15 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 juillet 2016

#Journalisme

Du journalisme à l’ère des réseaux sociaux : la leçon du Guardian. Mardi 12 juillet, Katharine Viner, la rédactrice en chef du Guardian, dresse un état des lieux bien piteux du journalisme actuel. « Les conséquences vont bien plus loin que le journalisme », écrit-elle : il en va du monde dans lequel nous voulons vivre. En septembre 2015, le Daily Mail publie le « scoop » de ce qui devient très vite le « Piggate », où David Cameron est accusé d’avoir inséré « les parties privées de son anatomie » dans la bouche d’un cochon mort L’information n’est pas vérifiée et les internautes aussi bien que la presse s’en donnent à coeur joie pour relayer la rumeur. Quand des preuves sont demandées à Isabel Oakeshott, la journaliste qui a publié cette « information », elle dit simplement n’en avoir aucune, ajoutant qu’il « revient aux gens de décider s’ils lui donnent de la crédibilité ou non ». Katharine Viner constate et interroge : « Il semblait qu’on n’attendait plus désormais des journalistes de croire à la véracité de leurs propres histoires, ni, manifestement, d’en fournir des preuves. Au lieu de cela, il incombait au lecteur – qui ne connaissait même pas l’identité de la source – de se faire son propre avis. Mais sur la base de quoi ? Ses tripes, son intuition, son humeur ? » (@Rue89)

#StreetArt

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Artsper ‏@Artsper : La plus grande fresque (éphémère) de Paris est visible Ported’Italie By #MademoiselleMaurice

#RealiteVirtuelle

La Réalité Virtuelle au secours de l’humanitaire. Bryn Mooser et David Darg sont les fondateurs de Ryot, une entreprise d’un nouveau genre qui brasse journalisme, high-tech et humanitaire. Lancée en 2012 à Los Angeles peu après le tremblement de terre en Haïti, cette start-up ambitionne de révolutionner la façon dont sont perçues les actions des ONG. Le duo se tourne vers la réalité virtuelle, alors à ses balbutiements, persuadé qu’elle peut aider le grand public à mieux saisir les situations d’urgence auxquelles doivent répondre les ONG sur place. S’ils mettent leur activité au service de causes diverses, ils conservent un ancrage journalistique marqué. Ryot ambitionne modestement de devenir « le plus grand réseau d’informations à 360 degrés », explique Bryn Mooser. (@TheGoodLife).

Les meilleurs films VR vus au Festival d’Arles. Créé en collaboration avec le magazine Fisheye et les Rencontres, avec le soutien de BNP Paribas et le prêt de matériel d’Intel, le VR Arles festival a été conçu pour faire découvrir le cinéma, le documentaire et la création artistique à 360°. Au total, ce sont quinze films qui ont été mis à la disposition du public grâce aux casques en accès libre. Le jury, composé de personnalités du cinéma, de la photographie et de la réalité virtuelle, s’est réuni les 6 et 7 juillet derniers pour décerner un prix de 5 000€ au meilleur film de la sélection.

Le film LoVR, grand vainqueur de cette première édition, a séduit par sa sobriété et son esthétique léchée. A travers une histoire d’amour racontée par son activité neuronale, la réalité virtuelle est ici utilisée pour décupler les émotions. Son réalisateur, Aaron Bradburry, observe ainsi les réactions chimiques créées par le cerveau lors d’un coup de foudre. (@LADN_EU).

La réalité virtuelle au service de l’enseignement de l’histoire du Japon. Un moine japonais, devenu entrepreneur en nouvelles technologies, s’attèle actuellement à représenter Tokyo à l’époque féodale en réalité virtuelle. Grâce à cela, il espère corriger les innombrables anachronismes et stéréotypes présentant la période d’Edo dans les séries ou les films de samouraïs. (@lumieresdlv).

#RéaliteAugmentee

Le phénomène « Pokémon Go » s’empare de Lille. Depuis quelques jours, le dernier jeu vidéo de Nintendo fait parler de lui un peu partout dans le monde. Dans la métropole lilloise, les joueurs sont déjà partis à la recherche des Pokémon. Nintendo vient de sortir un nouveau jeu vidéo disponible sur mobile. Comme son nom « Pokémon Go » le laisse deviner, il est ici question de Pokémon, ces petites créatures imaginaires qui accompagnent Nintendo depuis ses premières consoles Game Boy. Mais là où ce nouveau jeu fait la différence, c’est qu’il n’est plus question de rester cantonné dans un monde virtuel devant sa console, « Pokémon Go » plonge les joueurs dans un monde qui mèle le réel et le virtuel. (@F3Nord).

Niantic, l’éditeur à l’origine du phénomène Pokemon GO. Ce petit éditeur californien a conceptualisé Pokémon GO après avoir lancé Ingress, un premier jeu de réalité augmentée. En octobre 2015, juste après avoir investi, avec Nintendo et Google, 20 millions de dollars dans Niantic, Tsunekazu Ishihara, le PDG de The Pokémon Company, expliquait que ce partenariat stratégique allait « donner naissance à une forme d’expérience sociale sur mobile encore jamais vue dans le monde ». Cette entrée au capital d’une start-up californienne obscure, fraîchement détachée d’Alphabet (Google), avait surpris les analystes, qui connaissent la retenue des deux acteurs nippons. Mais Nintendo et The Pokémon Company avaient été séduits par le projet révolutionnaire de la société. « C’est Niantic qui les a approchés la première fois pour leur parler d’un jeu de type nouveau », raconte Serkan Toto, le PDG de Kantan Games à Tokyo. L’idée aurait germé le 1er avril 2014 dans la tête des ingénieurs de Niantic, quand The Pokémon Company et Google ont concocté, pour une farce, un petit clip montrant des mployés de Google Maps partis dans des lieux reculés de la planète avec leurs smartphones à la recherche de Pokémon. Les images ont résonné comme une évidence pour la start-up, qui avait lancé fin 2012 son jeu Ingress, justement basé sur la projection des joueurs dans le réel. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Microsoft divise ses services et repense son modèle économique. Initié en début d’année 2015, le Project Oxford de Microsoft regroupe de nombreux outils destinés à aider les développeurs à optimiser leurs applications. L’un des principaux objectifs du programme est de rendre les interactions entre les utilisateurs et les services plus intelligentes, en proposant des API spécifiques, ou comme la firme de Redmond les appelle, des services cognitifs. En analysant les retours des développeurs, Microsoft a choisi de décloisonner les différents éléments de ce projet et le répertoire principal sur GitHub a été fermé. Les services cognitifs disposent de leurs propres dossiers de développement. (@ClubicPro).

Intelligence artificielle, Machine Learning et bot : opportunités et défis de l’expérience client du futur. Le premier facteur est lié au changement du comportement des consommateurs. Selon une étude CEB de 2014, 57% du cycle d’achat est déjà engagé lors du premier contact d’un client avec une marque. L’enjeu pour les marques est donc de se situer en amont de cette première phase et d’aller à la rencontre de leurs clients en anticipant leurs demandes. L’écoute des réseaux sociaux devient alors un atout majeur pour déceler les besoins et nourrir une stratégie marketing qui intègre plusieurs technologies innovantes, notamment l’intelligence artificielle, le Machine learning et l’Internet des Objets. (@journaldunet).

Aux États-Unis, un hacktiviste utilise l’intelligence artificielle pour prévenir les crimesIl a développé une appli qui s’appuie sur l’intelligence artificielle Watson d’IBM pour recueillir des informations et alerter les citoyens et la police des crimes, violences et escarmouches à venir ou en cours. Un service déjà expérimenté lors des tueries de Dallas ou de Bâton-Rouge. (@WeDemain).

Le robot-apocalypse menace-t-il l’humanité? Selon les prévisions du gouvernement nippon, d’ici 2020 le pays réussira à robotiser toute une série de domaines. Afin de mettre en place ce projet ambitieux, la bagatelle de plus de 20 milliards de dollars a été débloquée. Mais quels sont les potentiels revers de cette révolution robotique ? (@sputnik_fr).

#Ville

Paris teste des arbres connectés pour réduire la pollution. Place de la Nation, à Paris, la start-up allemande Green City Solutions a installé trois murs végétalisés qui absorbent les particules fines et le dioxyde d’azote avec, pour chacun, une efficacité équivalente à celle de 275 arbres. Autonomes en énergie et en eau, ils sont dotés de capteurs qui analysent la qualité de l’air. (@futurasciences).