27 Mar

Pyrénées : les gypaètes barbus sous haute surveillance

Les gardes du parc National du parc des Pyrénées surveillent discrètement les gypaètes barbus. ©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Les gardes du parc National du parc des Pyrénées surveillent discrètement les gypaètes barbus.
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

S’il est le plus grand des vautours, le gypaète barbu n’en est pas moins très fragile. C’est pour cette raison, que les gardes du Parc National des Pyrénées, assurent sa surveillance dans la plus grande discrétion en évitant tout dérangement pendant la période de couvaison.

Le gypaète barbu est connu pour son régime alimentaire particulier, il casse les os avant de les ingérer. Cette année les quatorze couples qui vivent dans le Parc national des Pyrénées semblent en bonne voie pour apporter de nouveaux gypaétons. Douze d’entres eux couvent leur oeuf.

C’est la période de la couvaison, l’une des étapes à haut risque pour le développement de l’oisillon.
Les couples sont observés de loin à la jumelle par les agents du parc et les hélicoptères sont systématiquement interdits de vols dans environs immédiats des nids. Les parents dérangés n’hésitent pas à abandonner leur progéniture en cas de dérangement.

05 Jan

Ce week-end dans les Pyrénées, on compte les Milans Royaux

Milan royal ©MaxPPP

Milan royal
©MaxPPP

Le comptage annuel des Milans Royaux aura lieu ce week-end (7 et 8 janvier) dans toute l’Europe et aussi dans les Pyrénées. A l’aide de jumelles, les passionnés de ce rapace sont invités à repérer et compter les rapaces qui se plaisent dans les Pyrénées. Le massif est le plus important foyer d’accueil de France.

Le milan royal aime passer l’hiver dans le piméont pyrénéen. L’an passé, lors de l’opération de comptage 5300 spécimens ont été recensés par les 180 observateurs volontaires. Ce grand rapace identifiable grâce à sa queue rousse et triangulaire se plait près des fôrets où il trouve des dortoirs adaptés pour passer la saison hivernale. Le volatile fait partie de la liste des espèces menacées.

La chasse et les produits chimiques utilisés dans l’agriculture restent ses plus grands ennemis.

Pour participer, contactez les associations locales de protection de la nature ou la Mission rapaces de la LPO par mail rapaces@lpo.fr

En savoir plus sur le milan royal :