15 Mai

Une présidente pour l’Agence pour le picard

Anne Tiberghien est depuis hier soir la nouvelle présidente de l’Agence pour le Picard. Elle remplace Bertrand Cuvelier, qui était à la tête de l’Agence depuis sa création. L’Agence pour le Picard soutient cette langue et cette culture dans un esprit de modernité, de créativité et d’ouverture aux autres cultures des habitants de la région. L’Agence organise les Wepes, festival de culture populaire organisé dans les territoires de la région, le prix de littérature en picard qui récompense chaque année les meilleurs textes écrits en langue picarde. L’association est aussi à l’initiative du Concours du Picard au collège.

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04 Mai

Rencontre avec Micheline Waquet, lauréate du Prix Européen de Littérature en Picard 2012

Le Prix Européen de littérature en Picard est décerné chaque année par l’Agence pour le Picard. Le jury, réuni sous la présidence de Jean-Luc Vigneux a récompensé la nouvelle de Micheline Waquet, L’forche d’euch’destin. Un très beau texte, d’une grande qualité littéraire et linguistique.

Et pour s’en mettre l’eau à la bouche, Micheline nous lit ici la première partie de sa nouvelle….

Les textes seront publiés par l’Agence pour le Picard.

http://www.languepicarde.fr/index.php/chest-in-picard-prix-de-litterature-en-picard?f6d7c021ed93a17a18617aec264bf51b=db30a1505ba5b1adc38afeb263ec2978

Ch’Lanchron du Boin temps est sorti : l’histoire de J.Marquis, corbéen, soldat en 1870

Incroyable trouvaille : la rédaction de Ch’Lanchron publie les carnets inédits d’un soldat de la guerre de 1870, Joseph Marquis, « Un Picard, qu’il o écrit en vérs picards, és djerre à li. »

Joseph Marquis est né à Corbie, en 1849. Il part à la guerre en octobre 1870, en revient onze mois plus tard :

« Das ch’tos d’soldats morts qu’on n’erconnoét pu personne,

y éro ti un père ou eine mère qui pardonne

à tous chés massacreus éq la guerre inrichis. »

« La découverte de ce trésor picard aurait pu s’avérer décevante d’un point de vue linguistique, explique Ch’Lanchron. Il n’en est rien! Bien au contraire, les qualités de la langue utilisée par Joseph Marquis sont innombrables….C’est que l’ensemble de (son) oeuvre est écrite en vers classiques. Alexandrins ou octosyllabes, des milliers de vers remplissent les huit carnets picards ! »

Poèmes de guerre, mais aussi poèmes de vie : Joseph raconte sa ville natale, Corbie, il nous parle « des vieilles rues (celles qui ont connu les remparts), les portes de la ville fortifiée, ou encore les puits et les chapelles, mais aussi la vie dans le marais, la chasse, la pêche, les farces et les jeux comme les légendes qui y sont liées, tout est décrit dans la cinquantaine de textes restés encore inédits à ce jour. Ils ne devraient cependant pas rester longtemps dans l’ombre, un projet d’édition étant d’ors et déjà amorcé » explique Jean-Luc Vigneux.

Une histoire incroyablement riche et intéressante, des textes d’une grande valeur, à décourvir sans faute dans le numéro 125-126 de Ch’lanchron !

http://lanchron.fr/

Reportage :