08 Juil

Mode d’emploi pour pratiquer la randonnée dans les Pyrénées en toute prudence

©MaxPPP / LP/Aurélie Audureau

Nombreux sont ceux qui profitent des vacances pour aller chercher un grand bol d’air dans les montagnes. Les Pyrénées et ses sentiers sont prisés des randonneurs de tous niveaux. Mais avant de se chausser et de mettre le sac sur le dos, il faut respecter quelques consignes de prudence.

Partir c’est bien, mais en revenir en forme et entier c’est encore mieux. Quand, il s’agit de montagne, il ne faut pas improviser. La moyenne comme la haute montagne sont des univers où les conditions météorologiques évoluent vite et peuvent en quelques heures transformer une balade aux allures débonnaires en un véritable calvaire.

Afin de limiter les risques, les règles de bon sens doivent être mises en oeuvre. Mode d’emploi.

Rester modeste

Le choix de la randonnée doit tenir compte de son niveau mais aussi de tous les membres qui vont participer à l’escapade. Les enfants et les personnes âgées sont par moins endurants. Et le dénivelé est une des variantes dont il faut tenir compte. Plus il y en a plus on laisse d’énergie. Au-delà de 1000m, il faut être bien entraîné. Avec des débutants ont choisira un itinéraire comptant au maximum 300m de dénivelé et 5 à 10 km.
Pour bien choisir, il suffit de se renseigner. Sur internet, il existe de nombreux blogs précis et actualisés de centaines de parcours avec des niveaux de difficulté du plus facile au plus technique.
Et surtout, ne pas partir seul et on annonce à ses proches le parcours de la balade.

Devenir Météo addict

C’est une variable incontournable. On ne part que si la météo est favorable. L’orage constitue un réel danger. Il faut redescendre dès les premiers signes. Les cas de fulguration ne sont pas rares. La pluie rend les sentiers glissants donc plus accidentogènes et peut compliquer le passage d’un ruisseau. Le brouillard, dissimule le paysage, les reliefs et les différentes balises (kairn, peintures). Il est facile de se perdre par temps de brouillard et de tomber sur une barre rocheuse.

Soigner son matériel

Chaussures, sac à dos, vêtements de pluie ou gants et bonnet pour se protéger du froid ou chapeau et casquettes pour le soleil. Tout est important afin d’éviter le mal de dos, les ampoules, de se retrouver détremper à plusieurs heures de marche de la voiture. Ou gelé sur une crête ouverte au vent. Ne pas oublier la crème solaire pour se protéger du soleil qui tape fort en altitude. Le port de lunettes de soleil est indispensable sur la neige ou par beau temps.Un téléphone chargé peut être utile. Dans de nombreuses zones, le réseau fonctionne.
Tout doit être préparé avec soin et adapté à l’environnement montagne.

Tenir compte de l’avis des professionnels

Les conditions évoluent suivant les saisons et les années. Les professionnels de la montagne ont constaté que de nombreux éboulements s’étaient produits. Et des parois entières sont fragilisées. Outre les chutes, la cause la plus fréquente de blessures, la chute de pierres est un risque inhérent à la pratique de la montagne. Notamment, les effets chaud-froid ont déstabilisé des pierriers des barres rocheuses.

Explications avec Régis Cothias et Emmanuel Fillon

Emporter ce qu’il faut pour boire et manger

Ni trop, ni pas assez. Se charger peut compliquer la randonnée en raison du poids du sac à dos. Et à l’inverse ne pas prendre assez, c’est prendre le risque de la déshydratation ou du coup de fringale qui vous laisse sur place.L’idéal est de partir tôt le matin, pour éviter les grosses chaleurs et se laisser une marge de sécurité pour le retour en cas de pépin. On ne laisse rien derrière soi qui pourrait polluer ou être disgracieux, et on laisse les animaux sauvages se débrouiller seuls pour leur trouver pitance. Ils n’attendent pas après nous.

 

22 Sep

Des étudiants toulousains ont inventé un drone très utile pour le secours en montagne

Drone gonflable créé par Diodon drone ©France 3 Occitanie

Drone gonflable créé par Diodon drone
©France 3 Occitanie

Des étudiants toulousains ont monté leur boîte pour commercialiser le drone qu’ils ont inventé : un drone tout terrain qui intéresse le PGHM et la sécurité civile en cas d’avalanche par exemple. Nous avons assisté à un test grandeur nature sur les pistes de Formiguères.

Cela fait 2 ans et demie que Roman et Antoine travaillent à leur projet et tout tient dans ce petit sac à dos. Ils ont conçu un drone gonflable qui se déploie rapidement avec coup de pompe électrique. L’engin rapidement opérationnel, piloté à l’aide d’un joystick intéresse particulièrement la sécurité civile et les gendarmes de haute-montagne. En effet, en cas d’avalanche notamment, avec un équipement en caméra thermique, le drone pourrait permettre de détecter en un temps record les victimes d’avalanche.

L’entreprise Diodon Drone Technonolgy est en plein développement. Elle a pour projet la conception de drones plus grands. Et prévoit de vendre une dizaine de ses drones gonflables en 2018 en France et à l’étranger.

Démonstration en montagne à Formiguères :

 

19 Juin

Le PGHM de l’Ariège porte secours à un chien épuisé lors d’une randonnée dans les Pyrénées

©PGHM - Savignac-les Ormaux

©PGHM – Savignac-les Ormaux

Le Peloton de gendarmerie de haute montagne de Savignac-les-Ormeaux a porté secours à un chien qui n’arrivait plus à marcher lors d’une randonnée dans les Pyrénées ariégeoises. Ce sont ses maîtres qui ont appelé les gendarmes en constant que « Kenzo » ne pouvait plus les suivre.

Les gendarmes de haute montagne ont pour vocation de secourir les hommes en perdition. Ce dimanche après-midi, dans le Donezan, les hommes du peloton de Savignac-les-Ormeaux sont partis chercher « Kenzo » un chien American Staff de 30kg plus habitué aux canapés qu’à la randonnée en montagne. Ses maîtres étant dans l’incapacité de le porter, ils ont naturellement fait appel aux gendarmes qui n’ont pas hésité à intervenir et à le redescendre sur un brancard.

Le PGHM en profite pour rappeler sur sa page facebook un principe de précaution avec un brin d’humour que « Comme pour les humains, il ne faut pas surestimer les capacités physiques de son animal surtout si celui-ci est un toutou citadin ! »

14 Juin

Un nouvel hélicoptère et un équipage sont en piste pour assurer le secours en montagne dans les Hautes-Pyrénées

Le retour de Choucas 65 avec son nouvel équipage ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Le retour de Choucas 65 avec son nouvel équipage
©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

L’hélicoptère de la gendarmerie des Hautes-Pyrénées ainsi qu’un nouvel équipage sont de nouveau opérationnels pour assurer les secours en montagne.

Le 20 mai dernier, Choucas65, l’hélicoptère de la gendarmerie des Hautes-Pyrénées s’écrase dans le massif du Vignemale. 4 personnes, le pilote de l’appareil et le mécanicien mais aussi 2 secouristes du Peloton de Gendarmerie de Haute Montage de Pierrefitte-Nestalas périssent dans l’accident. Pour rendre hommage aux gendarmes morts en mission -en l’occurrence un entrainement- le ministre de l’Intérieur Bernard Cazenezeuve, se rend à Tarbes dès le soir du drame. Quelques jours plus tard, il préside également la cérémonie d’honneurs militaires. Des centaines de personnes se recueillent devant les cercueils et saluent le courage des sauveteurs en montagne.

Grandeur et servitude de la permanence des secours, un nouvel appareil EC 145 et un équipage sont de nouveau opérationnels pour assurer porter assistance et secours aux randonneurs et montagnards en difficulté.

Les équipes sont désormais totalement opérationnelles pour remplir les missions de sécurité et de secours en montagne dans les Hautes-Pyrénées.

indique la Préfecture des Hautes Pyrénées dans un communiqué.

Ce remplacement intervient dans un contexte lourd, « avant de quitter l’unité, Madame la Préfète a tenu à saluer l’engagement et le professionnalisme des équipes qui œuvrent sans relâche dans des circonstances difficiles pour la sécurité des personnes et des biens. »

Comme première mission, l’appareil et l’équipage ont tout de suite affronté des conditions de secours délicates. Choucas65 a acheminé des secouristes au pied du Ramoun où 2 alpinistes gersois ont péri dans une chute dimanche dernier. Vent violent et tourbillonnant, parois abruptes, chutes de pierres, l’intervention dans le Néouvielle a confronté les gendarmes aux réalités et difficultés des interventions dans les Pyrénées.

Régis Cothias

21 Août

[Vidéo] Les Pyrénées dans toute leur splendeur filmées depuis un hélicoptère

Avec les CRS de Gavarnie ©Jean-Yves Bascands / France 3 Midi-Pyrénées

Avec les CRS de Gavarnie ©Jean-Yves Bascands / France 3 Midi-Pyrénées

Dans cette vidéo, les Pyrénées centrales s’offrent à vous sous un angle peu fréquent.  Vous les découvrirez d’en haut, à bord de l’hélicoptère des CRS de Gavarnie. Un survol d’une 10aine de minutes au dessus du massif du Balaïtous, de Gavarnie, du Mont perdu, et de la Brèche de Roland….

Il n’est pas donné à tout le monde de pourvoir découvrir avec un tel angle de vue le relief pyrénéen. Les images ont été tournées depuis l’hélicoptère des CRS de Gavarnie. Notre équipe de reporter était en tournage mardi 18 août pour réaliser un sujet « Une journée avec les CRS de montagne« . Ils sont revenus avec plus d’images qu’ils n’en avaient besoin pour leur sujet. Et elles étaient si belles que nous n’avons pas voulu en perdre une miette.

19 Août

Une journée avec les CRS de montagne à Gavarnie

L'hélicoptère des CRS prêt à intervenir ©Jean-Yves Bascands / France 3 Midi-Pyrénées

L’hélicoptère des CRS prêt à intervenir ©Jean-Yves Bascands / France 3 Midi-Pyrénées

L’été est la saison favorite des randonneurs. Ils partent à l’assaut des sommets plus ou moins bien préparés et équipés. Mais les CRS de Gavanie veillent. L’équipe composée de deux secouristes, d’un mécanicien, d’un pilote et d’un médecin porte secours aux personnes égarées ou blessées.

Direction le massif du Balaïtous. Un randonneur a été signalé disparu et aurait passé la nuit en montagne. Il sera finalement retrouvé sain et sauf sur une crête, inconscient des moyens qui ont été mis en oeuvre pour le retrouver.

La base CRS basée au pied du cirque de Gavanie est idéalement placée. Les interventions sont nombreuses car elles couvrent la majeure partie de la chaîne des Pyrénées de l’Ariège au Pays Basque grâce à son hélicoptère.

Thierry Sentous et Jean-Yves Bascands sont montés à bord pour une journée de secours en montagne :