28 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009..

xLégende image.  Les GAFA et mes données personnelles: la belle démagogie réactionnaire. Par Paul-Louis Belletante, fondateur de la startup Betterise Health Tech (@Frenchweb). Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

#PresidentielleUS

Facebook et Snapchat au coeur des débats. Streaming live, data, questions des internautes, les réseaux sociaux vont prendre une part active aux débats opposant les deux candidats en lice. Du jamais vu. On attend de voir si la France saura s’inspirer d’un tel dispositif pour sa présidentielle de 2017. (@BFM_HighTech).

Facebook, l’autre terrain où s’affrontent Trump et Clinton. Selon le Pew Research Center, les deux tiers des Américains s’informent désormais sur les réseaux sociaux, contre moins de la moitié il y a quatre ans. Pour l’écrasante majorité d’entre eux, Facebook est l’outil de prédilection. Mais ce qui était en 2012 un moyen pour les candidats de cibler plus efficacement les électeurs est devenu, quatre ans plus tard, une terre de campagne en tant que telle, avec ses débats, son public et sa propre actualité, alimentée par une profusion de pages de propagande conçues exclusivement pour elle. Baptisées « Occupy Democrats », « Make America Great » ou « The Angry Patriot », elles prospèrent sur la théorie du complot avec quelques thèmes de prédilection : les mensonges prétendus d’Hillary, la progression de l’Etat islamique, le mouvement Black Lives Matter (supposé raciste) ou les manoeuvres démocrates destinées à étouffer Bernie Sanders. Certaines rivalisent sans difficulté avec les médias traditionnels : la page d’obédience démocrate « The Other 98 % » affiche plus de 2,7 millions d’abonnés, tandis que la républicaine « RightAlerts » en compte près de 1,5 million, soit autant que la chaîne de télévision MSNBC. (@LesEchos).

La sale présidentielle de Facebook. La course à la Maison Blanche sera-t-elle la plus sale et la plus honteuse de l’Histoire des Etats-Unis ? Et quelle est la responsabilité des médias et plus encore, et plus neuf, des réseaux sociaux dans cette descente aux enfers démocratiques ? Deux (très) longs articles, l’un du New York Times, l’autre d’un éminent penseur des nouvelles technologies de l’information, Jeff Jarvis, tirent en même temps la chevillette: le premier s’alarme de la toxicité démagogique deFacebook, le second de celle de la course à l’audience, tous genres confondus. (@LExpress).

#MediaSocial

Comment Facebook peut influencer votre vote en 2017. En 2016, plus d’un Français sur troisse connecte chaque jour sur Facebook. Le réseau social est devenu une porte d’entrée vers l’information, selon l’institut Reuters d’étude du journalisme. Depuis dix ans, Facebook peaufine son algorithme de gestion. Que se passerait-il, alors, si on utilisait les modifications de l’algorithme pour orienter les utilisateurs dans un sens ou dans l’autre ? « Facebook a créé son propre monde, analyse l’avocat spécialisé en droit informatique Bernard Lamon. Cela a une conséquence : à l’heure actuelle, Facebook n’a aucune obligation de transparence. Il n’existe pas d’endroit où il serait gravé que quiconque informe le peuple – de manière automatisée ou non – serait tenu à une obligation d’objectivité. » Un journaliste sur Quartz résumait ainsi la situation : « fil d’actualités Facebook biaisé peut potentiellement avoir un impact beaucoup plus large qu’un média biaisé, car les gens supposent qu’une plateforme comme Facebook a un traitement impartial et objectif ». A lire aussi : Facebook va-t-il changer la campagne présidentielle 2017 ? (@leJDD).

#Internet

La régulation d’Internet vue par Hillary Clinton et Donald Trump. Une partie du débat entre les deux candidats à la Maison Blanche a été consacrée à leur programme concernant le contrôle d’Internet. Dans la nuit du 26 septembre, au cours du débat opposant la candidate démocrate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, à son adversaire républicain, Donald Trump, une partie des discussions a porté sur les piratages qui ont émaillé, cet été, la campagne électorale. Après le piratage du Comité national démocrate, attribué par des experts et le camp Clinton à des pirates russes, plusieurs attaques ont visé des sites gouvernementaux. Interrogés sur ce sujet, les deux candidats ont livré des éléments de leur programme sur leur vision d’une régulation d’Internet. En prenant quelques arrangements avec la vérité. (@pixelsfr).

#EmTech

Bonne nouvelle pour Toulouse et les acteurs du numérique ! La conférence internationale Emtechorganisé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), revient cette année en France et sera de nouveau organisée dans la ville rose. C’est l’un des plus grands rendez-vous international sur les technologies émergentes. Durant deux jours, des experts du monde entier « seront au rendez-vous pour présenter, débattre et découvrir les dernières technologies en matière de hightech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative » explique le communiqué de presse. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy). A lire aussi : Les temps forts d’Emtech France (@LaTribuneTlse).

#Transport

Pour ses voitures connectées, Renault-Nissan se branche avec MicrosoftA quelques jours de l’ouverture du Salon de l’Automobile de Paris,l’alliance Renault-Nissan continue de préparer l’avenir. Le groupe vient de signer un accord « mondial » et « pluriannuel » avec Microsoft visant à aboutir à de « futurs services connectés pour les véhicules reposant sur Microsoft Azure, l’une des offres de cloud (informatique dématérialisée, NDLR) intelligent de Microsoft », a indiqué le tandem franco-japonais dans un communiqué. Le partenariat avec la firme de Redmond (Etat de Washington) aboutira à des services d’information-divertissement et de localisation, qui se déclineront sous plusieurs formes. (@Lexpansion).

En 2017, la ville d’Amsterdam accueillera les premiers bateaux autonomes d’Europe. Après les métros ou encore les voitures, ce sont maintenant les bateaux qui gagnent en autonomie. Né d’une collaboration entre le MIT de Boston, l’institut AMS, l’Université de Delft (Pays-Bas) et l’Université de Wageningen (Pays-Bas), le projet Roboat consiste à déployer une flotte de bateaux totalement autonomes. Le lancement venant tout juste d’être annoncé, des prototypes devraient être déployés sur les canaux de la ville d’Amsterdam au cours des cinq prochaines années. Comme nous l’avons dit plus haut, les Roboat sont des bateaux qui se conduisent seuls, sans conducteur. L’un des objectifs du projet est de pouvoir transporter de la marchandise et des personnes en toute quiétude. Plus que de simple bateaux, ces véhicules pourront se regrouper afin de former des infrastructures temporaires telles que des ponts ou des scènes éphémères, qui se déferont une fois qu’ils ne sont plus utiles pour redevenir des bateaux. (@DailyGeekShow).

#Sante

Microsoft prétend pouvoir bientôt traiter les cancers comme des « virus informatiquesL’équipe de « computation biologique » réunie à Cambridge par Microsoft, composée de 150 scientifiques et ingénieurs informatique, travaille à fabriquer de minuscules ordinateurs destinés à être intégrés à des cellules vivantes. Ces dernières pourraient ainsi être manipulées comme n’importe quel système d’exploitation informatique et « reprogrammer » en cas de besoin, afin de les assainir, les cellules potentiellement infectées. Pour l’instant, les experts sont parvenus à développer un logiciel qui reproduit le modèle d’une cellule saine. Pour Andrew Philips, à la tête du groupe de computation et interrogé par The Telegraph, si « tout ceci est du long terme, il sera techniquement possible d’ici cinq ou dix ans de faire un système moléculaire intelligent qui puisse détecter la maladie ». (@latribune).

Google utilise DeepMind pour mieux soigner les cancers de la tête et du couDeepMind est une branche de Google spécialisée dans l’intelligence artificielle. L’objectif principal de la filiale est de repousser les limites de cette technologie. Pour accomplir cette noble tâche, elle ne fait pas que battre des joueurs de Go, elle s’investit dans le secteur médical et dans la prévention de maladies graves. À cet effet, DeepMind a conclu un accord avec le département de radiothérapie du centre hospitalier universitaire  de Londres (UCLH). (@Numerama).

Mark et Chan Zuckerberg vont investir 3 milliards de dollars dans la recherche médicaleAccompagné de Chan Zuckerberg, son épouse, il a annoncé que leur association Chan Zuckerberg Initiative comptait investir trois milliards de dollars sur les dix prochaines années. Chan, elle-même pédiatre, a ainsi expliqué qu’un tel apport financier visera à « guérir, prévenir et gérer » toutes les maladies d’ici la fin du siècle. « En investissant dans la science aujourd’hui, nous espérons construire un avenir dans lequel tous nos enfants pourront vivre longtemps et épanouis », a affirmé Chan Zuckerberg. La jeune femme a expliqué que l’objectif ne visait pas à éliminer l’intégralité des pathologies mais à investir dans la recherche pour faire en sorte que toutes les maladies contemporaines puissent être guéries. (@MashableFR).

#Journalisme

Le quotidien du journaliste avec les réseaux sociauxAudience, veille, production de contenus… Comment les médias sociaux ont bouleversé la manière de travailler des journalistes ? Réponse en infographie avec Cision et l’Université Canterbury Christ Church. Entre les réseaux sociaux et les journalistes, l’idylle dure depuis quelques années déjà, et on ne voit pas comment la belle histoire pourrait prendre fin un jour. Ils sont en effet 56% à ne plus pouvoir s’en passer et 91% l’utilisent quotidiennement dans le cadre de leur activité professionnelle. Tout d’abord, au niveau de l’utilisation des médias sociaux, les journalistes apprivoisent peu-à-peu « la bête » et rationalisent leur temps passé.  : Mais des antagonismes subsistent encore. Si 65% affirment que les réseaux sociaux ont profondément changé leur métier, l’analyse et la réflexion sont souvent bousculées par la notion de rapidité, à savoir produire encore et toujours plus de contenu quitte à perdre en qualité. Conséquence directe ? Une tempête éditoriale qui frise l’overdose et qui a un impact non négligeable pour les marques : « S’ils souhaitent que leurs marques figurent parmi les heureuses élues, les marketeurs doivent inverser la tendance du sacro-saint principe quantitatif au profit du qualitatif, c’est-à-dire des contenus moins réguliers mais plus impactants », expliquait Jeff Pundyk, vice-président senior de la division Global Integrated Content Solutions au sein du groupeThe Economist. (@INfluencialemag).

#Media

Comment la démocratie a permis le développement des médias taïwanais. À Taïwan, la libéralisation du régime, couplée à l’essor économique de l’île, a dynamisé le secteur des médias. (@InaGlobal).

#Religion

Au Japon, Amazon uberise les moines bouddhistes. Les cérémonies funéraires traditionnelles et religieuses sont en train d’être « disruptées » par l’économie numérique, d’après le New York Times. C’est au Japon que le phénomène émerge. Le géant du e-commerce Amazon a mis en place un partenariat avec une start-up qui propose le service «Obo-san bin», littéralement livraison de moine. Le service se commande sur Amazon exactement de la même manière qu’une machine à jus ou une paire de baskets, et est utilisé par les Japonais qui recherchent un moine pour une cérémonie funéraire. (@slatefr).