Benoit Hamon (f3fc)
En campagne dans le département du Doubs à l’invitation de la députée PS Barbara Romagnan, Benoît Hamon est allé à la rencontre de plusieurs associations qui, à Besançon, viennent en aide aux personnes les plus fragiles (Maison verte, Nous aussi, Floréal, Pari…). Avant une réunion publique ce soir à Boussières, il a répondu à nos questions sur le plateau de France 3 Franche-Comté. Voici son interview:
Adepte d’un nouveau partage du temps de travail, Benoît Hamon souhaite « qu’on évite comme aujourd’hui d’avoir d’un côté 6 millions de chômeurs et 20% de gens surmenées au travail ».
Alors que l’Assemblée nationale débattra ce mardi de la nouvelle prolongation de l’état d’urgence voulue par le gouvernement, il assure que son vote n’est pas acquis: « Mon bras ne se lèvera pas automatiquement au motif que, parce qu’il y a les présidentielles, il faut poursuivre l’état d’urgence. On doit me dire en quoi il change quoi que ce soit par rapport à l’arsenal législatif existant ».
Souvent raillé pour n’être resté que quelques mois ministre de l’Education nationale (il a démissionné avant la rentrée scolaire), il revendique d’avoir été « le ministre qui a négocié les budgets qui courent jusqu’à maintenant (…) de façon à ce que les recrutements se poursuivent, que les moyens soient donnés à l’Education nationale, même s’ils ne sont pas suffisants. Un des objectifs que j’assignerai à mon quinquennat si je suis élu président de la République, c’est de fixer à 20 en moyenne le nombre d’élèves au cycle 2, c’est-à-dire du CP au CE2″.
Enfin, quand on lui demande ce qui le différencie du dernier candidat déclaré à la primaire, Vincent Peillon, avec qui il militait au sein du même courant, le NPS, il y a 15 ans, il répond sans détour: « 15 ans, pardon de le dire comme ça. Je ne sais pas ce que seront ses orientations ».
Benoît Hamon sur France 3 Franche-Comté
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