22 Fév

Toulouse : Lancement de Summax, un coach sportif dans son smartphone

Le coaching sportif devient de plus en plus virtuel. Une tendance qui n’a pas échappé au Toulousain Yannick Vialelles. En février 2021, il lance Summax, une application pour smartphone qui vous guide dans votre entraînement. L’une des rares nées dans la ville rose.

crédit : Summax

« J’ai voulu que Summax se différencie à la fois par son utilisation intuitive et la rigueur de ses programmes » résume son fondateur, Yannick Vialelles.

Coach sportif personnel depuis 15 ans, le natif de Toulouse a longuement mûri le fonctionnement et le contenu de Summax.

« Son but : que chacun ait accès à des entrainements de qualité quelles que soient ses contraintes et ses attentes : perdre du poids, se muscler, améliorer sa forme, devenir un athlète ou reprendre confiance en soi » poursuit-il.

Une fois les objectifs et le niveau renseignés, il suffit de se laisser guider à travers différentes sections : cours du moment, recommandation personnalisée, choix de l’intensité, durée des séances, zones du corps ciblées, entrainements les plus populaires et 8 thèmes spécifiques (anticellulite, spécial dos, sans impact, summer body, athlète, déesse, brûleur de graisse, challenge).

« J’ai conçu des programmes sans aucun matériel spécifique pour que les l’utilisateurs de Summax puissent s’entrainer où et quand ils veulent ! » précise Yannick Vialelles.

Les entrainements vidéo s’appuient sur la méthode HIIT (High Intensity Interval Training). Il s’agit d’un programme sportif avec des courtes périodes d’effort intense alternées de périodes de récupération. 

Pour tester ce coach à domicile, une partie des cours est gratuite. Puis comptez 7,99 €/mois ou 59,99 €/an sans engagement pour accéder à l’ensemble des entraînements. Une bonne façon d’attendre la réouverture des salles de sports.

Plus d’info sur https://summax.fr/

Julien Leroy

23 Août

Un jeu mobile transforme Toulouse en Monopoly géant

Neopolis est un jeu dans lequel les joueurs explorent leur ville pour acheter et vendre les bâtiments du monde réel avec leur smartphone. Après Lyon, Marseille et Bordeaux, ce Monopoly grandeur nature est désormais disponible à Toulouse en version beta.

© Neopolis

Aujourd’hui, la tendance est au jeu mobile en reality Game (utiliser le monde réel pour y jouer virtuellement). Le plus connu de tous est Pokemon Go.

Neopolis est dans la même veine. Il transforme n’importe quelle ville en un plateau de jeu géant, accessible gratuitement depuis son smartphone.

Le jeu est une variante du célèbre Monopoly mais « avec des règles différentes » précise Lucas Odion, l’un des fondateurs de Neopolis.

Ici, le joueur se balade dans les rues de sa ville « pour acquérir le plus de bâtiments possibles, devenir le maire en achetant l’Hôtel de Ville ou être celui qui découvrira en premier tous les bâtiments de la ville. Plus que de simples acquisitions, les joueurs devront choisir entre collaboration ou compétition en utilisant des cartes bonus et malus à collecter dans la ville » explique le concepteur.

Tous les bâtiments de la ville sont à vendre à l’exception des habitations. Le joueur gagne ensuite des crédits lorsqu’un adversaire passe à proximité de ses propriétés.

L’objectif de cette application est de (re)découvrir le patrimoine de sa ville en arpentant toutes les rues.

Neopolis a été conçu par 3 jeunes Lyonnais : Ben Kaltenbaek, Roland Lamidieu et Lucas Odion. Après un lancement dans leur ville en mars 2019, le jeu est désormais accessible à Marseille, Bordeaux et Toulouse. 

A ce jour, environ 600 Toulousains s’amusent déjà sur ce Monopoly grandeur nature.

« Une version définitive sur Toulouse sera disponible à partir de mi-septembre avec un gameplay et un design plus développés » raconte Lucas Odion. En attendant, les joueurs peuvent tester l’application sur Android ou Apple.

A court terme, les fondateurs souhaitent étendre leur jeu à toutes les villes de France.

>> Teaser du jeu Neopolis sur Toulouse :

Julien Leroy

28 Août

Pénurie de boutiques de téléphonie mobile en Ariège

L’Ariège devient un territoire oublié des opérateurs de téléphonie mobile. Le département ne compte plus que 3 boutiques pour 152.000 habitants. Certains clients sont contraints de faire des dizaines de kilomètres pour trouver un conseiller.

© France 3 Occitanie / P. Dussol

Après le désert médical, voici la pénurie des boutiques de téléphonie mobile.

Depuis quelques années, l’Ariège connaît une fermeture progressive de ces points de conseils.

Aujourd’hui, il reste seulement 3 boutiques dont deux à Pamiers (SFR et Orange) et une à Saint-Girons (Orange). Une hécatombe dans un département qui compte 152.000 habitants.

A titre de comparaison, le Lot (173.000 habitants) en possède deux fois plus avec 7 boutiques (2 Orange, 4 SFR et 1 Bouygues Télécom)

La situation ariégeoise oblige certains habitants à se déplacer sur des dizaines de kilomètres. Ce qui provoque également une surfréquentation des 3 magasins. A Pamiers, les clients peuvent attendre jusqu’à 1h30 pour parler à un conseiller.

Pour les opérateurs, la raréfaction des magasins répond surtout à une logique pratique, à la fois pour le fournisseur et pour le client.

Pour remédier à la pénurie, une boutique indépendante de prestations téléphoniques va ouvrir à Foix dès la semaine prochaine.

>> Voici le reportage de notre équipe de France 3  Foix (Geoffrey Berg et Pascal Dussol) : 

Julien Leroy

05 Juil

Toulouse va tester le réseau 5G

Avant un lancement commercial d’ici 2020, les tests « grandeur nature » de la 5G débutent dans plusieurs villes françaises dont Toulouse.

© Alexandre MARCHI / MaxPPP

Un réseau téléphonique en 5G. C’est pour bientôt. Le lancement commercial est initialement prévu pour 2020.

En attendant, les opérateurs téléphoniques historiques viennent de lancer les premiers tests « grandeur nature » dans 5 métropoles françaises dont Toulouse

Toulouse expérimente la 5G dès cet été

SFR a annoncé, ce mardi 3 juillet, que « Toulouse et Nantes sont les deux prochaines villes dans lesquelles SFR effectuera ses tests 5G et pour lesquelles elle vient de recevoir l’accord de l’ARCEP« .

Un expérimentation qui se déroulera « entre juillet 2018 et juillet 2019 » précise Guillaume Fauré directeur régional de SFR Sud-ouest.

Une bonne nouvelle pour la ville rose qui avait déjà été l’une des premières à tester la 4G en juin 2013.

Du côté de la mairie, on se félicite de ce choix. « Je suis ravi » me confie Bertrand Serp, adjoint au maire de Toulouse chargé du numérique et de l’innovation. « D’autant plus que Toulouse pas été sélectionné au début par l’ARCEP [Autorité de régulation des communications électroniques et des postes] » poursuit-il.

Une réunion entre les élus et SFR est prévue dans les prochaines semaines.

D’autres tests sont également en cours. Bouygues Telecom a choisi Bordeaux pour tester son réseau 5G. Et Orange a déjà déployé des antennes à Lille et Douai.

A quoi va servir la 5G ?

2G, 3G, 4G, 5G,… la future norme de téléphonie mobile doit permettre aux opérateurs d’offrir à la fois un débit plus important que celui offert par la 4G actuelle et un temps de latence.

« Avec des débits qui dépassent 1Gbit/s et une latence de l’ordre de la milliseconde, la 5G apporte la vitesse de la Fibre dans le mobile » estime SFR

La 5G doit être commercialisée dans le monde à partir de fin 2019 et début 2020. Elle permettra de répondre aux futurs besoins de connectivité, en particulier dans la voiture autonome, la santé connectée ou encore l’internet des objets.

Julien Leroy

15 Juin

Des week-ends de digital détox organisés par une startup de Toulouse

Comment déconnecter de son smartphone ou de ses e-mails durant quelques jours ? Les cures de diète numérique se multiplient en Occitanie. Exemple avec l’agence toulousaine Keywe.

© Keywe

Les notifications Facebook, les alertes info, les e-mails du bureau, les messages Twitter,… ne prennent jamais de congés. Alors, comment déconnecter de votre mobile le temps d’un week-end ou durant les vacances ?

Les cures de diète numérique se multiplient en Occitanie.

Keywe, l’agence du digital detox

Depuis 2 ans, l’agence de voyage toulousaine « Keywe » propose des week-ends sans téléphone, sans PC, sans wifi !

Le principe est simple : rassembler une douzaine de participants d’une même ville et les envoyer dans une villa privatisée avec feu de bois, jacuzzi, piscine et barbecue.

Privés de nouvelles technologies, la cohésion se fait naturellement. Le but est de rendre les rencontres authentiques et vivre le moment présent.

« Nous vivons dans une dépendance passive des relations virtuelles (..). Le but est de déconnecter les gens de leur téléphone pour les reconnecter en vrai » précisent les 2 fondateurs toulousains Tom Blandet et Hugo Sautarel.

Lancé en novembre 2015, la formule séduit de plus en plus les actifs âgés de plus de 25 ans. Plus de 500 personnes ont déjà participés à ces 48 heures de digital detox.

Comptez environ 230 euros pour ce week-end de rencontre. Inscription sur le site de Keyme.

Une cure de diète numérique dans les Hautes-Pyrénées :

Autre initiative locale avec les thermes de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.

La station thermale propose une semaine de sevrage baptisée « mains libres ». Durant 6 jours, le curiste alterne séance de relaxation et ateliers avec des spécialistes en addiction numérique.

L’objectif est d’apprendre à maîtriser ses usages virtuels.

>>> Plus d’info sur http://www.thermes-bagneres.fr/

Julien Leroy

14 Fév

Pour le Carême, un prêtre toulousain propose d’envoyer la parole de dieu sur… WhatsApp

Chaque matin, l’Abbé Simon d’Artigue, curé de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse, vous envoi un verset de la Bible sur votre smartphone via la messagerie WhatsApp. Une nouvelle façon de vivre le Carême qui débute ce mercredi 14 février.

© Cyril Frionnet / Maxppp

© Cyril Frionnet / Maxppp

Les prêtes se convertissent de plus en plus aux réseaux sociaux. Dernier exemple avec l’initiative de l’Abbé Simon d’Artigue, curé de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse. 

Pour aider les chrétiens à vivre le Carême, il propose de leur envoyer quotidiennement un verset de la bible via … WhatsApp (une application gratuite de messagerie instantanée).

« C’est la meilleure façon de recevoir la parole de dieu chaque matin (..) au lieu d’être alerté par les mauvaises nouvelles de l’actualité« ‘ précise le père Simon d’Artigue. 

Son dispositif simple et efficace, a été inauguré ce mercredi 14 février, jour où débute la période du Carême.

Durant 40 jours, le chrétien s’offre une pause dans son rythme habituel, pour retrouver le temps de prier et de réfléchir. C’est ainsi le prête toulousain a eu cette idée d’utiliser les réseaux sociaux au lieu de communiquer via le journal paroissial. « Etre présent là où il sont » complète le prête 2.0.

Pour recevoir la parole de dieu sur son téléphone, il est encore possible de s’inscrire gratuitement sur la page officielle : www.tinyurl.com/cheminonsensemble.

A noter que l’Abbé Simon d’Artigue possède également un compte Twitter : @simondartigue

>> Reportage de Claire Sardain (France 3 Toulouse) :

Julien Leroy

19 Sep

A Toulouse, Tisséo expérimente le paiement par SMS

A Toulouse, Tisséo lance le paiement par… SMS à l’occasion de la semaine nationale de la mobilité. Ce nouveau moyen de paiement est disponible à bord de la Navette Aéroport depuis ce lundi 18 septembre.

© XAVIER DE FENOYL   / MaxPPP

© XAVIER DE FENOYL
/ MaxPPP

Après le paiement sans contact avec sa carte bancaire ou son smartphone, voici le paiement à distance… par SMS. Il est expérimenté à Toulouse à partir de ce lundi 18 septembre. 

A l’occasion de la semaine nationale de la mobilité, les transports en commun toulousains Tisséo met en place un ticket-SMS à bord de la Navette Aéroport, la ligne de bus qui relie le centre-ville et l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

« Simple et rapide, ce service instantané permet d’acheter un titre de transport en toute sécurité depuis son mobile » explique le communiqué de presse.

Il suffit d’envoyer le code de commande « AERO » au numéro court 93031 pour obtenir et payer directement le ticket de bus. « Au tarif de 8€ + coût d’un SMS, ce service fonctionne sur toutes les générations de téléphone mobile et avec les principaux opérateurs mobiles« .

Pour voyager, il suffit ensuite de présenter le ticket reçu par SMS auprès du conducteur.

La 4e ville de France à proposer le ticket de transport par SMS

Ce nouveau mode de paiement a été conçu par la start-up parisienne Atsuké. Après des expériences à Nîmes, Rouen et Ajaccio, Toulouse est la 4e ville de France proposer cette innovation.

Le paiement par texto se développer grâce à la loi pour une république Numérique. Le texte préconise de développer ce service pour les transports et pour les appels aux dons.

Julien Leroy

19 Juil

Les smartphones (incassables) du Toulousain Adar Télécom sont en redressement judiciaire

Adar Télécom est en redressement judiciaire. Cette société toulousaine est spécialisée dans les mobiles ou tablettes « durcis ». Depuis un an, elle connaissait une croissance fulgurante avec des appareils antichocs et étanches, vendus dans le monde entier.

© Adar Télécom

© Adar Télécom

Le pionnier mondial des téléphones durcis est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Toulouse, depuis le 11 mai 2017. La période d’observation devait durer jusqu’à septembre ou octobre, selon nos informations. 

Depuis 2008, Adar Télécom développe des smartphones et des tablettes « antichocs, étanches et robustes« .

La société toulousaine s’est d’abord adressée aux professionnels et aux amateurs sports extérieurs, évoluant dans des environnements peu propices à la bonne santé d’un téléphone. C’est ainsi que la gamme MTT est née.

Très vite, l’entreprise toulousaine est devenue l’un des leaders mondiaux de ces appareils robustes. Si bien qu’en août 2016, Adar Télécom signe un contrat mondial avec le géant du bricolage, Staley Black & Decker. Depuis, les smartphones toulousains sont distribués dans 35 pays à travers le monde.

Profitant de cette croissance, Adar Télécom décide, en décembre 2016, d’ouvrir son catalogue au grand public avec la gamme « MTT #beyondlimits ». Des smartphones (quasiment) incassables au design épurés pour attirer les particuliers. Il « accompagne son utilisateur dans toutes les situations du quotidien, des plus banales (travail, sorties, loisirs, sport, quotidien avec des enfants en bas âge, …), aux plus extrêmes (travail en extérieur, sports extrêmes, etc) » précisait Christian Massoji, directeur marketing d’Adar, au moment du lancement. 

Aujourd’hui, l’entreprise et ses 15 salariés sont dans l’incertitude. La direction n’a pas encore répondu à nos sollicitations.

Julien Leroy

12 Oct

Art numérique : des Toulousains créent un champ de lumières pour percevoir les ondes électromagnétiques

Les artistes Toulousains de Tazasproject viennent de présenter à Bordeaux, leur dernière création : une installation lumineuse qui s’allume en fonction des champs électromagnétiques qui nous entourent.

Tazasproject © Rodolphe Escher Photographe

Tazasproject
© Rodolphe Escher Photographe

L’oeuvre est à la fois artistique, bucolique et inquiétante. Le duo d’artistes Toulousains Tazasproject, spécialisé dans le numérique et les arts graphiques, a présenté ce 24 septembre, leur dernière création : un champ de lumières clignotantes qui s’allument avec les champs électromagnétiques environnantes. 

L’oeuvre toulousaine est composée de 500 tiges lumineuses équipées d’une LED et d’un capteur sensible aux perturbations électromagnétiques. Ces dernières sont produites par les ondes radio, la télévision, les réseaux mobiles, le wifi, le GPS ou l’électricité statique,…

Tazasproject © Rodolphe Escher Photographe

Tazasproject
© Rodolphe Escher Photographe

Une installation en plein air imaginée dans le cadre de la Nuit Verte de la Biennale Panoramasau nord de Bordeaux. Cette manifestation insolite met en valeur l’art numérique et la nature.

L’objectif de Guillaume Beinat et Alexandre Suné, fondateurs de Tazasproject, est de « rendre visible ce qui est invisible«  m’expliquent-ils. Il est vrai que la multiplication des champs électromagnétiques autour de soi, peut se révéler inquiétante. Mais « Nous n’avons jamais voulu faire peur » précise Guillaume Beinat. L’oeuvre sera présentée fin octobre aux Etats-Unis. 

Plus d’info sur la page Facebook de Tazasproject : www.facebook.com/tazasproject

Julien Leroy