14 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 juillet 2016

#Ville

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San Francisco continue de durcir les règles pour les startup. Le chemin qui mène à la smart city est semé d’embûches, parmi lesquelles les tensions croissantes entre municipalités et poids lourds de la tech figurent en bonne place. En mai dernier, Uber et Lyft quittaient Austin à cause d’une loi locale leur déplaisant, tandis qu’à l’automne 2015, une proposition visant à restreindre les activités d’Airbnb à San Francisco était finalement rejetée dans les urnes après une campagne houleuse. Aujourd’hui, la ville de San Francisco envisage de taxer l’ensemble des entreprises de la tech à hauteur de 1,5%. L’objectif : faire contribuer les startup, souvent accusée d’entrainer une gentrification galopante, au financement de logements abordables. La proposition a d’ores et déjà entraîné de vigoureuses réactions. L’entente cordiale entre acteurs privés innovants et pouvoirs publics, condition nécessaire à la gestion des problématiques smart city, n’est pas à l’ordre du jour dans la Baie. (@LAtelier).

Maîtriser la donnée, un enjeu central pour la ville intelligente. La smart city a toujours mis en avant le recours aux données afin de mieux piloter les villes et simplifier le quotidien des citoyens. Pour les collectivités, l’objectif est bel et bien de garder la main sur la gestion des données. (@lagazettedescommunes).

Où en est-on en France ? Alors que depuis le début des années 2010 un engouement mondial a propulsé le concept de Smart City en tant que nouvel horizon urbain, où en est-on de l’appropriation du concept et des projets concrets en France. Les parties prenantes ont-elles fini d’appréhender cette notion qui créer autant d’enthousiasme que de réticences? Existe-t-il, comme on peut le voir dans d’autres pays, une réelle stratégie dédiée à la mise en place de Smart Cities? Les enjeux de la donnée sont-ils suffisamment pris en compte? (@iot_business).

Quand pouvoirs publics et entreprises collaborent, le citoyen sort gagnantEn avril dernier, Daniel Doctoroff, CEO de Sidewalk Labs, filière de Google qui aide les municipalités à passer à l’ère de la smart city, inaugurait le blog de l’entreprise, Sidewalk Talks, avec un article intitulé « Il est temps qu’urbanistes et technologistes commencent à discuter. ». Selon lui, « l’un des obstacles à un changement plus rapide et plus vaste réside dans un manque de dialogue entre les individus vivant dans les villes d’aujourd’hui et ceux qui construisent les technologies de demain. » Pour développer des technologies permettant d’améliorer la vie quotidienne des citoyens, il faut connaître les attentes de ces derniers, les difficultés qu’ils connaissent au quotidien, et les mettre en parallèle avec les ressources et besoins des municipalités afin de proposer des solutions efficaces. En d’autres termes, la smart city doit être centrée sur l’humain, et pour comprendre l’humain, dialogue et collaboration sont nécessaires. (@LAtelier).

Les projets « smart city » : gadget ou création de valeur collective ? À l’heure actuelle, il n’existe aucune méthode qui permette de calculer et quantifier les impacts socio-économiques des projets villes intelligentes. Relever ce défi est pourtant devenu indispensable. Des « villes pionnières » (Nice, Montpellier, Issy-les-Moulineaux), en passant par les villes qui consolident leurs démarches (Grenoble, Toulouse, Paris ou Rennes) jusqu’aux « collectivités engagées plus récemment » (Mulhouse, Chartres, Roubaix, Plaine commune…), un nombre croissant de villes françaises a déjà pris le tournant des villes intelligentes – villes qui utilisent les nouvelles technologies pour offrir de nouveaux services et se moderniser – en mettant en place des projets qui recouvrent des dimensions aussi diverses que la mobilité, l’environnement, le citoyen, la gouvernance, la vie au quotidien et l’économie. (@LesEchos).

Repenser la ville, une cohorte à la fois. Non seulement Montréal se trouve au sommet du palmarès des villes intelligentes en 2016 (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/techno/2016/06/17/001-montreal-ville-intelligente.shtml), mais elle possède aussi le seul accélérateur au pays chargé de propulser des entreprises entièrement axées sur ce domaine. Cet accélérateur, InnoCité MTL, invite maintenant les entrepreneurs à faire partie de sa troisième cohorte. À qui la chance ? (@iciradiocanada).

#JeuxVideos

Pokémon Go : tout comprendre de ce jeu qui a conquis la planète. Une semaine après sa sortie, le jeu « Pokémon Go » a déjà été téléchargé plus de sept millions de fois, a été mentionné plus de 4,7 millions de fois sur Twitter , a généré plusieurs millions de dollars de revenus et, lundi, a fait bondir l’action de Nintendo de 25 %. Les centres-villes sont envahis de milliers de joueurs chassant le Pikachu et autres Bulbizarre, à tel point qu’on ne peut plus parler d’un phénomène limité à un public de pré-adolescents ou de joueurs habitués, au contraire. Si vous faites partie de ces parents qui espéraient pouvoir bientôt enterrer ce jeu qui obsède (ou obsédait) leurs enfants, ou si vous regardez cette nouvelle mode technologique d’un oeil dubitatif, voilà ce qu’il faut savoir sur ce jeu dont tout le monde parle (@LesEchos).

#Police

Drones, algos et robots : la militarisation de la police américaine inquiète. C’est une triste première. A en croire les nombreux experts interrogés par les médias anglo-saxons, jamais la police américaine n’avait utilisé un robot pour tuer le suspect d’une affaire. Le 8 juillet, des officiers de Dallas ont ajouté des explosifs sur un robot télécommandé, avant de l’envoyer sur Micah Xavier Johnson. Ce jeune Noir américain, réserviste de l’armée, était suspecté d’avoir tué cinq policiers et deux civils. Au-delà de l’affaire même, le recours à un robot pour abattre un individu inquiète les spécialistes du maintien de l’ordre, y compris dans les rangs d’anciens et d’actuels officiers, note le New York Times. « […] Cette décision a initié un débat sur la militarisation croissante de la police, de l’utilisation des forces contrôlables à distances, et a agité le spectre d’une nouvelle ère du maintien de l’ordre. » (@Rue89).

#Emploi

« Pourquoi j’ai décidé de travailler dans une startup »Après plusieurs stages dans des grands groupes, à 25 ans, Julie décide finalement de commencer sa carrière dans une startup.  Elle nous explique ce qui l’a décidée. (@LesEchos).

#TransformationNumerique

Pourquoi la France ne récolte pas tous les fruits de la transformation digitale. La France arrive à la 24e place des pays parvenant à tirer profit des opportunités du digital, derrière l’Estonie et la Belgique, selon le Global Information Technology Report 2016, publié par le World Economic Forum le 6 juillet dernier qui a classé 139 pays suivant leur capacité à se saisir des problématiques digitales. Autre constat de l’étude, le digital ne permet pas de gommer les inégalités entre les pays: depuis 2010, on retrouve en effet les trois mêmes pays développés dans le trio de tête des pays champions du digital (Singapour, la Finlande, et la Suède). Le classement, établi chaque année depuis 2001 à partir du Network Readiness Impact, permet d’évaluer la capacité de différents pays à tirer profit de la transformation digitale à partir de quatre grands indicateurs, subdivisés en sous-indicateurs (l’environnement global, la facilité d’accès aux ressources, le niveau d’adoption du digital, et son impact économique et social). (@Frenchweb).

#Frenchtech

Les données personnelles, un enjeu aussi pour la Beauty French Tech. L’un des enjeux du dossier Beauty French Tech est de créer une communauté et de l’animation entre des marques souvent secrètes et des startups à l’affût. Et de se former aux contraintes de l’univers numérique, avec par exemple une nouvelle directive européenne sur la protection des données. Championne du monde des crèmes de beauté, la France ne doit pas rater le virage de la cosmétique instrumentale, « qui répond à un besoin du marché d’individualiser le soin », explique d’emblée Christophe Bianchi, dirigeant de la startup niçoise Feligreen, qui développe des applicateurs de soin dotés de capteurs, de leds, devant des ingénieurs et des cadres marketing bluffés. Le message correspond pile-poil aux attentes des grandes marques du luxe et de la beauté. (@LUsineDigitale).

La FrenchTech doit être un projet mondial. Depuis deux ou trois ans, sous l’impulsion volontariste des pouvoirs publics, et notamment de Bpifrance, la France oriente son extraordinaire potentiel vers l’économie numérique. Notre diversité culturelle, la qualité de nos ingénieurs et cette alliance unique au monde de rigueur et de créativité qui nous caractérise, font de notre pays aujourd’hui une formidable pépinière de start-up, qui -bonus !- en donnent à l’extérieur comme à l’intérieur une image de dynamisme et de modernité excessivement bienvenue. Ne brisons pas cet élan salutaire sur le mur étriqué d’un nationalisme archaïque. (@INfluencialemag).

#Transport

Comment la voiture autonome va changer nos sociétés. Alors que, dans chaque camp politique, les candidats aux différentes primaires fourbissent leurs programmes, le numérique n’apparaît pour l’instant dans la plupart des discours que comme un enjeu à relever parmi d’autres. Si les métamorphoses qu’il provoque sont toujours évoquées, leur horizon est implicitement supposé suffisamment lointain pour qu’il n’y ait pas de vraie urgence à s’y adapter. Pourtant, le tsunami numérique, selon l’expression désormais consacrée, pourrait bien être beaucoup plus proche de nous que nous le pensons. Prenons le cas de la voiture autonome. Alors qu’il y a quelques mois encore, les commentateurs soulignaient que sa diffusion n’était réaliste que d’ici une vingtaine d’années, les projets se multiplient et s’accélèrent : Tesla, General Motors sont officiellement lancés à pleine vitesse dans la course au premier modèle entièrement autonome, BMW vient d’annoncer qu’il se fixait pour objectif de produire ces voitures dès 2021. Une fois la barrière technologique levée, aucun vrai frein ne devrait venir du consommateur : un récent sondage a montré que 3 Américains sur 4 se disent déjà prêts à laisser le volant à un robot. Soyons réalistes : la voiture autonome, c’est pour demain. (@LesEchos).

#RV

Réalité augmentée : Wosomtech aide les automobilistes… et bientôt les architectes. La startup parisienne vient de déménager son siège à la Plaine Images de Tourcoing. Elle a conçu pour Toyota France une notice automobile virtuelle accessible sur smartphone. Elle prépare une plateforme de réalité mixte, à la fois augmentée et virtuelle, avec des applications accessibles en ligne pour les besoins des architectes, des aménageurs, des cuisinistes, du retail et pourquoi pas des concepteurs de jeux vidéos. (@LaTribune).

#VideoEnLigne

Déferlante de démissions chez Dailymotion. La plateforme de vidéos en ligne Dailymotion a fait face à la démission de la moitié de ses salariés depuis l’arrivée en avril 2015 de Vivendi et un directeur général délégué serait sur le départ, révèle mardi le quotidien Les Echos. Le journal, qui ne cite pas ses sources, indique dans un article publié sur son site internet qu’en un an plus de 100 salariés ont démissionné, sur un total de 220 personnes. Ces départs sont remplacés mais l’effectif du groupe est pour l’heure tombé à 180 personnes, écrit le quotidien. Ce dernier évoque, en s’appuyant sur les témoignages de salariés, une « incompatibilité culturelle » entre la start-up et Vivendi. (@LaTribune).

#IA

Raphaël, 24 ans, « plume » d’une intelligence artificielle. Jam, conçu pour aider les étudiants à trouver un boulot ou un resto, a été développé par une start-up parisienne qui revendique 70 000 utilisateurs et un message envoyé toutes les 15 secondes. Moyenne d’âge des salariés : 26 ans. Derrière l’interface, il y a une sorte de flou savamment entretenu. 30% des requêtes sont automatisées, 20% impliquent uniquement une intervention humaine et, dans 50% des cas, la machine aide l’humain, détaillait il y a peu Marjolaine Grondin, à la tête d’HelloJam (Rue89 l’a récemment interviewée). Raphaël Kammoun : « Intelligence artificielle et humain sont mêlés. Moi je ne sais jamais vraiment avec qui je discute : même quand c’est l’humain qui répond, c’est l’intelligence artificielle qui suggère les messages à envoyer. » (@Rue89).