16 Jan

Comment profiter du succès des cryptomonnaies ? Ces Toulousains vous aident

En 2020, le Bitcoin et les autres monnaies virtuelles ont battu des records. Pour se familiariser avec ce domaine, plusieurs initiatives sont nées à Toulouse. Exemples avec « Le Journal du coin », « Koinju » ou « Money Block » destinés à la fois aux convertis et aux néophytes. Reportage TV.

© Jean-Luc Flémal / MAXPPP

Bitcoin, Chainlink, Binance Coin, Ethereum, Aaeve,… En 2020, les monnaies virtuelles rencontrent de plus en plus succès. Aujourd’hui, plus de 100 millions de personnes les utilisent à travers le monde (selon un rapport de l’université de Cambridge de septembre dernier). 

La plus connue est le Bitcoin. Sa valeur a grimpé de 200 % lors des 3 derniers mois pour atteindre la barre des 22 000 euros.

Mais comment se lancer dans ces monnaies numériques ? Comment éviter les escroqueries ?

A Toulouse, plusieurs start-up se sont lancées dans le conseil et la formation dédiés aux cryptomonnaies. 

Exemple avec « Le Journal du coin.com ». Il s’agit du seul média francophone dédié à l’actualité de ce secteur. Ou encore « Koinju », une plateforme qui étudie les places de marché spécialisées pour conseiller les particuliers et les entreprises.

Une de nos équipes de France 3 Toulouse (Serje Djian et Olivier Denoun) est allée à leur rencontre :

Par ailleurs, il existe « Money Block« , une variante du Monopoly où les Bitcoins remplacent les billets de banque. Un jeu de stratégie qui permet de s’initier (sans risque) aux cryptomonnaies.

Julien Leroy

13 Jan

A Muret, Nelly Lestrade cartonne sur YouTube avec ses cours… de peinture au couteau !

138 000 abonnés et près de 12 millions de vues… à 48 ans, Nelly Lestrade est devenue une star sur YouTube. Sa spécialité : des tutos de peinture au couteau réalisés depuis son atelier de Muret.

Nelly Lestrade (©)

« Fort de mon expérience de professeur de peinture au couteau, mon fils m’a convaincu en 2018 d’ouvrir une chaîne YouTube. J’ai commencé à faire des tutos comme si je donnai un cours » raconte Nelly Lestrade. Le succès est immédiat. Sa première vidéo sur la réalisation d’un bouquet de fleurs totalise plus de 200 000 vues.

En l’espace de 3 ans, Nelly Lestrade a produit une centaine de tutos sur la peinture au couteau.

Basée à Muret, l’artiste peintre est tombée amoureuse de cette technique picturale apparue au 19e siècle. En fonction de la forme de la lame, on peut déposer la pâte à des endroits précis. Cela offre des tableaux à la fois réalistes et colorés. 

Contrairement à une idée reçue, « la technique est elle-même ludique » explique Nelly Lestrade. « Même si on n’a jamais peint, on peut produire sa première oeuvre au bout de 3 heures« .

Après avoir vendu ses propres toiles, la Muretaine ouvre en 2008 son atelier de cours avant de l’étendre sur YouTube.

Totalement gratuit, Nelly Lestrade poste un nouveau tuto chaque lundi en variant les thèmes et les styles.

Vous pouvez ainsi apprendre à réussir un voilier, un paysage ou une lady à New-York tout en devenant un as du couteau à peindre.

© Nelly Lestrade

Les vidéos de Nelly Lestrade totalisent 12 millions de vues. Elle est suivie en Europe mais aussi au Brésil, au Québec et en Russie. A 48 ans, elle est devenue une star du web. D’ailleurs, elle a reçu récemment le trophée d’argent récompensant les youtubeurs de plus de 100.000 abonnés.

Un succès qui l’a amené à publier son premier livre en juillet 2020 : « La peinture à l’huile. Peinture au couteau » aux éditions VIGOT/ULISSE.

Découvrez sa chaîne YouTube en cliquant ici !

Julien Leroy

15 Déc

Lancement de la 5G à Toulouse et dans 36 communes avoisinantes

© Alexandre MARCHI / MaxPPP

Après des mois de tests, le réseau 5G est activité officiellement ce mardi 15 décembre à Toulouse. Une première offre commerciale proposée par Orange.

« En lançant la 5G à Toulouse, Orange remplit ainsi son rôle d’opérateur leader en accompagnant au mieux l’évolution des modes de consommation des Français, leur permettant de bénéficier de la meilleure qualité de réseau possible, même dans les zones les plus denses » précise l’opérateur télécom.

Son réseau 5G couvre Toulouse (« 99% de la population« ) mais aussi 36 communes de l’aire urbaine de la ville rose. Un déploiement qui va de Léguevin à Saint-Orens en passant par Portet-sur-Garonne, Tournefeuille, Blagnac, Ramonville et Lespinasse.

© Orange

Le 1er octobre dernier, Orange avait obtenu, lors des enchères, la plus grande part des blocs de fréquences en jeu. D’ici fin 2020, l’opérateur veut connecter 160 villes en France.

Dans les prochains mois, SFR, Bouygues et Free proposeront à leur tour, des offres 5G sur l’agglomération toulousaine.

A quoi va servir la 5G ?

2G, 3G, 4G, 5G,… la future norme de téléphonie mobile doit permettre aux opérateurs d’offrir à la fois un débit plus important que celui offert par la 4G actuelle et un temps de latence.

La 5G promet de répondre aux futurs besoins de connectivité en particulier dans la voiture autonome, la santé connectée ou encore l’internet des objets.

Dans le monde, plusieurs ont déjà lancé les commercialisations de la 5G. 14 pays européens ont devancé la France. Sans oublier la Chine et les USA. Le pionnier est la Corée du Sud qui déployé ce méga réseau dès avril 2019. 

Julien Leroy

08 Déc

Musique : Des Toulousains lancent un « Netflix » des concerts et des vidéos d’artistes

Info exclusive. A Toulouse, une start-up s’apprête à créer la première plateforme de vidéo à la demande dédiée à la musique. Pour quelques euros par mois, « Allive » propose des vidéos lives d’artistes reconnus ou émergents. Un concept unique en Europe. Lancement en janvier 2021.

© Gonzales / MaxPPP

Créer une plateforme de streaming pour écouter et voir des artistes musicaux. C’est le concept original imaginé par trois jeunes Toulousains : Manuel Darrault (33 ans) et les deux frères jumeaux, Antoine et Thomas Garcia (25 ans).

Baptisé « Allive », ce service de vidéo à la demande est à la fois un mélange de Deezer et de Netflix

Pour 4,99 euros par mois, la plateforme permet de regarder en illimitée des vidéos d’artistes confirmés, indépendants ou émergents.

« Nous leur proposons de tourner des lives promos exclusifs de 30 minutes minimum à intégrer à notre catalogue » précise Manuel Darrault, l’un des fondateurs.

L’idée d’Allive est née au début de l’épidémie de Covid-19.

Partant du constat que la situation actuelle ne permet pas ou peu aux artistes de pouvoir maintenir une activité normale (annulation des concerts, report, baisse considérables des ventes de disques, perte de revenus ), nous proposons une alternative inédite, simple et équitable pour pallier à ces contraintes. – Les fondateurs d’Allive.

Aider les artistes indépendants ou émergents

L’autre objectif d’Allive est de devenir une plateforme plus équitable afin d’aider les musiciens émergents.

Les concepteurs veulent ainsi promouvoir l’User Centric. Il s’agit d’un système de rétribution des artistes basé sur l’utilisation réelle de la plateforme. Et non plus au prorata (le Data Centric).

« Pour faire simple, une personne qui s’abonne sur notre plateforme rémunère les artistes qu’elle aura réellement écouté » poursuit Manuel Darrault. « Cette méthode va dans le sens opposé des pratiques utilisées par toutes les grandes plateformes telles que Netflix, Deezer et Spotify ».

Parallèlement, les Toulousains souhaitent optimiser leur modèle économique en lançant un second dispositif de redistribution.

« Pour les artistes « confirmés », les revenus générés (..) sont réinvestis par la plateforme dans la production de contenu pour l’ensemble des artistes de la plateforme » précise Manuel Darrault.

A court terme, Allive envisage de proposer des documentaires musicaux et une billetterie pour des live-stream

Le lancement de cette plateforme unique est prévu pour le début de l’année 2021.

« En attendant, nous avons lancé un appel à candidature à tous les artistes émergents et indépendants de France pour alimenter la plateforme équitable avant son ouverture » – Allive.

Le premier catalogue proposera au moins 50 heures d’écoute.

>>> Plus d’info sur www.allive.fr

Julien Leroy

25 Nov

Commerces et TPE : comment profiter de la solidarité des start-up de Toulouse pour se digitaliser ?

Malgré la réouverture prévue ce samedi 28 novembre, les commerces de proximité optent de plus en plus pour le e-commerce. Mais comment s’y prendre ? A Toulouse, les acteurs de la filière numérique lancent des opérations solidaires et (quasiment) gratuites.

© Patrice Lapoirie / MaxPPP

En 2020, la boutique en ligne est devenue le kit de survie de l’année. Entre les confinements et les fermetures d’activité, les petits commerçants se digitalisent de plus en plus. La filière numérique de Toulouse se mobilise pour les aider. Plusieurs programmes solidaires sont lancés pour cet hiver.

Opération coup de poing pour la Mêlée Numérique

« Commerçants, tous en ligne » est le slogan de l’opération lancée le 24 novembre 2020 par La Mêlée Numérique. L’objectif est simple : « informer, sensibiliser et accompagner les commerçants et les petites entreprises de la région Occitanie à se digitaliser ».

Pour parvenir à ce plan Marshall de la digitalisation des commerces, l’association mobilise plus de 20 entreprises spécialisées. Le programme est soutenu par la région Occitanie.

« Il est possible de façon simple et peu onéreuse de développer son activité en ligne » explique Edouard Forzy, co-fondateur de la Mêlée.

Les offres proposées vont de la création d’un site e-commerce à une solution « click & collect » et en passant par un accompagnement en communication digitale ou juridique.

« En cette période difficile, les entreprises du numérique ont souhaité contribuer à l’impérieuse nécessité de digitalisation rapide notamment des petits commerces et TPE à la veille des fêtes de Noel alors que les GAFA sont de leur côté les grands gagnants de cette crise » complète Edouard Forzy, co-fondateur de la Mêlée

Une présentation du dispositif est organisée ce jeudi jeudi 26 novembre à 17h00 (en visioconférence).

« Nous voulons apporter notre aide face à cette crise » réagit Natan Colombet. Ce jeune entrepreneur Toulousain a conçu Unicorner, un site d’achat en ligne de produits responsables. Il participe aux programmes de la Mêlée et de la French Tech de Toulouse

« Avec le confinement, on a décidé d’aménager notre plate-forme pour héberger à prix coûtant, une boutique en ligne » précise les Toulousains d’Unicorner.

La Tech a du coeur

Les pépites de la French Tech de Toulouse sont également désireuses d’être utiles. Depuis une dizaine de jours, le réseau se mobilise pour soutenir les professionnels de proximité.

Exemple avec Ysyone. Cette startup de la ville rose propose de créer une boutique en ligne mono-produit ou mono-service en quelques minutes. Le service est gratuit pour les commerces « non essentiels ».

Les restaurants, les hôtels et le secteur événementiel peuvent également profiter des services de Pango (plateforme permettant aux restaurateurs d’organiser leur activité de vente à emporter), de Pole Star (badges remis à l’accueil d’un événement pour permettre de sécuriser l’événement et apporter toutes les garanties sur le respect des mesures barrières).

Toutes les start-up solidaires de l’opération sont à retrouver sur le site de la French Tech Toulouse.

Un hackaton pour aider les commerces alimentaires

C’est le challenge proposé par l’association toulousaine Dozer.

Le 11 décembre 2020, elle organise un hackaton de 72 heures pour créer gratuitement une solution de « Click & Collect » aux artisans et aux commerçants de la ville rose.

En attendant, l’association lance un appel aux bénévoles pour participer à ce défi. Inscription en cliquant ici.

Les étudiants de TBS veulent également aider

L’école TBS (Toulouse Business School) de Toulouse veut également apporter sa pierre à l’édifice. Ce lundi 30 novembre, elle lance son propre programme de digitalisation des commerçants. Via son service « ESCadrille », des consultants étudiants peuvent les accompagner de façon personnalisée. Plus d’information sur www.escadrille.org

1 Français sur 2 prêt à acheter en ligne à son commerce de proximité

Il y a urgence pour les commerces à se digitaliser. Au-delà de la garantie de poursuivre une activité économique en cas de reconfinement, la consommation locale est devenue une vraie tendance chez les Français.

53% d’entre eux affirment qu’ils pourraient acheter en ligne auprès des commerces de proximité de centre-ville selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).

Julien Leroy

20 Nov

Voici (enfin) le puzzle de la filière IA en Occitanie

L’écosystème de l’intelligence artificielle d’Occitanie a désormais sa cartographie. Le cluster Digital 113 a dévoilé vendredi 20 novembre, le premier recensement régional de ce secteur.

© Jean-Luc Flémal / MAXPPP

« La région Occitanie compte plus de 140 acteurs de l’IA » lance Luc Truntzler, président de l’Open Factory IA du Digital 113 et spécialiste en interface homme-machine.

Après 6 mois de travaux, Digital 113 a réalisé la première cartographie des expertises en IA en Occitanie. Un travail de recensement inédit réalisé avec l’aide du Think Tank Toulousain NXU.

Cette carte localise et identifie les acteurs, les expertises ainsi que les technologies représentées en Occitanie. Cela concerne à la fois l’analyse de texte, l’analyse médicale, la maintenance prédictive, la cybersécurité, l’IoT, le chatbot, le traitement d’image ou l’hébergement de données.

« L’expertise IA qui est la plus représentée en Occitanie sont les outils à base d’analyse prédictive, 32 acteurs dans la région travaillent sur le sujet » – Luc Truntzler, président de l’Open Factory IA du Digital 113

« La deuxième application qu’on retrouve porte sur la cartographie pour la défense, l’aéronautique, l’agriculture.. où 8 acteurs sont présents. Et la 3ème application porte sur les chatbots où 7 acteurs sont présents » poursuit Luc Truntzler.

« Enfin, on a identifié 21 experts de niche avec par exemple Adagos qui développe une nouvelle génération de réseaux de neurones, Pixience qui a créé une technologie d’imagerie aidant le dermatologue ou encore INNOV’ATM qui développe des solutions pour les contrôleurs aériens » poursuit-il. 

Identifier pour développer l’IA

L’objectif de cet annuaire en ligne est « d’accompagner nos entreprises adhérentes sur les nouvelles technologies et usages à base d’IA » précise Luc Truntzler.

« Cet outil n’a pas la prétention d’être exhaustif. Nous invitons tous les acteurs en IA d’Occitanie à nous aider à le compléter et le faire vivre afin de booster toutes les synergies possibles ! » poursuit-il.

Digital 113 est né de la fusion, le 1er janvier 2019, de DigitalPlace à Toulouse et de FrenchSouth.digital à Montpellier. Ce cluster veut rassembler tous les acteurs de la filière numérique d’Occitanie. Depuis septembre 2019, l’association a lancé un groupe de travail autour de l’IA : l’Open Factory IA,  piloté par Luc Truntzler (Spoon) et Jean-Louis Fraysse (BotDesign).

En février 2020, un autre collectif autour de l’intelligence artificielle, « Toulouse is IA », avait déjà publié une cartographie du secteur mais uniquement sur la ville rose.

>>> Pour visiter la cartographie IA de Digital 113 : http://occitanie-is-ai.digital113.fr/

 

Julien Leroy

16 Nov

Toulouse : Trynbuy (le Airbnb des achats immobiliers) signe un gros partenariat

Les Toulousains de Trynbuy proposent aux futurs acquéreurs d’essayer un bien immobilier pendant quelques nuits avant de l’acheter. Un concept unique en France qui vient de séduire le plus grand réseau d’agences immobilières de l’hexagone.

© Jean-Marc Quinet /MAXPPP

Crée en juillet 2019 à Baziége au sud de Toulouse, Trynbuy est une plateforme qui permet de tester votre futur bien immobilier avant de l’acheter. 

« Une maison ou un appartement est souvent l’achat d’une vie » explique Thomas Peyre Co-fondateur de Trynbuy. « Pour éviter les moments de doute et d’inquiétude, nous proposons de tester un logement pendant 1 à 5 nuits ».

Concrètement, cela fonctionne sur le principe d’une location entre particuliers. Une fois l’accord du propriétaire, le prix de la nuitée est fixé en fonction de la valeur d’achat du bien. 

Si le concept existe aux USA depuis plusieurs années, il est unique en France.

Trynbuy commencent à séduire les agences immobilières et les propriétaires

Après seulement un an d’existence, la startup toulousaine revendique plus de 100 essais.

Un succès qui a attiré ORPI France, le plus grand réseau d’agences immobilières français (1300 pointes de vente). Fin septembre 2020, le groupe a signé un partenariat commercial avec la jeune pousse toulousaine.

« Les agences sont indépendantes d’utiliser et proposer notre service. Mais nous sommes « certifiés » et mis en avant par le siège de la coopérative. De plus, en étant un service gratuit et différenciant pour les agences, il y a très peu de réticence. Orpi France nous a permis de franchir une nouvelle marche pour Trynbuy » précise Thomas Peyre

Trynbuy a été fondé par deux jeunes diplômés de 23 ans : Thomas Peyre et Enzo Blanchon. Depuis peu, un troisième associé a rejoint l’aventure : Louis Trehou. Il est en charge de promouvoir l’application dans l’immobilier de luxe. 

Julien Leroy

16 Oct

A Toulouse, un youtubeur de 10 ans lance une chaîne pour lutter contre les biais cognitifs

Exclusif. Du haut de ses 10 ans, le Toulousain Aidan veut aider les enfants à développer leur esprit critique et à repérer les biais cognitifs ou les fake News. Un sacré défi qui démarre ce vendredi 16 octobre.

A l’heure des fake news et des débats d’opinions, notre cerveau est aujourd’hui malmenée. Pourtant, la capacité d’analyser des faits avant de formuler un jugement, est de plus en plus vital dans un monde dominé par les réseaux sociaux. 

Un constat qui a incité un père toulousain et son fils (Aidan) à créer leur chaîne YouTube « Zet’up » dédiée à l’esprit critique, à la psychologie et au mentalisme.

Le lancement est prévu ce vendredi 16 octobre.

« C’est une chaîne dédiée à toute les façons de bluffer notre cerveau » précise le duo. 

Evidemment, il existe des initiatives similaires mais la particularité de Zet’up est d’être animé par un youtubeur de 10 ans qui parle aux enfants. 

« Pas besoin d’attendre d’être grand pour s’intéresser à l’esprit critique, à la psychologie ou au mentalisme…Bon, on parlera aussi jeux vidéos, échecs et technologies, mais à ma façon : ) » explique Aidan du haut de ses 10 ans. 

« L’idée n’est pas de donner des leçons, mais juste de parler avec ses mots, de ce qui l’intéresse, allant des illusions d’optiques, aux tours de mentalisme, des sophismes aux tables de rappel, en passant par la tentative d’explications de biais cognitifs repérés dans des jeux vidéo ou des séries comme big bang théorie qu’il adore » complète son père.

« Tout a commencé par des recherches sur YouTube autour des échecs (..) puis il a découvert des mentalistes comme Fabien Olicard et Clément Freze. Le premier s’intéressant à la psychologie, la sociologie, les casse-têtes, le second plus particulièrement au scepticisme, et à  l’esprit critique. Il passe ensuite pas mal de temps à regarder des chaînes comme celles de Max Bird, Mister Sam, Defekator ou hygiène Mentale et chat sceptique. » explique son père qui travaille dans l’éducation aux médias.

Avec les encouragements de Clément Freze (avec qu’il se lie d’amitié), le jeune youtubeur a décidé de se lancer.

Une première vidéo avec Cédric O

Pour sa première vidéo, Aidan a interviewé des personnalités nationales ou locales lors de la Mêlée Numérique de Toulouse, en leur posant une seule question : « C’est quoi l’esprit critique pour toi ? »

C’est ainsi que Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique ou encore Nadia Pellefigue, vice-présidente du conseil régional d’Occitanie, se sont prêtés au petit jeu. 

Dans les prochains jours, Aidan publiera son entretien avec Clement Freze. A découvrir prochainement sur YouTube.

Julien Leroy

10 Oct

Le mini-van de Google part sur les routes d’Occitanie

Jusqu’à la fin de l’année 2020, Google débarque en Occitanie pour organiser ses ateliers numériques. L’objectif est de former les entrepreneurs et les artisans aux outils web. A bord d’un mini-van, les formateurs du moteur de recherche ont fait leur première étape à Cahors. Reportage TV.

© France 3 Lot / JP Jaunze

Cet automne, le Mini-van des Ateliers Numériques Google part à la rencontre des entrepreneurs d’Occitanie.

L’idée est de proposer une série de formations à destination des entreprises. Les thématiques varient du marketing digital à la cybersécurité en passant par le référencement et la publicité en ligne.

Le programme Google Ateliers Numériques vise notamment à accélérer la transformation numérique des PME et des TPE. Aujourd’hui, nous sommes très fiers de proposer aux entreprises des formations pour les aider à développer leur activité, en toute mobilité, à une période charnière pour beaucoup d’entre elles” précise Carine Karaïliev, Responsable Google Ateliers Numériques Occitanie.

Lors du déconfinement au mois de mai, la CCI Occitanie s’était mobilisée avec Google pour soutenir les entreprises en leur proposant des webinaires. La formule a eu un tel succès que les deux organisations ont souhaite élargir les formations à l’ensemble des entrepreneurs.

A bord d’un mini-van, le célèbre moteur de recherche prévoit de sillonner les routes de la région d’octobre à décembre 2020.

Au total, 30 dates sont fixées dans plusieurs villes dont Tarbes, Mende, Millau, Rodez, Foix, Albi, Nîmes ou encore Montauban. L’objectif est de former plus de 1000 professionnels.

La tournée occitane de Google a débute ce lundi 5 octobre 2020 à Cahors. 

Une de nos équipes de France 3 (Eric Marlot et Jean-Pierre Jauze) Lot était présente :

Julien Leroy

 

05 Oct

Education : Création d’une communauté EdTech en Occitanie

Info France 3 Occitanie. Pour la première fois, l’écosystème EdTech de la région Occitanie se fédère. Après une première réunion durant l’été, la communauté est officiellement lancée. 14 startups spécialisées dans l’innovation éducative, ont déjà adhéré. 

© EdTech France

L’objectif est de structurer la filière, de gagner en visibilité et d’organiser des événements. 

D’autant plus que l’Occitanie compte certains poids lourds du secteur. A l’image du Toulousain SchoolMouv. Née en 2013, l’entreprise est le leader national des cours particuliers en ligne en séduisant plus d’un millions d’élèves, de la 6e à la Terminale.

Autre exemple : Studi près de Montpellier qui propose 130 formations en ligne diplômantes reconnues par l’État. 

D’autres jeunes pousses du secteur comme WiDid (formation via la VR), Wyfe (logiciels de vidéo training), France Voix Off (enregistrement de Voix off pour la formation digitale) ou encore le groupe Bizness (formation professionnelle en ligne) à Toulouse, font parties de cette nouvelle communauté.

Ce regroupement d’entreprises sera rattaché à EdTech FranceNée en 2018, cette association nationale rassemble aujourd’hui 280 entreprises à travers le territoire.  

Apparu en 2010, le terme Edtech désigne l’ensemble des nouvelles technologies permettant de faciliter l’enseignement et l’apprentissage.

En France, le secteur pèse 650 millions d’euros de chiffres d’affaires et totalise 7000 emplois selon une enquête de juillet 2020 par Edtech France.

Julien Leroy