29 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 29 juillet 2016

xLégende image. Pasha P183, Graffiti artist known as ‘Russia’s Banksy’, is dies aged 29 in 2013.

#Ville

Nourrir la « smart city » de demain grâce à l’agriculture cellulaire. L’agriculture cellulaire permet de reproduire des protéines animales sans recourir à l’élevage. Une alternative pour répondre aux défis du secteur agricole et aux besoins alimentaires croissants liés à la démographie et à l’urbanisation. (@latelier).

#IntelligenceArtificielle

David Gelernter : « L’ordinateur n’est pas capable de recréer la subjectivité ». David Gelernter, 61 ans, enseigne l’informatique à l’université Yale (Etats-Unis). En 1993, il a été grièvement blessé à la main et à l’œil par un colis piégé envoyé par un mathématicien psychopathe surnommé Unabomber, auteur d’une vague d’attentats visant des scientifiques et des chercheurs. Dans son dernier ouvrage, The Tides of Mind [Les marées de l’esprit, non traduit en français]*, David Gelernter explique pourquoi les ordinateurs et l’intelligence artificielle ne sont pas capables de sonder les profondeurs de la subjectivité humaine. (@courrierinter).

#Commerce

Jeff Bezos en Italie : « Notre secret, plaire aux clients, être obsédés par les clients » Si la compagnie américaine a rencontré quelques petits problèmes de management en Italie, tout semble rentré dans l’ordre pour Amazon. Pour preuve, le grand patron, Jeff Bezos répond aux questions de La Repubblica. Une des rares interventions du PDG de la firme dans la presse. Au menu, innovation, internet, vente, livres et politique, tout un poème… (@actualitte).

#Blog

L’incroyable histoire de Zero Hedge, le blog le plus lu de Wall Street. Sensationnalisme, profits, révélations, drogue… le blog inspiré de Fight Club qui alimente les spéculations les plus folles au sein de la planète finance fait tomber les masques : voici le vrai visage de la famille Durden. (@LesEchos).

#Informatique

A 10 ans, cette française intègre un programme d’experts. Du haut de ses 10 ans, Eva a été acceptée dans un programme d’ordinaire réservé aux experts en programmation. L’occasion de rappeler l’importance de l’apprentissage du code aux enfants et aux filles en particulier. (@LesEchos).

#Robot

Automatisation de l’emploi : ce qu’oublie de dire France Stratégie. France Stratégie a publié le 19 juillet une note d’analyse sur l’impact du numérique sur l’emploi, intitulée « L’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore ». Selon ces travaux, « seuls 15 % des salariés français pourraient en l’espèce être remplacés par un robot aujourd’hui. » Cette note est intéressante, car elle résume l’état du débat sur l’impact du numérique sur l’emploi. Malheureusement, elle n’évite pas les écueils qu’on retrouve déjà dans les travaux cités. La première limitation concerne la compréhension des possibilités toujours grandissantes du numérique. L’analyse des emplois ou tâches automatisables semble se baser sur une compréhension de l’informatique et plus généralement du numérique datant des années 90, lorsque le mot « automatique » n’avait pas encore un sens désuet. La note et les études semblent ignorer le champ toujours plus vaste des possibilités du numérique. Tout en évitant de tomber dans l’effet de mode, le Big Data et les algorithmes modernes d’intelligence artificielle ouvrent de nouvelles possibilités de numérisation des tâches et donc des emplois. (@LesEchos).

Homme versus machine : le combat n’aura finalement pas lieu. Récemment le site de recherche d’emploi Qapa.fr a interrogé les Français sur l’impact des robots sur l’emploi dans l’Hexagone. Résultat : 85% des femmes et 88% des hommes sondés pensent que les entreprises automatisent de plus en plus leur production et services. Plusieurs autres  études corroborent l’idée que l’intelligence artificielle va révolutionner le marché de l’emploi, celui des cadres y compris. McKinsey estime que 45% des postes actuels pourraient être automatisés en utilisant des technologies existantes. Forrester prédit que plus de 9 millions d’emplois auront disparus d’ici 10 ans sous l’effet de la fameuse intelligence artificielle. Mais la réalité est plus complexe. (@JournalDuNet).

#Transport

Larry Page, le cofondateur de Google qui rêvait secrètement de voitures volantes. Dans quoi investit-on lorsque l’on est assis sur une fortune estimée à plus de 36 milliards de dollars ? Dans des rêves un peu fous… Mais sans en parler à personne. C’est ce qu’a entrepris Larry Page, cofondateur de Google, d’après les informations de Bloomberg Businessweek , en misant sur la conception de voitures volantes. Pour cela, le directeur général d’Alphabet aurait investi plus de 100 millions de dollars dans la start-up Zee.Aero depuis sa création en 2010, et en accompagnerait financièrement une autre, Kitty Hawk, depuis l’année dernière. Son intérêt dans ces entreprises est personnel, précise Bloomberg, et il a même longtemps gardé un bureau au siège social de la Zee.Aero où il se faisait appeler par un pseudo : « GUS » (« The guy upstairs », le gars à l’étage). (@LesEchos).

Une start-up vous facilite le parking à l’aéroport. Stationner son véhicule à l’aéroport pendant les vacances se révèle souvent compliqué et onéreux. La start-up Park and Trip entend vous faciliter la tâche en proposant un parking nouvelle génération, plus pratique, moins cher mais pas seulement. (@France3Provence).

#International

La génération Fab Lab s’installe en République islamique d’Iran. C’est son premier voyage hors du Moyen-Orient. Pour cette première fois, Elnaz Hariri, project manager, est en France pour présenter, à la conférence Leade.rs, le projet Fab Lab Connect, un programme privé dont le but est d’implanter ces ateliers de fabrication collaboratifs et numériques dans le monde. Citoyenne de la République islamique d’Iran, Elnaz Hariri veut encourager une génération d’entrepreneurs et d’ingénieurs de son pays à créér, à devenir des «Makers».  Depuis Zanjan, une ville iranienne située à quatre heures de la capitale Téhéran, Elnaz Hariri est fière d’appartenir à une initiative privée, non dépendante de l’État, la première du genre dans son pays pour une Fab Lab. «Nous sommes en cours de négociation avec des investisseurs iraniens du secteur privé», explique cette ingénieure de formation. Car pour développer un projet en Iran, notamment numérique, il est souvent plus facile de passer par les grandes universités publiques soutenues par le gouvernement. En France, pour rappel, la mode Fab Lab est aussi passée par le soutien de l’État. En 2013, le ministère de l’Economie débloquait plus de 2 millions d’euros pour l’ouverture de 14 Fab Labs sur le territoire. «C’est très compliqué de passer par une aide du gouvernement. Il faut être nécessairement coopté», raconte la jeune iranienne. A Paris, en VRP, elle a d’ailleurs à coeur d’appliquer la méthode et de rencontrer «les bonnes personnes» pour développer le projet cofondé par Nader Shaterian, un ingénieur iranien de l’aéronautique qui a fait ses armes dans les entreprises tech de la côte Ouest des États-Unis. «Nous avons des projets de réalité virtuelle très prometteurs avec HTC Vive», annonce pour la rentrée la project manager. (@Frenchweb).

#Attentats

« Anonymiser les terroristes, c’est laisser la place aux complotistes ». Les médias doivent-ils rendre les terroristes anonymes? Au lendemain de l’attaque d’une l’église à Saint-Etienne-du-Rouvray, l’idée fait son chemin. Mercredi 27 juillet, Le Monde, BFMTV, Europe 1, France 24, RFI ou encore La Croix ont décidé qu’ils anonymiseraient à l’avenir l’identité des auteurs d’attentat, en ne diffusant plus leur photo. Le quotidien du soir, dans un long édito, justifie son choix par la volonté « d’éviter d’éventuels effets de glorification posthume ». Un choix que dénonce Wassim Nasr, spéciaiste du djihadisme (@LExpress).

#Sante

Génomique : Sophia Genetics prétend détenir « l’intelligence artificielle la plus avancée au monde ».  La startup suisse lance le système Sophia, regroupant plusieurs algorithmes pour analyser des milliers de profils génomiques, afin de détecter les éventuelles mutations génétiques. Un système qui pourra être utilisé en août par 171 hôpitaux pour mieux comprendre le cancer et mieux cibler la thérapie.

La médecine du futur (3/5) : Bionext modélise les effets des candidats médicamentsLe Big Data en renfort de la biologie : tel est le pari de Bionext, société de bio-informatique strasbourgeoise qui vient de mettre au point sa première plate-forme d’essais numérique. « Nous voulons démocratiser l’accès au drug design », affirme Serge-Henri Albou, son président et fondateur, qui promet des tarifs entre 100 euros pour les laboratoires académiques et 2.000 euros pour les entreprises qui souhaiteront simuler la réponse des cellules humaines à l’action d’un candidat médicament. (@LaTribune).

#LoiNumerique

Axelle Lemaire: « la Loi sur le Numérique, un vrai droit nouveau »La « loi pour la République numérique » a été votée après deux ans de consultations et de débat. Axelle Lemaire, secrétaire d’État en charge du Numérique était à Laval le lundi 25 juillet pour les label French Tech. Pour Ouest-France, elle détaille les grandes lignes de la loi. (@ouestfrance).

#eSport

La Chine investit dans l’eSport. L’International e-Sports Federation (IeSF) est une organisation basée en Corée du Sud dont le but est de promouvoir et de légitimer l’eSport à travers le monde. Aujourd’hui, l’IeSF frappe un grand coup en annonçant un partenariat avec Alibaba Sports Group, succursale du géant de l’internet chinois Alibaba, pour former l’entité Alisport. Véritable mastodonte sur le marché, Alibaba détient notamment d’importants sites de ventes en gros, un système d’exploitation mobile, Aliyun, et le South China Morning Post, journal majeur publié à Hong Kong. La nouvelle est d’importance : en tout, près de 149 millions de dollars ont été investis par Alibaba dans le but de développer l’eSport en Chine. (@Millenium).

120 représentants des secteurs du sport électronique et des sports participeront au Sommet exécutif global du sport électronique qui se déroulera à Shanghai, en Chine, les 30 et 31 juillet. L’objectif et la vision du sommet sont de partager les idées entre les principaux intervenants des différents secteurs du sport électronique afin d’uniformiser les accords pour assurer que le sport électronique se développe dans la bonne direction et de la bonne manière. Aussi, le sommet impliquera la participation de la société internationale sportive pour discuter ouvertement du potentiel des sports électroniques et des synergies que cela puisse produire ensemble dans le secteur des sports traditionnels. (@afjv_twit).