Territoires et Révolution Numérique : Smartcity, startup, FrenchTech, économie du partage, robots, domotique, objets connectés, Internet, réalité virtuelle, impression 3D…
Newsletter hebdomadaire publiée le vendredi à 11h11.
Conception et rédaction : Patrick Damien
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Légende image. Une voiture abandonnée. Photo Bertknot/Flickr/CC
#LowTech
♦ Le low-tech, c’est quoi ? Pour Philippe Bihouix, ingénieur et auteur du livre, L’Age des low tech, Vers une civilisation techniquement soutenable», les innovations high-tech, fortement consommatrices de ressources, conduisent les sociétés dans l’impasse. L’utilisation de « basses technologies », techniques simples, économiques et populaires, peuvent en être une réponse. Aujourd’hui, le low tech gagne du terrain, notamment dans certains cercles d’ingénieurs. La question est donc de savoir comment entrer dans l’ère de la sobriété énergétique pour vivre sans polluer et quels choix technologiques effectuer pour une société durable.
♦ Le jeune navigateur Corentin de Chatelperron est parti en février pour un tour du monde de trois ans à bord de son catamaran Nomade des Mers. Entièrement autonome en production d’eau, d’alimentation et d’énergie, il part à la rencontre des innovations low tech pour les recenser sur la plate-forme « Low tech lab ».
♦ Revue de liens low tech : BeautyWaps ou lutte contre l’absentéisme scolaire des filles en Afrique ; Greenspector prévient l’obésité des logiciels ; à la ferme du Bec Hellouin, permaculture rime avec rendement ; le low tech au service de la médecine et un quizz : êtes-vous low tech ?
♦ Citation : « La plus grande faiblesse de l’espèce humaine vient de son incapacité à comprendre la fonction exponentielle. » La formule est d’Albert Allen Bartlett, professeur de physique de l’université du Colorado, décédé en 2013. Pour comprendre la fonction exponentielle lire le paradoxe du Nénuphar
#Environnement
♦ Internet est responsable à lui seul de plus de 600 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre chaque année. Autant que l’ensemble des avions de l’aviation civile sur une année. Prenons en exemple un salarié. Il consomme de l’énergie avec l’utilisation de son ordinateur au bureau. Et cette consommation énergétique détermine l’empreinte environnementale numérique de chaque salarié. Pour chaque entreprise, il est nécessaire de connaitre la quantité d’énergie consommée par salarié pour mettre en œuvre les actions pour la réduire.
#ClickFunding
♦ Un nouveau concept d’action sociale a vu le jour en Egypte le pays : le « clickfunding ». Il permet à l’internaute de contribuer à un projet d’un simple clic. Créé par la start-up Bassita (simple, en arabe), ce concept utilise l’interaction sur les réseaux sociaux pour financer l’économie sociale.
Légende image. Bienvenue dans les méandres de la Génération K. Génération de ceux et de celles qui sont nés entre 1995 et 2015. Génération en référence au personnage de Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) du film Hunger Games. Génération décryptée dans un article du Guardian par l’écrivaine et économiste Noreena Hertz qui voit en elle une génération de créateurs et d’inventeurs.
#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]
♦ Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblerait la France si elle se résumait à un village de 100 personnes ? Combien y aurait-il de jeunes ? De salariés ? D’étrangers ? De célibataires ? Etc. En s’appuyant sur les « tableaux de l’économie 2016 » publiés par l’Insee, et plusieurs enquêtes d’opinion, @FrancetvInfo vous le montre en une série de graphes.
♦ Le Sharing Lille, premier événement français dédié à l’économie collaborative au service des territoires s’est tenu le avril à EuraTechnologies. Le lieu emblématique du numérique lillois s’est transformé en un Melting Pot de particuliers, d’artistes, de membres d’associations sociales et solidaires, de chefs d’entreprises et d’acteurs de la fonction publique pour mener la réflexion autour de la question les territoires collaboratifs de demain.
♦ Si la réputation de la région toulousaine n’est plus à faire dans l’aéronautique, il est un autre secteur dans lequel elle veut s’ériger en exemple, celui de l’IoT, Internet of things (Internet des objets). Ainsi, cette IoT Valley vient de se doter d’un nouveau bâtiment de 3 000 m², nouvelle étape vers la création du «Campus IOT», le plus grand site dédié à l’internet des objets au monde. (@Le_Figaro).
#Sondage
♦ « À l’heure où le web facilite les modes d’expression et de revendication citoyenne, il nous semblait essentiel de réinventer notre manière de capter l’opinion », explique Adélaïde Zulfikarpasic, Directrice de BVA Opinion. L’institut vient de lancer pour la présidentielle une plateforme qui analyse en temps réel l’impact sur l’opinion de l’actualité, et non plus uniquement à un moment donné. Son nom : POP2017, la Plateforme des opinions publiques pour 2017. Son objectif est d’analyser l’émergence de « signaux faibles » dès leur naissance, puis leur développement en temps réel. Cette plateforme permet de suivre leur évolution en continu, de leur naissance à leur cristallisation dans les urnes. (@WeDemain).
#LuxLeaks
♦ Le procès « LuxLeaks » s’est ouvert lundi 25 à Luxembourg. Il porte le nom du scandale d’optimisation fiscale révélé en novembre 2014 par l’International consortium of investigative journalism, le collectif de journalistes également à l’origine des « Panama Papers ». Entre 2002 et 2010, des multinationales comme Apple, Amazon, Fiat, Ikea ou Pepsi ont passé des accords secrets avec le fisc luxembourgeois, conduisant à une quasi-exonération de leurs impôts en Europe. Trois Français sont sur le banc des accusés. Antoine Deltour et Raphaël Halet, lanceurs d’alerte, sont accusés d’avoir organisé la fuite de documents fiscaux confidentiels de leur ancien employeur, le cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC). Il risque jusqu’à dix ans de prison. Le journaliste Édouard Perrin est poursuivi pour complicité. Il avait été le premier à révéler ces informations en mai 2012 dans l’émission de France 2, « Cash Investigation ». Le jugement sera rendu le 4 mai. Le sort des lanceurs d’alerte est évoqué dans la directive « Secret des affaires » votée le 14 avril par les eurodéputés. Ce texte renforce la protection des entreprises contre l’espionnage industriel, mais autorise la divulgation d’informations confidentielles à condition d’avoir agi « dans le but de protéger l’intérêt public général ». La France est prête à aider le lanceur d’alerte Antoine Deltour
Légende image. Des robots pour les humaniser tous. Comment ? En leur lisant des histoires, tout simplement. Vaste projet, me direz-vous. Et pourtant, une jeune startup du nom de Quixote a réussi à leur inculquer une éthique. (@iot_business).
#JournalD1Droide
♦ Entre science et fiction, un siècle d’intelligence artificielle. Depuis les travaux de pionniers comme Alan Turing, Marvin Minsky ou Norbert Wiener, les scientifiques se demandent s’il sera possible de créer un jour des machines dotées d’une vraie intelligence. En parallèle, dans les livres ou les films, la science-fiction n’a cessé d’explorer le futur et d’imaginer un monde où les humains cohabitent avec des robots autonomes et autres “IA”. De Karel Capek à Alphago, découvrez la chronologie des étapes importantes dans l’histoire de l’intelligence artificielle. (@Telerama).
#Convergence
♦ Communication et médias sous un même toit, c’est l’illustration de la stratégie de convergence voulue par le propriétaire d’Altice, Patrick Drahi. Libération, L’Express et BFM TV qui passent sous la bannière de SFR, cinq nouvelles chaînes sportives accessibles aux clients de l’opérateur mobile. L’objectif est de devenir « le premier opérateur de contenus en France » SFR sera désormais constitué de trois entités : SFR Télécoms, SFR Médias et SFR Publicité. (@LeMondefr).
#DroitdAuteur
♦ Comment la blockchain peut sauver les artistes du piratage sur Internet. « Le système de copyright n’est plus du tout adapté à l’heure d’Internet où les idées se propagent dans le monde entier à la vitesse de la lumière », explique Bruce Pon, cofondateur de la startup berlinoise Ascribe. Elle est la première à avoir eu l’idée d’utiliser la technologie blockchain, celle utilisée pour le Bitcoin, à des fins de propriété intellectuelle. Il ajoute que « grâce à notre plateforme, vendre une œuvre digitale est désormais aussi facile et aussi sécurisé que vendre une œuvre physique ». Ainsi l’artiste enregistre ses œuvres sur la plateforme et son travail est alors « marqué » par une authentification électronique et irrémédiablement liée à son auteur. A chaque fois que le fichier est utilisé ou copié, la manipulation est enregistrée sur le registre de la blockchain. Si l’oeuvre est achetée, un simple courriel suffit à transférer le droit de propriété. Ainsi il est possible de retracer informatiquement le parcours de chaque œuvre. (@byMaddyness).
A lire : Le petit lexique de la blockchain et du bitcoin.
#LiensVagabonds
♦ Le site Méta-Media alimenté par Éric Scherer, édite chaque semaine « Liens vagabonds old et new media ». Consulter ceux du 23 avril 2016. A retenir cette semaine :
– Un vrai problème dont les médias ne veulent pas parler : leur mépris de l’audience ;
– L’audience de l’info TV pourrait diminuer d’un tiers en 10 ans, selon un ancien dirigeant de la BBC ;
– Les médias numériques se rapprochent des modèles d’Hollywood et de la TV ;
– Réalité virtuelle : nouvelle frontière des médias.
Retrouvez la sélection des outils Méta-Media sur jTools.
Bonne semaine avec Régions.newS
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