25 Nov

Toulouse : Feu vert (européen) pour le collier connecté contre les troubles de la déglutition

© CORTIER CLAUDE / MaxPPP

#IoT. En septembre 2020, nous avions parlé de cette innovation toulousaine unique en France. Après des années de recherche, la start-up Swallis Medical est parvenue à inventer un collier connecté qui détecte les troubles de la déglutition (dysphagie).

Un an plus tard, la jeune pousse vient d’obtenir le feu vert pour une commercialisation en Europe.

Swallis Medical peut désormais porter le marquage CE pour un dispositif médical de classe I. Une certification qui va permettre de se déployer en France, en Belgique et en Allemagne avant d’attaquer le reste du continent.

« L’obtention de la certification CE est une étape importante et palpitante » se réjouit Linda Nicolini, fondatrice de Swallis Medical.

« Je suis fière de nos résultats et tiens à remercier toute l’équipe impliquée dans cet immense effort, ainsi que nos conseillers et partenaires cliniques, nos investisseurs et partenaires publics, nos sous-traitants et tout l’écosystème -dont l’incubateur Nubbo qui nous a accompagnés pendant un an- qui s’efforce d’encourager et de soutenir l’effort entrepreneurial » poursuit-elle.

© Swallis Medical

Le trouble de la déglutition touche environ 30% des personnes de plus de 75 ans selon une étude de l’Université Paul Sabatier de Toulouse. Un chiffre qui peut atteindre les 40% pour les personnes hébergées dans les établissements gériatriques.

« Actuellement, l’accès à l’équipement d’imagerie continue d’être difficile et, même lorsqu’il est disponible, est invasif, irradiant et exigeant sur le plan logistique. Cela laisse les professionnels de la santé sans outils appropriés pour aider les patients. Nous pensons que Swallis DSATM a le potentiel d’améliorer la santé et la qualité de vie de millions de patients dans le monde et de leurs familles » précise la start-up.

Swallis Medical a été fondée en janvier 2019 à Toulouse par Linda Nicolini. Auparavant, elle dirigeait à Strasbourg, une entreprise spécialisée dans les prothèses du larynx, quand les travaux de recherche ont fait émerger l’intérêt des bruits émis pendant la déglutition.

Julien Leroy

20 Oct

Près de Toulouse, Santédiscount (leader français de la parapharmacie en ligne) change de pavillon

Basé à Montrabé (Haute-Garonne), le leader français de la parapharmacie en ligne change de pavillon. Santédiscount rejoint le groupe Atida aux Pays-Bas.

© Santédiscount

Le Toulousain Santédiscount devient ce mercredi 20 octobre 2021, une filiale d’Atida, l’un des champions européens du e-commerce en matière de santé.

Avec 700 salariés, ce groupe Hollandais fédère plusieurs pharmacies en ligne comme MiFarma en Espagne ou Aponeo en Allemagne. Présent dans 9 pays, il revendique plus de 4 millions de clients.

« Nous sommes très heureux de devenir partenaire d’Atida. C’est une formidable opportunité pour Santédiscount (..) de continuer sa progression sur ce marché. Nous partageons avec Atida une vision commune qui va nous permettre de maintenir avec la même excellence, le service que nous proposons, ainsi que les mêmes produits tout en restant à Toulouse, là où nous sommes nés » salue Loïc Lagarde, CEO de Santédiscount

L’objectif est « de devenir le premier fournisseur de santé et de bien-être en Europe » poursuit-il.

« L’entrée Santédiscount dans le groupe confirme et renforce la trajectoire d’Atida vers une vision de marque européenne » complète Julie Szudarek, PDG d’Atida.

Si le logo va progressivement changé, Santédiscount conserve ses clients et ses fournisseurs. Loïc Lagarde continuera à diriger l’activité depuis le site toulousain et restera accompagné de ses 265 salariés.

Cette fusion devrait permettre également de développer la e-pharmacie en France. Le secteur reste encore marginal. Seulement 3 % des officines de l’hexagone proposent une vente en ligne.

Crée en 2008 par deux pharmaciens Toulousains, Raoul Chiche, et Jean-Gabriel Carrier, Santédiscount est une success story de l’écosystème Tech de Toulouse. La plateforme totalise 3 millions de visites par mois. En l’espace de quatre ans, la start-up a triplé son effectif et son chiffre d’affaire. Pour 2021, elle vise la barre de 100 millions d’euros.

Julien Leroy

27 Juil

CertiPair, l’application qui permet de retenir les conseils de votre docteur

© CertiPair

Lorsqu’on consulte son médecin, pas toujours facile de retenir toutes les informations.

De retour à votre domicile, vous avez parfois oublié la moitié des conseils de prescription.

Pour éviter ces déboires, un couple de Toulouse vient de lancer l’application « Certipair ». 

Il s’agit d’une base collaborative de conseils médicaux courts, rédigés par des professionnels de santé. 

« Parmi les différents conseils rédigés, le professionnel pourra choisir le meilleur pour son patient et lui envoyer l’information par SMS, en choisissant la fréquence et la période d’envoi, pour que celui-ci puisse bénéficier d’un accompagnement à domicile » expliquent les concepteurs.

Le médecin peut également faire de la prévention en envoyant des messages à un groupe de patients.

« Les SMS sont envoyés en toute sécurité, dans le respect du RGPD et de la Politique Générale de Sécurité des Systèmes d’Information de Santé (PGSSI-S) » assure la start-up.

Par ailleurs, les conseils peuvent être utilisés « dans tous les milieux de soins primaires, les spécialités et les services auxiliaires, ce qui permet aux professionnels de combler des lacunes face aux patients et, ainsi, d’améliorer la qualité des soins ».

L’application lancée par un couple de Toulouse

Derrière cette application innovante, on retrouve deux Toulousains : Hélène Gauthier et son mari Antoine Piau.

Après un Master en école de commerce, Hélène Gauthier a travaillé dans le secteur du hightech et du e-commerce. Elle a notamment évolué chez Vente du Diable. Antoine Piau est gériatre au CHU de Toulouse. Il a notamment été le remplaçant de Michel Cymes au « Magazine de la santé » sur France 5. 

Hélène Gauthier a imaginé Certipair lors d’un séjour aux Etats-Unis en 2018.

« Au début, j’ai eu l’idée de créer une entreprise pour développer une application nutritionnelle » raconte-t-elle mais « Le secteur était plus compétitif que je ne le pensais ». Un jour, elle interpelle une discussion entre son mari et son cousin, kinésithérapeute. Les deux professionnels de santé déploraient le manque de prévention dans les consultations.

« J’ai alors réalisé une enquête auprès de 270 professionnels de santé (principalement des médecins) et le résultat est sans appel : le besoin existe et il n’est pas couvert ! » poursuit Hélène Gauthier

L’idée d’un « outil qui permettrait aux professionnels de santé de conseiller et d’accompagner leurs patients à distance au fil du temps et d’offrir ainsi de meilleurs soins tout en gagnant du temps lors de la consultation » fait son chemin.

Certipair est lancé en mai 2020 et remporte en 2021, le Trophée de l’économie numérique (catégorie Startup).

Aujourd’hui, l’application veut accélérer sa commercialisation. Parallèlement, la jeune pousse est accompagnée par « Les Premières Occitanie » et parrainée par Anne-Laure Charbonnier, directrice de l’incubateur Nubbo.

Si la pépite toulousaine parvient à séduire les professionnels, Certipair deviendra un acteur incontournable de la e-santé française.

Plus d’info sur https://certipair.fr/

Julien Leroy 

15 Juil

Près de Toulouse, des chirurgiens opèrent un genou en réalité augmentée

La Clinique de l’Union à Saint-Jean (31) aux portes de Toulouse a réalisé le 28 juin 2021, une intervention chirurgicale du genou avec l’aide d’un casque de réalité augmentée. Une première dans la ville rose.

© Clinique de L’Union / Ramsay Santé

Equipés de lunettes holographiques, les chirurgiens orthopédiques ont pu poser une prothèse du genou en respectant au mieux l’anatomie du patient. 

Grâce au dispositif NextAR (conçue par la start-up Suisse Medacta), ils reçoivent instantanément la modélisation en images et en données de la tension ligamentaire du genou du patient, lorsqu’il est en flexion et en extension.

« Chaque patient bénéfice d’une intervention unique et adaptée à sa pathologie. Grâce à cette nouvelle technique, le genou pourra reprendre sa fonction dans de meilleurs délais, car la pose de prothèse est plus précise » précise Bruno Chemama, l’un des chirurgiens.

Cette aide virtuelle permettrait de gagner des années de vie, « car les contraintes de mouvement du genou seront mieux prises en compte (..). Le patient pourra vivre plus aisément avec sa prothèse et sur le long terme » complète son collègue, le docteur David Benzaquen.

Une réalité virtuelle de plus en plus utilisée dans les blocs opératoires

La première opération chirurgicale en réalité augmentée dans le monde a eu lieu le 5 décembre 2017 en île de France, à Bobigny. Depuis, la technologie a fait des émules aux quatre coins du monde. En Occitanie, une première expérimentation a eu lieu le 10 mai 2021 à Nîmes.

A la clinique de l’Union, on réfléchit déjà à étendre le dispositif NextAR pour la chirurgie de l’épaule, de la hanche ou encore du rachis.

Julien Leroy

22 Mar

E-santé à Toulouse : La (nouvelle) start-up Yooli lève 2 millions d’euros

© XAVIER DE FENOYL / MaxPPP

En seulement un mois d’existence, la jeune pousse Toulousaine Yooli parvient à réaliser une première levée de fonds de 2 millions d’euros.

Un tour de table bouclé uniquement avec des professionnels de la santé. « Au total, nous avons 70 actionnaires » explique Olivier Geoffroy, CEO de Yooli. « Il y a 15 établissements de santé. Le reste étant des médecins, des chirurgiens et des professionnels du secteur« .

Installé dans le quartier de la Patte d’Oie, Yooli est un portail numérique dédié au patient. « Il permet aux établissements de santé (hôpitaux, cliniques, plateaux techniques…) d’optimiser la prise en charge et le suivi médical de leurs patients, quelques soient leurs pathologies » explique son fondateur.

La solution de communication propose ainsi différents services à la carte : préadmission en ligne, prise de rendez-vous en ligne, téléconsultation, messagerie sécurisée, circuits numériques permettant au patient de préparer son acte ou son séjour, de préparer son retour à domicile et de disposer de programmes d’éducation thérapeutique.

Ce dispositif de e-santé est « à la fois multi-spécialité et multi-établissement » souligne son concepteur.

En réalité, Yooli existe depuis 4 ans. Il est née au sein de la Clinique Pasteur de Toulouse grâce à Olivier Geoffroy, directeur informatique de l’établissement. 

« Aujourd’hui, nous souhaitons le commercialiser« . La start-up a ainsi vu le jour en février 2021.

A ce jour, la solution est en cours de déploiement dans des hôpitaux ou des cliniques de la ville rose mais aussi de Nancy et Paris. Sa structure et sa levée de fonds devraient permettre à Yooli de devenir rapidement un acteur majeur de la e-santé en France.

Julien Leroy

11 Fév

Une startup d’Occitanie lance une plateforme de téléconsultation pour animaux

© Liv’Vet

Plus besoin de se déplacer chez son vétérinaire. 

A Montpellier, la start-up Liv’Vet lance ce 2 février 2021, l’une des premières plateformes françaises de téléconsultation pour animaux de compagnie.

‘Il est enfin possible de pouvoir réaliser une consultation de son animal depuis son domicile ou lieu de vacances » explique Jean-François Audrin, le fondateur

« Liv’Vet permet aux vétérinaires de pratiquer un examen fiable à distance, de médicaliser les animaux qui ne le sont pas, de limiter le stress de l’animal, de pouvoir consulter très rapidement en cas d’urgence et de faciliter la gestion de la médecine préventive » poursuit-il.

Le médecin « dispose d’un panel d’outils (pointeur sur l’animal, prises de photos, vidéos informatives, affichage sur écran…) permettant de guider le propriétaire pendant la téléconsultation« .

La plateforme fonctionne comme les outils de télémédecine. Une fois l’inscription terminée, vous planifiez un rendez-vous en ligne et recevez sur votre adresse e-mail, le compte-rendu et l’ordonnance. Quant au tarif, le prix est majoré de 3,50 € à chaque séance.

Cette digitalisation des consultations vétérinaires est autorisée par l’Etat depuis seulement mai 2020.

Liv’Vet espère ainsi profiter de ce marché émergent. Aujourd’hui, une soixantaine de cliniques vétérinaires utilise la plateforme.

Créée en novembre 2019 par Jean-François Audrin, vétérinaire dans l’Hérault, la jeune pousse est soutenue par le Bic de Montpellier, la French Tech et la Région Occitanie. Elle compte actuellement 3 salariés.

Plus d’info sur https://livvet.vet/

01 Déc

Thérapie digitale : Des Toulousains lancent l’une des premières DTx de France

Exclusif. Dans le monde de la e-santé, les thérapies numériques (DTX) commencent à apparaître. Cette nouvelle génération de traitements médicaux offre de nouvelles opportunités aux professionnels de santé. Près de Toulouse, l’entreprise HAPPYneuron est l’un des pionniers français avec son DTx baptisé « Le Royaume d’Adelia – Maeva Le Défi« . Né en Occitanien, l’outil est destiné aux enfants dyslexiques. Sa sortie est prévue pour début 2021.

© HappyNeuron

Thérapie digitale, DTx, digiceutique ou encore digital Therapeutix,.. l’appellation est apparue depuis 2/3 ans dans le secteur de la e-santé. Derrière ce terme encore un peu flou, il s’agit de traitements médicaux via des applications numériques.

Ce dispositif à visée thérapeutique est élaboré comme un produit de santé à part entière avec validation scientifique, évaluation clinique et homologation par les autorités.

Si plusieurs DTxsont déjà commercialisées aux USA, le marché en est encore à ses balbutiements en France. Des projets commencent à émerger mais tout reste à faire (formation des professionnels, adaptation des logiciels, réglementation,…)

L’un des premières DTx français (et la première en Occitanie) s’apprête à naître chez HAPPYneuron, basée à Grenade près de Toulouse. 

Depuis 2000, ce leader européen de la stimulation cognitive conçoit des outils de rééducation et de réhabilitation pour enfants, adolescents et adultes souffrants de troubles cognitifs (problème de langage, difficulté de lecture, perte de mémoire,…). 

Depuis des mois, les équipes de HAPPYneuron (avec l’aide du CNRS de Grenoble et de la start-up Freya Games) mettent au point une thérapie digitale pour les orthophonistes et leurs patients.

Baptisée « Le Royaume d’Adelia – Maeva le Défi« , il s’agit d’une application numérique ludique « destinée aux enfants de 6 à 10 ans qui présentent des Troubles Spécifiques des Apprentissages liés à un déficit de l’empan visuo-attentionnel » nous précise Didier Ghenassia, CEO de HAPPYneuron. « Ce jeu repose sur le protocole d’entraînement intensif Maeva dont l’efficacité clinique a été démontrée dans le cadre d’une thèse » assure-t-il.

Afin d’aider les enfants à respecter le protocole et ainsi augmenter leur vitesse de lecture, ce DTx prend la forme d’un serious game. Ce travail a été confié à Freya Games basée à Labège.

« L’idée est de concevoir un univers graphique et une narration permettant de donner envie aux enfants d’aller plusieurs fois par semaine s’entraîner sur des tâches qui leurs sont difficiles » explique Willy Lafran, co-fondateur de Freya Games.

La commercialisation de ce dispositif médical unique est prévue pour début 2021. Le marché s’annonce prometteur. HAPPYneuron équipe déjà 50 % des cabinets orthophonistes de France. 

Julien Leroy

29 Sep

A Toulouse, l’Etat détaille son investissement de 2 milliards d’euros pour la santé numérique

L’annonce a été faite ce mardi 29 septembre lors du salon de la Mêlée numérique de Toulouse. L’objectif du gouvernement est d’aller vers un partage général des données médicales. Un coffre-fort numérique de santé va être créé pour chaque français.

© CHRISTIAN BEUTLER / MaxPPP

Bonne nouvelle pour les acteurs de la e-santé. Le gouvernement va investir 2 milliards d’euros dans le secteur d’ici 2025.

L’annonce a été officialisée ce mardi 29 septembre lors du salon de la Mêlée numérique de Toulouse, par Dominique Pon. Ce Toulousain dirige la Clinique Pasteur mais depuis 2018, il travaille pour le gouvernement afin de développer la e-santé en France.

Le montant de l’enveloppe avait été dévoilée au mois de juillet à l’issu du Ségur de santé. Aujourd’hui, on n’en sait un peu plus sur la répartition.

Cette investissement historique va permettre « de donner un coup d’accélérateur sans précédent pour rattraper le retard dans la modernisation, l’interopérabilité, la réversibilité, la convergence et la sécurité des systèmes d’information en santé » précise Dominique Pon – responsable ministériel au numérique en Santé.

Vers un partage généralisé des données de santé

Une grande partie de cette enveloppe va être injectée dans le partage des données de santé. Cela concerne à la fois les antécédents médicaux, maladies, prestations de soins réalisés, résultats d’examens, traitements, handicap, etc. 

« Nous allons soutenir les industriels du logiciel » afin homogénéiser les systèmes d’information et optimiser la circulation des données médicales. « On va également aider les structures de santé et les professionnels à s’équiper » complète Dominique Pon.

Car il y a urgence pour le délégué ministériel qui estime que la France a plusieurs années de retard dans le domaine.

Un coffre-fort médical pour chaque français

Ce plan de relance de la santé numérique va permettre de créer « début 2020, un espace numérique de santé pour chaque français (..) Dès sa naissance, il aura un coffre-fort de ses données médicales qu’il pourra transmettre ensuite » explique Dominique Pon.

Cet espace sécurisé sera doté d’un catalogue d’applications médicales « labellisées par l’Etat » poursuit-il.

D’ailleurs, le développement des applications de santé numérique est l’autre volet financier de cet investissement historique. Un appel à projet à innovation sera lancé tous les 6 mois. Le premier débute en novembre 2020.

Du côté des professionnels de la e-santé…

L’Occitanie compte de nombreux professionnels de la santé numérique, notamment dans le domaine de la télémédecine.

« Cette annonce du gouvernement est une bonne nouvelle pour la e-santé en France » se réjouit l’équipe toulousaine MonOrdo. Cette startup développe des ordonnances digitales depuis 2019.

« Il est encourageant de constater que l’état a pris conscience de l’importance de ce sujet agisse en sa faveur. Il reste à savoir à qui ces fonds seront distribués et par qui. Néanmoins, c’est la preuve que ce secteur avance et que cela tend à s’accélérer. C’est une bonne chose et c’est un signal positif pour tous les acteurs innovants tels que nous » poursuite la jeune pousse.

Julien Leroy

24 Sep

Toulouse : La startup Swallis Medical invente un collier connecté contre les troubles de la déglutition

© Richard Villalon / MAXPPP

Bonne nouvelle pour la startup toulousaine Swallis Medical. Seulement 18 mois après sa naissance, la jeune pousse de la e-santé annonce mercredi 23 septembre 2020, une levée de fonds d’un million d’euros.

Un tour de table réalisé grâce aux investissements d’Irdi Soridec Gestion (IRDInov2) et d’Inn’Vest PME Occitanie OUEST. La BPIfrance accompagne également l’opération.

Ces capitaux vont lui permettre de commercialiser son dispositif médical dédié aux troubles de la déglutition (dysphagie).

Il s’agit d »‘un collier connecté muni de capteurs, qui se positionne autour du cou du patient« . L’IoT va alors écouter et décrypter les bruits émis pendant la déglutition afin de mieux traiter la pathologie.

L’innovation toulousaine « va beaucoup améliorer la façon d’évaluer, de diagnostiquer et de prendre en charge les troubles de la déglutition. Grâce à notre collier connecté, nous voulons permettre à des millions de personnes en France et en Europe de s’alimenter de nouveau en sécurité et en toute dignité » affirme Linda Nicolini, fondatrice de Swallis Medical.

1 senior sur 3 concerné par la dysphagie

Le trouble de la déglutition touche environ 30% des personnes de plus de 75 ans selon une étude de l’Université Paul Sabatier de Toulouse. Un chiffre qui peut atteindre les 40% pour les personnes hébergées dans les établissements gériatriques.

« Les dispositifs médicaux développés par Swallis permettront un diagnostic rapide non invasif et non irradiant en dehors des plateaux hospitaliers, ainsi que le suivi de la rééducation des patients. Nous pensons que cela aura un impact majeur dans le traitement de la dysphagie » complète Jean-Michel Petit, Directeur Participations chez IRDI SORIDEC.

Swallis Medical a été fondée en janvier 2019 à Toulouse par Linda Nicolini. Auparavant, elle dirigeait à Strasbourg, une entreprise spécialisée dans les prothèses du larynx, quand les travaux de recherche ont fait émerger l’intérêt des bruits émis pendant la déglutition.

Soutenu par le ministère de la recherche et par des experts de la déglutition du CHU de Toulouse, la startup vise un lancement commercial en juillet 2021.

Julien Leroy

21 Avr

Coronavirus à Toulouse : Quand un imprimeur en ligne se lance dans la production de… masques

Pour survivre économiquement, « Printoclock » se reconvertit. Né à Toulouse, l’un des leaders français de l’imprimerie en ligne, va fabriquer des masques de protection contre le Covid-19. Ils seront destinés aux particuliers et aux professionnels.

© PrintOclock

Quand un imprimeur en ligne se lance dans la conception de masques en coton… c’est le virage pris par la société « Printoclock » basée à Toulouse.

Né en 2008, ce spécialiste de l’imprimerie en ligne est devenu l’un des leaders français du secteur. Comme de nombreuses entreprises, les rotatives tournent au ralenti depuis le début du confinement. 

Pour survivre économiquement, « Printoclock » a décidé de s’engager dans la voie d’une production locale de masques (de type 1) contre le Covid-19.

Dès le 23 avril 2020, l’imprimeur envisage de produire 1000 pièces par jour.

« Le patron et la découpe du tissu seront réalisés dans l’atelier d’impression de Printoclock, avant de passer par l’étape de confection du produit fini, sur les machines brodeuses d’un co-traitant, dans la zone d’activité du Chapitré » précise Antoine Roux, le CEO de Printoclock.

A usage unique et respectant les normes AFNOR, ce masque en coton est destiné à la fois aux particuliers et aux professionnels.

« Nous savons que cette production en circuit court de 30 000 masques par mois ne peut à elle seule couvrir l’ensemble des besoins. Mais nous voulons d’ores et déjà nous inscrire dans « l’après », avec la perspective d’une réappropriation de la production en France et au niveau local » conclu Antoine Roux.

Le spécialiste du Web to Print fabrique également des visières de protection.

Les commandes sont déjà ouvertes sur le site officiel de l’entreprise toulousaine.

Julien Leroy