’être physiquement seul, ou éventuellement entouré physiquement d’autres personnes avec lesquelles nous n’interagissons pas. Mais les temps changent, de même que les possibilités et les modalités d’être avec les autres. « Si un arbre tombe dans la forêt et que personne ne l’entend, est-ce que sa chute fait du bruit quand même ? » dit une vieille question philosophique. Après avoir exploré le thème de la solitude dans le cadre de mes recherches, j’ai élaboré une nouvelle version de la question : « Si un individu se retrouve seul dans la forêt tandis un arbre tombe, mais qu’il ne s’en rend pas compte parce qu’il est en train d’envoyer un texto, peut-on encore parler de solitude ? » (@FR_Conversation).

#Smart City

Entre réelles inventions et gadgets performants… La ville de demain ressemblera-t-elle à la mégapole cyberpunk de Blade Runner ou à la cité merveilleuse de « A la poursuite de demain » ? Avec la création d’éco-quartiers, le réaménagement de zones délaissées de leurs habitants et une replanification des déplacements urbains, les urbanistes travaillent à ce que la ville du futur offrent des conditions de vie meilleures que celle que nous connaissons aujourd’hui et ne se transforme pas en cauchemar pour ses habitants. Mais outre ces grands chantiers qui transforment la ville, de multiples innovations vont améliorer le quotidien des citadins. Tour d’horizon de ces innovations parfois modestes parfois grandioses ! (@latelier).

#Culture

Demain : Trois jours de créativité numérique. La créativité numérique s’octroie une place de choix lors du festival rennais de la création artistique et des nouvelles technologies, Maintenant. À côté des concerts et installations monumentales, trois jours de rencontres, conférences et workshops sont programmées dans la capitale bretonne. Au programme : interfaces sonores, cité créative et éducation au numérique. Plus long, plus intense, Maintenant, le festival de la créativité artistique contemporaine, revient du 7 au 16 octobre à Rennes pour une 16ème édition. Durant 10 jours, une centaine d’artistes investiront 25 lieux via un parcours urbain, des rendez-vous intimistes et des installations monumentales. (@lemagnumerique).

 

08 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 septembre 2016

#IntelligenceArtificielle

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Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle?  Avec l’appui d’une quinzaine d’experts, l’université de Stanford vient de publier sa vision des progrès de l’intelligence artificielle d’ici à 2030. Son étude réfute tout risque de danger pour l’humanité. Oui, l’intelligence artificielle (IA) va transformer le monde tel que nous le connaissons au cours des quinze prochaines années. Non, elle ne représente pas de menace pour l’humanité, et la vision à la « Terminator » d’un super-ordinateur devenu si puissant qu’il déciderait de supprimer les humains n’a aucune chance de se réaliser. Tel est le message qui ressort d’une passionnante étude publiée jeudi dernier par l’université de Stanford , sous le titre « Artificial Intelligence and Life in 2030 ». Ce document constitue la première pierre d’un travail très ambitieux, commencé en 2014 par l’une des plus prestigieuses universités américaines, située au coeur de la Silicon Valley : une étude académique d’une durée de cent ans , révisée tous les cinq ans, en explorant à la fois les avancées techniques de l’IA et ses implications sur la société. Une idée lancée au départ par Eric Horvitz, chercheur au laboratoire Microsoft Research de Redmond, à laquelle il a rallié une quinzaine de grands noms du secteur, dont Erik Brynjolfsson , professeur au MIT et coauteur du best-seller « Le Deuxième Age de la machine », Rodney Brooks, cofondateur d’iRobot et Rethink Robotics, ou Astro Teller , patron d’X, le laboratoire de projets avancés de Google. Ni alarmisme ni angélisme (@LesEchos).

#Sante

Prédire les risques de cancer du sein grâce à une intelligence artificielle. Des chercheurs du Houston Methodist Research Institute (Texas) ont développé une intelligence artificielle capable de prédire avec une grande précision les risques de cancer du sein, et ce avant même l’apparition de symptômes. Pour ce faire, le logiciel interprète les résultats de mammographies en les comparant avec des millions d’autres. Le diagnostic est alors délivré trente fois plus rapidement qu’avec les techniques traditionnelles et s’avère exact dans 99 % des cas, comme l’indique Wired. De même, l’utilisation de cette intelligence artificielle permettrait de réduire le nombre de biopsies, cet examen nécessaire mais envahissant étant inutile dans 20 % des cas. Dernier point : cette intelligence artificielle permet également un gain de temps de l’ordre de près de 500 heures aux radiologues, l’examen de cinquante radiographies représentant, pour deux cliniciens, 50 à 70 heures de travail, et seulement une poignée d’heures pour l’intelligence développée par les chercheurs. (@RSLNmag).

#Blockchain

Pour l’AMF, l’avenir est dans la blockchain réglementéeL’AMF, l’autorité publique indépendante, n’est pas seulement le gendarme des mouvements financiers, garant du respect de la réglementation. Avec l’essor des FinTech en France et en Europe, l’Autorité des marchés financiers est désormais sollicitée sur ce qu’elle décrit comme «un nouveau mode de distribution». Crowdfunding, prêts en peer-to-peer, blockchain, bots issus de l’intelligence artificielle…l’agence de l’État se tient prête à revoir la réglementation et à contrôler ces nouveaux échanges financiers sur Internet. Elle se dote pour cela de nouveaux outils. Pour l’heure elle a surtout eu à faire aux «robots advisors» sur le marché Forex.  Depuis l’été 2016, l’administration s’est ainsi dotée d’un nouveau directeur des FinTech, de l’innovation et de la compétitivité, suite aux rapprochements de deux divisions. Franck Guiader est celui qui doit emmener l’agence sur les enjeux de ces plateformes et sur des sujets telle que la blockchain qui, par nature, s’oppose à toute réglementation, à tout contrôle centralisé, à toutes autorités. «La blockchain pourrait remettre en cause des modèles économiques, mais aussi des modèles de régulation. (…) Nous sommes pour une blockchain réglementée : on garde un modèle ouvert et il faut créer des noeuds d’accès. En tant que régulateur, nous aurions accès à ces noeuds pour contrôler les données», présente le directeur. (@Frenchweb).

#FrenchTech

Le gouvernement prêt à pousser un label French Tech à BerlinIl aurait pu créer sa start-up à Paris ou Londres, mais Jérôme Feys a choisi Berlin. «  La ville m’a énormément plu », raconte le cofondateur de Vescape, qui commercialise depuis 2011 une application pour vélos d’appartement connectés. Avec son associé, il a comparé le coût de la vie des trois villes et Berlin, dont les loyers étaient encore très bon marché, s’est imposée. «  L’accès au financement était au moins aussi important », ajoute cet ancien élève de l’ESCP et de l’université Humboldt de Berlin, qui a obtenu une aide financière du gouvernement allemand. Si des centaines de Français sont venus travailler pour les grands noms de la scène tech berlinoise, à commencer par les filiales de l’incubateur Rocket Internet, une poignée d’entre eux ont décidé de fonder leur propre société dans la capitale allemande. Ensemble, ils se retrouvent déjà dans un réseau informel,French Digital Berlin, qui organise régulièrement des soirées à thème. «  J’avais été approché par le pendant londonien », se souvient Romain Bridon, qui gère le site d’annonces pour francophones Jobinberlin.com et a participé au lancement de cette plate-forme. (@LesEchos).

#EconomieCollaborative

Uber, Airbnb, Blablacar… à quoi tient le succès d’une plateforme numérique ? Si, jusqu’à présent, les plateformes numériques étaient l’apanage des Google, Apple, Facebook, puis des Airbnb et autres Uber, on voit désormais les entreprises traditionnelles chercher à récolter les fruits de cette transformation économique. Conscientes que ces plateformes peuvent être génératrices de forte croissance à l’avenir, les entreprises veulent leur part de gâteau, mais doivent parvenir à s’implanter dans un secteur ultra concurrentiel. L’étude du cabinet Accenture « Five Ways to Win with Digital Platforms » (Les 5 façons de réussir dans les plateformes numériques) consultée en avant première par La Tribune (elle sera présentée à Pékin dans le cadre du G20 des entrepreneurs le 8 septembre) analyse les différents facteurs de réussite de ces plateformes. Pour dresser sa liste des « best practices », Accenture a interrogé une cinquantaine d’experts, entrepreneurs (Alibaba, Anaxago, pour ne citer qu’eux) ou chercheurs dans 8 pays du G20, comme la France, l’Allemagne, le Canada, ou encore la Chine. (@LaTribune).

#FinTech

Les Français commencent à changer de religion à l’égard des acteurs non bancairesEt si, demain, votre fournisseur d’accès à Internet (FAI) était également votre banquier ? Ce scénario, qui semblait relever de la fiction il y a encore quelques années, est en passe de devenir une réalité, dans une certaine mesure du moins. L’opérateur de télécommunications Orange s’apprête en effet à lancer sa propre banque, au premier semestre 2017. Une offre qui répondra à une demande encore timide mais qui va croissant : selon l’Observatoire 2016 de l’image des banques, publié le 5 septembre par la Fédération bancaire française (FBF) et l’institut de sondages BVA, 16% des 1.058 Français interrogés se disent intéressés par la possibilité d’ouvrir un compte bancaire chez un fournisseur d’accès à Internet. Une proportion en hausse de 3 points par rapport à l’année précédente. Et même de 8 points au sein de la tranche des 18 -34 ans, plus du quart (26%) de cette population étant aujourd’hui encline à ouvrir un compte chez un FAI, contre 18% en 2015. (@LaTribune).

Le Japon s’initie enfin à la FinTech. Après deux années de travail préparatoire, la jeune pousse britannique TransferWise , spécialisée dans le transfert d’argent à l’international « peer to peer », a officiellement lancé mercredi ses services au Japon. « Nous espérons pouvoir prendre, d’ici deux ans, 5% du marché des transferts d’argent de particuliers à l’international », explique Taavet Hinrikus , le co-fondateur de la société, qui estime que le Japon est enfin prêt à accepter la révolution de la « FinTech ». « Ce marché était jusqu’ici protégé par les régulations. Mais il est mûr pour la disruption », confirme Emre Hidekazu Yuasa de Globis Capital Partners. (@LesEchos).

Un fonds indiciel de cryptomonnaies créé à LondresUne start-up londonienne a annoncé mercredi le lancement dans les prochaines semaines du premier fonds d’investissement collectif qui répliquera un indice de monnaies virtuelles comme le bitcoin. (@Challenges).

#Television

Rupert Murdoch investit 4 millions d’euros dans le service de streaming Molotov. Le réseau privé de télévision britannique Sky a apporté son soutien financier à Molotov, à hauteur de 4 millions d’euros. Détenu par Rupert Murdoch, le bouquet par satellite Sky a précisé que cet investissement s’inscrivait dans le cadre d’une augmentation de capital plus large. Les sommes levées par la startup française devraient lui servir à développer son service de streaming à l’international. Des partenariats avec des groupes privés comme Sky permettraient à Molotov de pouvoir diffuser leur contenu. D’autre part, Molotov possède des données sur les habitudes de consommation de ses utilisateurs, qui pourraient intéresser les réseaux comme Sky. (@bymaddyness).

#Internet

Inde : 730 millions d’utilisateurs d’Internet en 2020. En 2020, l’Inde comptera plus de 730 millions d’utilisateurs d’Internet, contre 400 millions aujourd’hui. Et 70% d’entre eux proviendront des zones rurales du pays, selon un rapport mené par Nasscom et Akamai Technologies, relayé par Business Standard. « En 2020, l’Internet aura pénétré plus en profondeur dans l’arrière-pays, stimulant la création d’avantage d’opportunités pour tout le monde. », a commenté R. Chandrashekhar, président de Nasscom. Selon le rapport, c’est en Inde que le marché Internet connaîtra la plus forte expansion, alors que le pays est déjà le deuxième en termes de nombre d’internautes, derrière la Chine. En 2020, un peu plus de la moitié de la population mondiale utilisera Internet, ce qui représentera quelques 4,170 milliards d’individus. Le rapport estime par ailleurs qu’en 2020, les Indiens se répartiront 702 millions de smartphones depuis lesquels ils feront en particulier leur shopping en ligne (70% des achats en ligne devraient s’y faire depuis des smartphones). Pour l’année financière 2016, la valeur du marché du e-commerce en Inde a été évaluée à 17 milliards de dollars. (@RSLNmag).

#PokemonGo

Un youtubeur russe risque 5 ans de prison pour avoir joué à Pokémon Go dans une église. En Russie, on ne rigole pas avec la religion et le youtubeur Ruslan Sokolovsky l’a un peu appris à ses dépens. Aujourd’hui, il risque une peine de 5 ans de prison, parce qu’il s’est filmé en train de jouer à Pokémon Go dans l’Église de Tous-les-Saints (Ekaterinbourg), il y a quelques semaines, lorsque la popularité du jeu mobile était à son apogée. Au lancement de Pokémon Go, des médias russes avaient déjà évoqué les possibles peines pour les joueurs qui seraient tentés de partir à la chasse aux Pokémons dans les églises. Mais Sokolovsky voulait vérifier si effectivement, un joueur pourrait être arrêté. « Comment peut-on offenser quelqu’un en entrant dans une église avec un smartphone ? », s’interroge-t-il au début de la vidéo, qui a depuis été vue par plus d’un million d’internautes. (@pressecitron).

#BigData

Le français Alkemics lève 20 millions d’euros. On le sait : la donnée est le pétrole du 21e siècle. Comprendre, maîtriser, gérer et partager les données pertinentes, que ce soit sur les clients ou sur les produits, est essentiel pour les entreprises en quête de productivité et d’amélioration du service client. Evidemment, le secteur de la grande consommation n’échappe pas au phénomène. Pour les consommateurs, pouvoir accéder en ligne aux données détaillées des produits paraît un service minimum. Mais pour les milliers de marques et les dizaines de distributeurs qui commercialisent 400.000 nouveaux produits tous les ans en France, c’est un défi considérable. Surtout qu’il faut transmettre les données de chaque produit à chaque distributeur. « Chaque nouveau produit complexifie la chaîne logistique de la marque et de ses partenaires distributeurs, ce qui complexifie aussi l’analyse des ventes et donc la capacité à identifier et à comprendre les comportements d’achats », explique Antoine Durieux. Positionnée sur ce marché porteur, sa startup, Alkemics, vient de le lever 20 millions d’euros en Série B auprès de grands fonds français (Senera Capital, Partech Ventures, SEB Alliance) et étrangers (le chinois Cathay Innovation, le londonien Index ventures). (@LaTribune).

07 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 septembre 2016

#Data

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Les GAFA et mes données personnelles: la belle démagogie réactionnaire. Par Paul-Louis Belletante, fondateur de la start-up Betterise Health Tech. « Un dimanche matin de rentrée. A la radio, un écrivain respecté. Son credo du moment? Les Google, Apple, Facebook, Amazon et autres Netflix sont de potentiels monstres totalitaires en puissance, pillant nos données sans nous demander notre avis, et pouvant nous faire perdre à court terme notre humanité. Notez que je suis d’accord sur un point. Il est sans doute du rôle des personnes médiatiques de porter à la connaissance des masses les risques que peut représenter l’hégémonie des géants américains sur nos données. Mais ! Informer, oui. Jouer sur les peurs, non. S’il est important de rester lucide sur les dangers d’une mauvaise utilisation de nos données, ce genre d’argumentation occasionne plus de dégâts qu’elle n’en prévient. Il est parfois trop facile de parler de technologies que peu de gens connaissent vraiment (les «big data») en remuant leurs peurs orwelliennes les plus enfouies, à coup de succession de phrases choc démagos (votre assurance va vous coûter plus cher si elle vous surveille sur Facebook), d’arguments de science-fiction quelque peu fantasmés (bientôt Amazon écrira des livres tout seul) ou autres citations venant «d’un haut responsable du renseignement français» (sic) qui lui a dit que «le monde courait à la catastrophe» (sic bis). » (@Frenchweb). Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

#SmartCity

La ville de demain ressemblera-t-elle à la mégapole cyberpunk de Blade Runner ou à la cité merveilleuse de « A la poursuite de demain » ? Avec la création d’éco-quartiers, le réaménagement de zones délaissées de leurs habitants et une replanification des déplacements urbains, les urbanistes travaillent à ce que la ville du futur offrent des conditions de vie meilleures que celle que nous connaissons aujourd’hui et ne se transforme pas en cauchemar pour ses habitants. Mais outre ces grands chantiers qui transforment la ville, de multiples innovations vont améliorer le quotidien des citadins. Tour d’horizon de ces innovations parfois modestes parfois grandioses ! (@latelier). A voir l’infographie : Les avantages à devenir une smartcity (@Datafloq).

« Le rôle déterminant de la donnée pour le futur de la ville intelligente ». Le développement des programmes de type Smart City n’exonère pas leurs concepteurs du débat grandissant sur l’utilisation des datas. Selon Emmanuel Mouton, CEO de Synox, vice-président de FrenchSouth.digital, la ville connectée doit se saisir de cet enjeu, et lancer toutes les expérimentations et toutes les coopérations nécessaires pour créer les conditions d’une acceptation par les habitants et futurs bénéficiaires. (@ObjectifLR).

Les nouvelles technologies rendent-elles les villes plus intelligentes ? Avec le numérique, est apparu le concept de smart city, traduit le plus souvent par ville intelligente. Un concept qui sous-entend des idées pas forcément opposées mais en tout cas différentes avec, d’une part, le développement de services ou leur réorganisation en utilisant les informations fournies par ces nouvelles technologies ; d’autre part, la possibilité d’associer ceux qui habitent les villes à la conception ou au fonctionnement de leur cadre de vie, avec des systèmes capables de favoriser la participation citoyenne. (@franceinter).

Comment la Smart city va tracer les contours de la chaîne de valeur de l’IoT. L’Internet des objets permet de «convertir le monde en data», selon Kevin Ashton, cofondateur de l’Auto-ID Center au MIT. Celui qui a fondé le Lab IoT au MIT, et est considéré comme le père de l‘Internet of Things, estime que c’est d’ailleurs le principal intérêt de ces nouvelles technologies qui permettent de «diminuer les pertes et d’augmenter l’efficacité», apprend-on dans une récente présentation réalisée par le Dr. Mazlan Abbas, CEO de REDtone IoT. (@frenchweb).

La Commission européenne veut impliquer les consommateurs. Chargée de l’élaboration de la politique et des actions sur la recherche de l’énergie non nucléaire à la Commission européenne, Magdalena-Andreea Strachinescu-Olteanu explique comment elle est chargée de promouvoir l’innovation dans le secteur énergétique, en soutenant la recherche mais aussi l’intégration de ces nouvelles technologies dans la vie réelle, c’est-à-dire les transports ou la distribution de l’énergie par exemple. Avec une ligne directrice : comment impliquer les consommateurs dans une gestion optimale de leur consommation. (@LaTribuneBdx).

Le futur de la mobilité urbaine en quatre tendances. En 2050, 70 % de la population mondiale vivra en ville : une formidable opportunité de développer une nouvelle démarche d’innovation urbaine. Urban data, engins volants, multimodalité, blockchain… le bureau de tendances et prospective Vitamin passe en revue les pratiques émergentes et innovations technologiques qui dessinent la mobilité urbaine de demain. (@INfluencialemag).

#MediaSocial

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Légende image. « Chaos Monkey » dépeint un univers dont les seigneurs se battent à coups de millions, de bluffs et de trahisons.

Hypocrisie, embrigadement, irresponsabilité : Facebook vu de l’intérieur. Dans un livre qui fait sensation, un ancien cadre dévoile les coulisses du géant du Web. Un grand déballage qui égratigne encore un peu plus l’image de la tech aux Etats-Unis. C’est le livre du moment dans la Silicon Valley. Et pour une fois ce n’est ni un récit merveillé des coups de génie des fondateurs-milliardaires ni un essai sur le changement de civilisation qui nous attend lorsque l’intelligence artificielle aura pris le pouvoir. Antonio García Martínez a écrit l’un des rares comptes rendus, vu de l’intérieur, du monde des géants de la tech. Son livre prétend être à la Silicon Valley ce que les fictions de Michael Lewis sont à Wall Street. La peinture d’un univers dont les seigneurs se battent à coups de millions, de bluffs et de trahisons. Diplômé de physique, le jeune ingénieur a fait ses classes chez Goldman Sachs, jusqu’à la crise de 2008. De New York, il est passé à San Francisco, où il a fondé Adgrock, une start-up de publicité numérique revendue à Twitter en 2011. (@pixelsfr).

#RealiteAugmentee

Entre « Pokémon Go » et « No Man’s Sky », le potentiel infini du jeu vidéoIl était difficile de les rater, et encore plus d’en épuiser l’écho et la richesse. Le succès mondial de Niantic, Pokémon Go, sorti en France le 24 juillet, et No Man’s Sky, jeu d’exploration spatiale soutenu par Sony et propulsé sur PC et PlayStation 4 le 12 août, ont été les deux vedettes médiatiques de l’été. A travers ces deux exemples, sortis par coïncidence la même année, c’est tout un art qui a pu faire étalage de sa richesse insoupçonnée. Les deux titres, radicalement différents, montrent en effet le potentiel vertigineux du jeu vidéo. L’un se déroule dans le monde réel, l’autre dans l’espace infini. Les Pokémons sont partout et n’importe où, ils ont la trivialité du quotidien pour abri. Ils se cachent dans votre rue, dans votre jardin, sur votre commode à chaussettes… Pokémon Go est aussi une invitation à sortir, marcher, quadriller les rues guidé par un GPS. Il invite à épuiser pas à pas le monde qui nous entoure et ses recoins – pour le faire sien, le transformer en terrain de jeu, à sa main.  (@pixelsfr).

#TransformationNumerique

Petite histoire de l’Influence, de la Longue Traîne à SnapchatAujourd’hui, on est tous habitués à poser directement la question sur Google, son moteur de suggestions affichant parfois même directement la réponse dans un menu déroulant. Mais souvent, on trouve des réponses à des questions que l’on ne se pose même pas : tout le monde parle de Stranger Things, c’est quoi ? Wow ! cette plage a l’air magnifique derrière ces pieds en éventail, je me la note ! Si l’on cherche l’avis d’un pair, on connaît tous également l’expérience de poser une question, ou de suivre des conversations sur le flux de commentaires d’un post Facebook, une vidéo YouTube, ou derrière un hashtag Twitter. Si l’on met de côté Quora, ou les sites d’avis spécialisés, l’espace conversationnel public est aujourd’hui davantage structuré en étant adossé à de la production de contenus. Ces derniers et les conversations attachées éveillent notre curiosité, nourrissent notre opinion, forgent nos décisions. Cette emprise possible sur notre comportement c’est l’influence, telle que les marques la recherchent depuis des années. L’influence agit sur la réputation d’un produit, d’un service ou d’une marque parce que le contenu émane de tiers, des pairs considérés davantage crédibles que la marque elle-même. (@INfluencialemag).

#Crowdfunding

Ulule lève 5 millions d’euros pour imposer son modèle de crowdfundingSix ans après sa création, Ulule opère sa première levée de fonds importante de 5 millions d’euros, réalisée aupès du fonds Citizen Capital, de l’assureur MAIF et du groupe BNP Paribas. Ce tour de table intervient trois ans après un financement en amorçage de 400 000 euros qui lui avait servi notamment à racheter une autre plateforme de crowdfunding. Alors que le marché du crowdfunding est occupé par de nombreux acteurs, Ulule, leader français et européen, revendique 1,2 million de membres et une collecte totale de 61 millions d’euros depuis sa création. En 2015, plus de 296 millions d’euros ont été collectés grâce au crowdfunding, soit 95% de plus qu’en 2014. Si le marché est immense, Ulule doit faire face aux poids lourds américains tel Kickstarter ou Indiegogo, et ceux, qui, pour capter la manne, se placent de plus en plus sur des niches (immobilier, financement PME, cagnottes…) (@frenchweb).

#Insolite

Il déguise sa poubelle en radar pour obliger les voitures à ralentir à Castelnau-le-Lez. L’image a fait le tour du web. Un habitant de Castelnau-le-Lez près de Montpellier a maquillé sa poubelle en radar pour obliger les automobilistes à lever le pied. Mais ce n’est pas le seul. Le sticker est en vente sur le net. et il existe d’autres poubelles didactiques de par le monde. (@F3Languedoc).

06 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 septembre 2016

#Ville

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Légende image : San Francisco détient le record du nombre de SDF dormant dehors par habitant, à deux pas des locaux de Twitter, d’Uber ou d’Airbnb au centre-ville. – David Butow/Redus-Réa

Silicon Valley, l’envers du décorLe coût de la vie a toujours été plus élevé en Californie que dans les autres Etats américains, rappelle Brian Uhler, l’auteur d’un récent rapport sur la crise du logement pour les députés californiens. « Le climat tempéré, la proximité de la mer et la richesse de la vie culturelle ont toujours fait de San Francisco et de Los Angeles des villes très attirantes. Mais l’écart de prix avec le reste du pays n’a cessé de se creuser au fil des années », explique-t-il. La raison ? Les entreprises high-tech recrutent à tour de bras, les autres secteurs suivent la cadence, mais la croissance en termes de logement, elle, est en berne. Alors que 450.000 emplois ont été créés dans la région entre 2010 et 2014, seuls 54.000 nouveaux logements ont été construits, selon Egon Terplan, responsable chez Spur, un think tank spécialiste de l’urbanisme dans la région. « Sur les dernières décennies, il n’y a guère qu’une poignée de villes comme Detroit, Cleveland ou Pittsburgh qui ont moins construit que San Francisco, mais ces villes n’ont pas du tout connu la même croissance économique », explique Brian Uhler. Une grande partie de la ville reste composée de maisons individuelles divisées en deux ou trois appartements et les immeubles en dehors du centre financier dépassent rarement quelques étages. Dans le même temps, le mode de vie des jeunes salariés a évolué. Fini les rêves de maison en banlieue avec femme, enfants, pelouse tondue au cordeau et SUV. Les Millennials, qui restent célibataires plus longtemps, veulent désormais vivre dans des métropoles « vibrantes », explique Sarah Karlinsky, responsable des politiques publiques chez Spur. A lire aussi : Confort, salaires mirobolants… comment les géants de la Silicon Valley attirent les talents et Face à la Silicon Valley, Big Apple attire de plus en plus les start-up françaises. (@LesEchos).

#IFA2016

L’IFA le salon berlinois de l’électronique accueille 1 823 marques venues présenter leurs innovations du 2 au 7 septembre. Les ventes mondiales d’appareils électroniques pour 2016 vont peser 814 milliards d’euros, d’après les chiffres de l’IFA. En 2015, le nombre d’unités vendues a, lui, atteint 486 millions dans le monde. Si les smartphones sont toujours attendus, les objets connectés et la réalité virtuelle s’imposent. Ciblant pour l’heure surtout les joueurs de jeux vidéo, la réalité virtuelle se trouve de plus en plus d’applications et de potentialités: tourisme, visionnage de concerts ou événements sportifs comme si on y était, vivre l’info au plus près, comme le New York Times qui propose désormais des vidéos en 3D. Face aux poids lourds du secteur, comment les marques françaises comptent-elles tirer leur épingle du jeu? Portrait de Sept entreprises françaises qui vont tenter de briller à l’IFA 2016.

A Berlin, la maison du futur tape déjà à la porte. Elle sera bardée d’écrans. Les objets seront partout connectés. La vitre de la bibliothèque se transformera en télévision HD, le four à micro-ondes intégré à la table de la cuisine… tantôt flippante, tantôt plus proche de nous, la maison du futur s’est donné un air de crédibilité. A lire : La Maison Numérique connectée Normande, un laboratoire grandeur nature, un lieu d’expérience des usages de demain à destination des constructeurs et des fabricants de produits connectés.

L’intelligence artificielle envahit le quotidien. Les smartphones ont été parmi les premiers objets connectés à s’être dotés de logiciels capables de comprendre le comportement de ses utilisateurs et de s’y adapter. Les assistants personnels peuvent nous rappeler de prendre notre train à l’heure, suggérer des réponses à nos mails, faire une recherche sur Internet pour répondre à nos questions.

#Robot

Quelle place pour les robots dans la société ? (Compte rendu de la huitième rencontre du cycle de débats « Mutations technologiques, mutations sociales » le 12 juillet 2016 à France Stratégie). Avoir un robot pour compagnon de vie, assistant thérapeutique ou surveillant n’est plus un sujet de science-fiction. Les « robots sociaux », programmés pour interagir avec l’homme en reproduisant des comportements affectifs, sont en passe d’intégrer nos écoles, nos hôpitaux et nos foyers. L’International Federation of Robotics prévoit qu’il s’en vendra  8 100 d’ici 2018 alors qu’ils ne sont apparus qu’il y a dix ans en tant qu’objet de recherche dans les universités et les laboratoires. Si l’intelligence artificielle n’en est encore qu’à ses débuts, l’ubiquité robotique et les enjeux attachés à la rupture technologique qui s’annonce, avec l’utilisation des données personnelles, posent néanmoins question. (@Strategie_Gouv).

#Fiscalite

L’Irlande appartient-elle encore aux Irlandais ou à Google? Devenue le paradis des multinationales américaines grâce à sa fiscalité ultra-allégée, l’Irlande a enregistré une croissance de 26,3 % en 2015 ! Une performance en réalité artificielle, et même suspecte, qui bénéficie d’abord à Google, à Microsoft et aux laboratoires pharmaceutiques d’outre-Atlantique. A lire aussi : –Entre l’Europe et les Gafa, c’est «je t’aime, moi non plus», – Apple : enfin, l’Union européenne se rebiffe ! et – Brexit, Irlande : la double gifle. (@Figaro_Economie).

#Telecoms

Les cinq dossiers chauds de la rentrée. Suppressions d’un tiers des emplois chez SFR, course à la (re)conquête d’abonnés pour Bouygues Telecom, implantation possible en Italie pour Free… le marché des télécoms est à nouveau sous pression. (@FigaroTech).

#Sante

Des « serious games » à l’hôpital. Les yeux rivés sur l’ordinateur, Louise (les prénoms ont été changés) fronce les sourcils. Sur son écran s’affichent deux combinaisons de paniers de basket remplis de ballons aux multiples couleurs. Combien de ballons faut-il déplacer pour passer d’une combinaison à l’autre ? Tel est le problème que la jeune femme s’échine à résoudre en augmentant le niveau de difficulté. Si Louise joue au basket à New York, ce n’est pas pour le plaisir. L’objectif : la restituer dans l’ordre le plus vite possible. Ainsi se déroule la onzième séance d’une série de trente prévue sur quatre mois à l’attention de patients atteints de problèmes cognitifs, souvent liés à des pathologies psychiatriques telles que la schizophrénie et l’autisme. Mémoire, planification, reconnaissance des émotions : des capacités sur lesquelles les patients travaillent dans le cadre de la méthode de remédiation cognitive Near. (@lemondefr).

#MediaSocial

Les néonazis plus actifs que l’Etat islamique sur Twitter, selon une étude américaine. « Aujourd’hui, les mouvements nationalistes blancs surpassent l’Etat islamique dans quasiment tous les indicateurs des réseaux sociaux, du nombre de followers au nombre de tweets par jour. » Après avoir étudié sur quatre ans des milliers de comptes Twitter de nationalistes blancs, néonazis et sympathisants de l’organisation Etat islamique (EI), les conclusions de J. M. Berger, chercheur à l’université George Washington, sont sans appel : le succès de l’EI sur ce réseau social est à relativiser au regard de l’influence grandissante des deux autres groupes extrémistes analysés. Selon cette étude publiée début septembre, les comptes néonazis rassemblent aujourd’hui 22 fois plus d’abonnés que les comptes djihadistes. Ils tweetent également deux fois plus que les sympathisants de l’EI, dont le rythme en 2016 est évalué à 5,7 tweets par jour. Le chercheur, qui participe à un programme consacré à l’extrémisme, souligne le boom impressionnant de la communauté des nationalistes blancs sur Twitter, dont le nombre d’abonnés a augmenté de plus de 600 % depuis 2012.. (@Pixelsfr).

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#Drone

En images : les drones ont investi les Champs-Elysées. La mairie de Paris a annoncé dimanche l’ouverture de deux sites : l’hippodrome de Longchamp et le parc de La Villette où seront autorisés un dimanche par mois les vols de drones de loisirs, à l’occasion du premier Paris Drones Festival. A lire : Vols de drones sur les Champs-Elysées, dimanche 4 septembre. (@France3Paris). A lire : « Quel avenir pour les drones ? » Rencontre avec Henri Seydoux, Pdg de Parrot. (@latribune).

#RealiteVirtuelle

Utiliser la réalité virtuelle pour changer notre vision de la société. Le déni de réalité est le point de départ et la conclusion du livre de Louis Chauvel « La spirale du déclassement, Essai sur la société des illusions ». Or, pour qui s’intéresse aux technologies, cette idée fait immanquablement à ce qu’on annonce comme le prochain Graal des technologies contemporaines, la réalité virtuelle. (@franceculture).

#RealiteAugmentee

Et si Pokémon Go était l’occasion de transmettre les bons réflexes à ses enfants ?  Pokémon Go est le phénomène de cet été sur les smartphones.Parmi les points positifs, il faut reconnaître que l’application réussit là où de nombreux parents, et même les professionnels, échouent régulièrement : elle parvient à faire sortir les enfants et adolescents de chez eux pour se promener, et cela plusieurs heures par jour ! Mais l’application s’est rapidement attirée une vague de critiques de toute part dans les médias. Si l’on peut supposer qu’une partie de ces critiques sont arrivées de façon un peu opportuniste, force est de reconnaître que l’utilisation de Pokémon Go engendre parfois des comportements irresponsables. (@LesEchos).

05 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 septembre 2016

#CyberSecurite

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Le gouvernement de Singapour ne veut plus que ses fonctionnaires accèdent à Internet. Couper l’accès au réseau pour mieux sécuriser les données et les infrastructures. Face à la prolifération des attaques informatiques, Singapour a décidé d’employer les grands moyens concernant les services de l’Etat, et ce dès mai 2017. Si les hackers devraient avoir plus de difficultés à pirater le réseau ou à récupérer des données, les fonctionnaires se retrouveront pour leur part, coupés du web. (@RSLNmag). Légende image : Singapore, David Russo via Flickr CC BY 2.0

#Televison

Le marché des chaînes d’information en continu s’étend en Europe et dans le monde. Elles s’appellent CNN, BBC, Euronews, Al Jazeera ou encore France 24. Elles sont regardées par des millions de personnes dans toutes les régions du globe. Les chaînes d’information en continu : quelle offre pour quels publics ? Tour du monde de l’info. L’info en continu apparaît aujourd’hui comme un format incontournable dans le paysage médiatique. Avec cette quatrième chaîne gratuite, la France devient un poids lourd européen aux côtés de l’Allemagne, qui elle aussi, en compte quatre. L’Italie et l’Angleterre ne disposent que de deux chaînes du genre. L’Espagne et la Norvège, une seule. Il faut également savoir que dans les Balkans, les réseaux payants Al Jazeera et N1 (partenaire de CNN International) diffusent les programmes dans les langues locales : en Serbie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. A lire aussi : La fabrication de l’actualité. Frédéric Worms discute avec Laurent Guimier, directeur de France Info sur « l’actualité », qui n’est jamais événement brut, mais d’emblée commentaire, cadre, signification, et le lieu d’enjeux multiples. (@franceculture).

Pour plaire aux jeunes, la chaîne Franceinfo adopte les codes de Snapchat et Facebook. Germain Dagognet, directeur adjoint de l’information de France Télévisions, et Laurent Guimier, directeur de France Info, sont les invités du «Buzz TDF-Le Figaro». Ils sont les pères de la chaîne d’info publique. Ils en décryptent les mécanismes. Laurent Guimier : « Les jeunes sont devant leurs smartphones et ils veulent que l’info s’adapte à eux. Nous avons donc créé des formats capables d’exister sur les smartphones. Nous avons adopté les codes de Snapchat et de Facebook. En télé, cela fonctionne aussi. » (@Figaro_Economie).

franceinfo fait sa météo en gifs ! Et dans ces premières heures de franceinfo:, les téléspectateurs ont pu découvrir une météo un peu particulière, signée Adrien Rohard. En effet, en lieu et place du traditionnel exercice du présentateur devant sa carte, c’est un bulletin tout en images qui a été proposé. Aucun commentaire oral, uniquement du texte : des explications mais aussi… des blagues et des gifs. (@puremedias).

#SlowJournalisme

Quand les médias changent de rythme. Avec le passage au numérique à la fin du XXe siècle, la presse s’est mise à produire toujours plus de contenus, brouillant la compréhension du lecteur. Face à cette déferlante, un modèle alternatif a émergé, le slow journalism. Quelles sont les caractéristiques de ce type de média ? Sur Facebook et Twitter, le fil d’actualité n’en finit pas de s’étoffer, relayant des informations souvent redondantes. Le passage au numérique de l’information a accéléré les processus de production et de consommation du savoir, complexifiant la compréhension des événements. Une étude conjointe de l’Université de Columbia et de l’Inria montre que près de 60 % des personnes partagent des articles sur les réseaux sociaux sans les avoir lus, illustrant une forme de désintérêt des lecteurs pour cette inflation informationnelle. Pourtant, des solutions existent pour s’informer avec mesure. A lire : « L’humain est encore qualifié pour juger de la valeur d’un article ». La journaliste Marie-Catherine Beuth a lancé News On Demand, une application mobile pour aider les utilisateurs à s’orienter dans l’océan des informations. Retour d’expérience ; – « L’information, c’est donner à représenter le monde ». Il y a bientôt dix ans, alors que le web semblait la seule alternative crédible pour la presse, Patrick de Saint-Exupéry a lancé XXI. La revue papier trimestrielle, pionnière du mouvement slow journalism, est née avec une idée cardinale : revenir aux fondamentaux de la narration. (@InaGlobal).

Règne de l’émotion, erreurs… Les risques du trop-plein d’infos. Lecteurs pris au piège du tourbillon de l’info, journalistes débordés par les réseaux sociaux, nous sommes tous confrontés à la surenchère de la réactivité. Le terme d' »infobésité » revêt de nombreuses facettes. (@teleobs).

#EconomieCollaborative

Économie collaborative, les nouvelles règles fiscalesJusqu’ici, Airbnb, BlaBlaCar et autres plates-formes collaboratives prospéraient en France sans véritable cadre fiscal. Airbnb avait bien fait l’objet de réglementations spécifiques mais le secteur en général baignait dans un flou juridique.L’essor de ce secteur de l’économie a fini par amener l’administration à se pencher sur le sujet. Dans une instruction publiée le 1er septembre, le fisc répond, pour la première fois de façon unifiée, aux questions que peuvent se poser les utilisateurs de ces sites. Il stipule que « les revenus réalisés par les particuliers dans le cadre de leurs activités de toute nature sont en principe imposables, y compris les revenus de services rendus à d’autres particuliers avec lesquels ils ont été mis en relation par l’intermédiaire notamment de plates-formes collaboratives ». (@LaCroix).

« L’économie collaborative accroît les inégalités patrimoniales ». Pour Hugues Sibille, président du Labo de l’économie sociale et solidaire, « la finalité de Blablacar, c’est de gagner de l’argent, le plus vite possible ». Face à cette logique, il défend de nouvelles formes d’organisation, où la communauté aurait vraiment le pouvoir. (@rue89).

Le transport, moteur de l’économie collaborative ? D’après cette enquête réalisée à partir d’une étude commanditée par la Commission européenne, le chiffre d’affaires généré par les entreprises de l’ensemble de ces secteurs dépassera les 80 milliards d’euros d’ici dix ans, quand il tourne autour de 36 milliards aujourd’hui. Si les projections des experts sont exactes, le chiffre d’affaires augmenterait ainsi de 35% par an -soit dix fois plus vite que l’ensemble de l’économie-, tandis qu’il ne croît pour l’instant que de 4% par an. Dans le détail, le secteur des transports (dont la plateforme de covoiturage Blablacar par exemple) représente actuellement près de la moitié du chiffre d’affaires de l’économie collaborative, à hauteur de 1,7 milliard d’euros. (@latribune).

France et Royaume-Uni, eldorado des Blablacar, Uber et AirbnbEt leur nouvelle étude tord le cou aux préjugés. La France aurait « un environnement réglementaire favorable » et fait bien figure de leader en nombre de start-ups créées dans le secteur de l’économie collaborative. L’Hexagone se partage le titre de champion avec le Royaume-Uni. En février dernier, le député PS Pascal Terrasse avait d’ailleurs remis au Premier ministre un rapport contenant une vingtaine de propositions pour encadrer et développer cette nouvelle économie – dont la création d’un espace de notation des plateformes. (@LesEchos).

#Youtube

Comment fonctionnent les agences qui gèrent les YouTubeurs« Je ne sais même pas comment l’expliquer, c’est très perturbant, c’est une agence qui gère les YouTubeurs. » Ces mots sont ceux du YouTubeur star Cyprien (presque 9,5 millions d’abonnés). Il y a quelques mois, lors de l’enregistrement d’une émission du podcast Studio404 (auquel participe l’une des journalistes de Slate.fr), il accepte de répondre aux questions alors qu’il se fait habituellement rare dans les médias. L’occasion d’en savoir plus sur cet univers qui, au fond, reste bien mystérieux et entretient beaucoup de mythes, surtout financiers. Lorsque l’un des chroniqueurs lui demande d’expliquer ce que sont les mystérieux «multi-channel networks», ou MCN, qui aident à gérer leur carrière, après avoir blagué rapidement, Cyprien hésite en formulant cette réponse. (@slatefr).

#Nano

La révolution des nanotechnologies. Série de trois documentaires qui appréhende le développement des nanotechnologies, les changements qu’elles vont entraîner dans nos vies et les choix auxquels elles pourraient nous confronter. A voir : le meilleur des mondes ?, vers une planète plus verte et l’homme amélioré ? (@latribune).

La « quatrième révolution industrielle » est-elle à nos portes? Après la machine à vapeur, l’électricité et l’informatique, les nanotechnologies et l’intelligence artificielle pourraient bien être à l’origine d’une « quatrième révolution industrielle ». C’est du moins l’expression utilisée par le président du Forum économique mondial de Davos, Klaus Schwab. Mais qu’est-ce qui différencie cette nouvelle révolution à celle de l’informatique? « Si on préfère parler de quatrième révolution, selon M. Schwab, c’est que les changements en cours ne sont plus une continuité, mais une rupture », explique le chroniqueur Martin Lessard. (@iciradiocanada).

Personne n’en parle, mais les nanotechnologies envahissent le monde. C’est un des phénomènes les plus secrets de l’époque : les nanotechnologies sont en train d’envahir le quotidien. Reporterre a mené l’enquête sur cette invasion que cachent les gouvernements et l’industrie. (@Reporterre).

La nanotechnologie sera-t-elle la botte secrète qui permet de vaincre la faim sur une planète en pleine explosion démographique ? L’agriculteur de demain sera celui qui comprendra mieux ce qu’il a sous les pieds, qui saura stimuler des fonctions naturelles comme la fixation d’azote, de phosphore ou de carbone, ou la lutte contre les moisissures et qui gérera de façon dynamique et efficace les équilibres entre les plantes qu’il désire produire et les autres plantes et insectes. De ce point de vue il n’est pas exclu que des solutions nanotechnologiques permettent d’accélérer cette stimulation. (@atlantico_fr).