10 Mai

Ariège : la famille des bouquetins s’agrandit

3 cabris ont été détectés le 7 mai dans le parc naturel régional de l’Ariège

C’est une bonne nouvelle pour la biodiversité dans le massif des Pyrénées. Le printemps est la saison des naissances. Trois jeunes bouquetins sont déjà nés côté ariégeois. D’autres naissances sont attendues dans les Hautes-Pyrénées.

Le ventre arrondi des étagnes annonce des naissances imminentes.En 2018, les agents de suivi du parc avaient comptabilisé 15 naissances.

Le bouquetin ibérique se porte bien dans les Pyrénées. Implantés dans 4 secteurs différents depuis 2014, l’ongulé a pris ses marques dans les Pyrénées. Chaque année des naissances apportent de nouvelles naissances, preuve de la bonne réussite du programme « Le retour du bouquetin dans les Pyrénées » mené par le Parc naturel des Pyrénées, en partenariat avec le Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

Environ 100 individus gambadent en Ariège, environ 150 dans les Hautes-Pyrénées. La viabilité de chaque foyer est assurée lorsque la population atteint 200 individus. Les lâchers se poursuivent. En avril 2019, une dizaine de bouquetins ont été introduits côté béarnais.

13 Nov

Avec 15 naissances en 2018, la population des bouquetins des Pyrénées se porte bien

©Parc National des Pyrénées

Les nouvelles sont bonnes pour les bouquetins des Pyrénées. Quatre ans après les premières réintroductions, la population s’accroît a un bon rythme. 15 cabris sont nés en 2018. Il y a désormais 190 individus dans le Parc National des Pyrénées.

Le noyau de Cauterets en plein essor

Les bouquetins espagnols se sont parfaitement implantés dans ce secteur. Depuis leur arrivée, des naissances ont été enregistrées chaque année. En 2018, 15 cabris ont vu le jour. Un chiffre en léger recul par rapport à 2017 où 21 naissances avaient été recensées. Dans un communiqué le Parc National des Pyrénées évoque un hiver 2017 long et pluvieux qui a pu contrarier les reproductions dans le noyau Gavarnie-Gèdre,, où il n’y a eu aucune naissance, et limiter celles du noyau de Cauterets.

Environ 190 bouquetins vivent sur le territoire du Parc National des Pyrénées

Sur les deux noyaux Cauterets et Gavarnie-Gèdre, ce sont un peu moins de 200 individus qui peuplent le territoire. Pour rappel, les premiers bouquetins venus d’Espagne ont été relâchés en juillet 2014. Alors que les derniers bouquetins sur le versant français avaient disparu sur la vallée de Cauterets en 1910, la dernière femelle des bouquetins pyrénéens était morte à Ordesa en 2000.

Le retour du bouquetin dans les Pyrénées est la concrétisation d’un  programme engagé depuis de nombreuses années par le Parc National des  Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Le plan de restauration de l’espèce a donc été élaboré en collaboration avec l’Espagne et Andorre et devrait s’étaler sur plusieurs années.

La population s’accroît chaque année

49 cabris, tous issus, des femelles lâchées en 2014 et 2015 sur Cauterets, sont nés depuis 2015.
En 2015, il y a eu une seule naissance. L’étagne était arrivée pleine de la sierra de de Guadarrama. En 2016, 12 cabris ont vu le jour. 2017 avec 21 naissances a été la meilleure année pour les naissances. En 2018, léger recul avec 15 nouveaux individus.
La survie d’une population nécessite la présence de 200 individus.

28 Août

Immersion dans la vie des bouquetins des Pyrénées en vidéo

Capture d’images

Ce sont des instants magiques que Jean-Paul Crampe, membre du Parc National des Pyrénées, nous invite à découvrir. Des images qu’il a tourné au cours de ses opérations de surveillance de la population des bouquetins des Pyrénées. Comment la maman cabri, s’en sort avec sa progéniture ? Immersion et explications.

Si par hasard vous avez la possibilité d’observer les bouquetins réintroduits dans les Pyrénées, vous tomberez peut-être sur une séquence familiale comme celle qui est proposée dans ce film. Mais vous n’en comprendrez peut-être pas tous les détails. Avec cette vidéo, on apprend comment une maman bouquetin gère sa petite famille. Une organisation qui n’est en rien laissée au hasard et qui donne la priorité au plus petit, au plus fragile.

Les bouquetins des Pyrénées sont issus de la réintroduction de bouquetins ibériques. Trois secteurs de la chaîne ont fait l’objet de réintroduction depuis 2014 (Cauterets, Gavarnie et Haute-Ariège). Plusieurs années après leur arrivée les animaux se portent bien. Chaque année apporte de nouvelles naissances (3 naissances en 2015, 20 en 2016 et 35 au moins en 2017). Aujourd’hui les deux foyers principaux comptent un peu moins d’une centaine d’individus.

14 Mai

Carnet rose dans le Parc National des Pyrénées : des cabris bouquetins sont nés

Sofia et cabri
© Stephane Quichemer /PNR

Les premières naissances se sont produites plus tôt que d’habitude cette année. Deux cabris bouquetins ont été observés par les agents chargés de la surveillance de la population des bouquetins dans le Parc National des Pyrénées. Et ils sont trop chou !

Depuis le début du programme de réintroduction 40 naissances ont eu lieu dans le parc. Et ça continue ! Deux cabris de l’année ont été vus le 30 avril dans le secteur de Gavarnie Luz alors que la neige était encore bien présente. Les mamans, Julia et Sofia, se portent à merveille, leur petit aussi.

Julia et cabri
©JPC / PNR

En images :

Six cabris ont d’ores et et déjà été observés à ce jour. D’autres naissances sont attendues dans les prochains jours. 120 bouquetins vivent actuellement sur le territoire du parc.

Les naissances de cabris au Parc national des Pyrénées vont bon train :

  • 2015 : 1 naissance
  • 2016 : 12 cabris
  • 2017 : 21 cabris

20 Nov

En 2017, 35 cabris bouquetins sont nés dans les Pyrénées

Jeune bouc de 2 ans réintroduit dans les Pyrénées Ariégeoises. © Jordi Estebe / PNRPA

Jeune bouc de 2 ans réintroduit dans les Pyrénées Ariégeoises.
© Jordi Estebe / PNRPA

Les premiers bouquetins ibériques sont arrivés en 2014 dans les Pyrénées. En 3 ans, les animaux se sont parfaitement adaptés. Un des indicateurs de cette réussite est le niveau des naissances qui en 2017 a atteint le chiffre de 35.

3 naissances en 2015, 20 en 2016 et 35 au moins en 2017. Soient 58 cabris qui sont nés dans les Pyrénées. 56 d’entre eux y ont même été conçus. Les bouquetins importés de la Sierra de Guadarrama en Espagne dans les Hautes-Pyrénées et l’Ariège semblent apprécier leur nouveau territoire. Ils ont pris leur marque et se reproduisent fort bien.

Les 35 individus nés au printemps 2017 se répartissent dans les deux noyaux historiques de la réintroduction. 19 ont été découverts dans le Parc national des Pyrénées et au moins 16 dans le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Un chiffre incomplet puisque quelques étagnes (femelle du bouquetin) n’ont pu être observées cette année.

A l’arrivée des premières neiges sur les sommets sonne l’heure du rut. Dont la réussite établira le nombre de naissances pour le printemps 2018.

 

 

04 Sep

Nouveau lâcher de bouquetins dans le Parc National des Pyrénées

Sofia et ses jumeaux ©Jean-Paul Crampe / PNP

Sofia et ses jumeaux
©Jean-Paul Crampe / PNP

De nouveaux bouquetins ibériques sont attendus dans le Parc National des Pyrénées. Un lâcher est prévu samedi 16 septembre sur le territoire de Luz Saint Sauveur. En tout début de journée, les ongulés seront relâchés un par un devant tous ceux qui auront fait le déplacement.

Ils sont actuellement 80 individus à gravir les pentes du territoire du Parc National des Pyrénées. Venus d’Espagne de Sierra de Guadarrama, les animaux ce sont parfaitement adaptés. Au printemps dernier 19 cabris ont vu le jour.
Le plan de repeuplement des Pyrénées se poursuit avec un nouveau lâcher organisé samedi 16 septembre. Les bouquetins arrivés par camions d’Espagne seront relâchés un à un samedi 16 septembre 2017 à 8 heures 30 au quartier pastoral de l’Estibe sur le territoire de la commune de Luz Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées).
Les spectateurs sont invités à venir assister à l’événement

Côté organisation :

  • Un parking sera mis en place sur une prairie à proximité du site de lâcher. Accessible par une piste praticable mais étroite, il est recommandé de pratiquer le co voiturage au départ du collège de Luz -Saint-Sauveur,
  • La piste d’accès sera fléchée depuis le collège de Luz Saint Sauveur. Il faut alors compter à minima 35 minutes pour accéder au site. La piste sera fermée à 8 heures par la gendarmerie nationale.

La survie de la population dépend du nombre d’individus. Il faut un minimum de 200 bouquetins pour assurer la pérennité des ongulés.

10 Mai

Naissance de jumeaux bouquetins dans le Parc National des Pyrénées

Jumeaux maman Sofia, éterle Elsa bouquetins ®Franck Reisdorfeer / PNR

Jumeaux maman Sofia, éterle Elsa bouquetins ®Franck Reisdorfeer / PNR

Les agents du Parc National des Pyrénées viennent d’observer et de photographier la première paire de jumeaux bouquetins né ce printemps dans le parc. La gémellité n’a pas un caractère exceptionnel, le taux pouvant atteindre 10% à 20%, en période de constitution d’une population viable.

Les deux cabris découvrent leur territoire sous l’oeil attentif de leur maman Sofia, une femelle de 10 ans qui a été réintroduite en août 2015 au Pont d’Espagne.
Le rapprochement d’autres femelles comme Elsa, laisse augurer d’autres naissances. En période de naissance, les éterles se rassemblent pour former une nurserie afin de mettre en commun la surveillance des jeunes.
de leur côté, les mâles s’éloignent et se regroupent en harde.

Lorsque le nombre d’individus sera suffisant pour assurer la pérennité de la population, les cas de gémellité se feront naturellement plus rares. Mais la résistance des cabris nés au printemps 2016 ainsi que cette première naissance double confirment l’excellente adaptation des animaux venus d’Espagne.
Ce n’est pas la première fois que des jumeaux issus de bouquetins réintroduits naissent dans les Pyrénées. En effet, en mai 2016, une paire de cabris avaient été détectée dans l’autre noyau de population de bouquetins ibériques situé en Ariège.

Les promeneurs sont invités à ne pas trop s’approcher des nouveaux nés où des mamans en gestation afin de garantir leur tranquillité.

05 Mai

Premier hiver réussi pour les 10 cabris bouquetins du Parc National des Pyrénées

Le jeune cabri porte le nom de Léa. ©PNR Flavien Luc

Le jeune cabri porte le nom de Léa.
©PNR Flavien Luc

Les 10 cabris bouquetins nés au printemps dernier dans le Parc National des Pyrénées ont passé « avec succès » l’hiver. Une épreuve pour les jeunes qui doivent lutter et s’adapter à des conditions météo compliquées, la neige, le froid et le manque de nourriture. Les dix jeunes viennent compléter la population de 80 individus.

C’étaient leur premier hiver. Les jeunes bouquetins nés dans le Parc National des Pyrénées ont survécu à l’épreuve de l’hiver. Leur pelage s’épaissit et ils ne quittent pas leur mère mais la mortalité des jeunes est souvent importante à la saison froide. Pour les jeunes cabris des Hautes-Pyrénées, c’est 100% de réussite. Preuve, que les animaux venus d’Espagne s’adaptent parfaitement aux pentes des Pyrénées.

L’opération parrainage se poursuit

Pour que la population soit viable, il faut compter environ 200 individus. Des animaux qu’il faut importer de la Sierra de Guarrama en Espagne. Pour financer ces réintroductions, le Parc National des Pyrénées sollicite le grand public sous la forme de dons financiers. Dons qui font l’objet de déductions fiscales partielles. Plusieurs dizaines de bouquetins ont ainsi été parrainés la saison dernière. D’autres sont le seront cette année. Les bouquetins des Pyrénées comptent sur vous !

07 Nov

La population des bouquetins des Pyrénées s’agrandit de 14 individus supplémentaires

Lâcher du 2 novembre 2016 ©Yannick Bielle

Lâcher du 2 novembre 2016
©Yannick Bielle

Et de 14 ! C’est le nombre de bouquetins qui ont été réintroduits début novembre dans le Parc National des Pyrénées, lors du dernier lâcher de l’année. Et aussi, le plus important qu’ait connu le parc depuis le début du plan de repeuplement du massif des Pyrénées, il y a deux ans.

L’implantation du bouquetin espagnol dans les Pyrénées se passe bien et se déroule à un bon rythme. Mercredi 2 novembre aux alentours de 22 heures, 14 bouquetins venus de la Sierra de Guadarrama ont été lâchés dans le Parc National des Pyrénées dans le secteur de Gavarnie-Gèdre. Soient dix femelles et quatre mâles qui viennent compléter le cheptel déjà implanté et apporter également un peu plus de variété génétique.

Une quarantaine de personnes ont pu assister à l’évenement dans une ambiance étoilée. Pyrène, Cléo, Chipie, Soeix, Yoni, Sylène, Chloris (déesse des fleurs grecque), Merkha (belle en améridien), Dora et Missa pour les femelles, Jazzy, Titou, Pelton et Monmon pour les mâles ont pris pied dans les Pyrénées depuis le col de Ripeyre.

En tout, ce sont quatre-vingt-cinq individus qui peuplent le territoire du parc. Il faudra attendre le printemps 2017 pour de nouvelles réintroductions.