27 Juil

Alain Millot, défunt maire de Dijon, s’était engagé en politique pour soutenir Jean-Louis Fousseret, pas encore maire de Besançon

Jean-Louis Fousseret et Alain Millot, côte à côte, en avril 2015

Jean-Louis Fousseret et Alain Millot, côte à côte, en avril 2015

Alain Millot, le maire socialiste de Dijon, est décédé ce matin des suites d’un cancer. Il avait pris la succession de François Rebsamen à la tête de la capitale bourguignonne en avril 2014, quand ce dernier a été nommé ministre du Travail. Alain Millot, 63 ans, s’est lancé dans la politique à Besançon, aux côtés d’un certain Jean-Louis Fousseret, à la fin des années 70. L’actuel maire de Besançon salue dans un communiqué « un ami, un camarade » avec qui il partageait « le sens de l’engagement, du pragmatisme et de l’intérêt général ».

Nous sommes en 1979. A 27 ans, Alain Millot est éducateur spécialisé. Le Dijonnais s’est installé dans le quartier de Planoise à Besançon, où il travaille. Son voisin de palier n’est autre que Jean-Louis Fousseret. Quand celui-ci présente sa candidature aux élections cantonales, Alain Millot adhère au Parti socialiste et fait la campagne à ses côtés.

“Ce voisin est devenu un ami et alors que je ne m’étais jamais encarté dans un parti, bien que militant clairement à gauche, je me suis engagé. Pour l’aider déjà, car il participait pour la première fois à des élections cantonales”, confiait Alain Millot à nos confrères bourguignons de Miroir Mag il y a quelques mois.

Plus de 35 ans après cette première campagne commune, les deux hommes négociaient ensemble, en leur qualité de maires, la répartition des services entre Besançon et Dijon, dans le cadre de la fusion des régions Bourgogne Franche-Comté.

De nombreuses personnalités politiques franc-comtoises et bourguignonnes ont salué la mémoire d’Alain Millot depuis l’annonce de son décès.

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