04 Juin

Voir ou revoir le débat des candidats de la 1ère circonscription du Jura

France 3 Franche-Comté vous proposait ce dimanche un débat entre les principaux candidats de la première circonscription du Jura. Nos 5 invités : Cyrille Brero (Les Républicains), Danielle Brulebois (La République en Marche), Marc-Henri Duvernet (Parti socialiste), Gabriel Amard (France Insoumise), Gilles Moriconi (Debout la France). Un débat à voir ou revoir ici: Continuer la lecture

15 Mai

« La République en marche » d’Emmanuel Macron investit quatre nouveaux candidats en Franche-Comté

Danielle Brulebois et Marc-Henri Duvernet en 2012 (©f3fc)

Danielle Brulebois et Marc-Henri Duvernet en 2012 (©f3fc)

Petit à petit, les listes de candidats se remplissent. La République en Marche, le parti d’Emmanuel Macron, a investi ce lundi 4 nouveaux candidats en Franche-Comté. Avec les sept de la semaine dernière, cela fait donc onze, pour douze circonscriptions. Il n’y a toujours pas de candidat pour porter la parole présidentielle dans la 2e circonscription du député sortant Eric Alauzet, Europe Ecologie-Les Verts soutenu par le PS. Voici les quatre nouveaux candidats: Continuer la lecture

02 Mai

Avant les législatives, la donne politique chamboulée par la présidentielle: les cartes pour tout comprendre en Franche-Comté

Marine Le Pen et Emmanuel Macron se partagent la tête dans 11 des 12 circonscriptions de Franche-Comté (©f3fc pascal sulocha)

Marine Le Pen et Emmanuel Macron se partagent la tête dans 11 des 12 circonscriptions de Franche-Comté (©f3fc pascal sulocha)

Le premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril, a considérablement rebattu les cartes en Franche-Comté. En vue des élections législatives des 11 et 18 juin, certains ont du souci à se faire, en particulier les députés sortants. Leurs partis, PS et LR en tête, sont largement distancés par le Front national de Marine Le Pen et En Marche d’Emmanuel Macron. Si les Francs-Comtois votent aux législatives comme à la présidentielle, il y aura un large renouvellement à l’Assemblée. Continuer la lecture

30 Jan

Après la primaire : rassemblement, attentisme ou départ annoncé ?

Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon (@CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)

Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon (@CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)

Seule la députée du Doubs Barbara Romagnan avait misé sur le cheval gagnant, Benoît Hamon. Le député de Haute-Saône, Jean-Michel Villaumé, soutenait, lui, Manuel Valls. Sinon, les autres parlementaires de gauche s’étaient montrés… discrets, voire prudents. Aujourd’hui que la victoire de Benoît Hamon est incontestable, comment réagissent les uns et les autres ?

On commence notre tour des grands élus avec Martial Bourquin, sénateur du Doubs. Il note :  » Une grande volonté de changement dans l’électorat de gauche. On doit tous être unis derrière Benoît Hamon. Franchement, une nouvelle page s’ouvre pour la gauche. Cette page, il faut qu’on l’ouvre ensemble et qu’il n’y ait pas de volonté de ne pas respecter ce verdict. En ce qui me concerne, je serai derrière le candidat choisi par la primaire. » (son interview en longueur plus bas)

« Faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. »

Frédéric Barbier, le député de la 4ème circonscription du Doubs, souhaite également une union : « J’espère que nous allons être capable de faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. » (Pour cette synthèse, il faudrait appeler… non, non, ce n’est pas une bonne idée. François Hollande a jeté l’éponge.)

Marc-Henri Duvernet, premier secrétaire fédéral du Jura, a soutenu Arnaud Montebourg au premier tour puis il a voté Benoît Hamon au second. Lui aussi appelle au rassemblement derrière le vainqueur. Il affirme que ce « score net et incontestable lui donne une véritable légitimité. Les gens ne veulent pas d’un discours basé sur la peur, comme ceux tenus par Trump ou Poutine. Ils souhaitent de l’espoir, de la solidarité. Benoît Hamon propose un futur désirable. Il faut se rassembler derrière lui pour une transition démocratique, écologique et sociale. »

Beaucoup moins enthousiaste, Nicolas Bodin, premier secrétaire fédéral du PS du Doubs, se pose de nombreuses questions pour « l’après », c’est à dire pour maintenant et pour les campagnes présidentielle et législative. Lui, il s’interroge tout haut : «Quelle ligne politique sera défendue pendant la campagne de la présidentielle ? Celle du PS ou celle de Benoît Hamon ? » Oui, quelque part, il y aurait « incompatibilité, comme dirait l’autre…

« Je ne peux pas soutenir le revenu universel »

L’un des parlementaires a tranché : Jean-Michel Villaumé, député PS de Haute-Saône qui ne se représente pas (ce détail n’en est pas un…). Dès les résultats du premier tour favorables à Hamon, il avait annoncé dans un communiqué :  » Si Benoît Hamon est désigné pour être le candidat des socialistes, je ne me sentirai pas lié par ce choix et soutiendrai le candidat qui sera en mesure d’éviter aux Français d’avoir à choisir, au second tour, entre Marine Le Pen et François Fillon. »

Ces propos avaient au moins le mérite de la clarté, même s’ils ont été jugés inapropriés avant le deuxième tour par certains responsables socialistes. Aujourd’hui, Jean-Michel Villaumé « récidive » : « Je suis un social-démocrate ou un réformiste. Alors, pour moi, en ce moment, c’est douloureux. Je suis un député légitimiste. J’ai soutenu le pacte de responsabilité et la loi travail. Faut tout jeter aujourd’hui ? Je ne peux pas soutenir le revenu universel moi qui défend les valeurs du travail et du courage. » Et il ajoute que :

« Je serai demain à Paris avec les 30 députés du Pôle Réformateur et nous publierons une tribune sur notre position. D’ici quelques semaines, j’étudierai une autre offre politique, celle d’Emmanuel Macron. »

Pas la première scission

Entre volonté de rassemblement, questionnement et départ quasi annoncé, les positions des socialistes sont très variables.

Grandes questions : qui va rester au PS ? Qui va en partir ? Le PS va-t-il exploser ?

Habituellement, c’est l’aile gauche qui quitte le navire. Sans remonter au Congrès de Tours de 1920, deux exemples récents : Jean-Pierre Chevénement qui part du PS en 1993 pour fonder le MDC (Mouvement Des Citoyens) et Jean-Luc Mélenchon qui s’en va du PS pour créer le Front De Gauche en 2008.

Jean-Pierre Chevénement, s’il représente une référence à gauche, n’a réussi qu’un petit 5 % à la présidentielle de 2002.

Dix ans plus tard, Jean-Luc Mélenchon, lui, a totalisé 11 % des voix à la présidentielle. Il est encore en course pour le 23 avril de cette année. Mais c’est lui, en fait, qui est certainement le plus gêné par la victoire de Benoît Hamon : il commence à y avoir beaucoup de candidats à la gauche du Parti Socialiste.


Martial Bourquin: « on doit tous être unis derrière Benoît Hamon »

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09 Déc

Dans le Jura, le PS présentera Marc-Henri Duvernet et Françoise Barthoulot aux législatives

Marc-Henri Duvernet est le responsable du PS dans le Jura (©f3fc)

Marc-Henri Duvernet est le responsable du PS dans le Jura (©f3fc)

Les militants socialistes du Jura ont désigné leurs candidats pour les législatives de juin et les sénatoriales de septembre. Marc-Henri Duvernet et Françoise Barthoulot se présenteront pour la chambre basse, Danielle Brulebois et Jean-Claude Wambst pour la chambre haute. Continuer la lecture

26 Fév

Loi El Khomri: le PS du Jura alerte Solférino sur le « mécontentement » des militants

Marc-Henri Duvernet est le responsable du PS dans le Jura (©f3fc)

Marc-Henri Duvernet est le responsable du PS dans le Jura (©f3fc)

Après la motion de la fédération du Territoire de Belfort dénonçant des propositions « inacceptables » (lire ici), c’est au tour du PS du Jura de réagir à la réforme du code du travail proposée par la ministre Myriam El Khomri. Dans un courrier adressé à Jean-Christophe Cambadélis, le conseil fédéral du Jura entend alerter l’attention du premier secrétaire national sur « le mécontentement et les inquiétudes que provoque chez les militants l’avant-projet de loi relatif à la Réforme du Code du Travail ». Continuer la lecture

06 Jan

Le palmarès des cartes de voeux de nos élus

Quelques-unes des cartes de voeux de nos responsables politiques

Quelques-unes des cartes de voeux de nos responsables politiques

Faut pas se leurrer. Ils sont comme nous les politiques. La carte de vœux de bonne année, pour certains, c’est la corvée. Alors ils se creusent la tête, pour trouver une bonne idée, originale ou décalée. On a donc établi notre palmarès, forcément subjectif. Voici donc un petit florilège des bons voeux de nos élus… Continuer la lecture

04 Juin

Fusion des régions: le conseil général du Jura, à majorité PS, demande un référendum

Christophe Perny, le président PS du conseil général du Jura (©f3fc)

Christophe Perny, le président PS du conseil général du Jura (©f3fc)

Cela ne va certainement pas arranger les rapports entre Christophe Perny, le président PS du conseil général du Jura, et Marie-Guite Dufay, la présidente, socialiste elle aussi, du conseil régional de Franche-Comté. Les élus du Département du Jura ont adopté ce mercredi, à l’unanimité moins deux voix, une motion « contre la réforme territoriale imposée ». A propos de la fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté, les conseillers généraux jurassiens, de gauche et de droite, demandent « obligatoirement » « une consultation ou un référendum ». Dans l’esprit de Christophe Perny, ce sera une consultation « pour que les Jurassiens choisissent leur avenir et leur territoire : Bourgogne ou Rhône Alpes ? La question se pose vraiment et contre personne ».  Continuer la lecture

12 Mai

Danielle Brulebois et Marc-Henri Duvernet disent oui à la fusion Bourgogne/Franche-Comté

Danielle Brulebois et son suppléant Marc-Henri Duvernet (©f3fc)

Candidate aux législatives en 2012, Danielle Brulebois avait alors pour suppléant Marc-Henri Duvernet (©f3fc)

Non, tous les socialistes du Jura ne se rangent pas automatiquement derrière Christophe Perny. Alors que le président PS du conseil général a multiplié ces dernières semaines les critiques vis-à-vis du projet de réforme territoriale, deux élus de sa majorité font entendre leur propre petite musique… Et pas n’importe quels élus, puisqu’il s’agit de Danielle Brulebois, 1re vice-présidente du conseil général, et de Marc-Henri Duvernet, élu d’un des deux cantons de Lons-le-Saunier, l’autre étant celui… de Christophe Perny. Dans cette tribune, le duo propose « aux élus socialistes de faciliter la tâche du gouvernement », au contraire d’une « gauche conservatrice (…) qui se raidit à la moindre annonce ». Alors que leur président se dit « surpris et déçu » par le projet de Marie-Guite Dufay, eux soutiennent « l’oeuvre de rapprochement administratif avec la Bourgogne, entreprise très en amont par [la] présidente du Conseil Régional de Franche-Comté ».

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