29 Jan

Les Républicains : élections internes sans surprise possible…

Michel Raison, sénateur de Haute-SaôneCette fin de semaine, les adhérents des Républicains élisent les présidents des fédérations départementales. Cette élection au suffrage universel, c’est une première pour ce parti politique, ex-UMP et ex-RPR.

Mais les militants de ce mouvement font encore l’apprentissage de la démocratie : pour les 4 départements de Franche-Comté, on connait déjà les vainqueurs !

Le parti « Les Républicains » a une direction à deux têtes dans chaque département. Un secrétaire départemental, nommé par la direction parisienne et un président. Jusqu’à maintenant, le président était élu par un comité départemental composé de tous les élus du mouvement et de représentants des militants. C’est là où intervient le changement : ce président départemental est maintenant élu directement par les adhérents.

On peut se moquer –gentiment- de cet apprentissage de la démocratie directe : un seul candidat se présente pour chacun des départements de Franche-Comté… donc, on connaît déjà le résultat du vote !

Ce qui sera intéressant de noter, c’est le taux de participation… Les militants vont-ils se mobiliser pour une élection déjà pliée ?

Cette équipe, un secrétaire départemental nommé et un président élu, sera chargée d’organiser les primaires de droite en vue de l’élection présidentielle de 2017. Important quand on sait que la guéguerre pour la fonction de président de l’UMP avait fait de gros dégâts…

Dans le Doubs : 2250 adhérents éliront… Annie Genevard.

La députée-maire de Morteau bénéficie du soutien des deux parlementaires : Jacques Grosperrin et Marcel Bonnot. Elle a succédé à Jean-Marie Binétruy à la mairie puis au fauteuil de député et elle lui succèdera aussi à la présidence départementale du mouvement.

Michel Vienet, secrétaire départemental, restera à son poste qu’il occupe depuis 1993 (avec une interruption de quelques années, remplacé par Louis Moschetti aujourd’hui décédé ).

Annie Genevard, députée-maire de Morteau

Dans le Jura :

La secrétaire départementale, c’est la députée Marie-Christine Dalloz. Elle a remplacé Hélène Pélissard en octobre dernier. Sera élu comme président départemental, le député-maire de Dole, Jean-Marie Sermier. Il occupait déjà cette fonction au sein du mouvement.

Dans ce département, on compte environ 1700 adhérents.

Jean-Marie Sermier et Marie-Christine Dalloz

Jean-Marie Sermier et Marie-Christine Dalloz

 

En Haute-Saône, 940 adhérents se rendront aux urnes. Là aussi, un seul candidat, finalement. Alain Joyandet, qui occupait cette fonction de président départemental, laisse Michel Raison, le sénateur briguer seul les suffrages. Michel Raison, joint par téléphone, explique : « Par souci de neutralité et de sérénité dans le mouvement, j’ai souhaité me présenter. Je ne suis pas marqué alors qu’Alain Joyandet est connoté pro-Sarkozy. Dans la primaire, je soutiens Bruno Lemaire mais je veux surtout désamorcer toutes les guéguerres inutiles…». Il ajoute aussi qu’il souhaiterait un changement : Alain Chrétien, lui aussi soutien de Bruno Lemaire, est le secrétaire départemental nommé par Paris. « Ce serait plus logique que ce soit quelqu’un qui a davantage de temps à consacrer à cette fonction, car c’est un travail qui demande une grande disponibilité… » A suivre, donc…

Dans le Territoire de Belfort, Damien Meslot, jusqu’à maintenant secrétaire départemental, prendra le poste de président en remplacement de Jean-Marie Herzog.

1500 adhérents sont appelés à voter ce samedi.

Damien Meslot, député-maire de Belfort

 

Les militants éliront aussi le même jour :

– Le délégué de circonscription
– Les membres du conseil national
– Les membres du comité de circonscription
– Les membres représentant les nouveaux adhérents au comité de circonscription