28 Sep

Un (nouveau) robot Lotois débarque dans les rues de Montpellier

Le droïde de la La Poste de Montpellier © Twinswheel

Après Toulouse et Nice, les robots Lotois de Twinswheel arpentent les rues de Montpellier. 

La deuxième ville d’Occitanie et La Poste de l’Hérault ont lancé ce vendredi 17 septembre 2021, le projet « Carreta ».

Concrètement, il s’agit d’un robot autonome qui accompagne le facteur lors de ses tournées. Le véhicule lui transporte les colis et les sacs de courriers. Cela permet également de décongestionner les centres-villes. 

L’expérimentation va durer jusqu’en 2024.

Basée à Cahors, la start-up TwinswHeel développe des droïdes (comme dans Star Wars !) à destination des professionnels de la logistique. 

Depuis 2019 à Toulouse, leur premier modèle aide les équipes de dépannage chez Enedis. « Sidene » porte leur matériel et les outils lors d’une intervention en ville. 

Parallèlement, le Gouvernement a lancé, le 15 décembre 2020, un plan de développement de la filière véhicule autonome en France. Les tests menés par la jeune pousse Lotoise figurent par les 16 expérimentations nationales retenues par l’Etat. 

Julien Leroy

21 Sep

Les robots Toulousains de Wyca lèvent 1,6 million d’euros !

Le robot Elodie © Wyca

Basée à Toulouse, la start-up Wyca Robotics vient de boucler sa deuxième levée de fonds de sa jeune histoire.

Spécialisée dans la robotique indoor, elle est parvenue à réunir 1,6 million d’euros auprès de « M Capital, de ses investisseurs historiques, de la BPI et de ses partenaires bancaires » précise la direction. 

Ce tour de table va permettre à Wyca d’accélérer son développement en France et à l’international. La jeune pousse prévoit également de doubler ses effectifs en 2022. A ce jour, la société compte 12 collaborateurs. 

« Cette levée de fond est une étape importante de notre développement (..). Notre véhicule autonome Elodie a rencontré un vif succès et a démontré son efficacité dans des environnements dans lesquels circulent des personnes tels que les magasins ou les ateliers. Nous avons maintenant les moyens d’accélérer notre présence sur le marché et transformer notre leadership technologique en succès commerciaux » a réagit Patrick Dehlinger, le CEO de WYCA Robotics.

Née en octobre 2015, Wyca est spécialisée dans les robots indoor à navigation autonome. En 2019, la start-up dévoile « Elodie », un robot universel qui peut cohabiter avec n’importe quel collègue robotique. Une innovation unique au monde. Wyca sera présent au salon de l’industrie « SIANE », les 19, 20 et 21 octobre 2021 au MEET de Toulouse. 

Julien Leroy

04 Mai

Toulouse : Spoon veut rendre les robots humanoïdes plus chaleureux

La start-up parisienne Spoon veut repousser les limites de la robotique sociale. La jeune pousse vient de mettre au point un robot digital plus humain et plus accessible. Un Toulousain participe à cette aventure technologique.

© Spoon

« Spoon est une nouvelle génération d’interface homme-machine (IHM), intuitive, expressive et sublime » résume le Toulousain Luc Truntzler, responsable des ventes chez Spoon.

Concrètement, le robot prend la forme d’un animal avec un visage humain. 

Une apparence cartoon « embarque les utilisateurs dans une relation plus rassurante, plus accessible » estime-t-il. « On parle mieux à un visage. Regardez dans les dessins animées, les objets ou les arbres ont tous une apparence humaine« .

Au total, 30 visages sont disponibles. Ils sont tous dotés d’intelligence artificielle. « Spoon peut entendre, parler, voir et reconnaitre son environnement » assure Luc Truntzler.

Par ailleurs, Spoon réagit comme un humain. « Il a ses humeurs, ses mimiques et ses expressions faciales afin de le rendre plus vivant »

« L’objectif de Spoon est de développer l’accessibilité de la robotique sociale ». En un mot, rendre les robots plus chaleureux.

Développé depuis 2017 à Paris, Spoon vise d’abord les espaces recevant du public comme les magasins, les banques, les musées ou les abribus.

« Notre robot humanoïde est installé, pour le moment, dans une trentaine de lieux en France dont Nice et Paris mais aucun à Toulouse » liste le directeur des ventes.

Spoon peut également être utile pour lutter contre la Covid-19. « Exemple dans un fast-food, il permet de commander sans toucher l’écran tactile » conclut Luc Truntzler.

Julien Leroy

19 Août

Coronavirus : Fin de l’aventure pour « Flybot » (le robot toulousain qui vous trouve le meilleur billet d’avion)

Atterrissage forcée pour le premier chabot dédié à la réservation en ligne de billet d’avion. Malgré 1 million d’utilisateurs, l’application est victime du Covid-19 mais aussi d’un changement de règles sur Facebook. Les deux fondateurs veulent désormais rebondir avec une nouvelle start-up. 

© Alexandre MARCHI / MaxPPP

« Après 5 mois d’activité partielle sur Flybot et au vu des circonstances actuelles, il était temps pour nous de prendre une décision. C’est chose faite, nous mettons en pause l’activité de Flybot pour une durée indéterminée » annoncent les deux fondateurs, Thibault Descombes et Florian Garibal, ce lundi 17 août sur Linkedin. 

Né en 2018 à Toulouse, Flybot est assistant de voyage qui dialogue avec vous via la messagerie privée de Facebook. En répondant directement à à ses questions (destination, date du voyage, nombre de personnes,…), le chabot vous trouve le vol d’avion le moins chère en scannant tous les sites de voyage. Plus besoin de passer des heures sur des comparateurs. Un concept unique en France.

En seulement 2,5 ans, l’application séduit un million d’utilisateurs et totalisent 8 millions de billets d’avions trouvés et 7 collaborateurs.

« Cependant, pour en arriver là, la route fut longue et les obstacles nombreux. Depuis mars, nous devons faire face à deux obstacles majeurs : les modifications de règles d’utilisation de la plateforme Facebook Messenger et la pandémie qui touche toute la planète » explique Florian Garibal. 

En effet, l’épidémie du Covid-19 et le confinement ont touché de plein fouet le trafic aérien qui peine à redémarrer. Aujourd’hui, difficile de faire redécoller Flybot à plein régime. « Même si l’activité aérienne reprend, les nouvelles règles de Facebook pour les entreprises ne nous permettent plus de dialoguer correctement avec nos clients » précise Thibault Descombes. Cependant, la startup est prête à repartir si le ciel s’éclaircit. En attendant, le service reste ouvert. 

« Une page se ferme mais une nouvelle s’ouvre »

Après 5 mois d’activité partielle, les concepteurs de Flybot veulent rebondir en se lançant dans un nouveau projet.

« Nous travaillons sur un projet tout autre qui est bien plus en accord avec nos valeurs personnelles et que nous avions hâte de vous présenter » annonce Florian Garibal.

Avec deux autres associés (Thomas Paramelle et Lucien Haurat), ils sont en train de créer « Bettr ».

Il s’agit d’une application mobile qui récompense vos achats responsables dans un réseau de bons commerçants.

« Depuis son smartphone, Bettr permet de découvrir des commerçants responsables proches de chez soi. Pour chaque achat effectué dans le réseau de commerçants partenaires, l’utilisateur récupère automatiquement des récompenses dans sa cagnotte qu’il peut alors re-dépenser dans un établissement du réseau ou donner à une association » expliquent les concepteurs.

La solution est actuellement en cours de test et sera disponible en septembre 2020.

Julien Leroy

 

10 Jan

Toulouse : les robots agricoles de Naïo Technologies lèvent 14 millions d’euros !!

La start-up « Naïo Technologies » poursuit son hypercroissance. Le leader mondial des robots agricoles annonce ce jeudi 9 janvier, une levée de fonds de 14 millions d’euros. Un record pour cette jeune pousse née en 2011 à Escalquens, près de Toulouse.

© Naïo Technologies

Après un premier tour de table de 3 millions d’euros en 2015, l’entreprise Naïo Technologies, spécialiste des robots agricoles, boucle une nouvelle levée de fonds de 14 millions d’euros. Un record pour l’écosystème numérique de la ville rose (seul Sigfox a fait mieux). 

Cette levée a été menée par Bpifrance dans le cadre de son programme d’investissements d’avenir. Le fonds d’investissement Pymwymic a également rejoint les actionnaires historiques de l’entreprise toulousaine.

« Nous sommes très fiers d’accompagner Naïo Technologies, entreprise pionnière de la robotique agricole, dans sa nouvelle phase de croissance(..). Elle répond aux demandes des consommateurs qui souhaitent limiter l’utilisation d’intrants chimiques dans les cultures, aux nouvelles contraintes réglementaires et au souci permanent de manque de main d’oeuvre dans le monde agricole et viticole » a réagit Laura Panquet du Fonds Ecotechnologies de Bpifrance.

Ce tour de table va permettre à Naïo Technologies de poursuivre son développement commerciale et internationale. La jeune pousse s’apprête à ouvrir un site d’assemblage aux Etats-Unis en 2020.

« Nous sommes convaincus que d’ici 10 ans il y aura des robots dans tous les champs d’Europe et d’Amérique du nord. Notre défi peut sembler ambitieux, mais grâce au soutien de nos partenaires et des acteurs de l’écosystème agricole, notre objectif d’assurer la transition écologique et sociale vers une agriculture durable est plus que jamais palpable » assure Aymeric Barthes, CEO et co-fondateur de Naïo Technologies.

Parmi les 100 entreprises les plus performantes d’Europe

Créée en 2011 par Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, deux ingénieurs en robotique, Naïo Technologies est aujourd’hui leader mondial dans le domaine des robots agricoles. 

Avec 3 robots (Oz, Dino et Ted) développés en 8 ans, l’entreprise a déjà commercialisé plus de 150 machines dans le monde. 

Fort de 70 salariés, l’entreprise prévoit de doubler ses effectifs d’ici 2023.

En mars 2019, le Financial Times avait classé Naïo Technologies à la 98e place du TOP 100 des entreprises les plus performantes d’Europe.

>>> Reportage de France 3 Toulouse (T. Sentous)  – 13 janvier 2020 : 

Julien Leroy

26 Oct

Toulouse : Elodie, le robot qui peut cohabiter avec tous ses collègues

Après Sam, Milo ou Keylo, voici… Elodie. Le nouveau robot made in Toulouse. A l’occasion du salon industriel Siane du 22 au 24 octobre 2019, la startup WYCA a dévoilé cette nouvelle plateforme robotique qui peut cohabiter avec n’importe quel confrère robotique. Une innovation unique dans le monde.

© Wyca / Patrick Dehlinger

Toulouse continue d’être l’une des capitales de la robotique française. Dernier exemple avec le robot « Elodie ». Une innovation signée par la startup Wyca et présentée ce 22 octobre 2019, au salon Toulousain Siane.

Elodie est un socle qui permet aux intégrateurs de la compléter avec leur propre système robotisé. Elodie est ainsi un robot universel qui peut cohabiter avec n’importe quel collègue robotique.

Une qualité qui répond aux besoins de nombreux secteurs d’activités : logistique, sécurité, accueil, militaire,…

« Elle est unique dans le monde de la robotique de par sa conception ouverte et modulaire » explique Patick Dehlinger, le nouveau directeur général de Wyca. « Les usages sont infinis ».

« Elodie est un concentré de tout ce qu’on sait faire » poursuit-il. « Elle bénéficie des dernières avancées technologiques avec caméras 3D et infrarouges, radar optique longue portée  batteries LIPO, base de recharge rapide et automatique, système de connexion IoT, maintenance préventive, Edge Computing pour le traitement des données clients, etc... »

Elodie remplace Keylo

L’idée de ce robot innovant est venue de son grand frère : Keylo.

Ce dernier est un robot autonome né en 2016, pour accueillir physiquement des clients dans les centres de stockage. Rapidement, Keylo a séduit d’autres secteurs professionnels. « A chaque fois, il fallait l’adapter » raconte Patrick Dehlinger. C’est ainsi qu’Elodie a été imaginée.

Développée avec l’aide des sociétés Occion et Usitech situées à Brens dans le Tarn, Elodie enregistre déjà des commandes. Le robot toulousain est également disponible aux USA et en Israël.

Lancée en octobre 2015 par Nicolas de Roquettes, Wyca est une startup spécialisée dans les robots indoor à navigation autonome. Elle est basée à Aucamville, près de Toulouse, et compte 6 salariés. La jeune pousse a vendu une vingtaine de robots en France et à travers le monde. Wyca prépare également une troisième levée de fonds.

Julien Leroy

25 Juin

Quand un robot toulousain devient une épreuve du Bac

Insolite. Les robots agricoles du Toulousain Naïo Technologies sont de plus en plus présents, y compris dans un sujet du baccalauréat de 2019 !

© Naïo Technologies

Ce lundi 24 juin, les 30.000 lycéens français de l’option « Sciences de l’Ingénieur » du bac S, ont été invités à plancher sur « Dino », un robot de désherbage autonome conçu par Naïo Technologies. Aujourd’hui, cette start-up toulousaine est le leader européen des robots agricoles et viticoles.

Les candidats avaient ainsi, 4 heures pour étudier le fonctionnement de ce robot unique. 27 questions étaient à compléter.

Il faudra attendre début juillet, pour savoir si ce sujet aux couleurs locales, a porté chance.

En attendant, l’équipe de Naïo Technologies est fière de cette reconnaissance. « Que l’on soit une source d’inspiration pour le bac, c’est une mini gratification » m’avoue un des membres.


Julien Leroy

28 Mai

A Toulouse, un robot assiste les techniciens d’Enedis

A Toulouse, les équipes de dépannage chez Enedis ont désormais un nouveau collègue de travail : « Sidene ». Ce robot est destiné à porter leur matériel et les outils lors d’une intervention en centre-ville. Il peut également se déplacer seul et contourner les obstacles ou les piétons. Une première en France.

© Enedis

Les techniciens d’Enedis intervenant sur le réseau électrique du centre-ville, sont régulièrement confrontés à des problèmes pratiques : trouver une place de parking, éviter les embouteillages et dépanner rapidement. Sans oublier « les 40 kg de matériels ou d’outils qui pèsent lourd sur de longues distances » précise Tony Marchand, chargé de projet numérique chez Enedis Midi-Pyrénées.

A Toulouse, les agents d’Enedis ont trouvé la solution : un robot autonome qui assiste les équipes sur le terrain. Après un an de développement, « Sidene » est né.

Ce robot a été conçu avec l’aide de TwinswHeel. Cette start-up de Cahors, est spécialisée dans les droïdes (comme dans Star Wars !).

Doté de quatre roues motrices et de capteurs 3D, « Sidene » peut évoluer en zone urbaine, éviter les obstacles et les piétons. Son intérieur modulable « peut accueillir vêtements, outils et pièces de rechange » détail Enedis. Le droïde est évidemment autonome mais peut être guider manuellement.

« Avec ce robot, nous pouvons atteindre plusieurs buts » souligne Tony Marchand. « comme soulager les techniciens en leur évitant les charges lourdes et la perte de temps liée aux déplacements, contribuer à rendre la ville plus agréable et réduire les coûts liés à l’utilisation des voitures. Entretien, parking, amendes et retards sont onéreux ». 

Le robot est actuellement en test dans le centre de Toulouse.

A terme, Enedis prévoit de le déployer dans « près de 200 villes en France » estime Tony Marchand. En attendant, le droïde toulousain est unique en France et « une première en Europe pour l’utilisation d’un droïde en espace urbain publique » conclu-t-il.

>>> Reportage de France 3 Toulouse (J. Valin & T. Villeger) :

Julien Leroy

21 Mai

Ecole : quand un robot remplace ton camarade de classe…

Un « robot-écolier » est testé actuellement au collège de Pont-de-Salars dans l’Aveyron. Il permet aux élèves malades d’être virtuellement présents et de suivre les cours. Une première en Occitanie.

© Luc Tazelmati / France 3 Rodez

Lorsque la fiction devient une réalité. Dans l’Aveyron, un robot vient de faire sa rentrée dans une salle de classe du collège de Pont-de-Salars.

Baptisé « Ubbo », ce nouveau camarade de classe permet à un enfant absent de suivre à distance un cours.

Le robot est équipé d’une tablette et de deux caméras. L’élève veut « assister et interagir pendant les cours, se promener et discuter avec ses camarades en interclasse » expliquent les concepteurs.

Ce robot-présence est destiné aux élèves malades, accidentés ou hospitalisés qui sont dans l’incapacité de suivre une scolarité classique.

Depuis quelques semaines, cette technologie est expérimentée dans une classe du collège de Pont-de-Salars, en Aveyron. Une collégienne l’utilise pour suivre les cours.

C’est Nadège Rivals, enseignante, qui a ramené ce robot au sein de l’établissement. Une première à la fois, dans le département et en Occitanie.

L’achat d’un second androïde est en projet par la SAPAD de l’Aveyron. Ce service d’assistance pédagogique à domicile a pour mission d’accompagner les enfants malades.

Ubbo a été conçu par Axyn robotique, une startup basée à Meyrueil (Bouches du Rhône). La jeune pousse est spécialisée dans les robots d’aide à la personne. Son automate a déjà été vendu à plusieurs établissements scolaires de Marseille et des Landes.

>>> Une équipe de France 3 Rodez (Justine Reix et Luc Tazelmati) est allé à sa rencontre….

Julien Leroy

10 Avr

« Charlie », le premier robot médical autonome, né à Toulouse, débarque à l’hôpital

E-santé. Afin d’aider les patients et les professionnels de la santé, un jeune médecin de Lherm, près de Toulouse, a conçu « Charlie ». Ce robot médical entièrement autonome a déjà intégré un hôpital parisien avant de rejoindre prochainement le service pédiatrie du CHU de Toulouse.

© New Health Community

Du haut de ses 1.60 mètres et de ses 65 kg, Charlie est un robot d’aide médicale.

Un nouveau collègue de travail à l’hôpital

Premier robot médical autonome de France, Charlie a pour objectif de faciliter le quotidien des professionnels de la santé. L’automate aide ainsi le service médical dans la prise en charge des patients et favoriser leur séjour.

Charlie est équipé d’un système de visioconférence permettant au patient de dialoguer à distance avec son médecin. « Cela permet au personnel soignant de répondre aux inquiétudes du patient et le rassurer, sans avoir à se déplacer d’un bâtiment à l’autre » précise son concepteur, Nicolas Homeher.

Le robot embarque également un tensiomètre, un thermomètre, un oxymètre et un stéthoscope. Il suffit au patient d’appuyer sur l’écran et suivre les instructions pour prendre la mesure souhaitée. Les données sont ensuite transmises au médecin.

Charlie peut aussi détendre les patients stressés avec des applications de sophrologies, de relaxation et des jeux.

Malgré l’absence de lien humain, Charlie veut soulager les équipes médicales en sous-effectifs. 

L’automate peut ainsi remplacer les aides-soignants en guidant les personnes malentendantes, effectuer des rondes de nuit et suivre jusqu’à 30 patients. En résumé, Charlie devient un nouveau collègue de travail à diriger avec son smartphone ou avec sa tablette.

Charlie, une idée toulousaine

Charlie est la création du docteur Nicolas Homehr, généraliste à Lherm près de Toulouse. C’est suite à l’hospitalisation de son fils que le médecin constate que peu de moyens sont déployés pour l’accompagnement des patients.

« La distraction que permet Charlie est essentielle pour les séjours hospitaliers de longue durée » affirme Nicolas Homehr.

Pour concrétiser son idée, le concepteur lance en 2017, sa propre start-up à Toulouse : New Health Community.

La commercialisation de Charlie est prévue pour cette année 2019. Après un premier test à l’hôpital Bichat de Paris, Charlie va débarquer au service pédiatrie du CHU de Toulouse et dans un EPHAD.

En attendant, Nicolas Homehr arpente les salons de la Silver Economie pour présenter son invention. Charlie a même fait le déplacement jusqu’à Las Vegas en janvier dernier, pour le CES 2019.

Le généraliste cherche aussi à l’améliorer. Il souhaite créer un partenariat avec l’université Paul Sabatier de Toulouse. Le but étant de développer la reconnaissance faciale de l’androïd avec l’aide de l’intelligence artificielle.

Comme dans d’autres domaines, les robots arrivent peu à peu dans les hôpitaux et les cliniques. Notamment, les robots chirurgicaux. Aujourd’hui, on compte une soixantaine d’établissements en France qui en sont dotés.

Eva Fleury et Julien Leroy