14 Oct

Yespark, le « AirBnb » des parkings toulousains

Louer le parking de votre immeuble aux automobilistes en quête d’une place de stationnement. C’est le concept de la start-up parisienne YesPark qui couvre 130 villes françaises dont Toulouse.

© Yespark

© Yespark

Trouver une place de parking à Toulouse est devenue un véritable casse-tête ! Et la situation ne risque pas de s’arranger. La municipalité de Toulouse vient de décider d’augmenter ses amendes de stationnement à partir du 1er janvier 2018.

Dans ce contexte, la start-up parisienne, Yespark, propose des locations de places libres dans des parkings privés (immeuble ou résidence).

« On travaille avec des bailleurs sociaux (..) qui ont des parkings privés. On les aide à les commercialiser » explique Charles Pfister, co-fondateur de Yespark.

Les automobilistes toulousains peuvent ainsi trouver et louer, en quelques clics depuis leur smartphone, leur place de parking. Le smartphone sert également de télécommande pour accéder à son emplacement.

« Les tarifs sont en moyenne 30% moins cher que pour une place louée traditionnellement dans la même zone » assure les concepteurs.

Toulouse, Béziers, Montpellier et Nîmes

Le leader du « Aibnb » des parkings privés, est présent dans 130 communes dont 4 en Occitanie : Toulouse, Béziers, Montpellier et Nîmes. 

Dans la ville rose, Yespark propose 8 parkings pour 116 places de stationnement. Les tarifs vont de 21 à 55 euros par mois.

Exemple avec le reportage de Yann-Olivier D’Amontloir et Eric Foissac – France 3 Toulouse :


Application YesPark – le « Airbnb » des parkings privés toulousains

Julien Leroy

12 Oct

Pourquoi pitcher à la conférence d’EmTech France de Toulouse ?

Ce mercredi 11 octobre à Toulouse, 10 start-up ont présenté leur projet devant le public du EmTech France. Organisé par les experts du MIT Technology Review, cette conférence est le plus grand rendez-vous européen sur les technologies du futur. Mais qu’apporte un tel rendez-vous au développement d’une jeune pousse innovante ?

© EmTech France - Toulouse 2016

© EmTech France – Toulouse 2016

Toulouse accueillait ce 10 et 11 octobre, la 3e édition de la conférence EmTech France.

Il s’agit de la plus grande conférence européenne sur les technologies du futur et l’une des plus importantes dans le monde. Elle est organisée par le magazine MIT Technology Review, la référence mondiale dans le domaine.

Chaque année, les experts du MIT sélectionnent 10 start-up qui sont mises à l’honneur durant l’événement.

« Des startups agréées French Tech ainsi que des nouvelles pépites récemment découvertes qui travaillent dans les domaines de la biomédecine, l’intelligence artificielle ou les nouvelles formes de transports » précise l’équipe organisatrice.

En plus d’une série de conférences, keynotes et activités de networking, les lauréats ont également l’occasion de pitcher leur projet devant le public composé d’investisseurs et de spécialistes.

Mais qu’apporte réellement Emtech à ces start-up innovantes ?

L’honneur d’être sélectionné

« C’est un grand honneur d’être sélectionné car le MIT est reconnu comme une référence » résume en quelques mots Gaël Lavaud, fondateur de Gazelle Tech.

Cet ingénieur Bordelais a mis au point des innovations permettant d’alléger le poids d’une voiture et réduire ainsi sa consommation. Il a notamment crée un châssis avec des matériaux composites.

Gaël Lavaud avait simplement déposé un dossier de candidature et ne pensait pas être retenu parmi les centaines de candidats.

Un sentiment partagé par le Toulousain Yoann Meste : « J’ai été surpris d’être sélectionné« . Sa star-up « AccelaD » propose un logiciel qui automatise la conception des cartes électroniques des systèmes embarqués. De nombreuses tâches manuelles sont ainsi réalisées par un ordinateur, permettant à l’ingénieur de se recentrer sur la création et l’innovation.

Je vous ai vu sur la brochure de la conférence…

Pour les deux entrepreneurs, la sélection à EmTech France représente surtout « une visibilité » à l’international.

« Beaucoup d’investisseurs scannent la liste des start-up sélectionnées par Emtech » assure Gaël Lavaud de Gazelle Tech. « Ils vous contactent car ils ont vu votre nom sur la brochure » complète Yoann Meste.

En effet, la notoriété mondiale d’EmTech dans le numérique attire de nombreux partenaires financiers internationaux. « Le fait d’être sélectionné permet de faciliter les accès aux investisseurs » raconte le toulousain d’AccelaD.

Durant les deux jours de la conférence, les lauréats ont accès au salon VIP pour échanger avec les conférenciers et les partenaires. « Emtech est une opportunité » s’accordent nos deux entrepreneurs.

Car Emtech s’adresse avant tout, aux entreprises visant le marché mondial. Ce qui tombe bien pour nos deux témoins. Gazelle Tech veut se déployer dans le secteur automobile des pays émergents. AccelaD cherche à s’installer en Allemagne, au Japon et aux États-Unis.

Pitcher devant un public de spécialistes

Au-delà de l’échange de cartes de visite, les 10 startup présentent également leur projet devant un public averti venu découvrir l’innovation de demain. Parlez du futur ! C’est d’ailleurs, la marque de fabrique des conférences Emtech à travers le monde. Alors forcement, lorsqu’une jeune pousse monte sur la scène, cela offre un sacré coup de pub.

Une visibilité qui peut s’accentuer si l’on décroche la mention spéciale « Best Tech Startup de l’Année » décernée à l’issue des présentations, par un jury professionnel. La distinction permet de pitcher à la prochaine édition d’EmTech à Boston aux Etats-Unis. Cette année, c’est la jeune pousse de Montpellier NovaGray qui fera le voyage.

>>> Pour être complet, voici les 10 entreprises innovantes sélectionnées par EmTech France 2017 :

Julien Leroy

10 Oct

Bouger et sortir à Toulouse grâce aux applications Open Data

Trouver le parking le plus proche, savoir s’il reste des Velib’, être alerté d’un événement éphémère ou d’une soirée dans un bar,… Aujourd’hui, l’open Data permet de (re)découvrir sa ville. Exemples avec deux nouvelles applications toulousaines : Gogowego et Moov’in.

© Gabriel Sanchez / MaxPPP

© Gabriel Sanchez / MaxPPP

A quelle heure va passer le prochain tram ? Qu’est-ce qu’il y a, à manger, à la cantine demain ? Est-ce que la piscine municipale est ouverte aujourd’hui ? Des questions que l’on se pose quotidiennement. Et pour y répondre, notre premier réflexe est de sortir notre… téléphone.

Mais dernière l’écran, se cache les applications Open Data.

Apparu en France en 2010, l’Open Data consiste pour les collectivités locales et les sociétés (transports, distributeur d’eau, train,….) à mettre à disposition gratuitement des entreprises et des citoyens, une série de données telles que les horaires de bus, les recensements par quartier, les résultats électoraux, les chantiers en cours, les équipements sportifs,… Des données qui peuvent être exploitées pour créer des applications smartphones ou des cartes interactives.

A Toulouse, les exemples ne manquent pas. D’ailleurs, la ville rose est l’un des leaders nationaux dans le secteur.

Exemples concrets avec deux nouvelles applications : Gogowego et Moov’in

Gogowego, le guide virtuel de votre balade urbaine

Né au printemps 2017, Gogowego est application mobile qui « centralise toutes les informations utiles pour vous déplacer et profiter » de Toulouse et de plusieurs grandes villes françaises.

L’innovation de Gogowego repose sur une boutique de chatbots dédiés à la mobilité urbaine.

Il s’agit d’assistants virtuels intelligents qui utilisent des données Open Data (transports, trafic, météo, qualité de l’air, événements…). L’utilisateur interroge simplement l’application pour trouver sa destination.

Créée par Antoine Aamarcha, la start-up de Blagnac compte à ce jour plus de 1600 utilisateurs. Elle ambitionne de nouer des partenariats avec les universités, écoles et les entreprises pour atteindre les 100 000 utilisateurs en 2018.

Moov’in, l’apps qui scanne les événements sur les réseaux sociaux

Cette application mobile créée par 4 ingénieurs toulousains a pour objectif de répondre à la question que tout le monde se pose : qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui ?

Pour yvrépondre, ils ont passé plus d’un an à développer des algorithmes qui récupèrent toute l’information en scannant le web. Leur application surveille chaque jour près de 20.000 pages Facebook, Google, Wikipedia ou Tripadvisor.

« Ces informations sont ensuite filtrées et triées pour obtenir les Moovs les plus intéressants de la ville » expliquent l’équipe.

Moov’in affiche ainsi une activité, un bar, un restaurant, un lieu à visiter ou bien un événement éphémère de la ville en fonction de vos goûts et de vos envies.

>>> Reportage de notre équipe de France 3 Toulouse (Denis Tanchereau) – octobre 2017 :


Open Data à Toulouse

Julien Leroy

21 Sep

Le Tarn-et-Garonnais « Rezo Pouce » lance une application pour les auto-stoppeurs

Né dans le Tarn-et-Garonne, le premier réseau d’autostop lance ce 21 septembre en France, son application pour smartphone. Rezo Pouce espère ainsi étendre le covoiturage auto-stoppeur partout en France. A ce jour, plus de 1300 communes adhérent au dispositif.

© Rezo Pouce

© Rezo Pouce

Rezo Pouce est le premier réseau d’autostop organisé en France. La plateforme est née en octobre 2010  à l’initiative de 10 collectivités et communes du Tarn-et-Garonne dont Moissac, Montech, Valence d’Agen, Beaumont-de-Lomagne et La Française. Très ancré dans les zones rurales, Rezo pouce est présent aujourd’hui dans 1037 communes françaises.

Comment cela marche ?

Rézo Pouce est le cumul de deux modes de locomotion automobile : l’autostop et le covoiturage. La plateforme Tarn-et-garonnaise met en relation des conducteurs solidaires et des autostoppeurs.

Pour accéder au réseau, il suffit de s’inscrire en ligne et se rendre à un panneau « arrêt sur le pouce » installé par la commune, sur les bord des routes.

« Le passager se rend à un « « arrêt sur le pouce »» sans avoir anticipé son trajet; le conducteurs’y arrête s’il le souhaite. Après s’être identifiés chacun comme membre de Rezo
Pouce (..), ils peuvent entamer leur trajet ensemble » explique Alain Jean, fondateur de Rezo Pouce.

Le service est destiné essentiellement  aux courtes distances, en milieu rural ou périurbain.

La plupart des applications qui existent actuellement sont des applications qui ont pour objectif d’être rentables. Celle que nous avons développée est gratuite, simple et fait appel à la solidarité entre les personnes — Alain Jean – fondateur de Rezo Pouce

C’est gratuit ?

Totalement gratuit, Rezo Pouce « est simple et fait appel à la solidarité entre les personnes » précise Alain Jean. 

Le financement du réseau provient des communes qui paient un abonnement annuel. Ces dernières installent ensuite les panneaux « arrêt sur le pouce » pour inviter leurs concitoyens à adopter ce mode de transport. 

Aujourd’hui, la progression est fulgurante. En 7 ans d’existence, Rezo Pouce est passé de 10 à 1037 communes adhérentes. « 600 communes ont rejoins le réseau lors de l’été 2017 » précise le concepteur. « Et nous prévoyons 1700 collectivités d’ici 2018« .

Une application mobile

Un succès qui incite la start-up de Moissac à lancer son application pour smartphone. Elle est présenté ce 21 septembre à Paris. L’objectif est d’étendre le réseau sur mobile et toucher des personnes « qui ont encore des freins à adopter l’autostop« .

L’application permet ainsi aux covoitureurs de visualiser si un auto-stoppeur se présente sur son trajet.

« La plupart des applications qui existent actuellement sont des applications qui ont pour objectif d’être rentables. Celle que nous avons développée est gratuite, simple et fait appel à la solidarité entre les personnes » détaille Rezo Pouce

>> Pour mieux connaitre et rejoindre le dispositif: cliquer ici

Julien Leroy

19 Sep

A Toulouse, Tisséo expérimente le paiement par SMS

A Toulouse, Tisséo lance le paiement par… SMS à l’occasion de la semaine nationale de la mobilité. Ce nouveau moyen de paiement est disponible à bord de la Navette Aéroport depuis ce lundi 18 septembre.

© XAVIER DE FENOYL   / MaxPPP

© XAVIER DE FENOYL
/ MaxPPP

Après le paiement sans contact avec sa carte bancaire ou son smartphone, voici le paiement à distance… par SMS. Il est expérimenté à Toulouse à partir de ce lundi 18 septembre. 

A l’occasion de la semaine nationale de la mobilité, les transports en commun toulousains Tisséo met en place un ticket-SMS à bord de la Navette Aéroport, la ligne de bus qui relie le centre-ville et l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

« Simple et rapide, ce service instantané permet d’acheter un titre de transport en toute sécurité depuis son mobile » explique le communiqué de presse.

Il suffit d’envoyer le code de commande « AERO » au numéro court 93031 pour obtenir et payer directement le ticket de bus. « Au tarif de 8€ + coût d’un SMS, ce service fonctionne sur toutes les générations de téléphone mobile et avec les principaux opérateurs mobiles« .

Pour voyager, il suffit ensuite de présenter le ticket reçu par SMS auprès du conducteur.

La 4e ville de France à proposer le ticket de transport par SMS

Ce nouveau mode de paiement a été conçu par la start-up parisienne Atsuké. Après des expériences à Nîmes, Rouen et Ajaccio, Toulouse est la 4e ville de France proposer cette innovation.

Le paiement par texto se développer grâce à la loi pour une république Numérique. Le texte préconise de développer ce service pour les transports et pour les appels aux dons.

Julien Leroy

13 Sep

Musique électronique : l’application toulousaine « Mega Pads » transforme votre smartphone en drum pad

Réveillez le David Guetta qui sommeille en vous, avec une nouvelle application musicale née à Toulouse : « Mega Pads ». Elle permet de transformer votre mobile en drum pad. A vous de composer le futur tube mondial.

© DJ Pad Music

© DJ Pad Music

La nouvelle application toulousaine « Mega Pads » permet de transformer votre mobile en drum pad.

Pour les novices, le drump pad est un instrument de musique électronique utilisé par la nouvelle génération de DJ. Il s’agit simplement d’un boitier avec des boutons qui diffusent un son.

Mega Pads offre des milliers de sons, la possibilité de créer des effets ou d’importer ses propres musiques. Simple et intuitif, elle s’adresse à la fois aux professionnels et aux amateurs.

Totalement gratuit, l’application a été conçue par Pierre-Edouard Galtier, un ingénieur en informatique toulousain passionné de musique électronique. « J’ai saisi l’opportunité de rendre le monde des drum pads accessible au plus grand nombre grâce a la puissance de nos smartphones et tablettes » explique-t-il.

A découvrir en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Septembre 2017  :


l’application toulousaine « Mega Pads » transforme votre smartphone en drum pad

>> Plus d’info sur www.dj-pad-music.com

Julien Leroy

04 Sep

Le Toulousain Bizness, inventeur de formations professionnelles 2.0

Des vidéos interactives pour peaufiner un entretien d’embauche, des simulations de vente sous forme de jeu,… le groupe toulousain Bizness est l’un des leaders nationaux de la formation 2.0. Des outils digitaux qui se retrouvent désormais un peu partout jusqu’à votre espace Pôle Emploi.

© Groupe Bizness

© Groupe Bizness

Depuis 2 ans, Pôle Emploi propose un simulateur d’entretien d’embauche. Mais saviez-vous que cette innovation est toulousaine ? Elle a été conçue par les équipes de Bizness.

Née dans la ville rose en 2007, cette société de formation professionnelle s’est spécialisée dans les outils pédagogiques 100 % digitaux

« Les solutions produites sont variées : réalité virtuelle et augmentée, Learniz (Mooc 3.0), jeux d’entrainement et d’apprentissage, vidéo interactive, solutions de Micro-learning, Podcasts etc.  » liste la direction de Bizness.

La simulation virtuelle est l’un des produits phares de l’entreprise. Baptisée « Skillgym », il s’agit de vidéo interactive où le scénario s’adapte en fonction de vos réponses. Cela permet de se préparer à un entretien d’embauche ou d’entraîner des salariés à une vente. Une innovation unique en France conçue avec l’aide de Lifelike Interaction.

Devenir le leader français de la formation 2.0

L’objectif de ces services numériques est de « dépoussiérer la formation (..) et de donner du plaisir pour mieux former » précise Bruno Sola, le fondateur de Bizness.

Pour y parvenir, l’entreprise a crée sa propre usine digitale. Baptisée « Jump », ce centre R&D est géré avec l’aide d’une autre start-up toulousaine : Visiolab, spécialisée dans l’infographie 3D. Des projets basés sur la réalité augmentée ou sur l’intelligence artificielle verront prochainement le jour. Bizness veut « devenir le leader français de la formation 2.0″ espère Bruno Sola. 

Une stratégie numérique qui doit permettre à Bizness de s’imposer un peu plus dans le (très) gros marché de la formation professionnelle. Un secteur qui pèse 32 milliards d’euros en France, selon le ministère du travail et de l’emploi.

Aujourd’hui, la société toulousaine affiche un chiffre d’affaire de 10 millions d’euros. Elle compte 30 salariés et des dizaines de clients dans les domaines du management, de la banque, de la vente, de l’assurance et de l’emploi.

>> Démostrastion d’un simulateur d’entretien :

Julien Leroy

27 Juil

Des Toulousains inventent Watch Eat, le « Airbnb » des soirées foot

L’application toulousaine Watch Eat propose de mettre en relation des fans de sport pour regarder un match à la TV chez un particulier. Un « Airnb » des amateurs de sport qui sera disponible le 5 août prochain sur smartphone.

© Jean Francois Frey / MaxPPP

© Jean Francois Frey / MaxPPP

La plateforme Watch Eat propose à des particuliers possédant une TV et un abonnement à l’une des chaînes sportives, de recevoir des invités le temps d’un match. Voici le concept de la nouvelle application née à Toulouse.

« Par exemple, ce soir pour la finale de Ligue des Champions, je peux accueillir 3 supporters du Real Madrid chez moi (..). Ainsi nous mangerons ensemble devant le match et partagerons nos émotions entre supporters du Real Madrid » précise Karim Cherifi, co-fondateurs de Watch Eat.

L’application s’adresse à la fois aux supporters et aux amateurs de sport qui ne regardent que quelques événements durant l’année. Le but étant « de partager un moment convivial » complètent les deux fondateurs. Reste à savoir si le concept d’inviter des inconnus chez moi, séduira les passionnés.

Une formule apéro en option

En attendant de savoir, le fonctionnement est très simple. Soit vous vous inscrivez comme un hôte disposant d’un abonnement à l’une des chaînes sportives payantes. Soit comme un visiteur prêt à se déplacer. L’ensemble des annonces s’affichent en fonction de sa localisation.

« Vous découvrirez le salon de votre hôte ainsi que la TV dont il dispose, afin d’avoir une idée exacte du lieu d’accueil. À la manière d’un Airbnb, vous trouverez votre bonheur en quelques clics » détaille Karim Cherifi. 

Et comme sur un site de revente, le visiteur pourra évaluer son hôte avec des points fair-play”. 

Parallèlement, Watch Eat propose deux formules d’accueil. « La première consistera à recevoir un invité gratuitement. La seconde formule comportera un repas » explique les concepteurs. L’Hôte propose alors un apéritif ou un repas en précisant auparavant le prix.

Inventée par un fan du PSG et un supporter de l’OM

Watch Eat est née dans la tête de deux amis Toulousains. Karim Cherifi, 24 ans, est un supporter de l’OM qui vient d’obtenir un diplôme MBA à New York. Et Enzo Trupiano étudie la stratégie digitale tout en suivant à 21 ans, les matchs de son équipe préférée, le PSG.

Lancement le 5 août

Le lancement officiel de Watch Eat est prévu pour l’ouverture de la saison de ligue 1 de football, le 5 Août 2017. L’application sera disponible gratuitement sur Androïd et Apple. 

A terme, les concepteurs veulent étendre la plateforme à tous les sports diffusés à la TV : rugby, basket, tennis,…

>>> Plus d’info sur www.watcheat.fr

Julien Leroy

24 Juil

Deux Toulousains inventent « Emprunte mon toutou », LeBonCoin pour prêter (et faire garder) son chien

Garder un chien gratuitement, uniquement pour le plaisir. C’est le concept lancé par deux Toulousains avec leur plateforme nationale  « Emprunte mon toutou ». Un service destiné à la fois à ceux qui ne peuvent pas avoir un animal à plein temps et aux propriétaires qui veulent partir le temps d’un week-end ou en vacances.

© Emprunte Mon Toutou

© Emprunte Mon Toutou

« Il s’agit une d’une plateforme qui met en relation des personnes qui souhaitent faire garder leur chien avec des personnes qui souhaiteraient garder des chiens » résument les concepteurs Toulousains de la plateforme « Emprunte mon toutou »

Une version du « dog-sitter » mais entièrement gratuite. « Les emprunteurs ne sont pas rémunérés, c’est pour le plaisir de garder un chien, pour ceux qui n’en ont pas ».

« Plus d’excuse pour abandonner son animal cet été »

« Trouver une personne de confiance pour s’occuper de son chien, le temps d’une promenade, pendant un week-end, ou lors de vacances, n’est pas toujours chose aisée »  poursuivent Thibaut Pfeiffer et Eleanor Stanton

Or, « D’un autre côté, des milliers de personnes adorent les chiens mais ne peuvent en avoir, pour diverses raisons ». C’est dans cette optique de mise en relation qu »Emprunte Mon Toutou a été créée. Il suffit de s’inscrire et de chercher des bénévoles à proximité. « Le chien est l’animal préféré de 51 % des Français… mais seulement 26% en possèdent » précisent les deux Toulousains.

Déploiement dans les grandes villes de France

« Emprunte Mon Toutou » est né dans la ville rose en mars 2017. « En moins d’un mois, 500 membres toulousains s’inscrivent » assurent le duo. Un engouement qui les incite à se déployer rapidement dans les grandes villes françaises. Paris, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Marseille, Rennes, Nice sont désormais connectés depuis juin 2017.

Aujourd’hui, la plateforme rassemble « 1911 membres, 647 chiens et 1264 emprunteurs« .

>>> Plus d’info sur : www.empruntemontoutou.com

>>> Reportage de Marie Martin et Juliette Meurin (France 3 Toulouse) – Juillet 2017 :

« Emprunte mon toutou », le site internet toulousain qui permet d’avoir un chien, de temps en temps

Julien Leroy

19 Juil

Les smartphones (incassables) du Toulousain Adar Télécom sont en redressement judiciaire

Adar Télécom est en redressement judiciaire. Cette société toulousaine est spécialisée dans les mobiles ou tablettes « durcis ». Depuis un an, elle connaissait une croissance fulgurante avec des appareils antichocs et étanches, vendus dans le monde entier.

© Adar Télécom

© Adar Télécom

Le pionnier mondial des téléphones durcis est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Toulouse, depuis le 11 mai 2017. La période d’observation devait durer jusqu’à septembre ou octobre, selon nos informations. 

Depuis 2008, Adar Télécom développe des smartphones et des tablettes « antichocs, étanches et robustes« .

La société toulousaine s’est d’abord adressée aux professionnels et aux amateurs sports extérieurs, évoluant dans des environnements peu propices à la bonne santé d’un téléphone. C’est ainsi que la gamme MTT est née.

Très vite, l’entreprise toulousaine est devenue l’un des leaders mondiaux de ces appareils robustes. Si bien qu’en août 2016, Adar Télécom signe un contrat mondial avec le géant du bricolage, Staley Black & Decker. Depuis, les smartphones toulousains sont distribués dans 35 pays à travers le monde.

Profitant de cette croissance, Adar Télécom décide, en décembre 2016, d’ouvrir son catalogue au grand public avec la gamme « MTT #beyondlimits ». Des smartphones (quasiment) incassables au design épurés pour attirer les particuliers. Il « accompagne son utilisateur dans toutes les situations du quotidien, des plus banales (travail, sorties, loisirs, sport, quotidien avec des enfants en bas âge, …), aux plus extrêmes (travail en extérieur, sports extrêmes, etc) » précisait Christian Massoji, directeur marketing d’Adar, au moment du lancement. 

Aujourd’hui, l’entreprise et ses 15 salariés sont dans l’incertitude. La direction n’a pas encore répondu à nos sollicitations.

Julien Leroy