01 Mar

Ce que François Fillon a dit à Besançon

Le Premier ministre était en meeting à Besançon ce jeudi soir. Voici ce qu’il faut retenir de son discours de 45 minutes à Micropolis, devant un petit millier de sympathisants et la plupart des parlementaires UMP de Franche-Comté.

« Les sondages sont une chose, le peuple qui a pris la Bastille en est une autre. »

« Le choix est clair: c’est nous ou les socialistes. Tout le reste est, pardonnez-moi l’expression, secondaire »

« Personne ne se pose la question de savoir si Nicolas Sarkozy peut tenir le rôle de chef de l’Etat »

« François Hollande veut instaurer une présidence normale. Je crains qu’il ne confonde la gestion d’un conseil général et la conduite de la Nation »

« Dans le programme socialiste tout est fait pour rassurer tout le monde »

« Le socialisme, c’est le luxe des pays tranquilles et prospères, or la France n’en est plus là »

« Je refuse le vote des étrangers aux élections locales que

propose la gauche, parce que moi je ne crois pas qu’il y ait plusieurs sortes de citoyens »

« Je refuse qu’il y ait dans les élections locales des candidats qui défendent des communautés les unes contre les autres »

« Contrairement à la gauche, je me refuse à une société où tout ne serait que désepérance, démotivation et assistanat à tous les étages »

François Fillon à Besançon (@f3fc)

« Ce quinquennat n’est pas une parenthèse, il est une page nouvelle et forte de notre Histoire. Cette page, il faut continuer à l’écrire »

« La France, le peuple français se sont mis en marche. Cette marche ne doit pas s’arrêter »

Ce qu’ont dit les autres intervenants:

Françoise Branget, députée du Doubs:

« La France forte n’est pas un slogan, c’est une nécessité »

Jean-Marie Binetruy, député du Doubs, président du comité départemental UMP:

« François Fillon est un pilier inébranlable de la politique courageuse de Nicolas Sarkozy »

Alain Joyandet, député de Haute-Saône, ancien secrétaire d’Etat:

« Lorsque l’on a un bilan aussi positif, ce serait dommage de ne pas en parler »

Sujet de Jérémy Chevreuil, David Martin et Karl Monnin

Echos de campagne

Retard. L’organisation avait prévu seulement 20 minutes de discours avant l’arrivée de François Fillon sur scène. Seulement, avec Françoise Branget, Jean-Marie Binétruy, Alain Joyandet et Jérôme Chartier, le Premier ministre a dû attendre 45 minutes avant de prendre enfin la parole. Mention spéciale néanmoins à la députée du Doubs, unique orateur à avoir respecté son temps de parole.

La Marseillaise entonnée par François Fillon et les parlementaires UMP (@f3fc)

Porte-manteau. Alain Joyandet peut compter sur son premier adjoint à Vesoul, Alain Chrétien. C’est lui qui a retrouvé le manteau de l’ancien secrétaire d’Etat, égaré au moment de la sortie du Premier ministre.

Nom d’un député. Le Premier ministre a entamé son discours en saluant « la loyauté et le sang froid » des parlementaires présents. Seul problème, François Fillon a écorché les noms de Damien Meslot et Marie-Christine Dalloz. Le premier a perdu son « s », la deuxième a gagné son « ze ». Même un Premier ministre ne peut connaître 577 députés.

Raison préfère Copé. Le député-maire de Luxeuil-les-Bains était absent hier soir. La raison? Il guidait Jean-François Copé dans les allées du Salon de l’Agriculture à Paris. De là à dire que le Haut-Saônois a déjà fait son choix pour 2017…

Bougies. Jean-Marie Binetruy n’a pas oublié l’anniversaire de François Fillon. Lors de son discours d’introduction, le patron de l’UMP dans le Doubs a souhaité avec quelques jours d’avance un joyeux anniversaire au Premier ministre, né le 4 mars 1954.