28 Mai

VIDEO – On a suivi un accompagnateur en montagne, le spécialiste de la randonnée, dans les Pyrénées

Mathieu Breton et Muriel Lavignotte
©France 3 Occitanie

Quand randonner et activité professionnelle ne font qu’un. C’est le métier d’accompagnateur en montagne. Sur les hauteurs de la station nordique d’Hautacam, dans les Hautes-Pyrénées, on a suivi Mathieu Breton et Muriel Lavignotte, accompagnateur (ice) en montagne. Un bol d’air à 1500m d’altitude.

Il y a 3 ans, Mathieu et Muriel ont tout plaqué, leur boulot, la ville. Ils ont pris la direction des Pyrénées pour exercer leur nouveau métier, celui d’accompagnateur en montagne.

Régis Cothias et Emmanuel Fillon sont partis avec Mathieu et Muriel, une respiration, le temps d’une promenade dans un décor unique et majestueux :

Son rôle est d’organiser des randonnées à pied ou en raquettes. Il fait découvrir à ses clients la faune et la flore et plus largement le patrimoine culturel jusqu’en moyenne montagne. Il veille à la sécurité de des randonneurs qu’il conduit. Il peut avec des qualifications supplémentaires encadrer des sorties à VTT ou en canyon.Les activités de haute montagne qui nécessitent des manipulations techniques sont réservées aux guides.
Mais il y a un large panel de découvertes à proposer aux marcheurs. Son rôle va au-delà de l’encadrement d’activités sportives. Il a une connaissance accrue de la nature, du patrimoine et des hommes présents dans les massifs parcourus. Et déclinent, rencontres et anecdotes au fil de la balade été comme hiver.
Ces indépendants ont suivi une formation spécifique à l’issu de laquelle ils ont obtenu une qualification leur permettant d’exercer. Ils font ensuite leurs propres démarchages commerciaux pour développer leur clientèle. Parfois, ils ont une autre activité lors des saisons plus creuses.

25 Mai

Tourisme : le parc national des Pyrénées a désormais son guide du routard

C’est une première pour le Parc National des Pyrénées. Avec un guide du routard qui lui est entièrement dédié, le parc bénéficie désormais d’une place dans le rayon des guides touristiques des librairies. Une sortie qui tombe à point au début de la saison des randonnées.

Le Parc National des Pyrénées, à cheval sur les départements des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques, est un territoire majeur du massif. Avec ses paysages grandioses, sa faune et sa flore protégées, il est déjà une destination montagne connue et parcourue.
Le guide du routard Parc national vient de sortir en libraire. C’est un condensé d’informations, sur la création du parc, son histoire et son évolution, notamment autour des pyrénéistes célèbres qui y ont laissé leur empreinte et qui ont contribué à la renommée de la chaîne.
Le guide organisé par vallée détermine les points de visite incontournables par secteur.

  • La réglementation
  • Des informations pratiques pour organiser son séjour (refuge, gîte, auberge..) et pour se restaurer
  • Une carte qui permet d’étudier la totalité du territoire
  • Des propositions de randonnées
  • Et des bâtiments du patrimoine pyrénéen à visiter

A glisser dans son sac à dos, pour une première découverte du parc.

 

 

22 Mai

Pyrénées : le festival Eldorando, une cinquième édition avec pour invité le Maroc

Eldorando- Val d’Azun –
©Pierre Meyer

Pour la 5ème année consécutive le festival Eldorando revient à Arrens-Marsous (Hautes-Pyrénées) du 8 au 10 juin avec une foultitude d’animations et de randonnées. Car conformément à son nom, il ne s’agit pas seulement d’un festival de montagne, mais d’un festival qui met à l’honneur la randonnée.

Chaque jour offre son lot de parcours nature. Des randonnées thématiques comme par exemple celle dédiée au chant des oiseaux ou encore celles consacrées à méditation et au bien être, au yoga ou encore à l’aquarelle. Mais pas seulement, de nombreux autres parcours invite à la promenade. Le choix est large. Tous les niveaux sont proposés. Il suffit de choisir et d’être à l’heure au point de départ. Tôt le matin. Elles peuvent être réalisées en famille. C’est l’une des multiples invitations du festival d’Eldorando.

Conférences, expositions, projections de film composent aussi le menu de ces 3 jours du printemps.

Exposition Eldorando

Le public est invité à découvrir une destination hors des frontières. L’édition 2019 a sollicité le Maroc pour être son invité d’honneur. Le Maroc, une destination de trek.

Si vous êtes tenté par la marche nordique ou la pratique du trail, des initiations sont organisées. Impossible donc de faire la liste complète des activités, dont voici l’étendue.

Voici le programme complet

21 Mai

Pyrénées : la leçon de vie, et de paysages, d’Olivier Garance

Qui n’a pas rêvé d’avoir son havre de paix, à portée de main, mais coupé du monde. Sa cabane de berger « campée comme un balcon sur la vallée encore sauvage de la Barousse », ce géographe originaire du Tarn en a fait un conte mais aussi le récit d’une expérience de vie. Un grand bol d’air frais dont on ne ressort pas sans quelques bleus à l’âme.

Raconter un endroit, le rendre public, cela signifie s’en priver à jamais. Olivier Garance devait sans doute le savoir en écrivant ce livre. Ligne après ligne, celui qui fut un enfant à jamais marqué par la séparation de ses parents, et la perte de la maison familiale au bord du Tarn à Couffouleux, a sans doute cherché, à travers cette cabane, à retrouver un havre de paix mais aussi à se retrouver lui-même.

« J’aurais dû garder secret, juste pour moi, le bien qu’elle me faisait »

Celui qui « a toujours détesté la foule » va pourtant, à travers ses pages, lui livrer son mystère. « J’aurais dû garder secret, juste pour moi, le bien qu’elle me faisait » écrit vers la fin de son récit Olivier Garance. Mais auparavant il aura aussi avoué : « à force de ne voir personne, j’en viens à douter que j’ai une existence ».

Evoquant ses relations amoureuses compliquées et éphémères, l’auteur confie : « On ne vit pas continuellement avec un type qui marche sur une ligne de crête, dans les excès de l’euphorie ou de la détresse ». Parce que cette cabane, et la solitude qui va avec, le coupent du monde réel et des relations qu’il pourrait y nouer ou du moins consolider.

Ce monde réel c’était celui de sa mère, pas celui de son père qui l’emmenait voir les isards pendant des heures. Longtemps, il en voulut à la réalité maternelle préférant la chimère paternelle. D’ailleurs la narration suit ce rythme, alternant les souvenirs d’enfance difficile ou d’escales toulousaines au goût anxiolytique, et les longs passages descriptifs de sa vie autour de la cabane.

« Un paysage n’existe que parce qu’il est observé avec ses propres émotions »

Parce que ce récit est aussi celui de paysages tout autant que d’une quête personnelle. Ce n’est pas une coïncidence si son auteur est maître de conférences en aménagement de l’espace à l’université Jean Jaurès. « Un paysage n’existe que parce qu’il est observé avec ses propres émotions » explique-t-il au lecteur comme il le ferait à ses étudiants.

« Ma cabane » nous fait découvrir les Pyrénées sous un autre point de vue, « loin des funiculaires et des remonte-pentes de Saint-Lary ou de Luchon », avec « une couleur que je n’ai vue que dans les livres d’enfants » comme s’enthousiasme à nous les décrire l’auteur. Olivier Garance situe ainsi, dès la première page de son livre, l’écrin dans lequel se niche son paradis perdu (ou retrouvé) :

« De là-haut, on ouvre une fenêtre sur cent kilomètres de ciel. On domine le cratère immense où se cache la cabane et on embrasse le panorama. Au nord, le pays de Comminges, la ville de Saint-Gaudens, la zone du piémont ; au sud, le massif du luchonnais et sa ligne d’horizon dentelée par ses nombreux pics enneigés comme des morceaux de sucre au soleil, le Perdiguère, le Maupas ou les Gourgs Blancs ».

« Ma cabane » d’Olivier Garance avec Delphine Saubaber, éditions L’Iconoclaste, sortie le 29 mai.

 Patrick Noviello

©Iconoclaste récit

 

17 Mai

Pyrénées : il neige abondamment un 17 mai et ce n’est pas terminé

Col du Tourmalet
©Régis Cothias / France 3 Occitanie

Les prévisions météorologiques ne s’étaient pas trompées. Dans le courant de la nuit et ce vendredi matin, la neige est tombée sur le relief des Pyrénées dès 1600m. Le col du Tourmalet a dû être déneigé. Dans l’après-midi, les averses neigeuses devraient descendre à 1200m d’altitude.

Tous les 5 ans environ

La neige au printemps dans les Pyrénées cela n’arrive pas tous les ans. Mais cela n’a rien d’exceptionnel. En mai 2015, la neige s’était invitée en quantité sur le relief des Pyrénées. C’est  à nouveau le cas 4 ans plus tard. Entre 5 et 10cm en cumulé sont déjà tombés à 2115m.
La limite pluie neige devrait descendre aux alentours de 1200m sur la partie ouest des Pyrénées.
Les cols du Tourmalet comme celui du Pourtalet ont été déneigés tôt ce vendredi

Des cumuls importants sont attendus sur les Pyrénées-Atlantiques environ 20 à 30cm. Sur le reste de la chaîne les cumuls seront plus « raisonnables » avec en moyenne 10 à 15cm au dessus de 1800m, indique Météo Pyrénées.
Sur l’est de la chaîne, de l’Ariège aux  Pyrénées-Orientales, les précipitations pourront prendre un caractère orageux avec parfois de fortes averses, sous forme de neige au dessus de 1700m.

 

Le thermomètre en chute libre

Le mauvais temps est accompagné d’une baisse impressionnante du mercure. On a perdu en quelques heures un dizaine de degrés. Et le décor est composé de vent et de brouilard. Ce qui renforce l’impression d’un retour en hiver. Ce vendredi matin, il faisait -1 degrés au col du Tourmalet.

Ambiance hivernale au col du Tourmalet
©Regis Cothias / France 3 Occitanie

Samedi et dimanche, de nouvelles chutes de neige de moindre intensité sont encore possible avec une limite pluie-neige entre 1500 et 1800m d’altitude.

Hautes-Pyrénées : avis de naissances chez les bouquetins du Parc National des Pyrénées

Tresia et ses jumeaux
©JP Crampe / Parc Natinal des Pyrénées

Trois jeunes cabris sont nés ce printemps dans le Parc National dans les Hautes-Pyrénées avec notamment la naissance de jumeaux. Côté ariégeois, ce sont également 3 nouveaux nés qui ont pu être observés. La population des bouquetins ibériques réintroduits dans les Pyrénées s’agrandit chaque année.

Trois cabris de l’année ont été observés dans le secteur du Val d’Azun par Jean-Paul Crampe, agent du Parc, en charge du suivi de la population des bouquetins. L’étagne Trésia a donné naissance à des jumeaux. Ce qui n’est pas rare chez les bouquetins. L’étagne Anna a un cabri. Ces derniers sont difficiles à repérer en raison de leur pelage dont la couleur se fond dans le paysage de haute-montagne.

©JP Crampe / Parc National des Pyrénées

Les ventres arrondis permettent d’affirmer que d’autres naissances sont imminentes. Elles peuvent se produire jusqu’à fin juin. Environ 160 individus vivent sur le territoire du Parc régional. Depuis les premières réintroductions en 2014, la population n’a cessé de s’agrandir.

  • 2015 : 1 cabri
  • 2016 : 12  cabris
  • 2017 : 21 cabris
  • 2018 : 15 cabris

Une poplation est considérée comme viable à partir de 200 individus. Le plan de réintroduction se poursuit. Un nouveau groupe a été créé dans les Pyrénées béranaises en avril.
Côté ariégeois, ce sont une centaine de cervidés qui peuplent le parc naturel.

 

15 Mai

Ariège : un site internet pour organiser sa randonnée itinérante autour du Mont Valier

©Refuge de montagne « Les Estagnous »

La saison de la randonnée débute au printemps et se prolonge jusqu’en automne dans les Pyrénées. En Ariège, le Mont Valier fait office de seigneur du Couserans. Le sommet souvent gravi, peut également être abordé sous forme d’une boucle en six jours.

La boucle autour du Mont Valier (2838m d’altitude) en Ariège Couserans se fait en six jours. Une randonnée itinérante qui vous conduit chaque soir à un lieu pour se ressourcer en refuge ou gite. Désormais, il existe un site internet, sur lequel se trouvent tous les détails techniques liés aux étapes ainsi que les noms et coordonnées pour les hébergements.
Un site pratique pour préparer la randonnée. 

La boucle débute au parking du col de Pause. Les randonneurs rallient ensuite le refuge Fornet, le deuxième jour le refuge des Estagnous, le troisème jour le gîte d’étape d’Esbintz ou d’Aunac, le quatrième jour le gîte d’étape la Colline verte, le cinquième jour d’étape le gite étape ferme de Rouze et enfin pour le sixième jour retour au col de Pause. 

07 Mai

VIDEO – De fourmilière à fantôme, la preuve que le Pas de la Case vit au rythme des acheteurs venus de France

©Webcam du 7/05/2019 Andorramania

Des rues désertes, des parkings vides, pas un bruit de moteur… La situation est inhabituelle au Pas de la Case en Andorre. C’est la conséquence de la fermeture à la circulation de la RN22 principale voie d’accès depuis la France à la Principauté d’Andorre en raison d’un éboulement.

Si vous aimez le calme, c’est le moment de vous rendre au Pas de la Case. Reste à savoir comment. Car la RN22 est coupée depuis le 25 avril en raison d’un éboulement qui s’est produit au niveau du niveau du Pas de la Mina. Il ne reste qu’une solution pour atteindre la ville : emprunter le tunnel de Puymorens, et poursuivre via Puigcerdà et la Seu d’Urgell. Soit 2h20 de trajet supplémentaire pour ceux qui viennent de Toulouse. Autant dire qu’il faut être motivé et que cela fait fortement chuter le rendement des bonnes affaires des produits achetés en Andorre.

En attendant la remise en état de la voie de circulation (les autorités indiquent qu’il faudra 2 semaines de travaux), la ville andorrane affiche un calme inédit. Et même un peu dérangeant quand on est habitué à la fourmilière incessante qui s’active en achat en temps normal.

Voici une petite idée de l’ambiance avec cette vidéo :

La première phase des travaux est terminée indique la préfecture de la Haute-Garonne. Images

 

25 Avr

Pyrénées : pratiquants du ski de randonnée, soyez prudents, le risque d’avalanche est fort

©MaxPPP

Le ski en station c’est terminé. Mais pas le ski de randonnée qui fait de plus en plus d’adeptes. Les récentes chutes de neige attirent les randonneurs ski au pied. Mais attention, le risque d’avalanche est marqué à fort en fonction des secteurs dans les Pyrénées.

Ces derniers jours, d’importantes quantités de neige sont tombées en altitude sur les Pyrénées. Et ce n’est pas terminé, car ce jeudi la neige est attendue jusqu’à 1800m d’altitude.

Cela signifie que la saison du ski n’est pas totalement terminée. Il s’agit de ski hors piste et hors sentiers sécurisés. C’est le ski de randonnée. La discipline sportive attire les pratiquants de sports d’endurance. Ceux sont souvent les mêmes que l’on retrouve sur les courses de trail ou sur les routes des cols à vélo. Tous les âges sont représentés.

Cependant, si la pratique se développe, elle nécessite une connaissance particulière du terrain et de la neige. Ainsi q’un équipement spécifique de sécurité (du type Arva, pelle et sonde). La météo et les conditions d’enneigement font partie des informations incontournables qui aident à déterminer si l’on fait une sortie et si oui où et quand. Météo France met à disposition des bulletins avalanche par département et secteur.

Ce jeudi, le risque est marqué sur les Pyrénées-Orientales, l’Ariège, l’Andorre et la Haute-Garonne (risque 3 sur une échelle allant jusqu’à 5) et marqué à fort sur les Hautes-Pyrénées (4/5) et une partie des Pyrénées-Atlantiques. Cela signifie que le passage d’un skieur peut déclencher une avalanche de neige fraîche. Météo France indique que sur le secteur frontalier en fond de chaîne, les plaques sont plus nombreuses. Les avalanches peuvent être importantes.

Voir la neige qui tombe en ce moment sur Arcalis (Andorre)

17 Avr

Pyrénées : le déneigement de la route du col du Tourmalet est en cours, ouverture dans environ deux semaines

Déneigement col du Tourmalet
©image vidéo

Chaque printemps, les agents du conseil départemental des Hautes-Pyrénées s’activent pour déneiger la route d’altitude du col du Tourmalet. Un travail de longue haleine, nécessitant plusieurs jours, parfois rendu difficile par la quantité de neige. Cette année encore quelques congères importantes bloquent la route. Images.

Le film proposé par le Conseil départemental des Hautes-Pyrénées est éloquent. Il résume le travail de déneigement des 9 km de route menant au col du Tourmalet (2115m d’altitude). Quatre engins sont mobilisés et 11 agents se relaient pour réaliser cette mission. La circulation des voitures sur la route devrait être possible d’ici environ 2 semaines. Sous réserve qu’il n’y ait pas d’aléas météo ou de mauvaises surprises lors de l’inspection de la route. En effet, chaque hiver le revêtement peut être endommagé par la neige.

La date d’ouverture de la route est attendue dans le monde du cyclisme. Les grimpeurs l’attendent avec impatience. Ils veulent être les premiers et souvent devancent les automobilistes.

Déneigement col du Tourmalet
©image vidéo