14 Oct

Christian Monteil moins optimiste que Gaymard sur la fusion des Savoie

Alors qu’Hervé Gaymard le président du conseil général de la Savoie se bat comme un beau diable pour porter sa proposition de loi créant une « collectivité territoriale » spécifique aux Savoie, Christian Monteil le président de la Haute-Savoie s’inquiète de l’opposition de la gauche. Il a été étonné des attaques des conseillers généraux PS fustigeant ce projet. Du coup il est plus pessimiste sur l’issue à l’Assemblée Nationale. Les députés de Savoie et Haute-Savoie auront besoin du feu vert du gouvernement et du PS pour faire adopter leur « spécificité ». Il n’est pas certain que le gouvernement aille à l’encontre des positions des élus locaux socialistes et du premier d’entre eux, le président du Conseil Régional Rhone-Alpes : Jean-Jacques Queyranne a bel et bien réaffirmé son opposition à la création d’une collectivité « Savoie-Mont Blanc »  lors de l’émission « La Voix est Libre » samedi dernier sur France 3 Alpes.

26 Mai

Elections européennes dans les Alpes du Nord : l’analyse du politologue Simon Labouret

Au lendemain du scrutin européen, France 3 Alpes a demandé au politologue de Grenoble, Simon Labouret de se pencher sur la parole des urnes. Dans les Alpes du Nord, à quelque chose près, les électeurs ont voté comme dans le reste de la France, mettant le FN en tête. Le « coup de tonnerre » annoncé depuis de nombreuses années est arrivé, note le spécialiste. D’après lui, le FN a pu compter sur son électorat habituel, sur les souverainistes et a grignoté, une fois encore, l’électorat de l’UMP « et même au-delà ».

Simon Labouret commente également la claque des partis traditionnels, PS et UMP qui se lit aussi dans les résultats alpins.

Il faut une exception pour confirmer la règle. Grenoble a voté massivement pour EELV, plaçant le parti écologiste en tête, comme pour les Municipales.

   >>> Les articles de France 3 Alpes sur les élections européennes

19 Mai

Quand Thierry Repentin juge Hollande

« Hollande jugé par ses ex » : c’est sous ce titre malicieux que le Nouvel Observateur publie un dossier qui permet de mieux connaître, si c’est possible, les vrais ressorts de la personnalité du Président.

Les « ex » qui témoignent, ce sont les anciens ministres, ceux qui ont été limogés, avec plus ou moins de délicatesse, lors du remaniement post-débâcle municipales.

« Cinglant, cassant, tacticien, perso », reviennent dans la bouche des « ex », dont le plus bavard est l’ancien ministre de l’écologie Philippe Martin, il se dit même « blessé » par l’attitude du président.

Peu bavard depuis sa sortie du gouvernement, le Savoyard Thierry Repentin, promu ministre des affaires européennes après avoir fait ses classes dans un ministère plus technique, et viré sans ménagement pour laisser sa place au recalé du PS, Harlem Désir.

prog54919,98

« Hollande est tellement protégé qu’il y a une forme de coupure » regrette Repentin dans le Nouvel Obs, « cela devient plus difficile pour les ministres de faire bouger les lignes que pour les conseillers qui vivent avec lui au quotidien ». Traduction : Hollande a négligé son ministre, pourtant chargé d’un portefeuille capital pour la diplomatie française.

A lire les autres témoignages, le Chef de l’Etat n’est pas très doué pour la « calinothérapie ». Thierry Repentin raconte cette anecdote : « Avant un conseil européen, Hollande se tourne vers ses ministres et ses conseillers et s’écrie en agitant une note que tous avait visée : « Qu’est-ce que c’est que cette bouillie? Moi, je n’y comprends rien, alors comment voulez-vous que nos partenaires y comprennent quelque chose?? »

Aujourd’hui Thierry Repentin semble avoir tout perdu, laisse entendre « Le Nouvel Observateur » : il est à peu près certain de ne pas être ré-élu sénateur aux prochaines élections, il n’a pas été recasé dans l’appareil d’Etat.

Il lui reste à revenir à 100% sur le terrain savoyard…

AF

26 Mar

A Grenoble, le positionnement tortueux de Denis Bonzy

Sur son blog, Denis Bonzy, qui n’a décroché que 3,53% des voix au premier tour joue aux « éliminations » pour diriger ses électeurs. Il faut lire entre les lignes pour comprendre le positionnement de celui qui s’était fait candidat de la société civile.

-Pour lui, l’enjeu est pourtant simple: qui peut être le rempart pour éviter que le 7 avril Jean Luc Mélenchon soit le 1er invité d’honneur d’une nouvelle municipalité installée le 4 avril au soir?
– On comprend qu’il n’appelle pas à voter pour la liste d’Eric Piolle 

-A mes yeux, la liste Croire en Grenoble a déjà pris une responsabilité importante en ne prenant pas dès lundi 24 mars au matin les initiatives d’un large rassemblement républicain pour éviter la perspective ci-dessus énoncée.
– On comprend qu’il n’appelle pas à voter Matthieu Chamussy

-Dans la tradition républicaine comme dans la réalité habituelle des chiffres, ce rassemblement est d’ordinaire conduit autour de celui ou de celle qui occupe la seconde place du 1er tour face aux menaces présentées par celui ou par celle en première position.
– C’est flou mais le deuxième au soir du premier tour c’était bien le socialiste Jérôme Safar donc on imagine que Bonzy votera Safar

25 Mar

Safar-Piolle : la guerre est déclarée

La réponse a été confirmée sur Twitter peu avant 15h. Après une dernière réunion entre militants et colistiers de Jérôme Safar. Non, il n’y aura pas de fusion entre la liste socialiste et la liste Ecologistes-Parti de Gauche arrivée en tête à Grenoble dimanche dernier.

Les 2

« Les colistiers flippent », écrivait Jérôme Safar ce matin dans un SMS envoyé à un de ses amis. Il a « tenu bon » confirment ses proches.
Eric Piolle n’a plus qu’à bien se tenir.
Celui qui arrivera en tête dimanche soir sera donc maire de Grenoble, l’autre pourra mettre sa carrière politique en sommeil.
Ce mardi 25 mars dans le 19/20 de Feance 3 Alpes à 19h00, Jérôme Safar s’expliquera sur les raisons de ce choix.
Les derniers jours de campagne seront non seulement un combat de personnalités, mais aussi un choix de projets comme rarement les électeurs grenoblois en auront eu.
Une page d’histoire se joue sous nos yeux.

Yaka Faucon

17 Mar

Municipales à Chambéry: un duel serré

La maire sortante de Chambéry Bernadette Laclais (PS) serait réélue au second tour des municipales à l’issue d’un duel avec l’UMP-UDI Michel Dantin, selon un sondage BVA pour Orange, Le Dauphiné Libéré et France Bleu Pays de Savoie.

Selon cette enquête, la liste PS-EELV-PRG conduite par Mme Laclais l’emporterait d’une courte tête avec 51% des suffrages, contre 49% pour la liste UMP-UDI du député européen Michel Dantin.
Bernadette Laclais qui avait été élue dès le premier tour en 2008 dans cette ville traditionnellement à gauche, avec 50,1% des suffrages, n’arriverait qu’en seconde position au premier tour, selon cette consultation, avec 44% des intentions de vote, derrière la liste de M. Dantin, créditée de 45%.

lacalis

Les listes conduites par Laurent Ripart (NPA-PG-Alternatifs) et Guy Fajeau (PC) recueilleraient respectivement 8% et 3% au premier tour, des scores qui placeraient la Gauche en tête des forces politiques de la ville avec 55% des suffrages.

Ce sondage a été réalisé par téléphone du 7 au 13 mars auprès d’un échantillon de 605 personnes inscrites sur les listes électorales de Chambéry, représentatif des habitants de la commune et constitué selon la méthode des quotas.

20 Jan

Municipales à Chambéry : « J’invite à se souvenir à quel moment la dette a augmenté », B. Laclais

Au lendemain de son départ en campagne, Bernadette Laclais était l’invitée de France 3 Alpes, samedi 18 janvier. La maire socialistes sortante a d’abord justifié pourquoi sa liste ne ressemblerait pas à celle de 2008, – elle promet un renouvellement de moitié-, puis pourquoi elle a tardé à se re-présenter: « j’ai souhaité boucler le budget », a-t-elle expliqué.

Laclais

Les choses sont devenues plus politiques quand le thème de la fiscalité a été abordée. Un thème si cher à son opposant UMP, Michel Dantin. Suite à la question d’une téléspectatrice qui faisait remarquer le taux d’endettement de 2196 euros par habitant à Chambéry (contre 1440 euros en France), Bernadette Laclais a osé une pique : « Traditionnellement Chambéry a toujours été une ville endettée et j’invite à se souvenir à quel moment cette dette a augmenté. Pour le citoyens, je souligne simplement que Chambéry, qui est une ville de 60.000 habitants, a beaucoup d’équipements, beaucoup de services publics que beaucoup de villes nous envient ».

Chambéry était une ville de droite jusqu’en 1989, les Chambériens se sont ensuite mis à élire des maires de gauche. La pique semble donc adressée à la droite du temps jadis, celle que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, et ceux qui restent ne se souviennent même plus qui a commencé à creuser cette satané dette?!

13 Jan

Un dernier point noir pour le PS en Isère

Au cours de sa conférence de presse de rentrée politique, ce lundi 13 janvier, le secrétaire départemental du parti socialiste en Isère, Christophe Bouvier a fait le point sur la préparation des élections municipales.

A ce jour, reste un seul véritable point noir sur les 533 communes du département: Péage de Roussilon. Une rude bataille est engagée entre Mercedes de Sousa, adjointe à la jeunesse, et la maire sortante Christine Masson.

En dehors d’une opposition de personnes, il y a également une opposition de stratégie.

Pour mener la tête de liste socialiste en mars prochain, les militants de la section locale ont préféré Mercedes de Sousa, qui militait en faveur d’une liste autonome, pure PS.

mercedesmasson

Martine Masson, elle, était partisane d’une liste commune PS-Front de Gauche. Elle a donc décidé de se mettre en congé du PS et de monter sa propre liste. Malheureusement pour elle, le Front de Gauche vient de décider de faire liste à part!

Du coup, pour les instances du parti, il n’y a plus de divergence de stratégie entre les deux protagonistes qui sont vivement encouragées à collaborer sous peine de perdre la mairie.

Affaire à suivre.

Autres points à régler. Dans les trois communes de l’agglomération grenobloise, détenues par des communistes, les socialistes ont décidé de monter leur propre liste.

Or cette stratégie, dénoncée par les communistes locaux, pourrait être invalidée par les instances nationales du PS qui statueront mardi soir sur un accord national avec le PCF et auquel, les trois têtes de liste iséroises, devront se soumettre sous peine d’exclusion.

Christian Deville

02 Jan

Michel Destot rêve de métropole et de Shishapangma

Ce 1er janvier, on a trouvé Michel Destot particulièrement détendu, quand il est passé par les studios de France 3 Alpes. Peut-être a-t-il digéré son choix de passer la main après 19 ans à la barre? ou, plus simplement, peut-être a-t-il vécu des fêtes de fin d’année joyeuses? de celles qui donnent le sourire, même quand on demande de parler de la métropole au dessert! Car c’est pour cela que nous l’avons convié à passer par nos studios, pour nous parler d’un truc bien indigeste qui fera l’avenir de Grenoble.

Destot

En 2015, c’est validé, Grenoble sera une métropole de plus de 400.000 habitants! On sait qu’il a fallu recruter large pour y arriver, mais qu’importe pourvu qu’il y ait la taille! Au bout du compte, l’agglomération grenobloise élargie recevra 10 millions de plus et des compétences comme l’économie. Tout cela devrait « tirer vers le haut le développement économique », promet l’actuel maire de Grenoble qui espère, dans cette interview, un taux de croissance en progression de 2 à 3% puis de 3 à 4% un peu plus tard. On ne lui tiendra pas rigueur de cette envolée des espoirs par les temps qui courent! Cette métropole donne tellement le sourire à Michel Destot qu’on se demande de plus en plus s’il ne va pas vouloir la conduire?!

En attendant, le député-maire a un rêve pour 2014, trouver 5 semaines dans son emploi du temps pour tenter l’ascension du Shishapangma, le 14e sommet le plus haut du monde. Un bon entraînement avant d’atteindre le sommet de la métropole des montagnes…

03 Déc

André Vallini, l’homme de la fusion

Yaka Faucon

Personne ou presque n’a relevé la proposition faite par André Vallini la semaine dernière sur le plateau de France 2 dans « Mots croisés »

André Vallini

Le président socialiste du conseil général de l’Isère a proposé de passer de 22 à 12 ou 15 régions et de diviser le nombre de départements par 2!

Une envolée bien préparée qui avait pour but de donner des gages de réformisme, la suite de la boite à outils pour faire des économies. « On devrait vous nommer ministre de la réforme de l’Etat! » s’est exclamé l’animateur de France 2. On s’est demandé alors si André Vallini avait apprécié le compliment ou serré les dents. Proposer d’alleger le millefeuille administratif pour gagner un porte-feuille ministériel, voila qui est osé.

En tous cas, après le choc fiscal et le choc de simplification, qu’on attend plus, voila le choc administratif et politique. Chiche! Lançons le débat! Rien que dans les Alpes, on imagine aisement les polémiques. Si les savoyards ont dejà presque fusionné leurs départements, que faire de l’Isère? Marier le département au Rhône? Aux Hautes-Alpes? A la Drôme?? Alors que l’on se sent soit du nord-Isere soit du sud-Isere voire meme des terres froides au centre du jeu!…

Et mon « 38 »? Que deviendrait-il? Heureusement que les plaques d’immatriculation ont déja changé… C’est pas pour jouer les pessimistes de service, mais cette réforme là, j’en fais le pari, n’est pas pour demain matin…