17 Sep

A Superbagnères, le grand tétras prospère à proximité des remontées mécaniques

©Philippe Clément MAXPPP

Le grand tétras est le plus grand galliforme sauvage européen. Il se plait dans les Pyrénées où on peut le retrouver sur une 20aine de territoires. Il fait l’objet d’un suivi méticuleux car sa survie est précaire. Une équipe de reportage a suivi une opération de baguage.

Le grand tétras ne se laisse pas approcher facilement. Et encore moins capturer. Pour y parvenir, les agents de l’Office National de la chasse et de la forêt ont mis en place des pièges particuliers qui ressemblent à des nasses à poissons. Ils tablent sur la curiosité et l’appétit de l’animal pour le piéger.
L’objectif de cette manœuvre est de pouvoir équiper les oiseaux de colliers GPS qui vont fournir tout au long de leur vie une multitude de renseignements sur leur mode de vie, leurs déplacements.
Si l’animal est sauvage, il s’est bien adapté à un environnement façonné par l’homme. Dans les trouées de la forêt crées par l’homme pour le besoin des remontées mécaniques de la station de ski de Superbagnères dans la Haute-Garonne.

Marc Raturat et Lorenza Pensa ont suivi Bruno Barnoud, technicien ONCFS sur les pistes de ski de Superbagnères

En savoir plus sur le Grand Tétras ou coq de Bruyère.
Il se caractérise une apparence différente entre les mâles et les femelles appelées poules.
Les mâles, dominés par des teintes noires et brun sombres, sont deux fois plus gros que les femelles, qui sont de couleur brun roux.
L’aire de présence du grand tétras est à peu près stable depuis trente ans dans les Pyrénées. On le trouve dans des hêtraies sapinières, des sapinières et des hêtraies pures, des pineraies de pins à crochets sur sol acide mais aussi calcaire, des pineraies à pins sylvestre sur raisin d’ours (Arctostaphylos uva ursi), des pineraies sylvestres sur sol acides, des chênaies à chênes sessile (Quercus petraea), à partir du moment où ces forêts présentent, sur tout ou partie de leur surface, un couvert assez clair pour qu’une végétation de sous bois s’y développe.
L’espérance de vie peut atteindre 15 à 20 ans chez les coqs, un peu moins chez les poules.

10 Août

De l’énergie 100% verte produite par les centrales hydro-électriques des Pyrénées

©France 3 Occitanie

©France 3 Occitanie

Comme pour d’autres produits de la consommation courante, les consommateurs s’intéressent aussi à l’origine de l’énergie ainsi qu’à son empreinte carbone. Ainsi, le fournisseur d’électricité Engie propose un abonnement avec l’assurance pour le client de disposer d’une énergie « verte » produite dans des usines hydro-électriques. Une énergie Made in Pyrénées.

L’électricité produite par les centrales hydro-électriques des Pyrénées est une énergie entièrement renouvelable. L’eau des lacs descend des barrages de montagne dans des conduites forcées et arrive à grande vitesse dans des usines qui transforment cette énergie en électricité. Ce mode de production donne la garantie d’une énergie verte.

Désormais les clients peuvent même choisir l’origine de leur énergie. Le fournisseur d’électricité Engie, grâce à sa filiale, la SHEM : Société Hydro-Electrique du Midi, propose un contrat d’abonnement avec de l’électricité uniquement produite dans des centrales hydro-électriques, comme celle d’Eget, dans les Hautes-Pyrénées. L’activité de la centrale est capable d’assurer la consommation électrique d’une ville moyenne comme celle de Tarbes (environ 40 000 habitants). Elle produit 33 mégawatt par heure.

Explications avec Régis Cothias et Julien Lanchas depuis la centrale d’Eget


Dans les Pyrénées, c’est de l’énergie qui eest issue des centrales hydro-electriques

21 Juin

Le Parc National des Pyrénées fête ses 50 ans avec les enfants

Au lac de Payolle, les enfants sont sensibilisés à la protection de la nature par les gardes moniteurs du Parc National des Pyrénées. ©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Au lac de Payolle, les enfants sont sensibilisés à la protection de la nature par les gardes moniteurs du Parc National des Pyrénées.
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Le Parc National des Pyrénées fête cette année un demi-siècle d’existence. Un cinquantenaire fêté durant tout l’été avec une foule d’animations : expos, rencontres mais aussi des randonnées. En point d’orgue une traversée à pied de la réserve naturelle. Ce mardi, les élèves à cet anniversaire avec des journées de découverte comme ici au Lac de Payolle, à 1.200 m d’altitude, sur les pentes du col d’Aspin.

Décrire, raconter la nature c’est le travail de David Rouanet, garde moniteur à St-Lary. Le Parc National étudie, préserve, protège les montagnes des Pyrénéees. Dans sa mission figure également le partage de ces connaissances auprès du public et notamment auprès des enfants.

Créé en mars 1967, le Parc célèbre cette année ses 50 ans.  Il s’étire sur 100 km et 6 vallées, 45.000 ha dans sa zone coeur et renferme de véritables joyaux de la nature comme le cirque de Gavarnie, les cascades du Pont d’Espagne, le Pic du Midi d’Ossau, des lacs, des fleurs uniques comme l’aster des Pyrénées, des animaux emblématiques gypaète, isard, grand tétras…

Consultez ici l’intégralité du programme des festivités :

11 Avr

Inquiétude au Parc national des Pyrénées en raison d’une importante mortalité des amphibiens

Cadavres d'amphibiens ©Parc National des Pyrénées

Cadavres d’amphibiens
©Parc National des Pyrénées

On ne connaît pas encore la cause de cette mortalité massive, mais l’inquiétude est de rigueur face à l’ampleur de l’hécatombe. Les gardes du parc National ont découvert des dizaines de cadavres d’amphibiens dans plusieurs laquets dans le Val d’Azun et à Gavarnie. Le Parc fait appel aux promeneurs pour les alerter.

Depuis quelques semaines de nombreux cadavres d’amphibiens (grenouilles) ont été retrouvés tout d’abord dans le Val d’Azun et désormais dans le secteur de Gavarnie par les gardes du parc national des Pyrénées. Une mortalité importante et subite pour laquelle deux hypothèses sont émises . Il pourrait s’agir soit :

  • d’ un accident d’hibernation dû à un changement très brusque de température (sorties de leur hibernation, les grenouilles ont été terrassées par un retour du froid rapide) ou
  • d’une épizootie foudroyante (pas de transmission à l’homme possible).

Une autopsie est en cours pour déterminer la cause.

Avis aux promeneurs pour donner l’alerte

Au cours de vos promenades, si vous découvrez plusieurs cadavres d’amphibiens (plusieurs dizaines), voici la procédure d’alerte :

  • Prendre une photo globale du site. Evitez de vous approcher trop près de la zone humide et de passer d’une zone humide à une autre afin de ne pas servir de vecteur pour la prolifération d’une éventuelle maladie (désinfection des chaussures conseillée).
  • Prendre contact avec le Parc national des Pyrénées  par mail jerome.lafitte@pyrenees-parcnational.fr
  • et renseigner l’observation sur le site : www.alerte-amphibien.fr

27 Mar

Pyrénées : les gypaètes barbus sous haute surveillance

Les gardes du parc National du parc des Pyrénées surveillent discrètement les gypaètes barbus. ©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Les gardes du parc National du parc des Pyrénées surveillent discrètement les gypaètes barbus.
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

S’il est le plus grand des vautours, le gypaète barbu n’en est pas moins très fragile. C’est pour cette raison, que les gardes du Parc National des Pyrénées, assurent sa surveillance dans la plus grande discrétion en évitant tout dérangement pendant la période de couvaison.

Le gypaète barbu est connu pour son régime alimentaire particulier, il casse les os avant de les ingérer. Cette année les quatorze couples qui vivent dans le Parc national des Pyrénées semblent en bonne voie pour apporter de nouveaux gypaétons. Douze d’entres eux couvent leur oeuf.

C’est la période de la couvaison, l’une des étapes à haut risque pour le développement de l’oisillon.
Les couples sont observés de loin à la jumelle par les agents du parc et les hélicoptères sont systématiquement interdits de vols dans environs immédiats des nids. Les parents dérangés n’hésitent pas à abandonner leur progéniture en cas de dérangement.

17 Nov

Le Parc National des Pyrénées préfère les mules au tracteur pour le débardage d’une parcelle de forêt près du cirque de Gavarnie

Les mules ©Stlvain Rollet

Les mules
©Sylvain Rollet, chargé de mission Eaux et forêts au Parc national des Pyrénées.

Afin préserver le sous-bois, le Parc National des Pyrénées a mené en collaboration avec l’Office National des forêts une opération d’afflouage, d’abbatage d’arbres. Le débardage de la parcelle située à proximité du cirque de Gavarnie a été effectué par deux mules.

Les mules se subtituent aisément au tracteur pour effectuer les opérations de débardage (transport des arbres abattus sur le lieu de coupe) quand il s’agit de zone difficile d’accès et de territoires protégés par la convention du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Après une sélection minutieuse des arbres, réalisée à la fin de l’été par les agents de l’office national de la forêt (les arbres présentant des atouts de biodiversité (cavité par exemple) ont été préservés). Les autres ion été abattus. Les arbres coupés sont transportés depuis leu lieu de coupe jusqu’à la piste avec l’aide de deux mules Tartine et Loura, les mules de Julien Latapie.

Les impacts du débardage notamment aux abords de la piste qui mène au cirque de Gavarnie sont ainsi minimisés. Les bois seront ensuite récupérés par les affouagistes de Gavarnie.
Cette opération qui intervient dans le cadre de la Convention interrégionale du massif Pyrénées doit s’étaler sur deux ans pour un montant global de 3 400€.

Le reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :


Des mules pour préserver l’environnement dans le Parc National des Pyrénées

03 Nov

Hautes-Pyrénées : quand des militants de la « surfrider foundation » se mobilisent pour nettoyer la rivière Adour

©France 3 Midi-Pyrénées

©France 3 Midi-Pyrénées

Elle en avait besoin. La rivière Adour était polluée par toutes sortes de déchets transportés par les crues du gave de Pau. Des militants de la fondation surfrider se sont portés volontaires pour collecter puis trier des déchets sur 8 points différents du cours d’eau. 80% des détritus repêchés sont des plastiques.

Effets des crues du gave de Pau qui ont emporté des décharges qui se trouvaient près des berges, la rivière Adour était polluée par de nombreux détritus. Une dizaine de militants de la fondation surfrider Europe (association à but non lucratif, dont l’objectif est de protéger des lacs, des rivières, de l’océan, des vagues et du littoral), s’est engagé dans un grand chantier de nettoyage pour l’amélioration de la qualité de la rivière Adour, dans les Hautes-Pyrénées.

Régis Cothias et Marc Lasbarrères se sont rendus sur place lors de l’opération de nettoyage :


Des militants de surfrider foundation se mobilisent pour collecter les déchets de la rivière Adour

31 Mai

Opération ménage de printemps sur les pistes de ski

© A. Irosbehere Gourette 2015

© A. Irosbehere Gourette 2015

Chaque printemps, une fois la neige définitivement disparue des pistes de ski, le réseau N’PY organise une grande opération de nettoyage. L’événement baptisé « montagne propre » invite les volontaires, skieurs ou non, à venir enlever les différents déchets qui jonchent les pentes herbeuses. Ce sont des centaines de kilos de détritus qui ne viendront pas polluer la montagne.

C’est bien agréable de faire du ski, et encore plus de pouvoir se promener en montagne sans tomber tous les cinquante centimètres sur un bâton rouillé, un mégot de cigarettes, ou un emballage de barres chocolatées. Parce qu’en montagne aussi la nature doit être respectée et garder sa nature sauvage.

Pour enlever cette pollution, N’PY fait appel à un réseau d’associations spécialisées dans le sauvegarde de l’environnement et à la bonne volonté de bénévoles pour ramasser tout ce que les skieurs ont « oublié » de façon malencontreuse ou par manque de civisme sur les pistes.
Ceux qui salissent n’étant pas forcément ceux qui nettoient, les volontaires sont sollicités.

Deux journées sont organisées :

  • Le 18 juin à Peyragudes, Piau, Grand Tourmalet, Luz, Gourette, La Pierre Saint-Martin
  • Le 9 juillet à Cauterets

Ses journées alliant sortie en pleine nature et bonne action pour l’environnent rencontrent un franc succès. Il faut donc s’inscrire via internet car le nombre de places est limité.

Au niveau national en 2014, 7000 bénévoles avaient été mobilisés dans 130 stations différentes, pour 45 tonnes de déchets ramassés.

15 Sep

Au Grand Tourmalet, on protège le lézard de Bonnal

Lézard de Bonnal ©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Lézard de Bonnal
©Régis Cothias / France 3 Midi-Pyrénées

Les travaux de la piste « panoramic » sont suspendus au Grand Tourmalet. Le lézard de Bonnal, un reptile pyrénéen et protégé, est installé sur les pentes de la future piste de ski. Avant d’y envoyer les pelleteuses, les spécimens sont capturés et déplacés quelques mètres plus loin.

Les skieurs devront attendre au moins une année supplémentaire avant de pouvoir profiter de la nouvelle piste « panoramic » du Grand Tourmalet. Le responsable de ce retard est le lézard de Bonnal, un petit reptile à la robe verte qui vit sur les pentes herbeuses du domaine skiable. Cette espèce est unique et elle vit dans les Pyrénées. Sous la pression des écologistes, les gestionnaires de la station ont préféré reporter le traçage de la piste.

Et en attendant, les spécimens sont  collectés et déplacés quelques mètres plus loin. Notre équipe Régis Cothias et Marc Lasbarrère étaient sur place pour assister à la capture. Diaporama.

Et reportage :

20 Mai

Il est encore temps de s’inscrire pour la journée montagne propre des stations du réseau N’Py

Affiche montagne propre N'Py 2015

Affiche montagne propre N’Py 2015

Tout est dit dans le titre de l’opération. Il s’agit de collecter les divers déchets qui ont été abandonnés en montagne pendant l’hiver. Une fois que la neige a disparu le spectacle est souvent désolant, déchets plastiques, divers gants et bâtons, cartons, mégots. Il y en a des tonnes. Deux journées sont organisées afin de les ramasser. 

Chaque année, N’Py, organise sur les stations de son réseau des journées « Montagne Propre ». Le samedi 20 juin  pour Peyragudes, Luz Ardiden, Piau Engaly, Gourette, le grand Tourmalet et La Pierre Saint-Martin et le le 29 août pour Cauterets – (attention, les inscriptions sont déjà closes pour Cauterets).

En organisant ces journées, les stations se mettent en conformité avec le label ISO 14001. Tout un chacun peut y contribuer le temps d’une journée en récupérant les déchets qui ont été abandonnés par les skieurs tout en se promenant sur les pentes. Pour que la montagne retrouve sa propreté. En 2013  près de 1800 bénévoles ont ramassé plus de 7,5 tonnes de déchets.

Comment se déroule la journée ?

Petit déjeuner ou café offert par la station, montée en télésiège en haut du domaine, nettoyage des pistes par petits groupes et pique nique offert par la station. Inscriptions obligatoire uniquement par internet sur www.n-py.com

Les domaines skiables N’PY participent à ces journées organisées en partenariat avec des associations qui œuvrent pour la protection de l’environnement – Mountain Riders, Fondation Quicksilver, Vacances Propres.