25 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 septembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

L’e-commerce devient m-commerce: app ou pas app? L’avenir du e-commerce s’écrit avec un m, qui veut dire mobile. Mais quelle est la bonne stratégie pour capter les mobinautes : application, site mobile, ou les deux ? Eldorado annoncé pour les e-commerçants, la vente via smartphone n’a pas encore totalement décollé en France. Mais ça ne devrait pas durer: ce n’est plus sur ordinateur que les Français passent l’essentiel de leur temps online. Et aux Etats-Unis, ce sont même les applications mobiles qui se taillent désormais la part du lion. Comment les cyber-marchands doivent-ils s’adapter à cette nouvelle donne? L’éclairage de Renaud Menerat, président de l’agence de création d’interfaces mobiles UserADgents et de la Mobile Marketing Association France. (@Lexpansion).

#TransformationNumerique

La communication, à l’origine de la prochaine révolution. Depuis quelques siècles, le monde a connu plusieurs révolutions intellectuelles contre diverses formes d’oppression. Les révolutions naissent dans l’esprit humain et se répandent – parfois presque partout sur la planète – non par la guerre (dont les causes sont généralement multiples), mais par le langage et les moyens de communication. Et contrairement aux causes des guerres, les idées sur lesquelles elles reposent ne sont pas contestées. Je pense que la prochaine révolution de ce type, probablement au cours de ce siècle, s’en prendra aux conséquences de notre lieu de naissance sur notre niveau de vie. Elle cherchera à redresser l’injustice qui fait que nous vivons plus ou moins bien selon que nous sommes nés dans un pays riche ou dans un pays pauvre. De plus en plus de gens travaillent pour les multinationales et rencontrent ainsi nombre de personnes qui vivent ailleurs, et prennent ainsi conscience de cette injustice. (@latribune).

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La transformation « digitale » est une erreur. Croire que le digital est une baguette magique qui va vous rendre, cool, moderne, plus profitable… est une erreur profonde de compréhension. Oui le digital est inévitable mais pas tant parce que les technologies doivent être adoptées que parce que le monde a changé. Le risque évidemment c’est de faire du « digital washing ». De faire de l’innovation pour l’innovation. Sans vraiment se soucier in fine du but premier, c’est à dire de rendre service aux consommateurs dans un monde transformé. La réalité est que la transformation technologique est un outil au service d’une transformation plus importante de la société. Les consommateurs ont changé, ils ont des usages, des attentes, une compréhension du monde et plus spécifiquement du marketing qui a changé. (@frenchweb). Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

#Cinema

Morgane : une nouvelle bande-annonce créée par une intelligence artificielle. Mercredi 31 août, Century Fox a dévoilé un nouveau trailer pour son film d’horreur/thriller, qui sortira le 28 septembre. Sa spécificité? Il a été réalisé par une intelligence artificielle. Il faut dire que Morgan parle justement d’intelligence artificielle, c’est pour cela que la Fox a voulu nouer un partenariat avec IBM afin de réaliser cette bande-annonce un peu particulière, que vous pouvez découvrir ci-dessus. Les équipes d’IBM ont nourri l’algorithme avec 100 bandes-annonces de films d’horreur. Watson a ensuite divisé chaque scène pour les identifier via une analyse visuelle (objets et personnes présents). Une émotion (peur, tendresse, tristesse, etc) était assignée à chaque scène. De même, une analyse audio des sons ambiants, mais également de la composition (point de vue de la caméra) a été réalisée. (@LeHuffPost).

#IntelligenceArtificielle

Google ouvre le code de son outil de description d’images. Google, comme bien d’autres sociétés, exploite depuis longtemps l’intelligence artificielle dans de nombreux secteurs (voir cette actualité par exemple). Il y a un peu plus d’un an, le géant du Net publiait sous licence Apache 2.0 son moteur d’apprentissage profond TensorFlow. Aujourd’hui, il propose un nouveau modèle open source pour ce dernier : Show and Tell, sous-système de sous-titrage automatique des images. Il s’agit de la troisième itération de son service lancé pour la première fois en 2014, maintenant disponible dans ce dépôt GitHub. (@nextinpact).

Bienvenue aux algorithmes qui décodent les gestes humains. Edward Sapir, le célèbre linguiste et anthropologue disparu en 1939, avait écrit : « Nous réagissons aux signaux corporels (…) en accord avec un code secret et sophistiqué qui n’est écrit nulle part, n’est connu de personne mais est compris par tous. » Aujourd’hui, un chercheur essaie d’écrire le code semble-t-il universel de la communication non verbale. Ehsan Hoque, de l’université de Rochester dans l’État de New York, est un spécialiste de l’informatique affective, qui s’intéresse au rôle de l’émotion dans les interactions entre humains et ordinateurs. Il a mis au point un “assistant de conversation” robotique. Son programme scanne les gestes des mains, les contacts entre les regards, les hochements de tête, les expressions faciales et les silences. Il produit un rapport sur l’amabilité, l’intonation et, par exemple, l’utilisation à répétition de certains mots. Lissa, « l’assistante interactive en compétentes sociales », a l’apparence d’un avatar humanoïde. Elle se nourrit des réponses de personnes réelles qui ont évalué les styles d’élocution des locuteurs. Ces informations sont transmises à la machine pour que le processus de décodage soit plus automatisé, et donc plus rapide. (@LeNouvelEco).

#RealiteVirtuelle

Immersion, engagement, 360°, VR/AR ont dominé l’ONA16 à Denver. Par Hervé Brusini, Direction de l’information, France Télévisions : Cela commençait fort, et n’allait pas s’arrêter. La caisse du taxi mexicain qui me conduisait vers la 16ème assemblée de l’ONA (Online News Association) résonnait aux accents d’une salsa poussée à fond. Le chauffeur mélomane écoutait et … regardait (!) son concert sur l’iPhone fixé près du volant. A côté, une tablette semblait servir à la comptabilité de l’entreprise et un dernier écran assurait les relations en temps réel avec le patron. Lire la suite sur le site de @Metamedia.

#FrenchTech

La French Tech se prépare au CES, les fabricants de PC doivent évoluer, les jeunes dédaignent les grands groupes. Cette semaine digitale a été marquée par la sélection par Business France des 28 start-up de la French Tech qui partiront montrer leurs talents au CES 2017, en janvier. Pendant ce temps-là, les fabricants de PCs sont à la croisée des chemins, et doivent évoluer ou mourir. Toujours en France, la start-up Spinali a lancé à New-York un gamme de jeans connectés. Côté recrutement, les jeunes talents ne se laissent pas facilement attirés par les grands groupes et leurs préfèrent les start-ups prometteuses. Une étude exclusive révèle par ailleurs les pratiques des entreprises françaises en matière d’outils collaboratifs et de mobilité. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

Qui est Chris Cox, le geek qui tire les ficelles de Facebook ? C’était il y a seulement onze ans, pourtant, le monde virtuel était très différent de celui d’aujourd’hui. Un jeune homme de 20 ans, Chris Cox, étudiait l’intelligence artificielle à Stanford, une des plus prestigieuses universités mondiales, au cœur de la Silicon Valley. Il se demandait comment nous, les humains, allions communiquer plus facilement grâce aux ordinateurs et rêvait d’épater Steve Jobs. Le maître d’Apple n’avait pas encore lancé son iPad. Un jour, Chris Cox rencontre Dustin Moskovitz, cofondateur de Facebook. A l’époque, ce dernier, à peine plus âgé que lui, quitte Boston pour recruter des talents en Californie. (@teleobs).

L’info en direct perturbée par les réseaux sociaux. Qu’ils s’appellent Facebook Live ou Periscope de Twitter, les applications de vidéo en direct des réseaux sociaux s’invitent dans la chaîne de production de l’information. Ce, peut-être, pour proposer un canal alternatif comme on l’a vu en avril avec Rémy Buisine, le vidéaste de Nuit debout qui a réuni pas moins de 80 000 personnes sur des débats filmés via Periscope. Ce peut être aussi lors des attentats, comme on l’a vu à Nice en juillet où les réseaux sociaux ont servi de caisses de résonance à des informations mais aussi à des images choquantes ou à des rumeurs non vérifiées : les médias ont alors dû faire face à un flux d’images montrant des cadavres ou à l’annonce erronée d’une prise d’otages dans une discothèque. Comme le dit Fabien Namias, le patron d’Europe 1, le rôle des médias chauds est alors de plus en plus non pas de délivrer l’information instantanée mais de la valider « Il vaut mieux, dit-il, être légèrement en retard sur une bonne info qu’en avance sur une fausse info ». (@RFI).

Comment Snapchat redéfinit les codes de la vidéo et de la photo. Le réseau social développe une nouvelle manière de capturer et partager l’instant : vertical, annoté et fun. Une tendance qui bouleverse aussi bien les réseaux sociaux que les professionnels de l’image. La réalisatrice Houda Benyamina explique : « Avec Snapchat, il y a une forme de mise en scène de sa propre vie, dont on s’est inspiré. C’est une mise en abyme, et ce générique sert en même temps à en apprendre beaucoup sur les personnages. ». (@LObs). A lire aussi : Houda Benyamina, réalisatrice de Divines : « les prix te permettent d’être libre. » (@KonbiniFr).

#FaitsDivers

Avis de tempête sur le site féministe MadmoiZelle. Sur Twitter, un compte diffuse des témoignages de femmes accusant le site MadmoiZelle et son fondateur de harcèlement. (@rue89).

#Utopie

Zuckerberg, Musk… Ces mégalomanes de la tech qui veulent sauver l’humanité. La science actuelle est entre les mains de ceux qui ont l’argent. Les milliardaires de la Silicon Valley se sont emparés de l’innovation au sens large, et après avoir accumulé les millions grâce aux avancées technologiques, ils se lancent dans les sciences de la vie et de la terre. Ceux qui ont pris l’habitude que rien ne leur résiste nourrissent des ambitions sans limite. Dans le berceau des utopies des années 70, ils font fi du désenchantement postmoderne et se veulent les chantres des lendemains qui chantent. Grâce à l’informatique, forcément. Voici leurs projets, tout en modestie. (@Lexpansion).