23 Août

Un jeu mobile transforme Toulouse en Monopoly géant

Neopolis est un jeu dans lequel les joueurs explorent leur ville pour acheter et vendre les bâtiments du monde réel avec leur smartphone. Après Lyon, Marseille et Bordeaux, ce Monopoly grandeur nature est désormais disponible à Toulouse en version beta.

© Neopolis

Aujourd’hui, la tendance est au jeu mobile en reality Game (utiliser le monde réel pour y jouer virtuellement). Le plus connu de tous est Pokemon Go.

Neopolis est dans la même veine. Il transforme n’importe quelle ville en un plateau de jeu géant, accessible gratuitement depuis son smartphone.

Le jeu est une variante du célèbre Monopoly mais « avec des règles différentes » précise Lucas Odion, l’un des fondateurs de Neopolis.

Ici, le joueur se balade dans les rues de sa ville « pour acquérir le plus de bâtiments possibles, devenir le maire en achetant l’Hôtel de Ville ou être celui qui découvrira en premier tous les bâtiments de la ville. Plus que de simples acquisitions, les joueurs devront choisir entre collaboration ou compétition en utilisant des cartes bonus et malus à collecter dans la ville » explique le concepteur.

Tous les bâtiments de la ville sont à vendre à l’exception des habitations. Le joueur gagne ensuite des crédits lorsqu’un adversaire passe à proximité de ses propriétés.

L’objectif de cette application est de (re)découvrir le patrimoine de sa ville en arpentant toutes les rues.

Neopolis a été conçu par 3 jeunes Lyonnais : Ben Kaltenbaek, Roland Lamidieu et Lucas Odion. Après un lancement dans leur ville en mars 2019, le jeu est désormais accessible à Marseille, Bordeaux et Toulouse. 

A ce jour, environ 600 Toulousains s’amusent déjà sur ce Monopoly grandeur nature.

« Une version définitive sur Toulouse sera disponible à partir de mi-septembre avec un gameplay et un design plus développés » raconte Lucas Odion. En attendant, les joueurs peuvent tester l’application sur Android ou Apple.

A court terme, les fondateurs souhaitent étendre leur jeu à toutes les villes de France.

>> Teaser du jeu Neopolis sur Toulouse :

Julien Leroy

28 Jan

Albi : créer un jeu vidéo en 48 heures

Créer un jeu vidéo en 48 heures. C’est le défi du Global Game Jam qui a réuni plus de 40.000 gamers à travers le monde, ce samedi 26 et dimanche 27 janvier. A Albi, 80 passionnés se sont prêtés au jeu. Reportage.

© France 3 Tarn

Depuis 10 ans, Le Global Game Jam (ou GGJ) est un challenge mondial qui consiste à créer un jeu vidéo en 48 heures à partir d’un thème imposé. Il s’agit du plan hackathon de gameurs au monde. 

L’édition 2019 s’est déroulé ce week-end, les 26 et 27 janvier. 40.000 passionnés et professionnels de 108 pays étaient derrières leurs écrans. Cette année, le thème était « what’s home mean to you » (« Que signifie la maison pour vous ? »). 

A Albi, 80 gameurs se sont prêtés au jeu.

Une de nos équipes de France 3 Tarn (Saloua Taourda et Véronique Galy) a pu suivre ce défi :

Julien Leroy

15 Oct

Plusieurs jeux vidéo toulousains remportent des prix européens

La filière toulousaine du jeu vidéo est en pleine forme. Ces dernières semaines, plusieurs créateurs de la ville rose ont remporté des distinctions européennes ou mondiales.

Le jeu toulousain Double Kick Heroes - Capture écran

Le jeu toulousain Double Kick Heroes – Capture écran

Double Kick Heroes, meilleur jeu vidéo européen

Double Kick Heroes est un jeu de rythme musical qui met en scène un groupe de métal survivant d’un monde post-apocalyptique. Embarqué dans une Cadillac sur les routes américaines avec leurs instruments, ils doivent dézinguer des zombies à grands coups de métal.

Un concept qui a séduit, fin août, le jury du festival allemand Gamescom considéré comme le plus grand festival du jeu vidéo européen. La création a ainsi remporté le prix du meilleur jeu indépendant.

C’est la sixième distinction pour le studio Headbang Club, dont les membres sont partagés entre Toulouse et Bordeaux.

Abadi, prix européen du jeu vidéo étudiant

Lors du festival européen de jeu vidéo de Strasbourg du 15 au 24 septembre 2017, le Toulousain Abadi a reçu le Prix du Jury du meilleur jeu vidéo étudiant. Une belle distinction pour les 4 jeunes de l’ETPA. Cette école supérieure de la ville rose forme à la photographie et au game design.

Abadi est un jeu de plateforme inspiré de la mythologie de la Perse antique, « remarqué notamment pour sa direction artistique travaillée et son originalité » selon l’association Toulouse Game Dev qui regroupe les développeurs de jeux indépendants.

Oqo, le puzzle qui séduit le monde entier

Les Toulousains Maxime Vican, Florent Réfrégé et Grhyll sont les concepteurs du jeu vidéo Oqo

Un puzzle à l’ambiance méditative pour le grand public. Le jeu n’est pas encore tout à fait abouti mais il reçoit déjà des distinctions. Il a ainsi récemment obtenu le prix ArteCreative au festival européen de Strasbourg et a participé il y a quelque jours au IndieCade. Ce festival de Los Angeles sectionne les meilleurs meilleurs jeux vidéos indépendants de la planète. 

Pour tester ces jeux toulousains, il faudra encore patienter quelques semaines. Ils ne sont pas encore commercialisé mais une version beta de Double Kick Heroes est déjà disponible.

Julien Leroy

05 Oct

Créer votre premier jeu vidéo avec un stage ouvert aux débutants

A Toulouse, l’école de jeux vidéo « Pixel School » propose d’apprendre à coder son premier jeu durant les vacances de la Toussaint. Le stage s’adresse aux débutants de plus de 16 ans.

© Toulouse Pixel School

© Toulouse Pixel School

Pour les vacances scolaires de la Toussaint; la Toulouse Pixel School propose un stage d’initiation à la programmation d’un jeu vidéo.

Du 27 au 29 octobre 2017, les stagiaires apprendront les bases du langage JavaScript. « Ils seront ainsi initiés à la création d’un jeu basé sur Sokoban, ce puzzle game japonais où un personnage doit pousser des blocs pour atteindre la sortie » précise Nikiforos Apergis à l’origine du projet.

L’objectif est « de quitter le stage avec les bases de la programmation, leur jeu personnalisé et les outils pour continuer à progresser« .

L’atelier s’adresse avant tout aux débutants en programmation. « Il s’agit d’une initiation à la programmation. Un usage « normal » de l’outil informatique est nécessaire, mais suffisant«  poursuit son concepteur.

Au total, 18 heures de théorie et de pratique sont délivrées. « Le programme proposé est relativement dense, il est donc ouvert aux 16 ans et plus« .

Animé par Arnaud Mollé, programmeur de jeu vidéo, il faut compter 399 € pour suivre le cours. Le matériel et les logiciels sont fournis.

A ce jour, il reste encore la moitié des 7 places. Inscription et renseignements sur www.toulousepixelschool.fr.

Une école de jeu vidéo à Toulouse ouverte à tous

Depuis septembre 2017, la Toulouse Pixel School donne des cours d’initiation à la création de jeux vidéo pour adolescents et adultes passionnées.L’objectif est de « faire découvrir aux élèves différents métiers du jeu vidéo en créant leur propre jeu, avec lequel ils pourront repartir à la fin des cours » explique l’établissement situé à quelques pas de la Daurade.

Julien Leroy

20 Oct

Des Toulousains conçoivent « Betters’Rift », le premier site français de paris sur le… eSport

Info France 3 Midi-Pyrénées. Betters’Rift propose aux fans d’eSport de parier (gratuitement) sur des compétitions de jeux vidéo. Née à Toulouse, la plateforme est unique en Europe.

© MaxPPP

© MaxPPP

Unique en Europe

Bettersrift.com est le premier site français de paris sur l’eSport. Il vient de voir le jour fin septembre à Esclaquens, près de Toulouse.

La plateforme propose des paris en ligne sur des matchs de jeux vidéo. Ces compétitions se multiplient dans le monde entier réunissant des centaines de joueurs. D’ailleurs, Le zénith de Toulouse a accueilli, en septembre 2016, la première édition de l’Occitan ChampionShip Series et les meilleurs joueurs français du jeu « League of Legends ». 

Pour le moment, Betters’Rift couvre 5 jeux : League of Legends, CounterStrike Global Offensive, Defense of the Ancient 2 et Starcraft 2, Overwatch. Des créations qui sont des références chez les gamers. « De nouveaux jeux seront ajouté régulièrement pour couvrir l’entièreté de l’offre eSport disponible » promettent les fondateurs Toulousains.

L’originalité de bettersrift.com est d’être totalement… gratuit. « Pour parier, pas besoin de carte bleue » m’explique Philippe-Adrien Chaix, l’un des créateurs. « L’utilisateur se connecte et reçoit une somme virtuelle qu’il peut miser. S’il gagne suffisamment, il peut échanger ses gains contre des cadeaux chez nos boutiques partenaires » poursuit-il. « Et si vous tombez à cours de monnaie virtuelle, vous pouvez en gagner en regardant des publicités ». On appelle cela le « freetoplay » (de la pub contre la gratuité) très en vogue dans les jeux vidéos sur smartphone.

Parier sans se ruiner. Le concept est unique en Europe. D’autant plus que bettersrift.com est également le premier site français du secteur. Une bonne nouvelle pour les supporters d’eSport. Jusqu’à ici, il était difficile et coûteux de parier sur les principaux bookmakers basés aux Etats-Unis ou en Australie. 

Surfer sur la reconnaissance du eSport en France

3 jeunes Toulousains sont à l’origine de cette innovation : Alexis Cassan (27 ans) qui vient du monde des paris en ligne, Philippe-Adrien Chaix (26 ans) qui a travaillé dans les jeux vidéos chez Ankama ou Pokemon et Manuel Godeux, dirigeant de l’agence de marketing MonKees. Leur stat-up est installée à Escalquens, à quelques kilomètres au sud de Toulouse. Plusieurs grands groupes dont le PMU ou Amazon ont déjà montré leur intérêt pour le projet Toulousain.

Les fondateurs espèrent ainsi surfer sur le succès du eSport (ou sport électronique) en France et en Europe. Ce sport reconnu officiellement, compte 4,5 millions de spectateurs en France et 230 millions dans le monde. Le marché mondial pèse 325 millions de dollars. A vos paris !

> Plus d’info sur :Bettersrift.com

Julien Leroy