19 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 juin 2016

#FrenchTech

La French Touch Conference reçoit le Startup Weekend Paris pour mieux secouer New York. La French Touch Conference est à la fois une grande réunion business et un lieu de rencontres avec l’écosystème américain. Cela fait trois ans que nous créons ces opportunités, qui s’illustrent aujourd’hui par des business cases très précis comme plusieurs levées de fonds. Le second point est que cet événement se vit intégralement à l’américaine. La French Touch Conference insuffle un grand coup de motivation à ses participants, quels qu’ils soient. Tout le monde est plongé pendant deux jours dans une ambiance américaine au cœur de l’écosystème local, il s’agit là d’un grand bain d’énergie ravivant les ambitions.Enfin, la French Touch Conference a pour ambition de décomplexer les Français au sujet de leur capacité à créer du business à l’international. On ressort donc de ces deux jours instruit et confiant, avec de nouvelles idées, de nouveaux visages en tête et une motivation gonflée à bloc ! A lire : La 2ème saison du concours French Tech Ticket sera lancée officiellement le 21 juin 2016. (@bymaddyness).

French Tech Ticket : 3 incubateurs de Toulouse vont accueillir des start-ups étrangèresToulouse va participer, pour la première fois, à la saison 2 de la « French Tech Ticket ». 3 incubateurs toulousains : Bizlab Airbus, Connected camp IOT Valley et Ekito viennent d’être sélectionnés pour accueillir des startups étrangères. Ce dispositif national de la French Tech Ticket a pour objectif d’aider des entrepreneurs étrangers à s’installer en France. Chaque candidat retenu obtient une aide à l’obtention d’un titre de séjour, un financement de 45.000 euros, un accompagnement sur mesure et un hébergement de 12 mois dans un incubateur français. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

Le French Tech Ticket étendu à toute la France. L’une des missions de la French Tech est de renforcer le rayonnement de la France sur la scène tech internationale. Pour y parvenir, un nouvel outil a été mis en place en janvier 2015, en partenariat avec la ville de Paris : le « French Tech Ticket ». Dix incubateurs de la ville ont accueilli des créateurs de start-up étrangers pour un programme de développement de plusieurs mois. Avec pour objectif ultime de les inciter à s’installer durablement en France. A lire aussi :  French Tech Ticket : Qui sont les 23 premières start-up étrangères à en bénéficier ? et Le tour de France des projets de réseaux thématiques French Tech. (@LUsineDigitale).

L’enfer de la start up. Que c’est dur de monter une startup.  On a tous en tête Blablacar, ou encore Uber. On a l’impression de connaître les acteurs de ce que l’on appelle la french Tech. Mais combien de start up, finissent à la poubelle ? Combien n’arrivent jamais à décoller ? Visiblement, beaucoup. Et celles qui restent, appellent à l’aide.  Axelle Lemaire, la ministre du Numérique, est venue les écouter. Et elle n’aura pas perdu son temps. Premier sur la scène : un jeune homme (de toute façon, ils le sont tous, jeunes…), branché des pieds à la tête, une tête entre  jeune loup et mec sympa. « Nous, les start-up en France, nous avons un gros problème de visibilité. Les grands groupes ne nous connaissez pas assez. Donc, ne nous aident pas vraiment, dit-il, mais pour les PME, c’est presque la même chose, on ne nous voit pas, il y a un vrai souci de communication, sur nous » (@franceinfo)

#TechWeek

La Silicon Valley peut-elle s’exporter en Europe? La Tech Week d’Amsterdam a fermé ses portes il y a quelques jours. Des évènements prestigieux ont rythmé la semaine : séminaire sur l’Open Innovation organisé par la Commission Européenne, Startup Fest Europe, The Next Web… Un sujet récurrent a ponctué tous ces débats et est revenu sans cesse dans les questions de l’auditoire : l’existence d’une Silicon Valley européenne relève-t-elle du fantasme ou de la réalité ? Pour répondre à cette interrogation, le premier enjeu consiste à cerner ce que l’on projette derrière la notion de ‘Silicon Valley’. Quel est l’élixir magique expliquant que parmi les dix principales startups valorisées plus d’un millard de dollars, six soient originaires de Californie ? La réponse tient en 3 concepts : des compétences fortes, des fonds et un état d’esprit. (@FrenchWeb)

#Agroalimentaire

Villes et nourriture : un lien aussi banal qu’invisibleEntretien. Comment nourrir les villes? Dans son dernier livre, « Ville affamée » (« Hungry City »), best-seller aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en 2008, l’urbaniste Carolyn Steel explore la question et ses multiples implications aux plans des transports, de l’énergie, de l’habitat, mais aussi sous les angles historique et sociologique. Dans un contexte d’urbanisation croissante et de changement climatique de plus en plus préoccupant, le sujet est d’une actualité brûlante. (@LaTribune).

#Web2Day

Le roboticien Jeakweon Han invite à penser l’humanité de demain : « Réfléchissons aux jobs que les robots ne pourront pas faire. Ce ne sont pas ceux les mieux payés !» Vendredi 17 juin, le roboticien sud-coréen Jeakweon Han était présent au Web2Day 2016 à Nantes, pour livrer sa vision des robots humanoïdes. En 2011 il avait remporté la Robocup, la coupe du monde de football robotisé, avec son robot CHARLI. En 2014, il créa le robot de sauvetage Thor-Mang, pour intervenir sur les zones rendues dangereuses par des catastrophes naturelles ou industrielles, tels que les tremblements de terre qui ont causé la catastrophe de Fukushima en 2011 ; Mais Jeakweon Han est venu en France pour livrer un message. « Les robots sont très imparfaits. Nous sommes encore loin d’un Terminator, mais la technologie avance très vite », a-t-il prévenu. Il ne fait plus aucun doute pour lui que les robots vont prendre une place très importante dans la vie quotidienne des humains, ce qui est à la fois une chance et une menace. Il estime que c’est une chance, au regard en particulier du vieillissement de la population, qui impose de trouver un nouvel équilibre de la société, où les robots devront pouvoir aider les personnes âgées. Il ajoute que « les robots n’ont pas d’humanité et le besoin d’humanité conduira à créer de nouveaux types de travail ». (@Numerama).

#Media

Pour les médias, le digital n’est pas un risque : c’est une opportunitéLorsqu’on aborde le sujet de la transformation digitale, un secteur est souvent cité : les médias. On imagine alors la mort de la presse – ou plutôt la mort d’une certaine presse papier, passéiste, attaquée de toute part par une révolution numérique qu’elle n’a pas vu venir. Certains médias ont décidé de voir les choses autrement, et investissent pour survivre en s’améliorant. Selon Alexis Ducros, Directeur Général d’Upday, plusieurs tendances de fond ont impacté les éditeurs, qui ont dû faire face à un bouleversement majeur de leur modèle économique ces dernières années avec l’avènement du digital. L’essor du mobile est le premier changement notable. Les smartphones sont devenus un des principaux supports de consommation des médias aujourd’hui, notamment aux États-Unis et en Grande-Bretagne (44% et 45%). La France se situe dans la moyenne avec une consommation des médias sur mobile qui atteint les 37%. 1 Français sur 4 considère que le smartphone est le meilleur accès à la news digitale. Si ce chiffre peut paraître faible, comparé aux personnes qui consomment l’actu sur des canaux plus traditionnels (TV, ordinateur), il est inversement proportionnel chez les 18-24 ans. Un véritable phénomène générationnel que les grands groupes de presse tentent d’anticiper. (@BlogModerateur).

#Surveillance

Au Sénat, une proposition de loi pour coupler vidéosurveillance et reconnaissance faciale. Rejeté le mois dernier par l’Assemblée nationale, le couplage entre images de vidéosurveillance et logiciels de reconnaissance faciale est de retour. Au Sénat, une proposition de loi a été déposée vendredi 17 juin afin d’arriver, à terme, à une détection automatique des personnes « fichées S ». « Et si la reconnaissance faciale était un moyen supplémentaire d’éviter les attentats ? » s’interroge Roger Karoutchi, au travers d’un texte qui n’est pas encore sur le site du Sénat. L’idée ? Dès lors que le programme détecte, à partir d’images de vidéosurveillance, un visage s’apparentant à celui d’un individu recherché, l’agent de police scrutant ses écrans est directement averti. Plus besoin donc de conserver sous le coude les photos de personnes à retrouver… Roger Karoutchi croit d’autant plus au potentiel de ces dispositifs que ceux-ci seraient de plus en plus performants : « Capables d’identifier des individus en fonction de l’écartement des yeux, des caractéristiques des oreilles ou encore du menton, des arêtes du nez ou de la commissure des lèvres, ces systèmes automatisés sont en constante amélioration. On notera, par exemple, le développement de capteurs 3D, la reconnaissance de visages en mouvement, le traitement de visages vus de profil et la capacité à vieillir un modèle. » (@nextinpact).

Sylviculture

La forêt cultivée plus high-tech et connectée. Mécanisation démultipliée, outils connectés, logiciels et capteurs high-tech, génie génétique: loin de mettre à genoux la filière forestière, les tempêtes qui ont ravagé le massif des Landes de Gascogne ont paradoxalement poussé les exploitants à miser sur l’innovation et le numérique pour faire vivre la forêt de demain. « On est déjà dans la sylviculture de précision, désormais très loin de l’image traditionnelle du bûcheron avec sa hache », résume Christian Pinaudeau, directeur du GIE Forexpo, le salon européen de la sylviculture organisé à Mimizan (Landes) du 15 au 17 juin. (@Challenges).