02 Mai

BlaBlaCar se lance dans le covoiturage domicile-travail et concurrence le Toulousain Coovia

BlaBlaCar se lance sur le marché du covoiturage domicile-travail avec une offre pilote entre Toulouse et Montauban. Un secteur exploité depuis des années, par la start-up toulousaine Coovia.

© DAVID ADEMAS / MaxPPP

© DAVID ADEMAS / MaxPPP

BlaBlaCar s’attaque aux trajets quotidiens domicile-travail. Le leader européen du covoiturage lance, ce mardi 2 mai, l’application « BlaBlaLines » qui permet de trouver des conducteurs et des passagers faisant le même trajet pour aller au travail.

Deux sites pilotes sont ainsi testés en France : L’axe Toulouse / Montauban et l’axe Reims / Châlons-en-Champagne. L’objectif étant ensuite de généraliser le concept sur tout le territoire.

L’application a été repensée car BlaBlaCar est adapté aux covoiturage longue distance avec des réservations prises à l’avance. Pour le moment, BlaBlaLines est disponible uniquement sur Androïd en attendant la version Iphone.

Concurrence avec la start-up toulousaine Coovia, pionnière du secteur

Surnommé le « Blablacar des trajets réguliers », le toulousain Coovia perd ainsi son exclusivité. Née en 2012, l’application est la pionnière française du covoiturage domicile-travail. A ce jour, la start-up compte 9 salariés et près de 8000 utilisateurs dont plusieurs grandes entreprises (SMTC, Airbus,…).

« Ce n’est jamais agréable de voir l’arrivée d’un concurrent » m’avoue David Larcher, le fondateur de Coovia. « Mais cela prouve que le marché est mûr » et « va permettre de mettre en lumière ce type de covoiturage » poursuit-il.

Entre Tisséo (qui propose également un service de covoiturage pour les travailleurs), Coovia et BlaBlalines, les Toulousains n’ont plus d’excuses pour se mettre à cette pratique encore méconnue en France.

Julien Leroy

26 Avr

Tarn : Fin de la monnaie numérique COOPEK

Née dans le Tarn, la monnaie numérique « COOPEK » s’arrête. Après avoir suspendue ses services il y a quelques jours, aucune solution n’a pu être trouvée. Une nouvelle Fintech d’Occitanie disparait.
© Coopek

© Coopek

« Le COOPEK, c’est fini » annonce, ce mercredi 26 avril, l’équipe de la start-up basée au Séquestre, dans le Tarn.

Le 20 avril dernier, la monnaie numérique et alternative avait déjà été contrainte de suspendre ses services pour des raisons budgétaires. « Nous ne disposons pas des soutiens financiers et bancaires suffisants pour poursuivre la suite du lancement » expliquait Gérard Poujade, maire du Séquestre et initiateur du projet.

Une réunion avec les administrateurs s’est tenue, ce mardi 25 avril pour trouver des solutions. En vain. « Des financements insuffisants malgré des chiffres prometteurs La SCIC COOPEK n’aura pas pu trouver les financements pour poursuivre son lancement » annonce la start-up.

L’objectif de Coopek était de créer une économie complémentaire sans spéculation et plus durable en France.

Une monnaie différente qui « n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable » expliquait les fondateurs au moment du lancement. 

Coopek marchait ainsi chez des commerçants, des associations ou des entreprises partenaires. Après 7 mois de lancement, le projet comptait 400 sociétaires pour 50.000 coopek échangés (soit une valeur de 50.000 euros). Malgré un bilan positif, la fintech est obligé de fermer. « Une situation paradoxale » avoue l’équipe du projet. « Nous sommes en train de rembourser nos usagers et de clôturer les comptes » conclut-elle.

Cette situation rappelle malheureusement les difficultés des Fintech à pérenniser un modèle économique, surtout lorsqu’elles s’adressent au grand public. En Occitanie, les cas se multiplient comme celui du toulousain Morning.

Julien Leroy

25 Avr

Tarn : la monnaie numérique COOPEK suspend ses services

7 mois après son lancement, la monnaie numérique et nationale « COOPEK » vient d’être mise en stand-by. Née à Séquestre dans le Tarn, le projet Fintech rencontre des problèmes de financement.

© Coopek

© Coopek

« La SCIC COOPEK a été contrainte de suspendre ses services ce jeudi 20 avril 2017« . Voici le début du message adressé à tous les sociétaires de la monnaie et sur le site officiel. 

Créée par des Tarnais en octobre 2016, Coopek est une monnaie nationale et 100% numérique.

Mais 7 mois après son lancement national, le COOPEK est contraint de suspendre ses services pour des raisons budgétaires. « Nous ne disposons pas des soutiens financiers et bancaires suffisants pour poursuivre la suite du lancement » explique Gérard Poujade, maire du Séquestre et initiateur du projet.

En conséquence, « les clients peuvent continuer à consulter leurs comptes mais les échanges en monnaie COOPEK ne sont plus disponible » précise-t-il.

Cet arrêt est-il provisoire ? ou signe-t-il la fin de l’aventure ? Impossible de le savoir pour le moment. Selon nos informations, une réunion avec les administrateurs est prévue prochainement, pour trouver des solutions.

50.000 Coopek échangés en 6 mois

En octobre 2016, votre blog avait été le premier à vous présenter cette nouvelle monnaie alternative. L’objectif de Coopek est de créer une économie complémentaire sans spéculation et plus durable en France.

Une monnaie différente qui « n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable » expliquait les fondateurs au moment du lancement. 

Coopek marche ainsi chez des commerçants, des associations ou des entreprises partenaires. Après 7 mois de lancement, le projet compte 400 sociétaires pour 50.000 coopek échangés (soit une valeur de 50.000 euros).

La situation de la start-up tarnaise rappelle malheureusement les difficultés des Fintech à pérenniser un modèle économique, surtout lorsqu’elles s’adressent au grand public. En Occitanie, les cas se multiplient comme celui du toulousain Morning.

Julien Leroy

22 Avr

Civictech : Politizr, une start-up ariégeoise qui veut (re)créer le dialogue entre les citoyens et les élus

Marier le numérique avec la politique afin de (re)lancer le dialogue entre élus et citoyens. C’est l’objectif des start-up « civictech ». Un mouvement qui prend de plus d’ampleur en France et notamment en Occitanie. Exemple avec la jeune pousse Politizr, basée entre Toulouse et l’Ariège.

© Politizr

© Politizr

Le Quai des savoirs de Toulouse organise, ce samedi 21 avril, une journée « Civic Tech : la démocratie dans la ville ». L’occasion de s’intéresser à ce mouvement technologique né en 2015. La civictech est le fait d’utiliser le numérique afin de renforcer le lien démocratique entre les citoyens et la classe politique.

Aux États-Unis, les institutions politique dépensent, chaque année, 6 milliards d’euros dans les applications civictech. Parmi les services les plus célèbres, citons la plateforme de pétition en ligne : change.org. Par ailleurs, Facebook vient d’annoncer une nouvelle fonctionnalité : le « Town Hall » qui permet d’entrer en contact directement avec un élu américain.

En France, cette démocratie 2.0 prend de plus en plus d’ampleur. Parmi les start-up qui montent : Politizr , née en 2015. L’un des pionniers de la civictech française.

Politizr, un espace de discussions entre citoyens et élus politiques

Politizr est « une plateforme indépendante et neutre permettant aux élu­s de toute la France de débattre des questions de gouvernance et d’action publique proposées par leurs concitoyens » expliquent les deux fondateurs, Lionel Bouzonville et Thomas Champion.

Cela permet d’une part, aux citoyens d’exprimer leurs points de vue et d’avoir un lien direct avec leurs élu­s locaux. Et d’autre part, permet aux hommes et femmes politiques d’expliquer leurs actions et de confronter leurs points de vue avec leurs adversaires ou leur électorat.

L’objectif étant de lutter contre la défiance des français envers la classe politique et relancer le débat démocratique. Un sujet d’actualité avec l’élection présidentielle et les législatives de juin prochain.

« Abstentions électorales records, crise du politique et de la représentation (..) notre système démocratique est aujourd’hui toujours construit autour d’une démocratie représentative  invitant les citoyens à s’exprimer uniquement par le biais de votes sporadiques » détaillent les deux créateurs de Politizr. « Les citoyens  réclament d’autres modes de gouvernances et d’implications citoyennes, pour construire une  démocratie plus directe et participative« .

L’idée de Politizr est née dans l’Ariège, lorsque Lionel Bouzonville et Thomas Champion ont été sollicités par un groupe politique local qui souhaitait développer un  outil web pour faire remonter les idées des associations de son secteur.

Les citoyens  réclament d’autres modes de gouvernances et d’implications citoyennes, pour construire une  démocratie plus directe et participative – Les fondateurs de Politizr

Depuis 3 ans, Politizr trace son chemin. Aujourd’hui, la plateforme compte plus 1500 élus partout en France, notamment en Ariège, Haute-Garonne et dans la région parisienne. L’une des dernières inscrites est Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat chargée du numérique et députée de la 3ème circonscription des Français. Elle vient de lancer sa campagne législative sur Politizr.

La jeune pousse ariégeoise a également installée des bureaux à Toulouse, dans les locaux de « Momentum ». Cet incubateur est dédié aux innovations dédiées à l’économie positive.

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Avril 2017 :


Tout ce Qui Buzz – Politzr

>> Plus d’info sur www.politizr.com

Julien Leroy

20 Avr

Présidentielle 2017 : En Haute-Garonne, Fontenilles va expérimenter le dépouillement numérique

Informatiser et suivre en temps réel le dépouillement des votes. C’est l’innovation proposée par la commune de Fontenilles en Haute-Garonne pour l’élection Présidentielle 2017. Un dépouillement 2.0 qui pourrait révolutionner le système actuel avec crayons et papier.

© SEVERINE COURBE / MaxPPP

© SEVERINE COURBE / MaxPPP

A l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle 2017, la commune de Fontenilles va expérimenter, ce dimanche 23 avril, le dépouillement numérique des votes. 

Le principe est de saisir informatiquement, le dépouillement des bulletins de vote. Une tâche assurée par un « scrutateur numérique« . Les résultats provisoires et définitives de chaque bureau sont alors stockées et publiées, en temps réel, sur un site web visible depuis un smartphone.

L’objectif est de « donner à toutes les personnes impliquées (..) la possibilité de visualiser le déroulement et les résultats d’un dépouillement en temps réel » explique Philippe Nivert, le premier adjoint de Fontenilles à l’origine du projet. 

Pour ce pour ce premier tour, le « dispositif reste expérimental » précise l’élu. Aucune diffusion au grand public n’est prévue. Et l’adresse web restera réservée aux candidats, aux administrations et aux personnes présentes le soir du scrutin. Le dépouillement manuel sera évidemment assuré.

Ranger le crayon et le papier ?

Mais à terme, Philippe Nivert espère intégrer ce système au dispositif légal. Aujourd’hui, le dépouillement électoral s’opère avec plusieurs scrutateurs qui comptent et notent sur… des feuilles en papierIl existe également le dépouillement électronique qui consiste à lire les résultats des machines à voter. Toutes ses données sont ensuite transmises à la Préfecture qui les informatise pour le ministère de l’intérieur. Le dépouillement numérique de Fontenilles ferait ainsi gagner du temps au mairie.

Cette innovation « unique en France » assure le premier adjoint, a été developpée avec des étudiants de l’IUT informatique de Blagnac. Un partenariat avec le groupe Makina Corpus (spécialiste des logiciels libres et des applications mobiles) a été également conclu pour lancer une « démarche nationale« .

Fontenilles envisage d’étendre l’expérimentation jusqu’aux élections législatives en juin 2017. A suivre…

>>> Reportage de France 3 Midi-Pyrénées – 6 juin 2017 :

Dépouillement numérique à Fontenilles

Julien Leroy

11 Avr

Des Toulousains inventent l’application Giraf, les « Pages Jaunes » des réseaux sociaux

Un lien unique pointant vers son compte Facebook, Twitter ou Instagram. C’est la prouesse d’une nouvelle application totalement gratuite : Giraf. Créée par 6 jeunes Toulousains, elle permet également de rechercher un profil sur les réseaux sociaux.

© Giraf

© Giraf

Un seul lien vers tous ses comptes

« Giraf veut être les Pages Jaunes des réseaux sociaux«  résument, les deux jeunes fondateurs toulousains, Constant Ducos (25 ans) et Benjamin Gimet (28 ans).

Avec l’aide de 4 autres développeurs, ils ont créé l’application mobile Giraf qui permet de rassembler tous ses comptes sociaux, de Facebook à Instagram en passant par Twitter.

« Giraf permet tout d’abord à ses utilisateurs de créer leur profil (..) pour rendre tous leurs réseaux sociaux plus visibles, et accessibles depuis un lien unique » explique l’équipe. « Cela permet d’éviter les nombreux liens en bas des signatures électroniques » complètent-ils.

« Le concept a été créé à l’origine pour répondre à un besoin exprimé par des Youtubeurs, blogueurs et personnalités d’Instagram » racontent les fondateurs. « Mais en voyant l’engouement pour le grand public, l’équipe a décidé de rendre l’application accessible à tous« . Elle fonctionne à la fois sur iPhone et Android.

Un annuaire 2.0 des réseaux sociaux

L’autre objectif de Giraf est de permettre la recherche de profils sur tous les réseaux sociaux, en fonction des données livrées par l’utilisateur dans l’application. « Il est par exemple possible de découvrir les profils à proximité, ceux partageant des centres d’intérêt précis… et d’en apprendre plus sur eux via leurs réseaux sociaux. Il est ensuite possible de rentrer en contact. » détaillent les inventeurs.

Aujourd’hui, la start-up toulousaine affiche « 20.000 utilisateurs » depuis sa mise en service en août 2016. L’équipe a pu se lancer grâce à une levée de fonds via des Business Angels. Pour le moment, Giraf est entièrement gratuit. « A terme, nous pourrions insérer de la pub« . En attendant, l’application « unique en France » est à tester.

>>> Plus d’info et téléchargement : http://giraf.world

Julien Leroy

31 Mar

Bricolage : « Hellocasa », la start-up toulousaine qui fait (à votre place) la course aux artisans et aux devis

Trouver un professionnel du bricolage en quelques clics avec un… prix forfaitaire ? C’est le créneau de la start-up Hellocasa créée par deux Toulousains. Après un lancement à Paris, la plateforme débarque dans la ville rose.

© Hellocasa

© Hellocasa

Pas envie de monter un meuble en kit ? Ni le temps de changer un mitigeur ou de repeindre une chambre ou incapable de rénover la salle de bain,..  le numérique peut aider à trouver un professionnel du bricolage en quelques clics et sans que cela vous coûte un bras.

C’est le service promis par start-up Hellocasa, créée en 2014, par trois Toulousains : Benjamin Rezzak, Julien et Mathieu Desarnauts. 

Mise en service et forfaits de travaux en ligne

Hellocasa est un service en ligne de mise en relation avec un artisan et « proposant des forfaits de travaux (..) du bricolage à la rénovation » résument les deux fondateurs.

Vous soumettez votre demande de travaux sur la plateforme, et vous propose, sous 48 heures, une entreprise spécialisée et certifiée (par la start-up) en peinture, électricité, plomberie ou jardinage.

Il existe évidemment d’autres services similaires comme les Tarnais de ToolMapps. Mais, Hellocasa propose des forfaits pour chaque intervention. Ainsi, aucune mauvaise surprise au moment de régler.

Débarque à Toulouse

Ce « Uber » du bricolage s’est lancé en 2014 dans la région parisienne. La jeune pousse souhaite, aujourd’hui, se déployer en France. Toulouse est ainsi le premier bureau régional. L’antenne locale a ouvert ses portes ce mois de mars.

La start-up revendique 700 professionnels répertoriés et plus de « 12.000 interventions » depuis sa création. Dans la ville rose, elle espère atteindre la barre des 1000 prestations d’ici la fin de l’année 2017.  

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Mars 2017 :


Tout ce qui buzz : HelloCasa

>> Plus d’info sur : hellocasa.fr

Julien Leroy

04 Mar

Start-up : Camynoo, une application toulousaine pour retrouver son animal perdu

© MaxPPP

© MaxPPP

Un matin, Tigrou, le chat de la famille Dorange, disparait. Durant des jours, ses propriétaires fouillent le quartier, appellent la gendarmerie et placardent des affiches. En vain. Ils finissent par utiliser les réseaux sociaux pour diffuser leur avis de recherche. Finalement, c’est un vétérinaire qui avait recueilli l’animal.

C’est ainsi qu’Anne Dorange, une habitante de Cugnaux (Haute-Garonne) a eu l’idée de créer Camynoo !

Il s’agit d’une puce connectée à placer sur le collier de votre animal de compagnie.

Une fois qu’il franchit une zone délimitée par le propriétaire, une alerte disparition est émise. Un SMS est alors envoyé à tous les autres utilisateurs de l’application se trouvant à proximité. Ces « Camynoo Angels » vont alors se mettre à la recherche du disparu à partir d’une petite fiche descriptive illustrée.

Il existe déjà des systèmes similaires, comme le réseau Pet Alert sur Facebook, mais ici, Camynoo s’appuie sur des signalements géo-localisées.

La start-up toulousaine prévoit de commercialiser son innovation à partir de juin 2017

>> Plus d’info en image avec ma chronique (n°50) dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 (à la 49 minute) – Février 2017 :


9H50 le matin en Occitanie

Julien Leroy

21 Fév

La start-up toulousaine Innersense lève 600 000 euros pour ses applications d’essayage virtuel de meubles

Visualiser virtuellement votre futur meuble dans votre salon. C’est le créneau de la start-up Innersense, basée à Ramonville Saint Agne, près de Toulouse. Elle vient de boucler, fin 2016, une levée de fonds de 600 000 euros.

@ Innersense

@ Innersense

En 2016, la région Occitanie est la vice-championne de France des lévées de fonds pour les start-up. La preuve avec Innersense, basée à Ramonville Saint Agne (Haute-Garonne).

La jeune pousse a terminé l’année, en bouclant une levée de fonds de 600 000 euros.

Les deux fondateurs, Stéphane Mercier, Xavier Crouilles, sont parvenus à finaliser ce tour de table auprès d’investisseurs institutionnels (Banque Populaire Occitane et BPI France) et de business angels. 

Crée en 2014, Innersense développe des applications d’essayage virtuel de meubles. Soit en 3D, soit en réalité augmentée. Des services destinés aux professionnels de l’ameublement ou de l’aménagement. L’idée est de remplacer les catalogues mobiliers classiques. 

Cette première levée de fonds va également permettre à la jeune pousse toulousaine, de s’implanter aux Etats-Unis et en Italie.

>> Plus d’info sur le site :www.innersense.fr

Julien Leroy

20 Fév

Eviter les files d’attente avec l’application toulousaine « Ely »

Ely est un nouveau gestionnaire de file d’attente qui vous prévient lorsque c’est votre tour. Une application professionnelle lancée par deux Toulousains en début d’année. Elle est destinée à tous les secteurs (médecin, restaurateurs, administrations,…).

© MaxPPP

© MaxPPP

Si vous n’aimez pas la foule ou attendre votre tour chez un médecin, un coiffeur ou une administration, Ely va devenir votre meilleur compagnon !

« Ely est un gestionnaire de file d’attente » m’explique Tomy Spagnoletti, l’un des deux créateurs. 

« Le principe est simple : le client donne son numéro de portable au commerçant. Puis, ce dernier via Ely lui envoie un SMS dès que son tour est arrivé » poursuit-il. Le tout fonctionne gratuitement pour l’usager. Le coût du service est prise en charge par le professionnel. Plusieurs forfaits sont proposés à partir de 9,90 € par mois.

« Ely est né d’un constat simple, nous possédons tous un mobile, un smartphone qui nous accompagne tout au long de la journée. Pourquoi ne pas l’utiliser pour faciliter la communication de nos services et commerçants préférés » expliquent les deux fondateurs toulousains, Tomy Spagnoletti et Clément Barbaza

Le client donne son numéro de portable au commerçant. Puis, ce dernier via Ely lui envoie un SMS dès que son tour est arrivé

S’adapte à tous les professionnels

Si les plateformes de gestion de file d’attente fleurissent dans certains secteurs (médecin, magasin Ikea,…), Ely se présente comme une application généraliste qui s’adapte à tous les professionnels. D’ailleurs, Ely gère également les réservations et les programmes de fidélité.

Les deux Toulousains visent ainsi les médecins, les restaurants, les coiffeurs et les administrations. « Nous sommes en discussion avec la ville de Toulouse » annoncent-ils.

Tomy Spagnoletti n’est pas à sa première application. En mai 2016, il avait lancé « IK-Generator », une application qui permet de calculer ses indemnités kilométriques « en 2 clics »

Attendons qu’Ely rencontre le même succès…

>> Plus d’info sur le site d’Ely : www.ely.li

Julien Leroy