02 Déc

Municipales: à Besançon, les grandes manœuvres en images

L'union UMP-UDI-MoDem à droite, le premier tractage à gauche, ce samedi était chargé pour les candidats à la mairie de Besançon (©f3fc)

L’union UMP-UDI-MoDem à droite, le premier tractage à gauche, ce samedi était chargé pour les candidats à la mairie de Besançon (©f3fc)

L’UMP Jacques Grosperrin fait à son tour l’union avec l’UDI et le MoDem, mais sans Jean-François Humbert. Le maire PS sortant Jean-Louis Fousseret lance son journal de campagne et son compte twitter, mais laisse quelques socialistes sur le bord de la route. A droite comme à gauche, la campagne est bien lancée et chacun a avancé ses premiers pions. En attendant le grand débat sur le fond, et les propositions.

Quelques jours après Jean-Louis Fousseret, Jacques Grosperrin s’offre lui aussi une belle photo de famille. C’est entouré des conseillers municipaux sortants Philippe Gonon (UDI) et Odile Faivre-Petitjean (MoDem) que le candidat UMP à la mairie de Besançon a officialisé cet accord « historique »: « Besançon est la première ville de plus de 100.000 habitants à voir se former cette union UMP, UDI et MoDem », se réjouit-il.

Une union qui se fait pour l’instant sans le sénateur Jean-François Humbert, même si Jacques Grosperrin se dit « persuadé qu’il nous rejoindra bientôt ».

A gauche, le maire sortant Jean-Louis Fousseret a lui lancé sa campagne de terrain avec la distribution du premier journal de campagne. Autour de lui, des militants et quelques têtes d’affiches, comme le député EELV Eric Alauzet et le communiste Christophe Lime.

Plusieurs conseillers municipaux socialistes sortants n’étaient pas là, à l’image de Didier Gendraud et Franck Monneur. Non reconduits par le PS, ils envisagent de monter leur propre liste. A chaque camp ses potentiels dissidents…

Reste l’inconnue Front national. Absent lors des dernières municipales, le FN pourrait jouer les trouble-fête et s’inviter au second tour. Bien sûr, Philippe Mougin, le candidat Bleu Marine est un illustre inconnu. Mais le parti de Marine Le Pen a prouvé lors des derniers scrutins que la marque FN garantissait, à elle seule, un score à brouiller les cartes électorales.

Reportage d’Emmanuel Rivallain et Jean-Marie Baverel. Avec Jacques Grosperrin (UMP), Philippe Gonon (UDI), Jean-Louis Fousseret (PS), Didier Gendraud (PS) et Franck Monneur (PS)
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