10 Sep

Créer sa start-up à Toulouse quel que soit son milieu social

© Bruno Levesque / MaxPPP

C’est l’objectif du programme « Tremplin » lancé par la French Tech Toulouse.

Cela « permet à des jeunes issus des quartiers difficiles, en situation de handicap ou des étudiants boursiers d’accéder à l’entreprenariat » précise Guillaume Martin. Sa société Pictarine (l’un des leaders de l’impression photo sur mobile aux… USA) est marraine de l’opération. Les réfugiés et les pupilles de l’Etat sont également concernés.

French Tech Tremplin se compose de deux volets. Soit être accompagné pour créer son entreprise, soit être immergé dans l’écosystème de la ville rose. Plusieurs incubateurs et jeunes pousses sont impliqués dans cet accompagnement inédit.

L’objectif est de « promouvoir la diversité et l’égalité des chances » complète l’équipe de la French Tech Toulouse.

Lancé en 2019, le programme a déjà permis l’éclosion de quelques pépites numériques. Exemple avec Dr Conso. Cette plateforme recense tous les commerces, services et associations qui permettent de consommer responsable et près de chez soi.

Pour être sélectionné, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 septembre 2021 sur la page de la French Tech Tremplin.

Julien Leroy

11 Juin

Deconfinement à Toulouse : Enfin un évènement (ouvert au public) autour du numérique !

Le hall de la Cité de Toulouse / © La Cité

Après 15 mois de disette imposée par la pandémie de Covid-19, les professionnelles et les start-up du numérique Toulousain vont pouvoir se retrouver (en vrai).

Cet évènement de l’écosystème locale aura lieu le mardi 6 juillet 2021 à la Cité de Toulouse. 

L’annonce a été faite ce vendredi 11 juin lors d’une conférence de presse de la French Tech de Toulouse. Cette dernière veut ainsi fêter le déconfinement et son arrivée  au sein des locaux de la Cité.

Le programme détaillé sera dévoilé d’ici quelques jours. En attendant, les festivités débuteront vers 15h00 par des ateliers et une keynote. Ensuite, le public pourra échanger directement avec des entrepreneurs. Près de 200 créneaux de 10 min chacun seront proposés d’ici une dizaine de jours. Enfin, une soirée est prévue jusqu’à 22h00.

L’évènement pourra accueillir jusqu’à 400 personnes simultanément.

Ouverte depuis mars 2020, la Cité veut devenir la référence régionale de l’économie de demain. Une « station F » aux couleurs de l’OccitaniePour y parvenir, la Région a racheté en 2017 les anciennes halles de Latécoère dans le quartier de Montaudran à Toulouse. 

La fête du 6 juillet permettra au public de découvrir (enfin) ce site et de l’inaugurer (comme il se doit).

Julien Leroy

10 Mai

Start-up : verra-t-on un jour une (nouvelle) licorne à Toulouse ?

Après Paris, Toulouse est la capitale nationale des start-up (en termes de création). La ville rose compte de nombreuses pépites notamment dans les domaines de l’IoT, de la BioTech ou de l’Agritech. Mais aucune licorne en 2021. En verra-t-on une dans les prochaines années ? Réponse avec deux experts Toulousains.

© Pete Linforth / Pixabay

Le 22 avril 2021, la French Tech de Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne Lille et Lyon lancent le programme « Scale up Excellence ».

L’objectif est de repérer les start-up en hypercroissance et les accompagner. Au total, 62 lauréats sont retenus dont 15 à Toulouse (Rubix, Liberty Rider, Scoop.it,..). Toutes ces jeunes pousses sont amener à devenir les fleurons de l’innovation française, voir des Licornes !

Né en 2013 aux Etats-Unis, le terme « Licorne » désigne des entreprises ultra-innovantes valorisées à plus d’1 milliard de dollars.

Dans le monde, il en existe 600 dont 13 en France. Parmi elles : BlaBlaCar, Doctolib ou encore Alan spécialisé dans l’assurance santé.

Toutes les Licornes Françaises sont basées à Paris. Pourtant, Toulouse est la deuxième capitale nationale des start-up (en nombre de création). Un constat qui peut surprendre.

La ville rose a déjà compté une Licorne. C’était Sigfox en 2019. Mais depuis, le géant mondial des objets connectés rencontre quelques difficultés.

C’est pourquoi, nous avons interrogé deux experts de l’écosystème numérique Toulousain : Alexis Janicot (directeur délégué de la French Tech de Toulouse) et Arnaud Thersiquel (CEO d’At Home à la Cité de Toulouse). 

Verra-t-on une nouvelle licorne à Toulouse ?

Alexis Janicot : « J’espère car avoir une Licorne, c’est gagner en visibilité, en attractivité. C’est également une source d’inspiration ».

Arnaud Thersiquel : « L’écosystème et la presse ont besoin de marqueurs forts pour identifier et soutenir ses pépites en croissance (..) Toutefois, le plus important n’est pas forcément de décorer des champions mais que ces champions de la croissance, des créations d’emplois, qui sont déjà parmi nous, visibles ou dans l’ombre, en devenir ou déjà licornes, puissent poursuivre leur chemin, c’est notre conviction chez At Home ».

Quelles solutions pour y parvenir ?

Arnaud Thersiquel : « la croissance ne se décrète pas, elle se construit au quotidien. C’est donc d’un écosystème fertile et collaboratif que naissent ces champions ».

Alexis Janicot : « On créé effectivement de plus de plus de startup à Toulouse mais pour être une Licorne, il faut de l’investissement, se tourner immédiatement vers l’internationale et s’appuyer sur un écosystème existant. Aujourd’hui, la question est de savoir comment aider des entreprises à devenir une Licorne ». 

Y-a-t-il des prétendants ?

Alexis Janicot : « Les entreprises de la French Tech 120 (NDLR : Cette sélection regroupe les 120 jeunes pousses françaises les plus prometteuses) peuvent y prétendre. On y retrouve ainsi le fournisseur d’énergies vertes Ilek, les nanosatellites IoT de Kinéis et Sigfox »

Arnaud Thersiquel : « Je ne souhaite pas jouer le jeu du label comme finalité. Des champions sont déjà présents dans notre écosystème, parfois invisibles car ne rentrant pas dans les critères, et d’autres sont en cours de naissance (..) Le programme de Scale Up Excellence est utile et ne doit pas être une finalité en soit. Notre monde a besoin de création d’emploi durable et d’innovation collaborative« .

Julien Leroy

16 Fév

En 2020, la Tech de Toulouse parvient à lever 164 millions d’euros !

© Richard Villalon /BELPRESS / MAXPPP

Décidément, 2020 aura été une année très particulière. Malgré la pandémie, le bilan des levées de fonds des startups toulousaines est un record.

Au total : 25 levées de fonds pour 164 millions d’euros, soit une hausse de 170 % par rapport à 2019. 

« La performance est notable, compte tenu de l’environnement largement dégradé par la crise sanitaire à partir de mars 2020 » souligne la French Tech de Toulouse

Mais cette embellie est à nuancer. 70% du jackpot ont été réunis par seulement trois start-up. A commencer par le champion de l’année : Kinéis. Basée à Ramonville-Saint-Agne, la jeune pousse a levée 100 millions d’euros en février 2020 pour lancer des nanosatellites dédiés aux objets connectés. Un exploit. 

Sur la deuxième marche du podium, nous retrouvons Naïo Technologies. Le leader mondial des robots agricoles est parvenu à boucler un tour de table de 14 millions d’euros.

Enfin, Exotrail complète ce trio avec 11 millions d’euros. Une somme qui lui permettra de développer sa solution de propulsion miniaturisée pour les petits satellites.

Les suivants enregistrent également de belles performances à l’image de la BioTech Cell Easy (7 millions), du télécom Alsatis (4,6 millions) ou de Getfluence et Norimat  (2,5 millions chacun).

Si le spatial représente les 2/3 des montants levés sur 2020, les secteurs hors spatial et aéronautique représentent 88% en nombre des levées de fonds, signe que la diversification est en marche.

2020, année record en France

La tendance toulousaine suit celle du pays. En effet, les levées de fonds des start-up françaises ont battu des records en 2020, selon le baromètre EY. 5,4 milliards d’euros ont été levés pour 620 opérations, soit une croissance de 7% en un an. 

« La Tech de Toulouse représente donc 3% du montant global, ratio bien supérieur à la part de la population toulousaine rapportée à la population française (2%) » précise la French Tech de Toulouse

Pour 2021, l’année commence fort pour l’écosystème toulousaine. Après une levée de fonds de 2,5 millions d’euros, la jeune pousse Getfluence vient de décrocher 5 millions d’euros pour optimiser sa plateforme de relation entre annonceurs et médias digitaux.

Julien Leroy

09 Fév

En 2021, quelles startups d’Occitanie figurent dans le « French Tech 120 » et le « Next 40 » ?

Quelles sont les startups de Toulouse et de Montpellier les plus prometteuses ? Le ministère de l’Économie a dévoilé lundi 8 février, sa nouvelle sélection nationale de la « French Tech 120 » et du « Next 40 ». Cinq jeunes pousses de la région y figurent voir un peu plus…

Cédric O dévoile la liste Next 40 et de la FT120 ce 8 février 2021 à Paris (© Secrétaire d’Etat chargé du Numérique)

Lancés en septembre 2019 par le secrétaire d’Etat au numérique, le « Next40 » et le « French Tech 120″ regroupent les startups françaises en hypercroissance. Les 40 premières sont considérées comme le CAC 40 des entreprises technologiques. Les 80 suivantes sont sélectionnées dans le programme ‘French Tech 120 ».

Ses 120 lauréats bénéficient d’une visibilité accrue et d’un accompagnement. L’objectif est d’accélérer leur développement à l’international et leur introduction en Bourse.

Après une première promo en 2019, Bercy a dévoilé ce lundi 8 février 2021, sa nouvelle sélection.

Avec 5 lauréats, L’Occitanie se classe sur le podium !

Comme en 2019, 5 startups de Toulouse et de Montpellier figurent dans ce nouveau TOP 120.

Côté Toulousain, nous retrouvons (sans surprise) Sigfox et son réseau 0G. Mais deux startups de la ville rose sont promus. Il s’agit du fournisseur d’énergies vertes Ilek. et de Kinéis. Basée à Ramonville-Saint-Agne, elle a levée 100 millions d’euros en février 2020 pour lancer des nanosatellites dédiés aux objets connectés.

Par contre, Easymile (basé à Pibrac) et ses véhicules autonomes sortent du palmarès. 

Du côté de Montpellier, la jeune pousse Swile (spécialisée dans les titres-restaurants) et Microphyt (qui travaille sur les microalgues) conservent leur place.

« Avec ses 5 lauréats, l’Occitanie se classe derrière l’Île-de-France, ex-æquo avec Auvergne-Rhône-Alpes et Haut-de-France (..) Au total, cela représente 900 emplois dans notre région. » précise Alexis Janicot, directeur délégué de la French Tech de Toulouse. 

Sigfox sort du Next40 et remplacé par Kinéis
Lors de la première sélection en 2019, Sigfox était l’unique représentant d’Occitanie dans le Next40. Mais le groupe de Labège a connu quelques difficultés en 2020. Aujourd’hui, le réseau mondial d’objet connecté est hors des 40 premiers. Mais l’honneur toulousain est sauf. La start-up Kineis fait une entrée fracassante dans ce club des leaders technologiques.
Deux autres startups sont (quasiment) toulousaines
Elles n’ont pas leur siège sociale en Occitanie, mais d’autres lauréats peuvent afficher une certaine appartenance locale. C’est le cas de Papernest installée à Paris mais fondée par un Tarnais. Ou d’Openclassrooms également basé dans la capitale mais qui compte une centaine de salariés à Toulouse. La preuve que l’écosystème numérique de Toulouse reste l’un des plus performants de France.
Julien Leroy

14 Sep

Emmanuel Macron reçoit ce lundi, les capitales French Tech (dont Toulouse)

@ Simon LAMBERT/ Maxppp

Emmanuel Macron invite ce lundi 14 septembre à l’Elysée, les responsables de la « French Tech ».

La délégation de Toulouse sera (évidemment) présente à cette soirée annuelle. Sandrine Jullien-Rouquié, présidente de la French Tech Toulouse et fondatrice de la startup Ludilabel, représentera la ville rose. 

Covid oblige, ils seront seulement une centaine ce soir, assis à bonne distance les uns des autres dans la salle des fêtes. Bien loin des 600 convives de l’année dernière.

Le chef de l’Etat veut surtout impliquer le secteur du numérique dans la relance économique du pays.

Dans le cadre du plan de relance, l’écosystème va recevoir 7 milliards d’euros dont une large part reviendra aux start-up selon l’Elysée. La mise à niveau numérique de l’Etat et des territoires bénéficiera aussi d’une enveloppe de un milliard. La présidence profitera également de la soirée, pour annoncer des investissements dans les domaines de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et de la e-santé.

La France espère ainsi profiter du dynamisme de l’écosystème numérique. Le secteur représente 20% à 30% des nouveaux emplois nets selon l’Elysée et il a plutôt résisté au confinement.

La French Tech est un label né en 2013, qui regroupe les entreprises du numérique d’un territoire. L’objectif est de fédérer les acteurs du secteur pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises. Parmi les 13 capitales labellisées, Toulouse y figure. Ce label confirme (sans surprise) le dynamisme de la ville rose dans le domaine du numérique. En mars 2018, Toulouse est la 3e ville française où l’on créé le plus de jeunes entreprises.

Julien Leroy

09 Avr

Coronavirus : quels sont les dégâts pour la filière numérique en Occitanie ?

Le confinement et la pandémie du Covid-19 impactent les entreprises du numérique d’Occitanie. De Toulouse à Montpellier en passant par Labège, 94 % d’entre elles sont touchées selon la Direccte. Nous avons également mené l’enquête auprès des acteurs du secteur.

© Vincent Voegtlin / MaxPPP

Dès le début du confinement, la French Tech Toulouse s’est aussitôt mobilisée dans la lutte contre le Coronavirus. La plupart des startups emblématiques de la région ont offert leurs technologies au personnel soignant (MyFeelBack ou Medelse) ou aux commerçants (à l’image de la communauté « Friends of Presta » qui fabrique des site e-commerce).

Mais derrière ses belles initiatives, l’économie numérique d’Occitanie commence à souffrir.

Difficile de dresser un bilan global mais les premières retours du terrain laissent apparaître une situation préoccupante.

Jusqu’à 80 % de perte de chiffre d’affaire

C’est pourquoi le préfet d’Occitanie a demandé au cluster Digital 113 et à la Direccte d’Occitanie de mener une enquête auprès des entreprises de l’écosystème numérique. Les résultats ont été dévoilés ce mercredi 8 avril à Toulouse.

Parmi un panel représentatif, 94 % des entreprises du numérique régional sont touchées par la pandémie à la date du 31 mars 2020. « 47% d’entre elles ont une production très perturbée ou à l’arrêt » souligne le sondage.

Une situation qui va entraîner une perte de chiffre d’affaire en 2020.

52% des acteurs prévoient une perte de CA entre 20 à 80 %. Seulement 7 % des startup seraient épargnées par cette baisse de revenues – selon l’enquête en Occitanie

Des spécialistes du télétravail ?

Si le numérique semble être une filière qui se prête bien au télétravail, la réalité est plus complexe.

Certains ont pu s’adapter rapidement grâce à la nature de leur activité (une plateforme en ligne) ou par leurs faibles effectifs. Mais pour d’autres, « le télétravail a été un défi » m’avoue l’équipe de Brico Privé, le leader français des ventes privées en ligne dédiées au bricolage et au jardinage. Basé à L’Union, près de Toulouse, il a fallu paramétrer dans un temps record, les ordinateurs de 150 collaborateurs.  

Selon Digital 113, le télétravail a un impact sur le fonctionnement des entreprises.

« Pour 86% des répondants, une partie de leurs équipe pourraient télétravailler mais voient l’activité réduite ou à l’arrêt« .

Du chômage partiel pour (au moins) 50% des entreprises du numérique

L’écosystème numérique d’Occitanie tourne clairement au ralenti.

« Plus de 48% des répondants annoncent avoir déjà déposé un dossier d’activité partielle » annonce Digital 113. Un chiffre qui grimpe jusqu’à 65 % au sein de l’accélérateur de start-up WeSprint. Basé à Montpellier et Toulouse, il accompagne plus de 50 entrepreneurs. 

Même constat chez AT Home, le gestionnaire de la nouvelle cité des start-up de Toulouse. « Une bonne part de nos entreprises parvienne à maintenir partiellement leur activité » évalue leur responsable, Arnaud Thersiquel.

Pour le moment, la casse sociale est évitée. Mais « tout dépendra de la durée de la situation » souligne Arnaud Thersiquel. De nombreux entreprises de la filière ont de la trésorerie pour 1 ou 2 mois selon certains acteurs du secteur.

Or, « 30% envisagent d’ici fin avril de se mettre en chômage partiel si la situation ne s’améliore pas » estime l’enquête régionale.

Des start-up tirent (malgré eux) leur épingle du jeu

Face à ce tableau noir, des acteurs du numérique parviennent à augmenter (malgré eux) leur activité.

Chez WeSprint, « 25 % de nos entreprises ont vu leur business booster, notamment celles qui proposent des solutions pour le télétravail ou pour les applications mobiles » assure Arnaud Laurent, le co-fondateur. « Exemple avec les Toulousains de Team Mood » qui proposent de suivre à distance, le bien-être des salariés. 

Les start-up spécialisées dans l’éducation et la e-santé tirent également leur épingle du jeu. A Montpellier, l’application MHLink a conçu une application pour suivre les patients confinés. Les Toulousains de MHComm vont de même avec 7 hôpitaux d’Occitanie.

Sans surprise, SchoolMouv, le leader national des cours particuliers en ligne, connait un regain d’activité. Idem pour Santé Discount, le n°1 français de la parapharmacie en ligne, installé à Montrabé (Haute-Garonne).

Et demain ?

Evidemment, il est prématuré de dresser un bilan complet des dégâts du Covid-19 dans l’écosystème numérique d’Occitanie.

« On manque de visibilité » résume Alexis Janicot, le directeur de la French Tech de Toulouse.

Le climat est dégradé mais il y a deux moyens pour s’en sortir : l’entraide entre startup et l’anticipation. Il faut penser à 6 ou 12 mois » – Alexis Janicot, directeur de la French Tech de Toulouse.

Alexis Janicot rappel également qu’il existe de nombreuses aides du Gouvernement (prêts, chômage technique,..). Pour lui, les éventuelles conséquences économiques apparaîtront dans plusieurs mois. A suivre…

Julien Leroy

22 Jan

4 choses à savoir sur Alexis Janicot, le (nouveau) directeur de la French Tech de Toulouse

La nouvelle équipe de la French Tech Toulouse – Alexis Janicot est au centre (crédit French Tech Toulouse)

Après des mois d’attente, le nouveau directeur délégué de la French Tech Toulouse a été dévoilé ce lundi 20 janvier.

Alexis Janicot a pour mission de fédérer et développer l’écosystème des startups de la ville rose. Un vaste chantier qu’il mènera avec la nouvelle direction de la French Tech toulousaine, composée de 8 entrepreneurs et de la présidente Sandrine Julien-Rouquié, fondatrice de Ludilabel. 

Dans le monde du numérique toulousain, Alexis Janicot reste relativement méconnu.

Alors, voici une mini-bio pour connaître davantage l’un des futurs visages incontournables de l’écosystème local :

1Un néo-toulousain de 33 ans

Née à Paris en 1987, Alexis Janicot est diplomé de l’ESC de Rouen avant d’obtenir un master de management publique au MINES de Paris. Il enchaîne ensuite des missions de consultant chez Thalys, Sopra Steria ou pour l’ambassade de France. En 2015, il débarque à Toulouse où il a des attaches familiales.

2L’un des responsables du Fablab Artilect de Toulouse

A 28 ans, Alexis Janicot intègre l’équipe qui développe le FabLab de Toulouse. Durant 2 ans, il sera le responsable des opérations et se chargera des relations publiques sur le festival européen des FabLabs 2016. 

3Spécialiste de l’EdTech

Entre 2018 et 2019, Alexis Janicot se lance auprès des startup spécialisées dans l’éducation (EdTech). Il fait parti de MetaStrat (collectif de freelances engagés dans l’EdTech et la Tech For Good) avant de créer un accélérateur dans ce secteur innovant au sein de la Noema Business School à Paris. En novembre 2019, il revient dans la ville rose pour son nouveau poste à la French Tech de Toulouse. 

4Va créer un observatoire des start-up à Toulouse

Alexis Janicot souhaite créer rapidement, un observatoire des startups de la ville rose. L’idée est de réaliser régulièrement un état des lieux de l’écosystème local avec ses emplois, ses levées de fonds, ses enjeux et ses entrepreneurs. Les premiers résultats seront dévoilés au printemps 2020.

Julien Leroy

20 Sep

Next40 : le Toulousain Sigfox dans le « CAC40 » des startups

Le Gouvernement veut donner un nouveau coup de fouet à la French Tech en aidant 40 startups à fort potentiel. Baptisés « Next40 », cette première sélection va recevoir un soutien personnalisé de l’Etat. Sans surprise, Sigfox, basé à Labège près de Toulouse, y figure.

Cédric O dévoile la liste Next 40 ce 18 septembre 2019 à Paris (© Secrétaire d’Etat chargé du Numérique)

« Le Next40, c’est le CAC 40 français des entreprises technologiques » a déclaré le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O.

Mise en place en 2018 par son prédécesseur, le « Next40 » est une sélection de startups françaises appelées à devenir des « leaders technologiques mondiaux » et les portes drapeaux de la French Tech.

Après 6 mois de travail, la première liste a été publiée ce mercredi 18 septembre 2019.

Ses 40 lauréats vont bénéficier d’une visibilité accrue, d’un accompagnement des organismes public et seront favorisées pour se joindre aux voyages officiels du président et des responsables gouvernementaux. L’objectif est d’accélérer leur développement à l’international et leur introduction en Bourse.

« Ce n’est pas le gouvernement qui a choisi » a précisé Cédric O à l’AFP. Le Next40 a été élaboré par jury présidé par la Toulousaine Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi (cagnottes en ligne) et Mangopay (solutions de paiement).

Pour être sélectionnées, les 40 entreprises de ce club restreint doivent avoir leur siège social installé en France, n’avoir pas été rachetées par un autre groupe ou introduites en Bourse, et remplir certains critères de performance économique.

Sigfox, seul représentant d’Occitanie

Dans ce « CAC40 2.0 » figure (sans surprise) le Toulousain Sigfox.

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox a créée un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Aujourd’hui, l’entreprise compte 450 salariés et couvre 65 pays. 10 millions d’appareils sont connectés à son réseau qui partage jusqu’à 20 millions de messages par jour.

Avec un chiffre d’affaire de 60 millions d’euros, Sigfox est également l’une 7 Licornes françaises (entreprises non cotées valorisées à plus d’un milliard de dollars).

Contacté par nos soins, la direction Sigfox se félicite de cette reconnaissance.

La jeune pousse toulousaine est le seul représentant d’Occitanie dans ce Next40. La sélection est dominée par de nombreux géants du web français dont BlaBlaCar, OVH, Deezer ou encore  Doctolib.

Julien Leroy

03 Avr

Numérique : Toulouse obtient le label « capitale French Tech »

La version 2 du programme « French tech » a été dévoilée par le Gouvernement, ce mercredi 3 avril à Paris. 13 villes françaises dont Toulouse ont été labellisées comme capitale nationale du numérique.

© French Tech

La French Tech est mort. Vive la French tech. Après 6 ans d’existence, le Gouvernement renouvelle le label « French Tech ».

Cette seconde version a été dévoilée ce mercredi 3 avril à Paris, par le nouveau secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Cédric O. 

Après un appel à candidatures en décembre 2018, 13 villes de France obtiennent le titre de « Capitale French Tech ». Ce label remplace les 20 métropoles French Tech désignées en 2013.

Parmi ces 13 capitales du numérique, Toulouse y figure. C’est la seule ville d’Occitanie. Ce label confirme (sans surprise) le dynamisme de la ville rose dans le domaine du numérique. En mars 2018, Toulouse est la 3e ville française où l’on créé le plus de jeunes entreprises

Parallèlement, 38 Communautés French Tech ont été attribuées à des collectivités locales dont Montpellier.

La nouvelle phase de la French Tech sera essentiellement pilotée par les entrepreneurs.

A Toulouse, La French Tech est désormais présidée par Sandrine Jullien-Rouquié; fondatrice de la startup Ludilabel (spécialisée dans les étiquettes pour les vêtements). Elle est entourée des startuppeurs de Brico Privé, Delair, Sigfox, Adveez, Syntony, Sunibrain, Cenareo ou encore Télégrafik.

Julien Leroy