27 Mar

Il n’y aura pas de petits gypaétes barbus ce printemps en vallée d’Aspe

Gypaète Barbu ©MaxPPP

Gypaète Barbu©MaxPPP

Le Parc National conduit depuis plusieurs années une surveillance rapprochée de 3 couples qui nichent en vallée d’Aspe. Cette année, les 3 nids étaient occupés par des oeufs. Mais les conditions climatiques de cet hiver n’ont pas permis à la couvaison d’aller jusqu’au bout. Il n’y aura donc pas de petit ce printemps.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour cette espèce fortement menacée de disparition. Les quelques spécimens observés dans les Pyrénées font l’objet d’un suivi particulier mené par les agents du Parc National des Pyrénées. Trois couples ont été identifiés en vallée d’Aspe. Un suivi a donc été effectué pendant l’hiver.

La couvaison dans les trois nids semblait bien engagée, mais elle n’a pu aller jusqu’au bout. Les conditions climatiques difficiles de cet hiver et la grande quantité de neige qu’a reçu le massif ont été un frein à l’aboutissement de la couvaison. La neige a recouvert les nids.
Il n’y aura pas de petits gypaétes en 2015 dans la vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques).

Reportage de France 2

Le gyapète barbu menagé

Le gypaète barbu est le plus grand rapace d’Europe. Il mesure de 110 à 115 cm de longueur et a une envergure pouvant aller jusqu’à trois mètres. Ce rapace est en danger, il ne reste que 53 couples en France, dont 39 dans les Pyrénées. Et c’est dans les Pyrénées, qu’il se trouve en plus grand nombre.

Depuis 2010 et jusqu’à 2020, un plan d’action de protection de l’espèce a été engagé par le ministère de l’écologie. Plusieurs mesures ont été décidées, entre autres : l‘interdiction pour l’armée de l’air d’effectuer  ses activités d’entraînement, de liaison, d’exercice et d’essai dans les Pyrénées et les autres massifs montagneux des Alpes et Corse, pendant la période de reproduction de l’espèce, du 1er novembre au 15 août.

Certains rapaces étant très sensibles au dérangement, il est nécessaire de disposer d’une cartographie des zones de sensibilité majeure. Le Parc national des Pyrénées les communique, pour son territoire, aux unités de l’armée de l’air.