30 Mar

Varennes-Vauzelles : La division à gauche fait le jeu d’Isabelle Bonnicel nouvelle maire

Isabelle Bonnicel

Isabelle Bonnicel

Pascal Reuillard, le maire PC de Varennes-Vauzelles n’est donc pas réélu. Il pers de 26 voix face à la candidate divers droite Isabelle Bonnicel (Divers droite) qui termine avec 42,8% des voix. La liste menée par l’écologiste Dominique Maurin a obtenu 15% des voix.

 C’est une surprise dans cette commune qui est un un bastion communiste depuis 1946. Pascal Reuillard y partait pour un 2ème mandat après une élection avec 55% des voix dès le 1er tour en 2008 face à un candidat socialiste et… Isabelle Bonnicel. Mais cette année, dès le 1er tour, les choses semblaient bien différentes. Pascal Reuillard avait obtenu 900 voix de moins dans une commune qui compte pourtant 300 habitants de plus. La candidature d’une liste de rassemblement à gauche, menée par la candidate EELV, Dominique Maurin, avec le soutien du PS et du PRG, a sans doute accéléré la chute.

Enfin, dernier élement d’explication : Isabelle Bonnicel (candidate Modem en 2008) a bénéficié du report des voix du candidat UMP Patrick Frison, arrivé 4ème au 1er tour avec 15,6% des voix, et qui s’était désisté sans consigne de vote mais dont une partie de la liste avait appelé à voter pour la candidate divers droite.

(M.B)

Louhans bascule à droite : Frédéric Bouchet est élu

Frédéric Bouchet

Frédéric Bouchet

Le duel des deux candidates de gauche a fait le jeu du candidat divers droite Frédéric Bouchet qui est arrivé largement en tête au 2nd tour à Louhans avec 45,7% des voix. La maire sortante, Monique Bonin, PS, est arrivée en 3ème position avec 26% des voix derrière Marie-Françoise Muller, candidate divers gauche, qui a obtenu 70 voix de plus.

La ville traditionnellement à droite avait basculé en 2008 avec l’élection de Rémi Chaintron. En 2012, il avait laissé la place à Monique Bonin pour partir présider le Conseil général de Saône-et-Loire. Monique Bonin partait donc pour sa 1ère élection.

La campagne avait été âpre entre elle et Marie-Françoise Muller. Les deux femmes s‘opposaient notamment sur la récente fusion de Chateaurenaud et Louhans. Marie-Françoise Müller est l’ex-maire de Chateaurenaud, une commune qui a été fusionnée au 1er janvier avec celle de Louhans dont elle est devenue un quartier. Officiellement la candidate ne présentait pas sur ce terrain, mais elle s’était fortement opposée à cette fusion et pouvait donc compter sur le gros volume de voix de Chateaurenaud (elle avait été élue en 2008 avec 52,9% des suffrages, soit 964 voix).

(M.B)

Montceau : Didier Mathus cède son fauteuil à Marie-Claude Jarrot

Marie-Claude Jarrot

Marie-Claude Jarrot

La candidate Marie-Claude Jarrot arrive en tête du 2nd tour des élections municipales à Montceau avec 50,4% des voix. Elle succède au maire PS, Didier Montceau, qui échoue à décrocher son 4ème mandat.

Didier Mathus a recueilli 40,8% des voix, 700 de moins que la candidate élue. Le Front national mené par Lilian Noirot a terminé avec 8,9% des voix. Il a perdu plus de 300 voix entre les deux tours.

A l’issue du 1er tour, Didier Mathus était dans une situation inconfortable. Lui qui avait toujours été élu dès le 1er tour, il avait été nettement distancé par Marie-Claude Jarrot, ex UMP, et qui avait présentée une liste sans étiquette. Résultat : 37% des voix pour lui, 41,3% pour elle.

Didier Mathus pouvait toutefois espérer récupérer quelques voix au 2nd tour : celles des abstentionnistes notamment, très nombreux au 1er tour (44,5%). Il y a certes eu un sursaut des électeurs ce dimanche avec près de 800 votants supplémentaires (61,3% des inscrits) mais cela n’a pas suffit. Le maire sortant de Montceau comptait également sur les voix des électeurs d’André Gillot, candidat du Front de gauche, qui avait recueilli 500 voix au 1er tour. Mais André Gillot lui-même n’avait pas appelé à voter pour Didier Mathus. Et 500 voix n’auraient pas été suffisantes…

(M.B)

Charnay-lès-Mâcon : L’éclatement des listes a profité à Jean-Louis Andrès

Frédéric Breuil, dauphin désigné de Gérard Voisin, battu à Charnay-lès-Mâcon

Frédéric Breuil, dauphin désigné de Gérard Voisin, battu à Charnay-lès-Mâcon

L’élection fut âprement disputée. 4 listes étaient en lice à Charnay-lès-Mâcon pour prendre la succession de Gérard Voisin. C’est finalement Jean-Louis Andrès, candidat apolitique, qui est arrivé en tête avec 39,2% des voix. Avec seulement un peu plus de 120 voix d’avance sur le « dauphin » Frédéric Breuil (UMP). La liste menée par Christian Hamonic (PS, PRG, Cap21) est arrivée en 3ème position avec 16% des voix devant celle de Patrick Buhot (DVD) qui a recueilli 9 ,5% des voix.

Dans cette commune de 6.800 habitants, qui touche Mâcon, l’enjeu était la succession de Gérard Voisin maire depuis 1983. Son dauphin Frédéric Breuil (UMP) était arrivé en tête au 1er tour avec 31% des voix. Mais avec 35 voix d’avance seulement sur la liste menée par le candidat sans étiquette Jean-Louis Andrès.  2 autres listes s’étaient également qualifiées : celle de Christian Hamonic, liste de rassemblement à gauche à (PS, PRG, EELV, Cap21) avec 21,3% des voix et celle de Patrick Buhot (DVD) avec 17,5%.

Une alliance avait été envisagée un temps entre les listes de C. Hamonic et celle de JL Andrès (ex-candidat Ps et ex candidat PRG) puis abandonnée. Finalement, la gauche comme la droite est partie divisée au 2nd tour.

(M.B)

2e tour des municipales 2014 à Joigny : Bernard Moraine repart pour un deuxième mandat

Bernard Moraine

Bernard Moraine

Il ne lui avait manqué que 148 bulletins pour repasser au premier tour. Bernard Moraine, le maire divers-gauche sortant, a été réélu avec 49,7% des voix face à deux challengers : François Jacquet, candidat UMP, et Claude Dassié, candidat d’extrême-droite.

Bernard Moraine conserve son fauteuil de maire de Joigny. Le candidat divers-gauche a été confortablement élu avec 49,7% des suffrages. Il a gagné plus de 200 voix en une semaine.

Sans surprise, son challenger principal a également amélioré son score. François Jacquet a obtenu 42,1% des suffrages. Il a bénéficié du bon report des voix de la candidate divers-droite, Isabelle Bourassin-Lange. Cette dissidente avait jeté l’éponge dans l’entre-deux-tours et appelé à voter pour le candidat investi par l’UMP.

Claude Dassié, en revanche, s’effondre. Le candidat d’extrême-droite a perdu 150 voix par rapport au premier tour. Il a été crédité de 8,2% des suffrages.

 (M.Ba)

2e tour des municipales de Sens : Marie-Louise Fort a pris sa revanche

Marie-Louise Fort

Marie-Louise Fort

A Sens, celle qui avait présidé à la destinée de la ville de 2001 à 2008 renoue avec la victoire. Marie-Louise Fort, tête de liste UMP-UDI, est élue avec 51,3% des voix. Francine Weecksteen, la candidate sans étiquette, pointe en deuxième position avec  32,9 % des suffrages. Dans cette triangulaire, Edouard Ferrand, le candidat FN a été crédité de 15,7 % des voix.
 
Marie-Louise Fort renoue avec l’écharpe de maire sur le score de 51,3%.  Au soir du premier tour, la candidate UMP avait une confortable avance sur ces concurrents. Un leadership qu’elle a conforté au deuxième tour.
 
Francine Weecksteen, qui a fait toute sa campagne sur le credo « sans étiquette », arrive à la deuxième place avec 32,9% des suffrages. Cette ancienne adjointe de l’ex-maire PRG Daniel Paris a visiblement obtenu le rapport des voix de la gauche.
 
Dans cette triangulaire, le leader frontiste pointe en dernière position. Edouard Ferrand n’a pas amélioré son score du premier tour : 15,7% des suffrages.
(M.Ba)

2e tour des municipales à Semur-en-Auxois : Catherine Sadon défait le maire sortant

Catherine Sadon

Catherine Sadon

Catherine Sadon, candidate de sensibilité de centre-droit, a été élue maire de Semur-en-Auxoix avec 56,7% des voix. C’est un revers pour Philippe Guyenot, le maire divers-droite sortant, qui a recueilli 43,3% des suffrages.

 Le score est net. Catherine Sadon ravit la mairie de Semur-en-Auxois à Philippe Guyenot avec près de 300 voix d’avance. La candidate, qui souhaite apaiser le climat de la ville, avait déjà été entendue par les électeurs dès le premier tour  puisqu’elle avait pris la deuxième place devant le candidat socialiste, Michel Neugnot.

 Dans l’entre-deux-tours, ce dernier avait donc décidé de retirer sa liste. Il avait ainsi envoyé à ses supporters le message de faire barrage à Philippe Guyenot. Consigne de vote entendue. Catherine Sadon a récupéré la majorité des voix de la gauche.

 

(M.Ba)

Auxonne : Raoul Langlois est réélu

Raoul Langlois

Raoul Langlois

Avec 53,4% des voix, le maire sortant UMP a été réélu face à l’alliance Jacques-François Coiquil, FabriceVauchey et des colistiers de Philippe Colas.

 Le scrutin était des plus serrés depuis les tractations de l’entre-deux-tours. Finalement, Raoul Langlois est réélu pour un deuxième mandat avec 200 voix d’écart sur la liste sans étiquette menée par Jacques-François Coiquil.

 Dans l’entre-deux-tours, Jacques-François Coiquil, leader de liste PS-Modem, avait fusionné avec la liste de Fabrice Vauchey, candidat divers-droite. Philippe Colas, autre candidat divers-droite, avait retiré sa liste laissant certains de ses colistiers libres de rejoindre Jacques-François Coiquil.

 Sur le papier, cette alliance représentait près de 60% des voix du premier tour. Visiblement, certains électeurs de droite n’ont pas compris ce rapprochement. Le report des suffrages n’a pas fonctionné à plein. Plus de 300 électeurs n’ont pas suivi la consigne de vote du « tout sauf Raoul Langlois ».

 

(M. Ba)

 

Cluny : le maire Jean-Luc Delpeuch battu par le DVD Henri Boniau

Henri Boniau, nouveau maire de Cluny

Henri Boniau, nouveau maire de Cluny

Depuis dimanche dernier, la situation était délicate pour Jean-Luc Delpeuch, ex-directeur de l’Ensam de Cluny et qui avait fait basculer la commune à gauche en 2008. Il était arrivé en 2ème position au 1er tour avec 1/3 des suffrages. Il avait face à lui, à gauche, la liste menée par Paul Galland, du front de gauche. Malgré les négociations menées par  Thomas Thévenoud (député PS de Saône-et-Loire) entre les 2 tours pour tenter de rapprocher les 2 listes, les candidats de gauche sont partis séparément pour ce 2nd tour.

 

(M.B)

Nevers : Florent Saint Fare Garnot battu par Denis Thuriot

Denis Thuriot, nouveau maire de Nevers

Denis Thuriot, nouveau maire de Nevers

Le maire PS de Nevers a été battu par le candidat Denis Thuriot qui menait une liste sans étiquette. Florent Sainte Fare Garnot obtient 42% des voix, Denis Thuriot 49,8%. La liste du Front national mené par Christophe Gaillard termine avec 8,2% des suffrages.

L’alliance des candidats de droite et de centre-droit a donc réussi son pari à Nevers. Denis Thuriot, (SE) qui était arrivé en tête au 1er tour at qui avait rallié sur son nom les listes de Philippe Cordier (UMP) et Guillaume Maillard (UDI) a recueilli 49,8% des suffrages. Quasiment la moitié des votants neversois a donc fait le choix de cette liste que le maire sortant jugeait opportuniste.

Denis Thuriot qui s’est toujours revendiqué comme un homme avec des valeurs de gauche (il a été membre du PS) estime que Nevers n’a pas basculé à gauche avec sa victoire. Même s’il a fusionné sa liste avec des hommes de droite, c’est son programme qui a été choisi.

Le candidat du Front national, Christophe Gaillard a réuni 8,2% des voix sur sa liste. Il perd plus de 200 voix entre les 2 tours. En revanche, les abstentionnistes du 1er tour se sont peu mobilisés ce dimanche avec un peu moins de 5% de voix supplémentaires. C’est pourtant en partie sur eux que comptait le maire sortant Florent Sainte Fare Garnot pour l’emporter au 2nd tour.

7 listes étaient présentes au 1er tour. 5 s’étaient qualifiées. Celle de Florent Sainte Fare Garnot arrivé en tête avec un peu plus de 35% des voix devant Denis Thuriot (SE) 2ème avec 23,46% des suffrages, Philippe Cordier (UMP) en 3ème position avec 13,55% des voix et le candidat UDI Guillaume Maillard 11,82%.

Avec beaucoup de difficultés, les listes de centre droit et de droite avaient réussi à fusionner avec Denis Thuriot en tête de liste, Guillaume Maillard en 5ème position sur la nouvelle liste et Philippe cordier en 7ème.

(M.B)